• Mort d'un guérisseur (L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1908)

    Mort d'un guérisseur (L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1908)Mort d'un guérisseur.

        L'"Echo du Merveilleux" annonce la mort, à Viala (Losère) d'un vieillard nommé Vigner qui s'était acquis une grande réputation comme guérisseur.
        Vigner ne touchait pas le malade ; il ne lui prescrivait aucun remède, ne lui imposait aucune modification à son genre de vie matérielle. Il se bornait à lui demander s'il avait réellement "la foi", s'il était vraiment persuadé que "le bon Dieu" pouvait le guérir. Suivant que la réponse était affirmative ou négative, il le renvoyait en lui recommandant d'être "brave", de mettre "toute sa confiance en Dieu qui lui rendrait certainement la santé", ou en lui faisant reproche d'être venu le déranger inutilement.
        Et ce qu'il y a de plus curieux, c'est qu'un certain nombre de ses visiteurs déclaraient avoir été ainsi guéris, proclamaient le mérite du guérisseur "au secret" et lui valaient une clientèle aussi nombreuse que variée. Il lui venait des malades de tous les pays, mais la Suisse et l'Allemagne fournissaient le plus fort contingent.
        La mort du guérisseur revêt le caractère d'un deuil public pour les habitants de Vialas qui bénéficiaient de ses "secrets". Il n'en retirait aucun profit, refusant rigoureusement jusqu'aux "souvenirs" que lui envoyaient des malades reconnaissants.

    L'Abeille de la Nouvelle-Orléans, 17 septembre 1908

     

    On le voit le phénomène n'était pas rare. Et il faut n'être jamais passé par aucune épreuve et être nantis pour écrire un article comme celui-ci.


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