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Léon Souguenet - Les montres belges (1904)
Auteur : Léon Souguenet
Titre : Les monstres belges
Éditeur: Oscar Lamberty, Bruxelles
1904 - 312 p. ; 21 cmLéon Souguenet (1871-1938), d’origine française, il vécut en Belgique. "Journaliste et écrivain doté d'une plume alerte et d'une verve extraordinaire", Extraits d’une brochure éditée à l’occasion du centenaire de la Fête des Arbres [http://www.esneux.be/site/loisirs_et_dec/histoire/index.php?ref_annu=1217&ref_annu_page=945].
Recension :
Les LivresLes Monstres belges, par Léon Souguenet (Oscar Lamberty, éd., Bruxelles, 3 fr. 50). — M. Léon Souguenet a cru devoir réunir en volume les articles de reportage qu'il signa jadis au Messager de Bruxelles du pseudonyme d'Ethérel. Et il a bien fait, car cet ensemble forme une vivante et très intéressante mosaïque où se découvrent les hommes et les choses de cette bonne Belgique. Certains de ces articles, tel La vieille femme qui traînait un petit lapin, sont des morceaux de la plus haute et de la plus fine émotion, qui nous font nous souvenir du prestigieux poète du Chemin du Soleil.
L'Idée libre (Littéraire, artistique, sociale), Bruxelles, Paris, janvier 1904 (T7)L'auteur évoque le spiritisme à Gohyssart et Antoine le Guérisseur en 1902. Il écrit dans sa chronique du Métropole (12 août 1905) sur les guérisseurs.
Dans La Vie du Littérateur en Belgique, il répond en tant que Léon Souguenet à son double Ethèrel à la question de ce dernier "Faut-il se déraciner ?". Sa réponse est oui : "Je vois, pour Le Parisien, une nécessité urgente à ce qu'il se déracine. Qu'il vienne, par exemple, à Bruxelles; il y connaîtra l'isolement, le silence propices aux grandes choses ; il retrouvera les traces de Hugo, de Verlaine, de Rimbaud, de Baudelaire. Ignoré de tous, il négligera de parader, il ne risquera pas de devenir un cabotin. Sûr de ne pas « se vendre », il ne se pliera pas aux goûts de l'acheteur. S'il veut faire du journalisme, il aura des confrères honnêtes, capables d'user envers lui d'une divine fraternité aux jours de douleur, car dans la petite ville on ne se bouscule pas pour se manger ; on a le temps de s'aimer. Dois-je dire que de Bruxelles mon déraciné verra Paris natal embelli et tout arc-en-ciellé à travers le prisme du regret ?"
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