• Maxence van der Meersch - La conscience

        Et nous ne pouvons même pas nous connaître nous-mêmes. Notre conscience, c'est un regard. Tout enfant, j'ai toujours cru que nos yeux étaient comme des fenêtres de l'âme, des trous ouverts sur la pensée. J'ai essayais d'y voir. J'ai souvent cherché à pénétrer jusqu'à la pensée des autres, par ces fenêtres. Je ne suis jamais parvenu qu'à y retrouver ma propre image... L'oeil n'est qu'un miroir. Et la conscience, c'est la même chose. Un miroir reflète tout, sauf lui-même. Notre conscience connaît le monde et ne se connaît pas.

    Maxence van der Meersch, Car ils ne savent ce qu'ils font..., Chap. XIV(p.204)
    Editions Albin Michel, Paris, Rencontre, Lausanne, 1933


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