• Lettre du Père à soeur Vittard

    Mademoiselle Vittard,
       Je crois que vous feriez bien d'écrire un mot à votre soeur.
       Vous savez que tout mon enseignement démontre que l'épreuve est un grand mérite car ce n'est pas celui qui nous semblerait qu'il fait le mal qui en a, mais celui qui travaille à son amélioration.
       Donc que partout où nous voyons le mal, c'est un bien quand nous avons compris l'épreuve.
       C'est nous qui la faisons et elle fait notre bonheur si nous la prenons pour un bien et notre malheur de la prendre pour un mal.
        Mais je sais que Madame Kunz a un grand dévouement, elle sera rarement sans épreuve, qu'elle vienne de Pierre ou Paul.
       On nous la donne par le fluide que nous avons préparé par nos bonnes oeuvres, autant aimerions-nous ceux qui en sont l'instrument, autant d'autres fluides élaborons-nous pour en subir d'autres qui nous élèverons. nous disons : "Mon Dieu, que l'épreuve m'a été efficace. Combien elle m'a élevée. Suis-je encore digne d'en recevoir d'autres qui peuvent me faire autant de bien que celle que je viens de terminer." Nous en aurons mais espérons que par notre travail, nous en serons dignes. Que tantôt nous la recevrons avec autant de plaisir qu'autrefois nous en étions martyrs.
       Voilà, Mademoiselle Vittard, ce qui m'est inspiré pour votre lettre de ce matin et je vous l'informe avec autant de plaisir que j'en suis heureux moi-même qui doit le comprendre encore mieux que je ne le fais.
       Bien à vous.
                                Louis Antoine.


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