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Question de n°17 (1977)
Auteur : Louis Pauwels (Directeur), Hélène Renard (Rédactrice en chef)
Titre : Question de [spiritualité, tradition, littérature]
Editeurs : n°17 - bimestriel - mars-avril 1977, France
Sommaire :
But
Origine
Fondateur
Impact
Enseignement proposé
Une pratique spirituelle
Structure de l'organisation
Bibliographie
Evoque l'antoinisme aux pages 53-54 dans le Dossier : sectes, mouvements, écoles (les pages dans mon exemplaire son interverties, sa description se retrouve donc mélangée à l'Ordre Rose+Croix A.M.O.R.C.).
Cette revue de spiritualité dirigé par le journaliste et écrivain français, né en Belgique, nous offre une description neutre du culte antoiniste. Mais encore une fois on ne peut que regretter les nombreuses erreurs habituelles. Le But est claire et dans le vrai :
"L'éthique antoiniste s'offre comme une voie de libération fondée sur la foi et le désintéressement, en dehors de toute idée de religion et d'endoctrinement. Entraide, solidarité spirituelle et humaine, disponibilité et accueil, tels sont ses buts."
Son Origine est bien décrite, étant très courte (3 lignes), par contre dans le Fondateur on lit :
- "d'une santé fragile, il ne restera pas à la mine", raccourci qui élude la première expérience mystique de Louis Antoine bien décrite par Robert Vivier, sa lampe de mineur s'éteignant...
- "sa compétence lui vaut d'être appelé en Prusse orientale (or s'est au Royaume de Prusse qu'il se rend en 1871) puis en Pologne. Il y restera avec son épouse près de treize ans (en fait environ 11-12 ans). De retour en Belgique en 1892 (en fait en 1884) avec d'importantes économies, ils s'installent à Jemmapes" (en fait Jemeppe[-sur-Meuse]).
Dans l'Impact, on parle de temples en Suisse, en Italie, au Brésil, en Angleterre, or, même si on a vite fait d'appeler une salle de lecture un temple (comme au Brésil), il n'y eut jamais de consécration dans ses pays.
L'Enseignement proposé décrit bien la doctrine : "C'est un code de morale universelle. Il figure dans deux ouvrage dictés par le Père Antoine. On peut le résumer ainsi :
- Dieu est en l'homme, il faut le découvrir en soi-même ;
- il faut respecter toute croyance et ne rien imposer ;
- prêcher la morale est vain, il faut la vivre ;
- la charité est un devoir ;
- la solidarité est la loi de l'homme.
L'homme est perverti par une fausse intelligence. Il ne voit que la matière, source de douleur, car illusion. Il faut se dégager de la matière pour connaître la paix intérieure."
Dans Une pratique spirituelle, on lit ce qui est distribué dans les temples : "Les tempes sont ouverts à tous. Tout se fait par la prière. Toute liberté est laissée à chacun, on y vient aussi souvent et autant que l'on en ressent le besoin, soit pour demander assistance, soit pour s'instruire et vivre la morale du père."
La Structure de l'organisation est bien décrite et n'évoque pas encore la dissension entre les temples avec et sans photos.
Puis la Bibliographie donne à lire les sources habituelles : L'Enseignement du Père, Debouxhtay et Robert Vivier.
Voilà donc une description qu'on aimerait à lire plus souvent, même si elle reste par trop neutre (on ne nous dit même pas si le culte fait partie des sectes, des mouvements ou des écoles), et on est lassé de lire toujours les mêmes erreurs dans la biographie (même si celles-ci ne compromettent pas la compréhension du reste).
Tags : bibliographie
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