• Temple antoiniste de Saint-Etienne - foule

    la Mère porte le bonnet blanc

    Temple antoiniste de Saint-Etienne - foule

    (photo FaceBook Pierre Dock, archive Sœur Jeanne, Waremme)


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  • Temple antoiniste de Quessy (aisnenouvelle.fr)

    Temple antoiniste de Quessy (aisnenouvelle.fr)

    Quessy - Aisne Nouvelle 6 déc 2014 (missionnotredamedeliesse.over-blog.com)
    Cf. l'article en ligne ou dans le billet suivant.


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  • Temple antoiniste de Monaco - Boulevard de l'Observatoire


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  •  Temple antoiniste de Lyon-Villeurbanne

     

    source : lerizeplus.villeurbanne.fr/arkotheque

     


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  • Région > Aisne > Pays chaunois > Tergnier
    Tergnier : première messe à l’église gallicane

    Publié le 05/12/2014

    Par Thibaut Verrier


    Abandonné depuis 10 ans, l’ancien temple antoiniste va s’animer à nouveau ce dimanche.
    Le temple antoiniste de Quessy est devenue une chapelle gallicane.



    De la rue, après les parterres défrichés, la grande façade blanche attire l’œil. Pour autant, l’endroit est discret et ressemble à une simple maison, à laquelle est accolé un hangar. On pourrait passer devant sans se douter qu’il y a là un lieu de culte. Si ce n’est peut-être l’inscription au-dessus de la porte datant de 1988 et surtout les trois panneaux sur la clôture et sur le portail, indiquant : « Ici bientôt après travaux, ouverture de la chapelle Notre-Dame de Liesse ». Une renaissance pour la bâtisse, appelée par le passé « le temple des mariniers », à cause de ses chaînes de bateau, de chaque côté du passage de l’entrée. Mais surtout, à l’intérieur, en raison de son plafond en lambris qui rappelle le toit d’une péniche.

    Découverte sur une brocante

    Il y a 10 ans que la petite bâtisse de la rue Arthur-Rimbaud, dédiée au culte antoiniste, est fermée. « C’est un culte qui a une centaine d’années. Il est né en Belgique, fondé par Louis-Joseph Antoine, et qui est basé sur la guérison. Il avance que l’on peut être catholique, protestant et venir au culte antoiniste à Tergnier et à Vervins. Il y a toujours un temple à Vervins », explique le père Olivier, curé de la paroisse gallicane Saint-Rémi (Notre-Dame de Liesse).

    Jusqu’à il y a encore un an, les lieux étaient à l’abandon. Personne pour reprendre la succession des servantes antoinistes de la cité des Cheminots. Et puis, un jour sur une brocante, « j’ai trouvé un portrait d’un père devant le temple antoiniste. Avec notre église nous ne sommes pas proches, mais on se fréquente. J’ai demandé à la personne qui vendait où c’était. Elle m’a dit que c’était le temple à côté de chez elle, en vente. C’est comme ça que j’ai pris contact. »

    L’été dernier, les travaux ont commencé. Débroussaillage à l’extérieur, lessivage des plafonds, des murs, du sol des trois pièces à l’intérieur. La peinture verte, couleur des antoinistes, et les dix bancs (trentaine de places) sont restés, mais l’atmosphère semble plus chaleureuse avec des statues colorées de saints, de la vierge et d’autres objets de culte qui étaient dans la chapelle de Barisis, un site transitoire.

    Désormais, la chapelle de Quessy accueillera un dimanche sur deux (en alternance avec l’église de Nauroy, acquise également depuis peu) la vingtaine de fidèles du Pays chaunois et d’autres de Saint-Quentin. En France, entre 20 000 et 40 000 catholiques suivent le culte gallican (église des Gaules). L’église française a toujours suivi ces rituels jusqu’en 1870 et le consul œcuménique Vatican 1, où « le pape s’est autoproclamé infaillible. » S’en est suivie une plus grande indépendance vis-à-vis de l’église romaine. L’église gallicane se distingue de cette dernière en acceptant le mariage des prêtres et des évêques, le diaconat féminin, le bannissement des excommunications, les élections des évêques par le clergé et les fidèles, la possibilité d’exercer un métier (comme fonctionnaire pour le père Olivier) et pour une particularité souvent médiatisée, la prise en compte des animaux, notamment par la bénédiction. « Une église qui existe depuis très longtemps, libérale, ouverte à la société d’aujourd’hui tout en gardant la tradition. » Tel sera le message adressé ce dimanche à partir de 10 h 30 par le nouveau curé de la petite chapelle de Quessy.

    Cet article vous a intéressé ? Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :
    Religion et croyance - Tergnier (Aisne)

    http://www.aisnenouvelle.fr/region/tergnier-premiere-messe-a-l-eglise-gallicane-ia16b110n149417


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  • Louis-Joseph Antoine

    Mons-Crotteux 7/06/1846, Jemeppe-sur-Meuse 25/06/1912

    Comme nombre d’enfants wallons de sa génération, Louis Joseph Antoine se retrouve à travailler à la mine dès l’âge de 12 ans. Ouvrier métallurgiste (1860), il se marie en 1873, part s’installer en Allemagne, puis à Varsovie avant de rentrer définitivement à Liège (1884), fortune faite. À Jemeppe-sur-Meuse, la famille Antoine fait bâtir une vingtaine de maisons ouvrières qui sont mises sur le marché de la location. C’est à cette époque que L-J. Antoine est attiré par le spiritisme. À la mort de son fils (1893), il contribue à la fondation de la Société Spirite des Vignerons du Seigneur qui édite deux ouvrages : le Petit catéchisme spirite et Le Devoir, et ouvre un local (25 décembre 1900). Convaincu d’avoir une mission de guérisseur, Louis Antoine reçoit des dizaines de malades par jour avec lesquels il pratique le magnétisme et la prière. Ses conseils en matière de médications font l’objet d’un procès pour pratique illégale de la médecine (1901). « Son activité de thérapeute, sa doctrine, vague syncrétisme, fait d’aspirations morales et mystiques, l’accent qu’il met sur la solidarité et la tolérance, lui attirent de nombreux adeptes d’origine populaire ». Délaissant la doctrine spirite, Antoine fonde le Nouveau Spiritualisme (1906) qui lui vaut un nouveau procès (fondé sur la même cause) mais qui débouche sur un non-lieu : Antoine est parvenu à convaincre qu’il soigne l’âme et non le corps. Retiré pendant six mois pour rédiger la première version du Couronnement de l’Œuvre Révélée (1906), il se consacre essentiellement à son pouvoir de guérisseur. Phénomène wallon, l’Antoinisme se poursuit après la mort du Père Antoine. Certains auteurs avancent le chiffre de 100.000 adeptes dans l’Entre-deux-Guerres, alors qu’existent 27 temples à travers le pays wallon. Le premier d’entre eux avait été construit en 1905, à Jemeppe, à l’emplacement de la salle de réunion des Vignerons du Seigneur. En 1936, le professeur Robert Vivier publie Délivrez-nous du mal (1936) où il témoigne d’une fervente sympathie pour le charismatique Louis Antoine, ancien ouvrier devenu le fondateur des Antoinistes.

    LAVACHERY H., Biographie nationale, 1969-1970, t. 34, col. 5-14
    La Wallonie. Le Pays et les hommes (Arts, Lettres, Cultures), Bruxelles, t. IV
    VIVIER Robert, Délivrez-nous du mal, 1936
    SEIWERATH Richard, Le culte antoiniste entre les deux guerres, ULg, mémoire en histoire, 2004

    Paul Delforge, octobre 2011

    http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/dictionnaire/antoine-louis-joseph#.VPdDAC5wa-c


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