• Paul Lesourd - Solutions Religieuses autres que les grandes religions pour les âmes à la recherche de Dieu (1973)


        Auteur : Paul Lesourd
        Titre : Solutions Religieuses Autres Que Les Grandes Religions Pour Les Âmes À La Recherche De Dieu
            Les religions minoritaires et les mouvements philosophico-spiritualistes.
        Editeur : Presses De La Cité - Coll. Coup d’œil, 1973 - 332 pages
        cf. https://books.google.de/books?id=PNv5DwAAQBAJ&pg

        L'Académie des sciences morales et politiques a décerné le prix du baron Stassart à M. Paul Lesourd pour son ouvrage Solutions religieuses autres que les grandes religions pour les âmes à la recherche de Dieu.
    Prix académiques et littéraires, Bibliothèque de l'école des chartes, 1973, Volume 131, pp. 705-706
    source : persee.fr

        Le prix Stassart, que décerne l'Académie des sciences morales et politiques, a été fondé par un écrivain belge, Goswin baron de Stassart, mort en 1854, de son vivant membre correspondant de cette Académie. Par son testament, en date du 19 mai 1854, il a légué une rente de 500 francs pour faire l'objet d'un prix à décerner tous les six ans par l'Académie (section de morale), alternativement au meilleur éloge d'un moraliste désigné par l'Académie, ou au meilleur mémoire sur une question de morale. L'Académie a plusieurs fois proposé pour ce prix des sujets relatifs à la pédagogie, notamment une étude sur Channing (concours de 1871), et la question des devoirs et des droits de l'Etat et de la famille en matière d'enseignement et d'éducation (concours de 1882).
    source : http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3670
    http://www.hiram.be/Goswin,-baron-de-Stassart-1780-1854_a1550.html

    4e de couverture :
        Innombrables sont ce qu'on appelle "les petites religions" que le professeur Lesourd préfère nommer les Religions minoritaires. Mais généralement, si on connaît leur nom ou leur réputation, on ignore tout de leur doctrine, de leur théologie, de leurs rites.
        Le présent livre donne, pour les principales, tous les détails tous les renseignements historiques et liturgiques. Il montre leur importance en rappelant les grands traits de leur histoire, de la vie de leurs fondateurs et de leur évolution. Il indique comment ces religions minoritaires bénéficient ou tentent de bénéficier de la crise que traversent l'Eglise catholique et certaines branches de l'Eglise protestante. De plus, par l'exposé qu'il fait des doctrines de ces religions, il ouvre pour les âmes inquiètes ou désorientées, une fenêtre vers l'au-delà à travers des croyances ou des rites qui leur apporteront le calme, la sérénité et peut-être la foi qu'elles étaient en train de perdre.

        Le professeur Lesourd traîte ces religions minoritires très objectivement, sans parti pris, sans porter de jugeent de valeur, sans discuter leur théologie. C'est une oeuvre d'historien, d'archiviste. Il a joint à ces religions minoritaires quelques-uns des mouvements philocophico-spiritualistes qui ne sont pas des religions proprement dites mais qui parfois en tiennent lieu. Tout cela forme un ensemble de grande valeur historique et psychologique.


        Chapitre III - Les Antoinistes (p.79-88)
        Une page d'illustration représentant le Père, la Mère et l'Arbre de la Science de la Vue du Mal.
        Introduction présentant le Père, et signalant que les dix principes (cités in extenso) sont "la base de ce culte".
        L'auteur est renseigné et cite souvent les Tomes ou les propos des adeptes : "la fortune n'est qu'un dépôt qui nous est confié et dont nous devons rendre compte à notre entrée dans le monde des âmes. Si on nous retire la lutte matérielle, c'est pour nous permettre d'élever notre âme et de servir Dieu".

    Extraits :     
        L'auteur précise que "le culte n'établit aucun diagnostic, ne conseille ni ne déconseille un médicament ni une opération chirurgicale, ne fait ni passe, ni imposition des mains, ni prédiction d'avenir".
        Par rapport aux autres mouvements religieux, le Culte Antoiniste se borne à faire son travail spirituel pour l'humanité souffrante. Il s'efforce de répandre, dans ses temples et salles de lecture, l'amour et la loi morale pour celui qui veut les connaître. Il ne voit en tous les hommes que des frères, en toutes les religions que des individualités travaillant à un idéal commun.
        L'opération est plus importante qu'une bénédiction car "par la bonne préparation de cette prière en commun faite au nom du Père, on coupe les fluides contraires qui valent l'épreuve à ceux qui viennent demander assistance, on les opères de ces fluides. L'opération s'étend sur l'humanité entière. Celui dont la foi est encore incertaine trouve au cabinet de consultation, l'aide spirituelle pour se relier au Père et les conseils nécessaires pour sortir de ses épreuves. Aucun constat médical n'est établi. Chacun se rend compte par lui-même de ce qu'il a obtenu..."
        Le culte est légalement une religion à l'égal de toutes les autres, dont il a les caractéristiques extérieurs essentiels, ses livres sacrés contenant la Révélation du Père, ses temples, ses ministres, son emblème religieux, ses exercices rituels ; ceux-ci sont réduits au minimum, car le Culte étant tout intérieur ne s'harmonise qu'avec la plus grande simplicité de forme. C'est dans le recueillement et le silence que naissent et se développent les plus nobles aspirations de la pensée.
        L'Antoinisme est le pacificateur des esprits, puisqu'il travaille à se dégager de tout ce qui divise les êtres. Nous ne sommes divisés que par l'intérêt, dit le Père. Le culte est étranger à toute préoccupation politique et dénué de toute ambition d'aucune sorte ; il supprime toute distinction honorifique dans son sein (il n'y a que des frères et des soeurs et un desservant dans chaque temple) ; il écarte toute idée de salaire quelconque pour les adeptes, refuse tout testament s'il y a de la famille, toute forme de subside ou de cotisation, il n'accepte que des dons anonymes.
        "Le Père était un prophète. Il s'est tourné vers Dieu pour puiser en Lui la Révélation de notre temps.
        "La mission de la Mère fut de mettre le travail moral à la portée de ces forces humaines. Elle mit le culte au point pour permettre aux enfants du Père de se rapprocher de Lui. Elle s'est tournée vers les masses pour les amener à la pratique de la parole de Dieu et au travail moral.
        "Père et Mère sont les fondateurs du Culte Antoiniste. Ils constituent l'unité. Nous n'étions pas trop de deux, disait la Mère, pour soulever la grosse pierre."
        L'auteur fini par dire que le nombre d'adeptes du Culte Antoiniste est impossible à déterminer étant donné la liberté complète laissée par le culte à chacun, vis-à-vis de la pratique religieuse. Néanmoins on estime à 150 000 le nombre des pratiquants et à plusieurs millions le nombre des sympathisants. Le principal centre à Paris est : 49, rue du Pré-Saint-Gervais, Paris (XIXe).


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