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La paille et la poutre (Journal de Gand, 9 mai 1914)
La paille et la poutre.
M. le sénateur Magnette avait posé, au ministre de la justice, une question au sujet de la reconnaissance légale du culte antoiniste.
Et M. Carton de Wiart a répondu que ce culte « ne se rattache, dans son ensemble, à aucun service public du culte organisé par la loi di 4 mars 1870. La loi seule pourrait lui attribuer la reconnaissance légale ».
A ce propos, un organe de droite fait remarquer :
« S'il est fort probable que M. Antoine n'a jamais rendu d'autre service aux malades que de relever leur courage par la promesse d'une guérison et la vente d'une bouteille d'eau plus ou moins filtrée, il est certain que les enseignements de l'antoinisme ont pu et peuvent avoir les plus fâcheuses conséquences au point de vue de la santé publique. Pour quelques fanatiques de cette secte, la loi remplace tous les remèdes. »
Comme à Lourdes, alors, dit L'Indépendance, ou M. Carton de Wiart porte le baldaquin aux processions. Aussi comprenons-nous que le ministre ne veuille faire nulle peine, même légère, à la Vierge dont le petit commerce d'eau filtrée est si rémunérateur pour Notre-Mère la Sainte-Eglise.Journal de Gand, 9 mai 1914
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