-
Léon Denis - les conceptions catholiques et le positivisme matérialiste
Les conceptions catholiques ont créé la civilisation du moyen âge et façonné la société féodale, monarchique, autoritaire. Alors, sur terre comme au ciel, c'était le règne de la grâce et du bon plaisir. Ces conceptions ont vécu ; elles ne trouvent plus de place dans le monde moderne. Mais, en abandonnant les anciennes croyances, le présent n'a pas su les remplacer. Le positivisme matérialise et athée ne voit plus dans la vie qu'une combinaison passagère de matière et de force, dans les lois de l'univers qu'un mécanisme brutal. Aucune notion de justice, de solidarité, de responsabilité. De là, un relâchement général des liens sociaux, un scepticisme pessimiste, un mépris de toute loi et de toute autorité, qui pourraient nous conduire aux abîmes.
Léon Denis, Après la mort (p. 124)
Dervy-Livres, Paris, 1977
-
Commentaires
Pourquoi ne citez vous pas l'enseignement du Père plutôt que matraquer des références spirites? Dans la presse on appelle ça sortir les marronniers. Le Père déconseillait le spiritisme. C'est quoi le plan?