-
-
Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 18:21
AufRuhr - 16 Comics aus dem Ruhrgebiet
Superstar - Toto
votre commentaire -
-
Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 18:18
A sa suite, de nombreux ouvriers spécialisés et entrepreneurs wallons, surtout liégeois, ont contribué à diffuser la Révolution industrielle en Allemagne. En 1831-33, Jacques Piedboeuf, originaire de Jupille près de Liège, fonde la première fabrique de chaudières d'Allemagne à Aix-la-Chapelle. Pour s'approvisionner en tôles, il y joint un premier laminoir en 1845, puis un second à Dusseldorf en 1857. En 1841, les usines de puddlage et laminoirs Michiels et Cie sont bâties à Eschweiler pour fournir les rails nécessaires à la ligne Cologne- Aix à partir d'une fonte importée de Seraing. Piedboeuf comme Michiels vont développer considérablement leurs activités et seront parmi les créateurs de grandes entreprises qui ont occupé une place marquante dans la métallurgie allemande jusqu'au XXe siècle.
Parallèlement, les ressources minérales de la Ruhr suscitent de grandes convoitises. En 1849 à Dusseldorf, la SA belgo-rhénane des Charbonnages de la Ruhr est formée sous l'impulsion de l'ingénieur des mines montois Joseph Chaudron. Entre la fin des années 1840 et 1855, Charles Detilleux acquiert des concessions près de Gelsenkirchen. En 1853, un consortium mené par le recteur de l'Université de Liège, Jean-Louis Trasenter, obtient la concession de gisements près de Duisbourg. La SA belge des Charbonnages de Herne-Bochum réunit des actionnaires belges et français à la fin des années 1850. Etc... Partout dans le bassin de la Ruhr, les techniques d'étançonnage et d'extraction wallonnes se diffusent.
Michel Oris - Les Wallons hors de la Wallonie - 2e partie
source : Wallonie en ligne
votre commentaire -
-
-
Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 18:13
Des machines, de façon gigantesque, s'étalaient jusqu'à l'horizon. Les hauts-fourneaux.
AufRuhr - 16 Comics aus dem Ruhrgebiet
Der Stahlgolem - Dor
votre commentaire -
Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 18:09
source : preussen-chronik.de
Vue de l'usine Krupp à Essen, en 1864. La famille Krupp fonda une dynastie d'industriels à Essen.
votre commentaire -
Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 18:00
Cela peut parraître étonnant qu'un ouvrier comme Louis Antoine, puisse décider et partir en Allemagne, dont il ne parle pas la langue, pour exercer son métier. Cela-dit, ce n'était pas un faire rare, et c'est une tradition qui remonte à très loin.
Au moyen-âge, il y avait des mineurs déjà dans la région d'Aix-la-Chapelle. Mais aussi des ouvriers du textile ou des artisans partaient parfois même encore plus loin.
A l'orée de l'époque industrielle, deux figures vont s'établir l'un en Espagne, l'autre en Suède. Ainsi Jean Curtius (1551-1628) sera à l'origine de la première grande usine métallurgique de la péninsule ibérique. Et Louis de Geer (1587-1652), précédé par la famille de Bèche, deviendra munitionnaire de l'armée suédoise, pour ce qui est des pièces d'artilleries, mais aussi concessionnaire des mines suédoises.
Lors de l'industrialisation de la vallée de la Meuse, ce sera un Anglais, John Cockerill qui s'installera en Wallonie. Mais aussi qui permettra l'émigration d'ouvriers wallons en Allemagne, en Pologne russe, et en Ukraine russe.
Avec la colonisation du Congo, des Wallons s'y installeront, mais d'autres partiront chercher fortune en Amérique.
C'est donc toute une épopée, à laquelle Louis Antoine, et sa femme, participeront.
votre commentaire -
Par antoiniste le 29 Janvier 2009 à 17:23
Un homme de Seraing, Jean Leplat, qui savait lire, retira mystérieusement de son gilet de travail un ancien numéro de la Meuse, où l'on disait que la main-d'oeuvre se faisait rare dans la région du Rhin et de la Roer [Ruhr] : les Prussiens avaient eu trop de leurs ouvriers pris pour la guerre, et c'étaient un point qu'ils faisaient travailler des prisonniers française dans leurs fabriques.
- Maintenant la guerre va finir, et ils renverront les prisonniers en France. C'est alors qu'ils donneront la haute paie aux ouvrier qualifiés. Qu'en dis-tu, Antoine ? Hein, si on allait faire un tour de ces côtés-là ?Robert Vivier - Délivrez-nous du mal
Ed. Labor - Espace Nord, p.86
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique