• Maxence van der Meersch - La vie double

        Ce qui perd l'homme, je l'ai bien vu en ce temps-là, c'est de se sentir, en fabrique, dans un milieu factice, où l'individu isolé n'est qu'un rouage. C'est d'avoir l'impression que sa vie d'ouvrier est séparée, distincte de sa vie de chef de famille, de mari, de père. C'est de mener ainsi une existence double. Mais quand on peut démolir les cloisons et forcer l'homme à revenir à l'unité, à choisir aux yeux des siens entre ces deux attitudes, on le sauve presque toujours.

    Maxence van der Meersch, Car ils ne savent ce qu'ils font... (p.159)
    Editions Rencontre, Albin Michel, Paris, 1933


        Le Père, dans sa Révélation, compare souvent l'homme à un bon père de famille... L'ouvrier Louis Antoine a-t-il aussi souffert de ce sentiment de double vie ?


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