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La neuro-psycho-immunologie
L'hypertension et les ulcères d'estomac sont par exemple des symptômes attribués au stress, donc à une inhibition de l'action. Le stress diminue aussi à la longue nos défenses immunitaires. Ce phénomène maintenant bien reconnu a même donné naissance à un nouveau domaine de recherche: la neuro-psycho-immunologie. En d'autres termes, notre cerveau, et donc nos pensées et nos émotions, influence notre résistance aux maladies.
On connaît même plusieurs mécanismes par lesquels le cerveau, interagit avec les défenses de notre organisme. On sait par exemple qu'un état d'inhibition de l'action ou de stress soutenu élève le taux de glucocorticoïde de notre organisme. Or ces substances anti-inflammatoires naturelles de la même famille que la cortisone sont reconnues pour affaiblir à la longue notre système immunitaire. On devient alors plus susceptible aux microorganismes pathogènes par exemple. Donc quand quelqu'un dit qu'il a perdu sa job ou vécu une rupture amoureuse et qu'en plus, comme si le sort s'abattait sur lui, il a attrapé une grosse grippe, il confond destin et relation de cause à effet. Et d'ailleurs, ce n'est pas d'hier que des personnes âgées meurent de chagrin quelques mois après la mort de leur conjoint.
Nous devons donc trouver des façons d'agir sous peine d'en souffrir physiquement à plus ou moins long terme. On peut par exemple détourner notre agressivité refoulé vers une activité sportive. Parfois, juste le fait d'en parler ou de l'écrire va faire du bien simplement parce que chez l'humain, le langage est devenu une forme d'action symbolique.
source : http://lecerveau.mcgill.ca/
Tags : science, médecine
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