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Situation des ouvriers wallons
Un polar sorti l'année dernière en Allemagne, nous donne des indications sur la vie des ouvriers wallons émigrés à Ruhrort et Meiderich.
La rouge de la lune, de Silvia Kaffke, raconte l'histoire d'une jeune fille habitant Ruhrort en 1856. Je suis impatient de lire le livre pour vous communiquer un peu des morceaux de vie de ces ouvriers wallons dans la région Ruhr de cette époque. Cela pourra permettre de connaître un peu mieux le parcours de Louis Antoine.
En primauté, sur les articles que j'ai consulté, j'ai trouvé deux informations :
1° Dans une maison, à l'époque, pouvait habitait 100 personnes (source : http://kaffkescrimes.blogg.de/eintrag.php?id=97), bien sûr, il s'agit de maison comme on en voit encore beaucoup dans les quartiers ouvriers dans les grandes villes allemandes de la Ruhr, par exemple à Dortmund et bien sûr Meiderich (Duisburg).
2° Comme on pouvait s'en douter, la venue de beaucoup d'ouvriers étrangers, qualifié, dans les usines de métallurgie, était très mal vue par la population (source : http://www.derwesten.de/nachrichten/nachrichten/panorama/2008/8/14/news-69298109/detail.html). Ayant été formé en Belgique dans les Usines Cockerill, les ouvriers wallons, émigrant, devaient certainement recevoir des salaires supérieurs à la population locale qui devait se contenter des travaux subalternes, à des salaires minimes. C'est la raison pour laquelle Louis Antoine a pu "faire fortune" à l'étranger, et revenir avec une somme lui permettant de faire construire quelques maisons et le temple de Jemeppe.
Tags : métallurgie
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