• * Jeton

    * Jeton    Pierre Debouxhtay explique à quel moment le jeton a été introduit pour la constultation :
        A l'automne 1900, les Antoine achète la maison à gauche du café, dans la rue des Tomballes, pour recevoir les malades. Et le 25 décembre, on inaugure la salle du guérisseur. Une gardienne fait entrée les souffrants un à un selon le jeton en zinc qui leur a été remis en entrant.
       "Nous sommes arrivés chez Antoine vers 9 1/2 heures du matin. Un nombre considérable de personnes se trouvait déjà dans l'antichambre. Celle-ci est une vaste pièce, récemment construite, dont les murailles sont décorées du portrait du curé d'Ars, du portrait d'un vieux Monsieur [peut-être Allan Kardec pour Pierre Debouxhtay] et d'une peinture de Carolus Leclercq, représentant le Christ imposant les mains à un enfant tenu par sa mère. Par places aussi des recommandations imprimées invitant le public au recueillement, à la compassion et à la propreté, indiquant les heures auxquelles on peut être reçu. Des tableaux de la Ligue contre l'Alcoolisme complètent cette décoration.
        "Le cabinet où se trouve Antoine est séparé de cette antichambre par une porte vitrée. Au moment de notre arrivé, Antoine est en train d'examiner et de traiter un enfant tenu sur les genoux de sa mère". (Pierre Debouxhtay, p.78-79, déposition des médecins G.Corin et Lenger, le 19 décembre 1900).


        Un article du Grand écho du Nord de la France raconte comment cela se produit dans le temple d'Hellemmes :
        De nombreuses personnes restent. Je reste. On appelle alors un numéro, toutes les deux minutes, et quelqu'un part. Je retrouve mon jeton : 46.
        C'est sans doute pour la consultation : J'attendrai.
        Mon tour venu, on m'introduit dans une petite pièce. Je reconnais un des adeptes si recueillis du premier rang.

        Un article dans le journal L'OEuvre raconte comment se passe au premier temple de Paris :
        De temps en temps, la porte de la chapelle s'ouvre, et la sœur qui m'a introduite appelle d'une voix assourdie un numéro. Aussitôt, la personne munie du jeton correspondant au numéro se lève, remet le jeton à la sœur, et disparaît.
        Voici la petite porte qui s'ouvre. Une sœur très âgée et toute petite me fait signe d'entrer ; je me trouve avec elle dans une pièce minuscule où se voit un unique escabeau.