• L'origine de l'esprit se cache dans les phénomènes de l'infiniment petit.

    Le Mécanisme de l'Esprit dans l'Univers - Un Monde Influence l'Autre Monde et Inversement                 
    Par Dominic Leclerc

    Site : http://www.universetesprit.com/


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  •     On passe alors à Bernay, franche ville normande, d'art normand, d'industrie normande, de commerce normand. Car le portail de son église paroissiale et celui de Notre-Dame de la Couture, qui fut une célèbre abbaye de femmes, sont dignes par leur ampleur et la richesse de leur décoration du temps où les Normands semaient de merveilles gothiques la Neustrie. Car ses fabriques de toiles, de drap, de papier et de cuir, sont rigoureusement organisées selon les doctrines de l'intérêt personnel bien entendu. Car enfin, s'il vous arrive d'assister à la fameuse foire aux chevaux, dite foire fleurie, parce qu'elle a lieu le dimanche des Rameaux, et de vous mêler à la foule des éleveurs en chapeaux de soie et en blouse, des maquignons en chapeau rond et veste ronde, vous apprendrez a connaître tout ce qu'un gars normand, éduqué ou rustaud, n'importe, peut déployer de finesse, de ruse et d'âpreté au gain. C'est là qu'il faut voir les plus gesticulantes disputes s'engager entre des adversaires défiants, dont la préoccupation continuelle est de ne jamais dire oui ou non « par horreur de la parole qui lie ». Aux cris, aux jurons, aux colères feintes des adversaires, à leur mimique indignée, stupéfaite, effarée, on croirait qu'il s'agit d'un incommensurable écart entre l'offre du marchand et la demande du chaland. Et comme on est loin de compte ! C'est pour cent, pour vingt sous, pour dix centimes qu'ils dépensent tant de diplomatie, tant de verve tragique et comique tour à tour. Aussi tout finit-il entre eux par se conclure. Nos gens se tapent dans la main et, dans le cabaret le plus proche, vont terminer en buvant du meilleur cidre, du vré bon bère. Dame ! à tant parler on s'échauffe, et quand i fait cat, un coup de bessin fait plâsi. Mais pourquoi perdre le temps en contestations superflues ? A quoi bon haricoter ? Eh ! que voulez-vous ! L'z affé sont l'z affé ! Maintenant aboulez mé vot' argent, m'nami. Pas de spectacle plus divertissant joué par des comédiens plus accomplis.

    Louis Barron, Le nouveau voyage de France (1899)
    souce : gallica


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  • Après une liste des grands principes de l'antoinisme, on lit :

    "Les malheureux affluèrent à JEMEPPE. ANTOINE les recevait et élevait ses pensées pour eux. De nombreuses guérisons furent signalées. J'ai encore rencontré quelques vieilles personnes qui me racontèrent avoir été guéries par ANTOINE. Je dois dire qu'il s'agissait surtout de maux psycho-somatiques.

    ANTOINE avait coutume de dire qu'il ne guérissait personne, que les malades venaient près de lui chercher la force pour se guérir eux-mêmes."

    source : Energies angéliques - amour et spiritualité (http://yeliel.midiblogs.com/archive/2009/02/10/le-culte-antoiniste.html)


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  • Quand on visite une église, on visite le lieu. Quand on visite un temple, on se visite soi-même.


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  •     La méditation est très bénéfique sur le plan physique. Elle permet de réduire la tention artérielle, de réguler le pouls et l'abondance des hormones de  stress dans le sang et de relever le seuil de sensibilité à la douleur. Et on étudie actuellement son utilisation possible pour réduire la dépendance à l'insuline chez les diabétiques et augmenter le nombre de cellules sanguines chez les gens qui ont un système imunitaire déficient.

    Les Mystères de l'inconnu - Le Don de guérir
    Chapitre 2 - Les médecines orientales (p.54)


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  • Le dernier livre de Bergson, Les Deux sources de la morale et de la religion, concerne, comme l'indique le titre, les dimensions morales et religieuses de la vie humaine. Elle distingue deux types de morales et deux types de religion, et à partir de là deux types de sociétés. La vie, entendue comme un mouvement créateur, n'est pas seulement responsable de la création des espèces biologiques. Elle est aussi créatrice de la société, parce que l'espèce humaine ne peut survivre qu'en société. Or, la vie en société suppose d'un côté un ensemble d'habitudes et de l'autre des hommes assez confiants dans l'avenir pour faire des projets collectifs et ne pas se morfondre égoïstement. La morale est le système d'habitudes qui permet la vie sociale, la religion assure la confiance des hommes vivant en société.

    Toutefois, cette morale et cette religion sociales ne sont pas les seules existantes. Elles sont closes, au sens ou elles ne visent que la conservation de l'espèce humaine telle qu'elle est, et pour cela des sociétés séparées et opposées entre elles. Mais l'existence de certaines personnalités exceptionnelles prouve que la vie ne s'en tient pas à la conservation du créé, qu'il s'agisse de l'espèce humaine ou des sociétés. Ces personnalités exceptionnelles inventent des valeurs absolument universelles, qui ne servent pas à la conservation de la société mais à la création d'une humanité nouvelle, reprenant l'élan créateur. Le type de ces personnalités extraordinaires est le Christ, et leur grande faculté de création est le signe de leur contact avec le principe même de la création, qu'ils appellent Dieu. Ces créateurs de nouvelles valeurs sont donc aussi des mystiques.

    Les sociétés démocratiques se fondent sur cette morale ouverte, qui sert de critère pour distinguer les "sociétés ouvertes" des "sociétés closes".

    Un des grands apports de Bergson dans le domaine religieux est sa proposition d'une étude expérimentale de Dieu. Les mystiques prétendant être en contact avec Dieu, il faut étudier le mysticisme pour pouvoir dire quoi que ce soit de Dieu qui ne se fonde pas sur la foi.

    source : wikipedia


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  • Tout est mystère dans l'Amour,
    Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance.
    Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour
    Que d'épuiser cette Science.
    Je ne prétends donc point tout expliquer ici.
    Mon but est seulement de dire, à ma manière,
    Comment l'Aveugle que voici
    (C'est un Dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière ;
    Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;
    J'en fais juge un Amant, et ne décide rien.
    La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble.
    Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.
    Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble
    Là-dessus le Conseil des Dieux.
    L'autre n'eut pas la patience ;
    Elle lui donne un coup si furieux,
    Qu'il en perd la clarté des Cieux.
    Vénus en demande vengeance.
    Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :
    Les Dieux en furent étourdis,
    Et Jupiter, et Némésis,
    Et les Juges d'Enfer, enfin toute la bande.
    Elle représenta l'énormité du cas.
    Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :
    Nulle peine n'était pour ce crime assez grande.
    Le dommage devait être aussi réparé.
    Quand on eut bien considéré
    L'intérêt du Public, celui de la Partie,
    Le résultat enfin de la suprême Cour
    Fut de condamner la Folie
    A servir de guide à l'Amour.


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  •     L'industrialisation de la belgique, qui s'est fortement développée depuis le début du siècle, à provoqué la création de grands bassins industriels fondés sur le charbon et l'industrie métallurgique, principalement dans les régions de Liège et Charleroi, dans le Centre et le Borinage, tandis que le textile se développe à Verviers et à Gand. Comme capitale, Bruxeles a attiré des industries de transformation et de luxe. Le port d'Anvers a également suscité le développement d'une classe ouvrière.
        Les ouvriers, éloignés de l'Eglise à cause de son alliance avec les classes possédantes, créent des organisations inspirées par les différents types de socialisme et souvent marquées par l'anticléricalisme : coopératives, mutuelles, syndicats, et enfin le Parti ouvrier belge, fondé en 1885. Durement réprimées par l'armée, les grèves de 1886 font enfin prendre conscience au monde catholique de l'ampleur du problème social.
      
    André Tihon - Christianisme et société: approches historiques : recueil d'articles, 2000, p.50
    source : Google Books


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  • Bien que je défende vigoureusement la liberté de pensée sur tous les sujets, il m'apparaît encore (à tort ou à raison) que c'est à peine si les argumentations directes contre le christianisme et le théisme ont un effet sur le public; ce qui sert le mieux la liberté de pensée ce sont les lumières qui pénètrent peu à peu les esprits d'hommes à mesure que la science avance.

    source : wikipedia


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  • Tout ce qui n'est pas moi est incompréhensible.


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  • Image : 16116 - Criteuil-la-Magdeleine - Temple de la Raison (source wikipedia)

    Origines philosophiques
    Philosophiquement, ces cultes de la Raison et de l'Être suprême procèdent du syncrétisme des Lumières, du déisme de Voltaire, et surtout des idées de Rousseau, dont s'inspirait Robespierre.

    Ces cultes se voulaient une expression des idéaux des Lumières : liberté (d'expression, de pensée, etc.), égalité. Une nouvelle Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen fut mise en place en 1793, par rapport à celle de 1789; les lieux de culte furent fermés à partir de mai 1793.

    Politiquement, on peut rapprocher ces cultes d'un jacobinisme radical, surtout dans le cas du culte de l'Être suprême.


    Culte de l'Être Suprême
    Un décret du 18 floréal an II (7 mai 1794), adopté par la Convention montagnarde sur un rapport de Robespierre (Comité de salut public) instituait un calendrier de fêtes républicaines marquant les valeurs dont se réclamait la République et se substituant aux fêtes catholiques. En outre, elle établissait le culte à l'Être Suprême, qui se juxtaposait au culte de la Raison.

    Robespierre, déiste, avait vivement attaqué les tendances athées et la politique de déchristianisation des ultra-révolutionnaires (hébertistes), qui avaient institué le Culte de la Raison fin 1793.

    Il leur opposa une religion naturelle - reconnaissance de l'existence de l'Être suprême et de l'immortalité de l'âme - et un culte rationnel (institution des fêtes consacrées aux vertus civiques) dont le but était, selon lui, "de développer le civisme et la morale républicaine".

    Le culte de l'Être Suprême était un culte déiste, influencé par la pensée des philosophes du Siècle des Lumières, et consistait en une "religion" qui n'interagissait pas avec le monde et n'intervenait pas dans la destinée des hommes.

    Le "culte" de l'Être suprême se traduisait par une série de fêtes civiques, destinées à réunir périodiquement les citoyens et à « refonder » la Cité autour de l'idée divine, mais surtout à promouvoir des valeurs surtout sociales et abstraites comme l'Amitié, la Fraternité, le Genre Humain, l'Enfance, la Jeunesse ou le Bonheur.


    Postérité
    Selon Raquel Capurro, le "culte" du Grand-Être développé par Auguste Comte et sa religion de l'humanité qu'il développa dans la phase dite religieuse du positivisme est un héritage du culte de la Raison et du culte de l'Être suprême.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_de_la_Raison_et_de_l%27%C3%8Atre_supr%C3%AAme

    voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_la_Raison
    voir aussi : http://www.francegenweb.org/news/magi/EEuuFApEuZcGQaTDRR.htm


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  • On connaît l'intérêt passionné du romancier d'Amok et du Joueur d'échecs pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain. Biographe érudit et passionnant, il évoque ici trois figures historiques qui ont été parmi les premières a s'y aventurer.
    A la fin du XVIIIe siècle, le magnétiseur Mesmer s'intéresse à l'hypnose. Un siècle après, Mary Baker-Eddy, une Américaine, fondatrice d'une secte, prétend guérir par l'extase de la foi. Dans le même temps, à Vienne, Freud donne naissance à la psychanalyse. Trois expériences auxquelles l'histoire et la science devaient donner leur juste place, mais qui toutes trois marquèrent leur temps. Dans ce livre trop méconnu, témoignage de son inlassable curiosité intellectuelle, le grand écrivain autrichien nous convie à une réflexion fondamentale sur les pouvoirs de l'esprit.


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  • Ô silence gonflé d'irrésistible appel, je suis venue vers toi comme on allait jadis vers Dieu par le chemin des catacombes.

    J'ai distillé des mots pour te donner une âme ; je progressais pieds nus sur les tessons indiférents.

    Mes yeux s'éteignaient dehors et s'allumaient dedans ; Je n'entendais plus rien que ton pouls dans mes veines.

    Je t'ai porté dans l'éblouissement, plus fermée qu'une mère autour de son enfant.

    Visage radieux du silence qui naît au creux de nos entrailles ! Mon enfant divin, ô mon ultime cri, je te dérobe à la mort et je te nomme liberté.

    Claire Lejeune, Mémoire de Rien, La gange et le feu,
    Editions Labor - Espace Nord, p.28


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  • "Toute éducation humaine doit préparer chacun à vivre pour autrui, afin de revivre dans autrui."
    (Auguste Comte / 1798-1857 / Système de politique positive, 1851-1854)


    source : http://atheisme.free.fr/Biographies/Comte.htm


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  •     On sait que la Révolution française joua un rôle précis dans la déchristianisation en France.

        Je vous propose une anecdote : le rapprochement du symbole antoiniste l'Arbre de la science de la vue du mal et l'Arbre de la liberté de la Révolution, dont wikipédia nous dit :

    L'arbre de la liberté est, à l'époque de la Révolution, l'un des signes symbolisant, entre autres, la liberté. Plantés, en général dans l'endroit le plus fréquenté, le plus apparent d'une localité, comme signes de joie et symboles d'affranchissement, ces végétaux devaient grandir avec les institutions nouvelles.

     


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  •     Ainsi, ce que Michel Vovelle finit par appeler, avec et après beaucoup de précautions, "déchristianisation" (au sens de recul de la pratique religieuse et de détachement vis-à-vis des institutions ecclésiales) n'est qu'un aspect d'une plus vaste mutation que le "discours" des testaments a permis de mieux cerner. Le déclin des pompes funèbres marque celui de la société d'ordres. La sensibilité néoclassique s'écarte du macabre et revalorise le corps privé de vie. Déjà pointent à l'horizon l'âge des cimetières bien entretenus des XIXe et XXe siècles et les pèlerinages de la Toussaint aux tombeaux de famille. Le christianisme monolithique craque par plaques entières ; les attitudes s'individualisent ; les comportements religieux s'amenuisent. La piété, en outre, se féminise, tandis que reculent les dominantes patriarcales et masculines des structures sociales d'autrefois. Qui ne comprend, ayant lu Michel Vovelle, que la laïcisation des testaments et la démobilisation religieuse ont précédé, et non suivi, la Révolution française ? Quant à l'édit de 1776 qui ordonna d'inhumer désormais dans les cimetières, il ne fit que confirmer une évolution déjà nettement amorcée. De ce renversement d'une causalité qu'on croyait solidement établie découle une conclusion globale : la seconde déchristianisation bruyante et voyante qui éclata au grand jour avec les troubles révolutionnaires, puis avec l'industrialisation et l'urbanisation du XIXe siècle avait été annoncée par une première déchristianisation silencieuse sans laquelle la seconde n'aurait sans doute pas été possible.

        Revue d'histoire moderne et contemporaine (1954), p.55-56
        Jean DELUMEAU - Au sujet de la déchristianisation (gallica2)


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  • La charité est à l'origine une des trois vertus théologales, dans le christianisme (aux côtés de la foi et de l'espérance) - c'est la vertu reine des vertus : l'amour de Dieu et du prochain. Thomas d'Aquin ira jusqu'à dire qu'elle est la forme de toutes les vertus théologales.

    La mise en pratique de la vertu de charité à l'égard du prochain est une œuvre de bienfaisance, un don, une aumône. Il s'agit alors d'une initiative privée désintéressée, dictée par la foi (chrétienne ou autre : le terme, originellement chrétien, est appliqué à des pratiques semblables dans d'autres religions). Elle consiste à décider d'offrir du temps, un service, de l'amour, de l'argent etc. à une personne dans le besoin. Le terme désigne d'une façon générale la vertu qui porte à faire le bien d'autrui.

    source : wikipedia


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  •     Les cérémonies de l'antoinisme, s'appellent des "Opérations". Mme Antoine - qui est appelé la Mère depuis que son mari "le Père" est "désincarné", c'est-à-dire décédé - reste ainsi pendant plusieurs minutes. C'est pendant cette muette oraison que s'accomplissent ordinairement les miracles.

    source : Sciences et Voyages n°9 (30 octobre 1919)


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