•     En août 1933, le nombre d'adeptes costumés était de 5 à Fize-Fontaine (commune qui appartient maintenant à Villers-le-Bouillet).

    Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.288


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  • réminiscences sans nostalgie
    Sixième partie
     
    Dr Jacques Kersten (Villers le Bouillet)
    A propos du confrère Jo

          A propos du confrère Jo, j’ai déjà parlé de son accueil plutôt mitigé, de la façon dont il comprenait son rôle, un peu dominant, vis-à-vis de ses patients, mais aussi de son dévouement, de son abnégation aussi (il ne prenait jamais de vacances, sauf quelques heures pour aller chasser).


    Une nuit – coup de téléphone : « Ici, c’est le docteur Jo … j’éprouve des douleurs à la poitrine, pourriez-vous venir ? » « J’arrive ». Malou insiste : « S’il t’appelle, c’est pour quelque chose de sérieux. Vas-y de suite ».

          Effectivement à plus ou moins 85 ans, le confrère est resté étonnamment vert et actif, mais cette fois, il est bien touché. Cliniquement, c’est un infarctus qui sera confirmé le lendemain par le cardiologue. Ce dernier appelé en consultation, instaure un traitement– dont j’ai un peu oublié les détails : en tout cas, repos absolu au lit, alimentation légère, probablement Cordarone ou Persantine, je crois me souvenir qu’étant donné l’âge du patient, on a écarté l’usage d’un anti-coagulant. Pour moi, surveiller la P.A, le rythme cardiaque, et me voilà parti pour des visites quotidiennes pendant des semaines.

          Le docteur Jo est veuf, et c’est une nièce qui s’occupe de lui et de son ménage. Au cours de ces visites, j’ai évidemment l’occasion de lui faire évoquer quelques souvenirs : il pratiquait déjà avant la guerre 14-18, il parcourait une région plus étendue que la mienne alors que son moyen de locomotion était un attelage avec un cheval. Il avait un cocher : « Mais pour les appels de nuit, je ne le réveillais pas, il me fallait atteler le cheval et ces déplacements nocturnes prenaient beaucoup de temps ». Il pratiquait beaucoup d’accouchements : « A ce propos, vous connaissez le temple Antoiniste dans le bas de Villers et vous savez que plusieurs habitants fréquentent ce temple. Je me souviens d’un accouchement ; celui-ci traîne et je décide d’utiliser les forceps, mais la famille demande que j’attende. Après une vingtaine de minutes, ce qui me parait long car le temps presse pour le bébé, on me dit “Docteur, vous pouvez agir”. On m’explique par après que le futur père était allé demander au temple s’il convenait que le docteur intervienne ; c’est en fonction de l’autorisation que j’ai pu enfin agir ».

          J’ai pu lui répondre que je connaissais très bien les Antoinistes puisque ma famille maternelle (sauf ma mère qui s’en est détachée à l’adolescence, était Antoiniste convaincue). Ce groupe, qui ne mérite pas le nom de secte, car il est très tolérant et peu prosélyte, par contre consulte rarement les médecins, se fiant sur les conseils de la Mère qui dirige le temple. Ma grand-mère maternelle est morte quand j’avais une dizaine d’années. J’ai l’impression très nette qu’elle est morte sans accompagnement médical. Je suis d’ailleurs né dans la même rue que le Père Antoine, le fondateur de cette religion qui existe encore dans une partie de la Wallonie. Le temple de Villers-le-Bouillet est toujours là pour en témoigner, mais j’ai l’impression que je rencontre plus rarement les uniformes que les disciples portaient à certaines occasions.


    source : http://www.archibel-ftp.com/~public/French%20Books%202009/Eko15S2-86.doc


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  • 22-07-2009 09:01
    De Jacques Cécius 
    Sujet:  Désincarnation de la soeur desservante
    La sœur Jeanne Gérard, desservante du temple de Villers-le-Bouillet s'est désincarnée il y a quelques jours. Selon ses volontés clairement exprimées ses funérailles ont été organisées par des adeptes français. Elle a été incinérée au crématorium de Liège-Robermont. Elle était une descendante du frère Lamboray qui introduisit le Culte dans la région de Spa, et ouvrit une salle de lecture, remplacée par un temple en 1931.

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    23-07-2009 00:23
    De  Jelt 
    Sujet:  Prière pour Soeur Jeanne Gérard
    Me portant sur ma conscience, J’élève ma pensée afin que de bons fluides entoure notre sœur Jeanne Gérard dans l’astral, Que ces fluides forment une atmosphère autour d’elle et que son esprit les reconnaissent par cœur et les lit instinctivement. Jelt. Etude tiré de « Développement de l’Enseignement du Père »

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    23-07-2009 12:08
    De  Jacques Cécius 
    Sujet:  soeur Jeanne Gérard
    Je puis confirmer, l'ayant connue il y a près de quarante ans, que sa vie fut une suite d'épreuves. Sa franchise, qui semblait parfois brutale démontre qu'elle voulait se montrer telle qu'elle était. Elle fut un exemple.


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  •     Pierre Debouxhtay nous renseigne sur les salles de lecture qui existaient dans les environs de Villers-le-Bouillet, avant qu'elles ne soient fermées par Mère en 1932 : Amay (rue Lapage), Warnant-Dreye (chez Poelmans), Haccourt (rue Lemaire), Villers-le-Bouillet même (chez L. Parent)...

        De plus, les villes de Warnant-Dreye et Villers-le-Bouillet votèrent un vœu de sympathie au collège communal en faveur de la reconnaissance légale du culte.

        Michel Meeus signale p.28 que : L'antoinisme s'était installé à Villers-le-Bouillet et faisait beaucoup de propagande en organisant ci et là des réunions hebdomadaires. Ses disciples donnèrent beaucoup d'éclat à l'inauguration du local, ouvert tous les jours et fréquenté.
        Pour les années 30 (p.33), il indique : L'antoinisme comptait quelques adhérents disséminés dans le doyenné de Saint-Georges. Ils étaient plus nombreux à Villers-le-Bouillet où ils possédaient un temple. En général, ils faisaient baptiser leurs enfants et les admettaient à la première communion. D'autres membres habitaient Fize-Fontaine, Sur-les-Bois et Warnant. Nulle part ils ne semblaient en augmentation. En 1929, des antoinistes habitaient dans 5 paroisses sur 17. Ils représentaient 1 % de la population à Bodegnée, Fize-Fontaine, Jehay et Warnant. Le temple de Villers-le-Bouillet était peu fréquenté.


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  • Amay et son Temple protestant

    Amay et son Temple protestant

     

       

     

     

     

     

     

     

        Amay se trouve proche de la Meuse, à quelques kilomètres de Villers-le-Bouillet. Le temple protestant date de 1911, 3 ans avant la construction du temple de Villers-le-Bouillet. Le journal L'Avenirs a consacré plusieurs articles à ce temple aujourd'hui en vente, car la communauté a déménagé Rue waloppe 34 à Ampsin (commune d'Amay).
        Il s'agit d'un beau petit temple de style "chrétien" (comme le qualifie Laurence Druez dans un article sur Wallonica) construit par l'architecte Henri Sauveur, d'après les plans d'un projet de l'architecte Siméon Dupont, deux figures à l'origine de nombreux temples protestants dans la région de Liège et du Borinage. Il n'est pas sans rappeler le temple antoiniste de Huy ou même de Villers-le-Bouillet, tout deux très proches.


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  • VILLERS-LE-BOUILLET, commune du canton de Bodegnée ; bornée au N. par Fize-Fontaine, E. par Bodegnée, S.E. par Ampsin, S. par Antheit, S.O. par Vinalmont, N.O. par Warnant.

    A 1/2 l. de Fize-Fontaine et Vinalmont, 3/4. d'Ampsin, 1 d'Antheit, Warnant et Chapon-Seraing, et 1 1/4 N. de Huy.

    Le territoire présente une surface ondulée. Le terrain est argileux, sablonneux, et renferme de la terre-houille en exploitation. L'épaisseur de la couche végétale varie de 1S à 45 centim. Le ruisseau de Bende arrose le fond des Cabentes, et se jette dans la Meuse à Ampsin. Il y a 3 petites fontaines.

    La commune renferme 305 maisons, réparties comme suit : Vitters-le-Bouillet (chef-lieu), 80 ; Marexhe, 21, à 1/6 de l. ; Mabiets, 21, à 1/3 de l. ; Habosart, 93 , à 1/2 l. ; Cabentes, 33, idem ; Barbotte, 15, à 1/6 de l.; Fays, 42, idem. Elles sont construites en pierres, briques, bois et argile ; la majeure partie couverte en paille, plusieurs en ardoises et tuiles. On y remarque quelques maisons bien construites et plusieurs belles fermes. — 1 église, dédiée à St.-Martin ; ancienne. Elle a été érigée en succursale en 1833.

    L'agriculture et l'exploitation de la terre-houille sont les principales branches d'industrie. On récolte froment, seigle, orge, épeautré et avoine. Fourrages, et beaucoup de fruits qu'on vend au marché. Bois taillis, essence de chênes, charmilles, bouleaux et noisetiers. — 174 chevaux, 365 bêtes à cornes, 800 bêtes à laine. On y élève des abeilles. — Il y a 1 moulin à farine mu par eau, et 1 brasserie.

    Population : 1576 habitans.

    Superficie : 880 h. 41 a. 13 c.

    Ci-devant : pays de Liège.


    Dictionnaire géographique et statistique de la province de Liège (Henri Joseph Barthélemi Del Vaux) - 1835


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