• Sprechsaal - Vom Antoinismus Antwort (Obermosel-Zeitung, 6. März 1924)(eluxemburgensia.lu)

    Sprechsaal - Vom Antoinismus Antwort (Obermosel-Zeitung, 6. März 1924)(eluxemburgensia.lu)

     Sprechsaal.
    Echternach, den 1. März 1924.

        Als Antwort auf den Artikel „Das Antoinistentum“ vom 26. Februar 1924 Ihres geschätzten Blattes, bitte um Aufnahme nachstehender Zeilen:
        Im Geiste gut unterrichteter Katholiken ist der sogenannte „Antoinismus“ wie bei so häufigen ähnlichen Menschenäußerungen:
        1) Aberglaube: Vom Weihwasser, Wirkungen erwarten, die es nicht von Natur, durch kirchliche Weihe oder auf göttliche Anordnung hat, ist Aberglaube. Ebenso ist die Erwartung direkter Wunderwirkungen vom Beten, – und wäre es dasjenige vom Père Antoine selbst, – Aberglaube, der alle wahre Religion mit Füßen tritt.
        2) Der Antoinismus ist Unglaube: Aus der wahren Religion äußerliche Annehmlichkeiten, wie: Gebetseifer, Wohltätigkeit herausschälen, um sich einen Glorienschein anzuhängen, oder, wie die Protestanten betonen: „Jeder macht sich seine Religion selbst! Alle Religionen sind gleich gut!“ oder „Nur fest glauben!” sei es auch der größte Unsinn. Solche Ausgeburten kann ein Katholik doch nicht zu himmlischen Lichtern erklären!: reinster Unglaube!
        3) Ist der Antoinismus der Gipfel der Unvernunft: Annehmen, oder, wie die Nachfolger des Père Antoine aussagen: „Gott hätte sich ihnen gezeigt!“ oder: „Es wäre Streit im Himmel zwichen Gott dem Vater und Gott dem Sohne, weil Gott der Sohn zuviel und Gott der Vater nicht genug auf Erden verherrlicht werde!“ ist doch Unvernunft in höchstem Grade!
        Daß Menschen, die die einzig wahre Religion über Bord werfen und zum Lohne dafür von Gott mit der Gabe der „allgemeinen Wunderheilungen“ ausgerüstet zu werden meinen, das geht doch über das Bohnenlied und, nicht zu merken, daß die Antoines-Heilungen nur vorgekautes Stroh sind, fordert zur Anschaffung von Verstandesbrillen auf.
        Es genüge allen Freunden und „Bekannten“, gute Katholiken zu sein und auch zu bleiben.
                                                                     Ein Katholik.

    Obermosel-Zeitung, 6. März 1924 (source : eluxemburgensia.lu)

     

    Traduction :

    Salle de discussion.
    Echternach
    , le 1er mars 1924.

        En réponse à l'article "L'antoinisme" du 26 février 1924 de votre cher journal, je vous prie d'accepter les lignes suivantes :
        Dans l'esprit des catholiques bien informés, ce qu'on appelle l'"antoinisme" est comme les manifestations humaines similaires si fréquentes :
        1) Superstition : attendre de l'eau bénite des effets qu'elle n'a pas par nature, par consécration ecclésiastique ou par ordre divin, c'est de la superstition. De même, attendre des effets miraculeux directs de la prière, fût-elle celle du Père Antoine lui-même, est une superstition qui foule aux pieds toute vraie religion.
        2) L'antoinisme est de la mécréance : il consiste à tirer de la vraie religion des agréments extérieurs, tels que : le zèle pour la prière, la charité, pour se donner un air de gloire, ou, comme le soulignent les protestants : "Chacun se fait sa propre religion ! Toutes les religions se valent !" ou "Il suffit de croire fermement", même si c'est la plus grande des absurdités. Un catholique ne peut tout de même pas déclarer de telles aberrations comme étant des lumières célestes ! : la plus pure mécréance !
        3) L'antoinisme est le sommet de la sottise : accepter, ou, comme le disent les successeurs du Père Antoine : "Dieu se serait montré à eux !" ou : "Il y aurait un conflit dans le ciel entre Dieu le Père et Dieu le Fils, parce que Dieu le Fils serait trop glorifié et Dieu le Père pas assez sur terre", c'est quand même de la sottise au plus haut degré !
        Que des hommes qui jettent par-dessus bord la seule vraie religion et qui, en récompense, pensent être dotés par Dieu du don des "guérisons miraculeuses générales", cela dépasse les bornes et, ne pas remarquer que les guérisons d'Antoine ne sont que des balivernes, invite à se procurer des lunettes de raison.
        Il suffit à tous les amis et "connaissances" d'être et de rester de bons catholiques.
                                                                     Un catholique.

    Obermosel-Zeitung, 6 mars 1924 (source : eluxemburgensia.lu)


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