• Freie Tribüne - Antoinismus und Wunderdoktor (Escher Tageblatt, 6. Oktober 1926)(eluxemburgensia.lu)

    Freie Tribüne - Antoinismus und Wunderdoktor (Escher Tageblatt, 6. Oktober 1926)(eluxemburgensia.lu)

    Freie Tribüne.
    (Ohne Verantwortung der Redaktion.)
    Antoinismus und Wunderdoktor.

        Wir werden um Veröffentlichung nachstehender Zuschrift gebeten:

        Dieser Tage war wieder in der einheimischen Gerichtspresse die Rede vom „Wunderdoktor“ aus Esch-Alzette. Unsere Berichte haben sonder Zweifel dazu beigetragen, den Ruf dieses Mannes, der weit über die Grenzen unsers Liliputstaates hinaus bekannt ist, weiterhin zu verbreiten und zu befestigen.
        Es entzieht sich unserer Kenntnis, wie weit das Spezielle von dem großen Publikum in den Schlußfolgerungen dieser Gerichtsverhandlungen Befriedigung gefunden hat; vorläufig wollen wir nicht mit dem intelligenterem Teil unserer Aerzteschaft rechten, noch auf die andauernden Anzapfungen der modernen Vertreter der alten Jesuslehre reagieren. Gedrängt von den hierzulande nach Hunderten zählenden Anhängern unsers Gotesglaubens und Verehrern unsers Führers, werden wir auf die Berichtsverhandlungen zurückkommen müssen und aus den diesbezüglichen Debatten einige Goldkörnchen zur näheren Beleuchtung festhalten, zu Nutz und Frommen von Feind und Freund.
        Nicolas Wagner wird wegen Ausübung der ungesetzmäßigen Heilkunde verurteilt. Weil er einzelnen Patienten Zuckerwasser und dergleichen angeraten, ist er von Gesetzeswegen ein Quacksalber und Kurpfuscher in medizinischem Sinne und für den Theologen ein vom Teufel Besessener! Die öffentliche Meinung, welche sich in den Schlichen und Tücken der Gesetzesterte weniger auskennt, glaubte bisher die Ausübung der Heilkunde begreife zwei wesentliche Teile: Die Diagnose d. h. die Feststellung der Krankheit auf Grund minutiöser Untersuchung und den Heilprozeß unter eng umgrenzter Anwendung zweckentsprechender Medikamente. Kräuter und Salben nach altem Muster immer weniger, Pillen und Chemikalien nach neuem Schema immer mehr.
        Wagner stellt die Krankheit fest, ohne irgendwelche Mithilfe seines Patienten. Keine Berührung. kein Ausforschen, kein Hin- und Herraten. Ueber Berg und Tal und Meer steht er in Verbindung mit seinem Kranken und operiert sogar mit Vorliebe auf die Kranken im allgemeinen. Er heilt, dank der ihm gegebenen Kraft, ohne Mitteldinge.
        Allerdings beschrieb Wagner mitunter einige harmlose Mittel, nie jedoch um den Heilprozeß als solchen zu beeinflussen, sondern um durch irgend ein äußeres Zeichen – (Sakramentalia) zu stärken. Aus demselben Grunde wird, wenn erwünscht, die Feststellung des Leidens vorgenommen: um den Glauben an die Heilkraft zu vermitteln. Wagner ist kein Heilkundiger, kein Mediziner noch Quacksalber. Er ist ein anspruchsloser Heiler der Menschheit, nach seinem unvergeßlichen Vorbild, dem Père Antoine, jenem großen Heiler der Menschheit, der in seinem Tempel zu Jemeppe s./Meuse täglich 500-1200 Kranke empfing und Tausende heilte. Wer ungläubig ist, und an der Heilkraft zweifelt, der gehe ruhig nach Esch und lasse sich erzählen.
        Er sehe die ungezählten spontanen Dankesschreiben ein und staune. An seinen Werken werdet ihr ihn erkennen, denn: Wer Ohren hat zu hören, der höre, und Augen hat zum Sehen, der sehe.
        Und weshalb nicht! Wenn Leute in letzter Verzweiflung, nachdem sie Vermögen verdoktert haben, endlich mühselig und beladen, beim Wunderdoktor Erquickung suchen und finden? Kann es sich um Quacksalberei handeln, wenn ein Mann ohne irgend ein Medikament, ohne einmal nach dem Uebel zu fragen, an dem man leidet, Leute heilt, die in ihren Dankesschreiben erklären, von der „Wissenschaft“ aufgegeben worden zu sein.
        Warum bekundet man in unserer frei fein wollenden Zeit der Aufklärung für das Auftreten begnadeter Heiler ein gesetzliches Interesse?
        Dem Laien, der über Wagners Heilmethode und Heilerfolge achselzuckend herfällt, kann verziehen werden.
        Verständlicher sind die Angriffe des vorherrschenden Kultus!
        Schon 1910 schrieb ein belgisches Blatt: Seit langer Zeit hat der katholische Kultus die Gefahr erkannt, die ihm im Antoinismus erblüht.
        Er ist gegen diese in Entwicklung begriffene Religion sehr aufgebracht. Jeden Sonntag wird gegen den Père Antoine in der ganzen Umgegend gepredigt, um die Lehre des großen Heilers von Jemeppe zu bekämpfen. Und heute ? ? ? ?
                Antoinistischer Dienst in Esch-Alzette
                                      Un Adepte.

    Escher Tageblatt, 6. Oktober 1926 (source : eluxemburgensia.lu)

     

    Traduction :

    Tribune libre.
    (Sans responsabilité de la rédaction.)
    Antoinisme et docteur miracle.

        Nous sommes priés de publier le courrier suivant :

        Ces jours-ci, la presse judiciaire locale a de nouveau parlé du "docteur miracle" d'Esch-sur-Alzette. Nos articles ont sans aucun doute contribué à répandre et à consolider la réputation de cet homme, dont la renommée dépasse largement les frontières de notre Etat lilliputien.
        Nous ne savons pas dans quelle mesure le grand public a trouvé satisfaction dans les conclusions de ces audiences ; pour l'instant, nous ne voulons pas nous battre avec la partie la plus intelligente de notre corps médical, ni réagir aux attaques incessantes des représentants modernes de l'ancienne doctrine de Jésus. Poussés par les centaines d'adeptes de notre foi en Dieu et d'admirateurs de notre Guide, nous devrons revenir sur les débats du rapport et en retenir quelques grains d'or pour les éclairer, pour le bien de l'ennemi et de l'ami.
        Nicolas Wagner est condamné pour exercice illégal de la médecine. Parce qu'il conseille à certains patients de l'eau sucrée et d'autres produits de ce genre, il est considéré par la loi comme un rebouteux et un charlatan au sens médical du terme et, pour le théologien, comme un homme possédé par le diable ! L'opinion publique, moins au fait des ruses et des pièges des textes de loi, croyait jusqu'à présent que l'exercice de la médecine comprenait deux parties essentielles : le diagnostic, c'est-à-dire la constatation de la maladie sur la base d'un examen minutieux, et le processus de guérison avec l'utilisation limitée de médicaments appropriés. Les herbes et les pommades selon l'ancien schéma sont de moins en moins nombreuses, les pilules et les produits chimiques selon le nouveau schéma de plus en plus nombreux.
        Wagner constate la maladie, sans aucune aide de la part de son patient. Pas de contact, pas de recherche, pas de va-et-vient. Par monts et par vaux et par mer, il reste en contact avec son malade et opère même de préférence sur les malades de façon générale. Il guérit, grâce à la force qui lui est donnée, sans avoir recours à des moyens.
        Toutefois, Wagner a parfois décrit quelques remèdes inoffensifs, jamais pour influencer le processus de guérison en tant que tel, mais pour renforcer par un signe extérieur quelconque (sacramental). C'est pour la même raison que l'on procède, si on le souhaite, à la constatation de la souffrance : pour transmettre la foi dans le pouvoir de guérison. Wagner n'est pas un guérisseur, un médecin ou un charlatan. Il est un guérisseur de l'humanité sans prétention, à l'image de son inoubliable modèle, le Père Antoine, ce grand guérisseur de l'humanité qui, dans son temple de Jemeppe s./Meuse, recevait 500 à 1200 malades par jour et en guérissait des milliers. Que celui qui est incrédule et qui doute du pouvoir de guérison aille tranquillement à Esch pour qu'on lui raconte.
        Il verra les innombrables lettres de remerciement spontanées et sera étonné. Vous le reconnaîtrez à ses œuvres, car : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende, et que celui qui a des yeux pour voir voie.
        Et pourquoi pas ! Lorsque des gens, dans un dernier désespoir, après avoir doublé leur fortune, enfin fatigués et chargés, cherchent et trouvent le réconfort chez le thaumaturge ? Peut-on parler de charlatanisme lorsqu'un homme, sans aucun médicament, sans même s'interroger sur le mal dont on souffre, guérit des gens qui, dans leurs lettres de remerciement, déclarent avoir été abandonnés par la "science".
        Pourquoi, à notre époque de Lumières qui se veut libre et raffinée, manifeste-t-on un intérêt légal pour l'apparition de guérisseurs doués ?
        On peut pardonner au profane qui hausse les épaules devant la méthode et les succès de guérison de Wagner.
        Les attaques du culte dominant sont plus compréhensibles !
        Déjà en 1910, un journal belge écrivait : Depuis longtemps, le culte catholique a reconnu le danger qui avec l'antoinisme grandit.
        Il est très remonté contre cette religion en plein développement. Chaque dimanche, on prêche contre le Père Antoine dans toute la région pour combattre la doctrine du grand guérisseur de Jemeppe. Et aujourd'hui ? ? ? ?
                Service antoiniste à Esch-sur-Alzette
                                      Un Adepte.

    Escher Tageblatt, 6 octobre 1926 (source : eluxemburgensia.lu)


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