•     Pierre Debouxhtay nous renseigne qu'une salle de lecture existait à Monaco-Condamine déjà le 1er septembre 1912.
        Monaco comprend quatre district : Monaco-Ville, la capitale ; la station balnéaire de La Condamine ; Monte-Carlo et son casino ; la région industrielle de Fontvieille.

        Le temple ouvrira dès la fin de l'année 1913, dans une zone presque encore vierge d'urbanisation. Le temple est maintenant entouré d'immeuble. C'est certainement sur l'initiation de Juliette Vittart que l'antoinisme se développa dans la Principauté. On peut suivre son parcours dans le billet qui lui est consacré, parmis les adeptes de la première heure.

        Dans les Alpes-Maritimes voisins, voici la liste des maisons de lecture : Cabbé-Roquebrune (décembre 1912), Cap d'Ail (mars 1914) et Nice (déjà une recensée en septembre 1912), avec deux nouvelles salles (avril et juillet 1914).
        Le temple de Nice ouvrira en 1931 et celui de Marseille en 1959.


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  •     J'adressai ma démission de membre à la société des Sciences psychiques de Nice et envoyai à son président une révélation en disant que j'avais trouvé mon chemin de Damas, que je m'installais définitivement en Belgique. Je demandai à notre Père de me trouver un emploi au temple, car je ne voulais pas rester inactive. Le travail se présenta de lui-même. Beaucoup de monde venait du midi de la France consulter notre Père, la plupart me rendaient visite et je les initiais de mon mieux à ce que j'avais compris de la question. Le nombre augmentait chaque jour car de grandes guérisons s'étaient produites de toutes parts. Ma soeur de son côté continuait à propager l'Enseignement, aidée par d'autres personnes qui comme nous avaient été guéries. L'une d'elles se mit à opérer à Vichy au nom de notre Père et ce fut comme une traînée de poudre. On accourut de partout, lettres et dépêches affluèrent. De grandes et sensationnelles guérisons se produisirent également à Aix-les-Bains. Des adeptes y fondèrent un groupe comme à Monaco, à Vichy, et ils attirèrent à l'Enseignement bien des personnes qui y étaient préparées par leur progrès. Pendant assez longtemps je restai en correspondance avec toutes ces personnes, cherchant à les aider et à les éclairer ; c'est de notre Père que je recevais tout pour le leur transmettre, y ajoutant parfois ce qui me semblait à même de les encourager en me basant toujours sur mon expérience. Dès le début de ce travail j'avais pris pour exemple deux coeurs généreux qui se trouvaient dans l'entourage de notre Père et que j'appelais les bienfaiteurs de l'oeuvre. C'est sur leur zèle, leur dévouement et surtout leur grand désintéressement qui ne s'est jamais démenti que je me suis basée pour effectuer mon travail.
        Pour propager l'Enseignement, je fis bien des voyages en France où je reçus des quantités de malades et de personnes s'intéressant à la question morale. Je puis dire que c'est grâce à ma vie de luttes, de souffrances et d'épreuves de toute nature que je pus les aider et les réconforter. Ma grande foi en notre Père puisait en Lui pour eux.

    extrait la profession de foi de Juliette Vittart "Montrons-nous extérieurement ce que nous sommes naturellement"
    in L'Unitif n°5, p.14-15


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