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  • Huy - 22 rue de France - temple - Plan cadastral
    source : cartocit1.wallonie.be

    Rue de France 22, 4500 Huy

    Caractéristiques
    Type de bien     Appartement (sic)
    Bâtiment: 178 m²
    Parcelle cadastrale: 173 m²
    Coordonnées     50°31'20.9"N 5°14' 44"E
    Orientation du bâtiment     Sud-est
    Nombre de façades     Maison mitoyenne d'un côté
    Zone inondable     Hors zone inondable

    https://www.realo.be/fr/rue-de-france-22-4500-huy/934484?
    https://ici.be/4500::Rue+de+France::22/fr


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  • Une classe de l'Ecole du Nouveau spiritualisme (étude des diverses philosophies) est organisée au temple, le 3e jeudi du mois à 19 heures (cf. l'agenda du culte au bas de la page d'accueil de ce site pour les dates).

    Elle est ouverte aux antoinistes et aux adeptes d'autres religions, et enfin aux non croyants.

    Renseignements : tél 04/233.73.78


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  •     Par un article sur la construction du Temple on apprend que des lectures se faisait auparavant dans la rue de Namur.
        De même par un autre article, on apprend que le culte antoiniste est présent à Gochenée encore en 1936.

        Michel Meeus signale des antoinistes en 1917 à Fraiture-en-Condroz (Tinlot) et Neuville-sous-Huy. Dans les années 30 (p.31) : Dans le doyenné de Huy, les antoinistes disposaient d'un temple au chef-lieu, mais ils semblaient avoir moins de succès encore que les protestants, car peu de personnes le fréquentaient. À Saint-Léonard, ils étaient quelques-uns sans lieu de réunion et n'avaient aucune organisation à Statte. Il y avait quelques antoinistes à Amay. Ampsin possédait un temple, mais le nombre d'adeptes ne semblait pas augmenter. Antheit en comptait très peu, tandis qu'un enterrement antoiniste fut célébré en 1929 à Ben-Gives. A Hermalle-sous-Huy, les quelques antoinistes se réunissaient chez l'un d'eux. Des adeptes de ce culte résidaient dans au moins un tiers des paroisses.
        À l'extrémité du diocèse, dans le doyenné de Couthuin, l'antoinisme est mentionné dans trois paroisses sur dix. Il faisait des progrès à Bas-Oha. Les deux autres étaient Lavoir, où leur maison incitait peu de personnes au baptême et au catéchisme, et Seilles avec des réunions dominicales.


        Dans les environs se trouve les temples de Moha (entité de Wanze), de Villers-le-Bouillet et de Nandrin.
        Dans la province de Namur, on compte également le temple d'Évelette (entité d'Ohey).


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  • Protestants à Namur et environs
    Les environs d'Hastières - Les églises de Gochenée


        La région a été peu réceptive au mouvance nouvelle de la religion, et on ne retrouve des temples antoinistes qu'à Huy (1923), Evelette (1926) et Moha (1931).
        Les temples protestants dans la Province ou environ de Namur sont ceux de :
     - Schaltin - Rue Cardijn 6, 5364 Hamois (chapelle N.-D. de Lourdes, ancien temple protestant de 1848, donné à la fabrique d'église en 1893)
     - Gochenée - Route de Biesme (anc. Rue du Temple) 27, 5680 Doische (1914-1918, supprimé en 1974, transformé en annexe d'une habitation voisine, arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
     - Namur (1896) - Boulevard d'Herbatte 33, 5000 Namur (détruit lors de la 2e Guerre mondiale, reconstruit)
     - Clabecq (1905) - Rue Saint-Jean 62, 1480 Tubize (arch. Siméon Dupont de Mont-sur-Marchienne)
     - Morville (1879) - Rue de Soulme 100, 5620 Florennes  
     - Ath (ca. 1880) - Rue des Ecriniers 6a, 7800 Ath (ancien couvent des Carmélites)
     - Seilles (1903) - Rue de la Station 8, Seilles (arch. Henri Sauveur)
     - Gembloux (1903) - Rue Paul Tournay 23, 5030 Gembloux
     - Ecaussinnes (1926) - Rue de la Haie 33, 7190 Ecaussinnes
     - Jemelle (1945) - Avenue de Ninove, 152, 5580 Rochefort
     - Leuze - Rue de Cortil-Wodon 76, 5310 Leuze
     - Auvelais - Avenue du Cimetière 19, 5060 Sambreville

        Il existe encore des communautés protestantes, mais elles occupent la plupart du temps des maisons individuelles, à l'instar des salles de lecture antoinistes.


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  • HUY, ancienne ville, commune, chef-lieu d'arrondissement, de district communal et de canton ; siège d'un tribunal de première instance. Son territoire est borné au N. par Antheit, E. par Tihange, S.E. par Vierset-Barse, S. par Marchin, O. par Ben-Ahin, N.O. par Wanze.

    A 6 lieues S.O. de Liège, 5 3/4 E.N.E. de Namur, et 18 de Bruxelles. Une vallée, arrosée par la Meuse et le Hoyoux, et entourée de charmantes collines, donne l'assiette à la ville. Ces hauteurs dont les plus douces pentes sont garnies de vignobles, de vergers, de bocages, et remplies de quantité de maisons de campagne, contribuant à son ornement, semblent n'y être placées par la nature que pour lui former la plus agréable perspective. Le fond, composé d'une terre d'alluvion, renferme des terres excellentes, et quelques prairies le long des rivières ; les coteaux sont revêtus d'une faible couche végétale, de nature schisteuse et calcaire. Ce terrain appartient à la formation calcaire anthracifère qui possède tout le bassin de la Meuse, conjointement avec les roches subordonnées, telles que le schiste alunifère, le schiste bitumineux, le phtanite, le fer carbonaté, la houille. Les rochers qui hérissent le cours de la Meuse, présentent un système de couches de schistes, de psammites et de poudingues qui prennent une couleur rougeâtre. On y trouve encore le quartz calaminaire, le plomb sulfuré, la dolomie, le tuf calcaire. On y distingue, parmi diverses substances minérales, la chaux carbonatée transposée, la chaux sulfatée aciculaire, le zinc, le plomb carbonaté bacillaire, le plomb carbonaté terreux, le cuivre carbonaté vert aciculaire radié. La houille s'y trouve en couches moins puissantes que dans le bassin de Liège ; elle est maigre et d'un aspect brillant, quelquefois en fragmens laminaires qui ressemblent au fer oligiste écailleux. Le terrain houiller et le schiste alumineux renferment beaucoup de fossiles, et l'on remarque au-delà de Huy la grotte du Trou-Manteau, dans laquelle on en a découvert aussi un grand nombre. — La Meuse sous le pont de Huy, à l'embouchure du Hoyoux, a une élévation de 62 mètres 118 au-dessus du niveau de la mer.

    La Meuse divise la ville en deux quartiers. Elle reçoit par sa rive droite, au bout du pont, dans l'enceinte de la ville, la rivière de Hoyoux, qui alimente un grand nombre d'usines importantes. La Méhaigne vient se jeter dans la Meuse au faubourg de Statte. Parmi plusieurs sources d'eau, on en remarque deux principales au faubourg de Ste.-Catherine ; l'une située dans un jardin au-delà de l'ancienne église de Sainte-Catherine, vient par le moyen de tuyaux alimenter la fontaine qui se trouve sur la place : cette eau dont la majeure partie de la ville se sert, est excellente ; l'autre est située dans la prairie à la Fontaine : l'eau de celle-ci jouit d'une plus grande réputation de salubrité que celle de la fontaine de St.-Domitian, qui a été connue depuis long-temps, comme le prouve la description de la vie de ce saint évêque de Tongres, dans le 6e siècle. Fisen parle de la fontaine de Saint-Domitian dans ses Flores Ecclesiœ Leodiensis, et l'auteur du livre, intitulé : Diva Virgo Sartensis, imprimé en 1659, nous apprend que les fiévreux, dans le 17e siècle, y avaient souvent recours : ce que confirme le père Foullon dans son Histoire de Liège. Materne de Loye, Nicolas Barbaix et Guillaume de Paire, trois médecins de Huy, ont composé, au commencement du 18e siècle, différons petits écrits en faveur des eaux de la fontaine de Ste.-Catherine. Bresmal, dans son Parallèle des Eaux minérales du diocèse et pays de Liège, dit que les expériences qu'on fit sur les eaux de cette dernière fontaine, vers 1718, ont été si efficaces et si merveilleuses dans la guérison de plusieurs maladies très-opiniâtres, qu'elles étaient devenues célèbres par l'usage que les étrangers en faisaient. Elles contiennent, selon lui, entre toutes les autres, l'esprit le plus volatil, le plus subtil et le plus pénétrant, tellement uni avec le souffre et la matière physique de Mars, qu'en se divisant, il les entraîne avec lui. [...]
    La ville compte 2 faubourgs proprement dits ; savoir : Ste,-Catherine et Statte, et la commune comprend 1254 maisons plus ou moins bien construites ; la plupart bâties en pierres et briques, et couvertes en ardoises. On y remarque l'hôtel-de-ville, qui est vaste et régulièrement construit ; le château-fort, et une très-belle église [...]. L'hospice aux vieillards des deux sexes, aux orphelins et aux femmes en couche, peut recevoir un grand nombre de malades, et contient plus de cent salles. L'hospice d'Oultremont, situé près de la grande église et du château, contient 24 salles destinées à recevoir des vieillards des deux sexes, et des orphelins, lesquels doivent être nés dans les communes de Warnant, St.-Georges ou Hucorgne. Il y a en outre 1 mont-de-pièté, 1 école moyenne et industrielle, 4 écoles primaires publiques, 1 salle de spectacle, 1 maison d'arrêt, 1 comité de secours, 1 caisse d'épargne, et 1 société d'harmonie [...] ; 2 bureaux d'enregistrement ; 1 direction des postes aux lettres. — La ville reçoit journellement des améliorations et embellissemens.

    L'origine de l'église primaire, dédièe à Notre-Dame, ci-devant collégiale et archidiaconale, située à la rive droite de la Meuse, remonte jusqu'au 2e siècle, selon quelques historiens, et doit ses fondemens à St.-Materne, 1er évêque de Tongres; cependant Wazon,52e évêque, fut le premier qui fonda 15 prébendes dans cette église, et Théoduin, son successeur, les augmenta de 15. On jeta le 15 mars 1311, les fondemens de cette église telle qu'elle se voit aujourd'hui. Ce magnifique temple est non-seulement le plus beau de la ville, mais aussi un des plus considérables du pays. Son antiquité et sa structure le rendent très-remarquable. Sa beauté est un peu altérée par sa désavantageuse situation, qui est au pied d'un rocher aride et escarpé qui le gène d'un côté, tandis que de l'autre il est resserré par la Meuse qui ne laisse qu'une place d'une petite largeur. Cette église consiste en un majestueux vaisseau d'architecture gothique, formé en croix et très-solidement bâti. Elle a 4l mètres de hauteur sur 05 mètres de circonférence. Ce vaisseau n'est ni moins beau en dedans qu'il est en dehors : il a 70 mètres de longueur sur 23 1/2 mètres de largeur. — 1 église succursale, dédiée à St.-Pierre, à la rive gauche de la Meuse.

    Il ne se trouvait point de ville dans les Pays-Bas, où il y eut autrefois tant d'églises et de monastères que dans celle-ci, proportionnellement à sa grandeur. Il y avait 14 églises paroissiales, 1 collégiale, 1 abbaye de chanoines réguliers de l'ordre de St.-Augustin, nommée Neuf-Moutier, et les couvens dont la dénomination suit, savoir ceux d'hommes : les Croisiers (où le général de l'ordre faisait sa résidence), les Augustins, les Cannes, les Capucins, les Récolets et les frères Mineurs. Les Trinitaires y avaient aussi un monastère sur la Sarte, dans les dépendances de cette ville, et les Jésuites un collége. Les couvens de filles étaient : l'abbaye de St.-Victor, les prieurés de Ste.-Aldegonde et de St.-Quirin, les Sépulcrines, les Carmélites mitigées, les Thérésiennes, les Clarisses, les Célestines, les Orselines, les Sœurs Grises avec un béguinage, et plusieurs autres maisons pieuses et hôpitaux.

    Les principaux objets du commerce consistent dans l'exploitation des mines qui se trouvent aux alentours, tels que le fer, l'alun, le soufre et le charbon de terre. Au moyen de son port sur la Meuse, la ville fait aussi un grand commerce de blé. Celui de vin devient de jour en jour plus important. On y trouve 16 distilleries, 10 brasseries, 3 fabriques de colle-forte, 11 moulins à farine, 3 moulins à tan sur le Hoyoux, 25 tanneries, 5 moulins à broyer des cailloux pour les fabriques de faïence, 2 pressoirs à huile, 4 batteries à chanvre, 1 foulerie, 1 fabrique de fer blanc, 2 laminoirs, 2 forges ou martinets, 1 fourneau à réverbère destiné à couler des ouvrages et vases en fer, 1 haut fourneau, 1 moulin à scier le bois, 5 papeteries où l'on emploie le chlore ou le chlorure de chaux pour le blanchiment de papier, 2 raffineries de sel, 1 savonnerie, 2 fabriques de zinc, 1 fabrique de vases en fer laminé de formes différentes, 1 abattoir public ; des mines de calamine et de zinc en exploitation. — Les productions agricoles consistent en seigle, orge ou escourgeon, épeautre, avoine, féveroles, trèfles, peu de froment. Il y a de belles plantations d'arbres fruitiers, tels que pruniers et cerisiers. Le fond du vallon est en grande partie consacré à la culture des lègumes, qui approvisionnent non-seulement la ville, mais encore tout le Condroz. Les coteaux schisteux et calcaires, orientés S.S.E., N. et N.O., sont plantés de vignes. Bois taillis d'essence mêlée de chênes, charmes, bouleaux et aunes. — Marché : le mercredi de chaque semaine. Foires : les trois 1ers mercredis de carême, les 1ers mercredis des mois de mai et de juin, les 1er après les 15 août, 9 octobre, 11 et 25 novembre. — Une partie de la ville et de son territoire est traversée par la route de Liège à Namur. Il y a sur la Meuse un beau pont de pierre de taille, qui réunit les deux quartiers de la ville. Il est composé de 7 arches en arc de cercle de 9m 90 à 18m 40 cent, d'ouverture, à 11m 30 cent, de largeur ; son débouché est de 627 mètres. Il a 58 mètres de longueur sur 10 mètres 20 cent. de largeur. Ce pont fut construit en 1294, détruit en 1693, par les français, et rebâti en 1714. L'intérieur de la ville est pavé.

    Population : 7290 habitans.

    Superficie : 799 h. 96 a. 29 c.

    Huy dépendait ci-devant du pays de Liège, comté de Huy. Le Bourgmestre-règent de cette ville était membre du corps de l'état tiers du pays, et le gouvernement était le même que celui de Liège.
    [...]


    Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835


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