• Les Fêtes de l'Antoinisme (La Vie Mystérieuse n°109, 10 juillet 1913)

    La Vie Mystérieuse n°109 (10 juillet 1913)

    Les Fêtes de l'Antoinisme 

        Les fêtes qui furent célébrées à Jemeppe-sur-Meuse du 25 au 29 juin ont été, parait-il, très brillantes. Une de nos abonnées, antoiniste convaincue, nous a adressé l'enthousiaste petite note que voici :

        Je suis rentrée lundi soir des fêtes de Jemeppe avec le bonheur et la joie dans l'âme, rien ne peut dépeindre les impressions ressenties ; ces heures vécues sont, pour ceux qui comprennent la vie spirituelle, une sorte de béatitude qu'il est impossible de décrire et de faire comprendre.
       J'ai vu là, le vrai fraternisme, le véritable amour du prochain, celui tant prêché et si peu mis en pratique jusqu'ici. Tout était harmonie, l'ordre et la paix régnaient sans qu'il fut besoin d'avoir recours à la police des hommes. Tout était et allait en parfait accord, d'une même entente ; on sentait que les cours battaient à l'unisson dans la pensée et l'amour de Père, qui par les mains de Mère, répandait sur nous ce fluide d'amour que nous demandions tous et pour tous.
        Le 25, il y a eu près de 12.000 personnes qui sont entrées au Temple, il y a eu de belles guérisons.
        Le 29, le cortège s'est formé à une heure et demie et à deux heures, Mère est sortie entre une double haie formée des emblèmes de tous les pays, et est montée sur une estrade installée au milieu de la rue, pour faire une opération générale sur la foule. Cet instant de bénédiction était si solennel, si parfaitement recueilli, l'émotion si grande, mais aussi si silencieuse, qu'on se serait cru emporté dans l'espace, dans cette patrie que nous espérons et demandons d'aller.
        Le cortège était encore plus majestueux que celui de l'enterrement du Père par son recueillement et Mère était si belle, si grande qu'Elle paraissait être descendue du ciel pour cette cérémonie, sur tout le parcours, la foule était très respectueuse, il y avait même, à un endroit du chemin, des drapeaux aux fenêtres, et des fleurs semées dans le chemin. Cette simplicité et cette harmonie était vraiment bien impressionnante.

    La Vie Mystérieuse n°109 (10 juillet 1913)


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