• Résumé biographique de la vie du Père Dor

    Résumé biographique de la vie du Père Dor

    RÉSUMÉ BIOGRAPHIQUE

    DE LA

    VIE DU PERE DOR

        Pierre Dor, dit Père Dor, est né à Mons-Crotteux (lez-Liége) Belgique, le 15 mai 1863, de parents nécessiteux, dans une maisonnette dont le loyer ne s’élevait qu'à 6 francs par mois. Il fut l'aîné de 7 enfants, dont 5 filles et 2 garçons.
        Jusque l'âge de 18 ans, Il supporta avec la plus grande résignation la douleur et les souffrances dont la vie semblait l'accabler particulièrement. Cependant, ceux qui vivaient avec Lui l'avaient surnommé « le plaisant » et nul n'aurait pu dire qu'Il n'était pas heureux.
        Vers l'âge de 35 ans, par suite d'un accident de travail, Il dut abandonner son état de mécanicien. Pauvre ouvrier, qu'allait devenir petite famille composée d'une femme et de deux enfants ?
        Sa digne compagne se mit alors courageusement au travail et se livra au commerce. Bientôt une occasion favorable se présenta qui lui permit de faire face aux mille nécessités de la vie.
        Par sa mère, Marie Antoine, Père Dor était le neveu d'Antoine dit le Guérisseur, dont la puissance magnétique soulageait tant de malades. Sa femme ouvrit à côté du temple, un café ou les nombreux visiteurs de Monsieur Antoine pouvaient se restaurer.
        Son commerce marcha si bien qu'après 5 années elle put acheter huit maisons d'une valeur de 18,000 francs et elle possédait encore 5,000 francs.
        Quant à Lui, Il assista assidûment aux instructions de son oncle Louis Antoine, Il les étudia, s'y appliqua et voulut les mettre en pratique.
        Une voie nouvelle semblait s'ouvrir à ses yeux, Lui faisant entrevoir le bonheur. Pour ce, Il sentit qu'il fallait se détacher des biens matériels et pour réaliser cette pensée, Il abandonna le commerce qui Lui permettait cependant de vivre dans l'aisance avec sa famille. Cédant à ses désirs, sa compagne remit son négoce et ils allèrent se fixer à Grivegnée (province de Liége).
        Père Dor avait alors 46 ans. Là, Il subit une terrible épreuve ! Sa compagne habituée maintenant à satisfaire largement ses désirs et ceux de ses deux petits garçons, âgés respectivement de 5 et 9 ans, ne put pourvoir avec ses maigres revenus aux besoins habituels du ménage. C'est alors qu'elle regretta amèrement d'avoir abandonné un commerce si lucratif et c'est profondément découragée qu'elle se fit colporteuse !
        Cette nouvelle tâche fut pour elle, rude et pénible. C'était poignant de la voir rentrer le soir, le cœur débordant d'amertume, exténuée de fatigue, les paniers pleins de marchandises qui n'avaient pas trouvé d'acquéreurs.
        Le Père s'avouent intérieurement auteur de tant de détresse se fit un devoir de l'encourager et de lui faire espérer des jours meilleurs. Malgré cela, la malheureuse mère craignant la misère pour ses enfants, se découragea, se fit tellement de la peine que sa santé s'ébranla à tel point que bientôt la mort la guetta. Allait-Il donc laisser mourir sa compagne pour suivre la voie nouvelle entrevue, Lui cependant sensible à la pitié, si prompt à porter secours à toute misère humaine, car déjà Il guérissait bon nombre de malades.
        Une lutte douloureuse s'engage dans son âme. D'un côté, Il voyait le chemin de l'inspiration parsemé de bonheur pour l'humanité, et de l'autre, Il avait sa pauvre épouse minée par la tristesse et le découragement. Les sentiments et l'affection décidèrent de la victoire.
        Il ôta sa plaque de guérisseur, se rendit chez son oncle Louis Antoine qu'il avait quitté avec la pensée de ne plus le revoir, car Il avait pris la résolution de vivre d'une vie retirée, c'est-i-dire de ne plus jamais sortir. Mais ce moment n'était pas venu. Il devait encore souffrir. En se présentant devant Antoine et ses adeptes, Il dut avouer s'être trompé (quoiqu'en Lui-même Il sentait qu'Il ne se trompait pas), car ceux-ci n'avaient vu en Lui qu'un orgueilleux, mais non un guérisseur, et en s'humiliant à ce point, Il savait les rendre contents. Ce fut là qu'Il faillit ! A ce moment, M. Antoine formula le désir de vendre des brochures pour propager ses ouvrages parmi toute la Belgique dans le but de créer une religion nouvelle. Des adeptes se présentèrent. Il fut de ce nombre dans l'espoir de regagner l'estime de son oncle et de ses amis. Après quelques efforts, Il fut accepté et désigné pour colporter les brochures dans la capitale. Aussitôt installé dans cette ville, Il se mit à l'œuvre pour remplir sa tâche, mais on ne tarda pas à l'arrêter parce qu'il vendait sans autorisation. Il fit plusieurs démarches pour obtenir ce droit, mais ce fut en vain ; Il dut quitter alors et revint se fixer dans une de ses petites maisons à Jemeppe-sur-Meuse. Il voulut comme auparavant assister aux réunions d'Antoine, son oncle, mais malgré l'amour qu'il avait pour lui, Il ne se sentait plus à l'aise, au contraire, Il y était obsédé d'une façon effroyable.
        Malgré tous ses déboires, Il fit de grands efforts pour résister, pour persister, mais tout fut inutile. Il lui fut impossible de continuer ; le fluide qui l'entourait n'était plus assimilable avec cette société et Il abandonna de nouveau.
        Le hasard le servit alors. Par l'intermédiaire d'une tierce personne, Père Dor fut mis en rapport avec un malade, gravement atteint, qui était venu se faire soigner dans un sanatorium de Liége, après avoir subi une opération en Russie. Après plusieurs entrevues, par le fluide que le Père dégageait sur ce malade, ce dernier ne tarda pas à en sentir les effluves bienfaisantes. De ce fait, il le pria de vouloir être son guérisseur, ce qu'il accepta de tout cœur. Pour que son fluide put mieux agir, la première pensée du Père fut de lui faire suivre le régime végétarien. Au bout de quelques mois, le malade sentit en la force et une amélioration si grande, qu'il se décida à retourner en Russie pour surveiller les travaux entrepris. Incomplètement guéri, le convalescent lui demanda de l'accompagner et ce fut chose convenue. A peine rentré en Russie, ce malade reçut la visite d'amis venant s'informer de sa cure à Liége et c'est tout fier qu'il leur présentait son docteur et à leur grande stupéfaction un docteur n'ordonnant aucun médicament.
        Cette nouvelle se communiqua d'une façon si rapide qu'Il fut au bout de quelques jours, assailli par des milliers de malades, au point qu'Il dut quitter, non par crainte du trop de besogne, mais parce qu'Il n'avait aucune intention de professer le métier de guérisseur en Russie. Au bout de quarante jours, Il revint en Belgique, mais on ne tarda pas à le rappeler à grand crie.
        Ayant pitié de ces pauvres souffrants, Il y retourna ; à peine arrivé à Lubimovsk-Poste, gouvernement d'Ekaterinoslaw, II reçut la visite de milliers d'affligés lui venant de toute parts. Au bout de quinze jours, on comptait six à sept mille personnes par semaine de cinq jours de travail. Mais bientôt les médecins s'alarmèrent, réclamèrent son expulsion et la police, par un ordre du gouvernement, l'arrêta. Il se rendit alors à Taganrog, où son arrivée fut vite connue. Une quantité de souffreteux vinrent de nouveau le consulter, mais au bout de huit jours, Il fut encore arrêté par la police.
        De hauts personnages Lui conseillèrent de se laisser traîner devant les tribunaux, Lui promettant d'user de leur influence pour que les juges Lui accordent le droit d'exercer l'art de guérir, mais Il refusa, sentant qu'il était appelé ailleurs.
        Il reprit donc le chemin de Jemeppe s/Meuse. De retour au pays, sa compagne insista pour qu'il reprit une maison de commerce : quoiqu'Il sentit un fluide ténébreux, Il accepta d'un cœur sincère. C'est ce qui lui fit entrevoir un nouvel horizon.
        Journellement, Il recevait un grand nombre d'étrangers qui rendaient chez son oncle Antoine. C'est ainsi qu'Il connut de personnes du Pays de Charleroi. Parmi celles-ci, Il chargea l'une d'elles de Lui trouver une demeure convenable pour recevoir des malades.
        Huit jours après, Il avait loué une maison à Roux-Wilbeauroux et s'y installait le 1er août 1909.
        Le nombre de malades qui venaient le visiter grandissant chaque jour, après 15 mois, Il se vit dans la nécessité de chercher une salle plus grande. Dépourvu de fonds, sans se soucier, ni douter de l'avenir, Il vendit les huit petites maisons qui faisaient toute sa richesse et qui Lui permettaient de se procurer le strict nécessaire. Mais là, sa digne compagne avait compris le but de son existence, et de ce fait elle se résigna à tout. Avec le produit de cette vente, il fit construire à Roux, rue de Courcelles, une salle de 10 mètres de long sur 6 de large ainsi qu'une petite et simple demeure.
        Par le grand nombre de guérisons opérées, sa réputation de guérisseur, d'homme de bien, se répandit de plus en plus et des milliers de malades eurent recours à Lui.

        Quoique sans instruction, sachant à peine lire et écrire, IL reçut l'inspiration de donner chaque dimanche une causerie sur la morale. Sachant que l'instruction n'influe pas sur celle-ci, Il s'est dit que l'expérience de la vie lui suffisait pour ce travail.

        Une nombreuse assemblée, grossissant sans cesse, vint l'écouter régulièrement chaque dimanche. Bientôt Il dut se rendre l'évidence que se salle était trop petite, et résolut d'en faire construire une plus vaste. Sans argent, Il se vit dans la nécessite de faire appel aux cœurs dévoués afin de pouvoir réaliser l'édification de ce bâtiment.
        C'est pour ce motif que les personnes qui le consultèrent, trouvèrent dans son cabinet un tronc dans lequel chacun put déposer sa part selon ses moyens et son dévouement ; au bout d'un an, Il trouva le nécessaire pour payer la nouvelle salle de 21 mètres sur 14, appelée aujourd'hui « l'Ecole Morales », surnommée le « Temple de la Vertu », car on y enseigne le Culte de la Miséricorde.
        Maintenant, le Père y reçoit journellement des centaines de souffrants. Voulant rester en concordance avec ses instructions, lesquelles ont pour base le désintéressement, Il reçoit gratuitement, ne désirant pour salaire que la pratique de ce qu'il enseigne : « L'Amour du Bien. »

    Christ parle à nouveau, p.9-14


  • Commentaires

    1
    Mardi 13 Octobre 2020 à 12:01
    Nombreuses erreurs biographiques
      • Mardi 13 Octobre 2020 à 15:37

        On remarquera également l'essai de calquer sa biographie avec elle du Père Antoine. Mais plusieurs auteurs ont ´dejdéjà signaler le plagiat des "oeuvres" du Père Dor.

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