• La Tombe des Antoine en novembre 2009 (peu après la Toussaint)

        Comme de nombreuses autres tombes de guérisseurs en Wallonie et dans le monde, la Tombe du Père et de la Mère est abondamment fleurie lors de la Toussaint. A propos de cette fête, on trouve dans la Révélation :

    Je pense que la Toussaint doit être le jour où les hommes prient le plus. Dans beaucoup de pays, ils ont coutume de se rendre sur les tombes, et ceux même qui pendant toute l'année n'ont pas eu une pensée pour les leurs, réparent leur oubli ce jour là.
    Devons-nous voir un mal dans cette coutume et avons nous le droit de la critiquer ? Non.
    L'exemple ici encore doit intervenir. Si nous sommes sincères et si nous travaillons pour nos semblables, notre bon fluide sera le parfum qui attire. Ils s'approcheront de nous et ils nous verront agir. Nous leur serons agréables par notre amour. Plus heureux chez nous que partout ailleurs, ils se dépouilleront peu à peu de leurs habitudes et ils viendront avec plaisir dans nos rangs. Prenons patience, ce moment arrivera.
    Nous allons au cimetière prier pour un enfant, un père ou une mère, un époux ou une épouse, parce que le jour l'ordonne ; mais que pouvons-nous donner à nos parents défunts, puisque le fluide seul réconforte et que ce fluide est le fruit de notre travail d'amour et de charité ? Les phrases que nous balbutions, suffisent-elles pour atteindre à un fluide à même de les satisfaire ? Nullement, et le pire, c'est que notre manque de foi nous égare à un tel point que nous allons pleurer sur les tombes. Ce n'est pas là de l'encouragement et du réconfort pour les défunts. Ne les ramène-t-on pas ainsi à la matière, à ce fardeau qui les a tant fait souffrir, ce corps qui fut l'instrument heureux de leurs épreuves et de leurs expiations et dont ils s'estiment heureux d'être débarrassés ? Puisque la prière est dans les actes, offrons-leur le fruit de nos oeuvres, de notre patience et de notre résignation. Sortis victorieux de nos tribulations, nous aurions acquis le fluide voulu et nous pourrions consoler nos parents en leur disant : "Nous venons vous apporter le résultat de nos efforts, le bon fluide que nous avons récolté pour vous ; c'est le fruit de nos actes dont notre amour veut vous réjouir".
    Lorsqu'on se rend sur les tombes, faisant appel à de pauvres malheureux qui se hâtent de venir, dans l'espérance d'être réconfortés à notre contact, et qu'on n'a rien à leur donner faute de travail moral, on les décourage profondément. Ces malheureux savent la cause de leurs souffrances ; ils sont rentrés dans l'au-delà avec le lourd bagage de leurs actes mal accomplis. Ayant reconnu leur erreur, quelle ne serait pas leur joie de voir travailler leurs enfants, leur père, leur mère, leur mari, leur femme autrement qu'ils ne l'ont fait. N'est-ce point par le bien, par les actes de la véritable prière que nous devons les attirer à nous ?
    Existe-t-il encore des jours commémoratifs pour celui qui a la foi ? Ne sait-il pas que ses défunts sont tous les jours à ses côtés, que le fruit du travail qu'il a la pensée d'accomplir, est à partager ? En tout temps les âmes nous entourent et nous ne pouvons les rassasier que par les actes de la vraie charité qui sont la vraie prière".

    Sylvia taxquet Secrétaire du Culte Antoiniste de Jemeppe S/Meuse

    source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/post/6683560/la-toussaint--la-visite-des-tombes


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  • Commentaires

    1
    Werres
    Mercredi 8 Avril 2020 à 19:05

    Très beau texte de la part de la secrétaire! Je suis en admiration!

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