• Hochofen-Anlage (Rheinische Stahlwerke, Aktien-Gesellschaft zu Duisburg-Meiderich)(1910)(digi.econbiz.de)


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  • Vulkan- und Kupferhütte, Ruhrort, 1900-40 (bildindex.de)


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  • Ruhrort, Meiderich et Laar en 1927 (Plan der Stadt Duisburg)(landesarchiv-nrw.de)

        C'est là qu'apparaît la Vohwinkelstraße (en haut à gauche), lieu de résidence en Prusse de Louis Antoine après son mariage.


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  • Ruhrort - Friedrichs-Platz (1902)


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  • Ruhrort en 1880 (Bürgermeisterei Meiderich, mit Gemeinde Ruhrort)(ddb.de)

    (source : ddb.de)

        Ruhrort est revenu à la Prusse en 1701. En 1712, le premier chantier naval a été construit à Ruhrort. Après une décision du magistrat, le premier port adéquat a été créé en 1716. La Packhaus, la maison mère de la famille Haniel, a été construite en 1756 et est la première maison à avoir été construite en dehors des murs de Ruhrort. En 1808, Meiderich est incorporé à Ruhrort. En 1828, Franz Haniel ouvre un chantier naval pour la construction de bateaux à vapeur. C'est là que le premier bateau à vapeur du Rhin a été lancé en 1830, le Stadt Mainz (Ville de Mayence). Un bâtiment d'entreposage de 1862 est encore conservé de ce chantier naval de Haniel.
        Les ports de Ruhrort ont été reliés par chemin de fer à Oberhausen en 1848 par un embranchement de la Köln-Mindener Eisenbahn-Gesellschaft. Jusqu'en 1850, le port ferrovière Ruhrorter Eisenbahnhafen a été construit. En 1852, la Köln-Mindener Eisenbahn-Gesellschaft et la Ruhrort-Crefeld-Kreis Gladbacher Eisenbahn-Gesellschaft ont construit le tracé Ruhrort-Homberg et ont ainsi établi la connexion ferrovière à travers le Rhin vers Aix-la-Chapelle.
        Dans les années 1860 à 1867, la construction du port nord et sud de Ruhrort a suivi. En 1874, Meiderich quitte la mairie de Ruhrort et forme depuis lors sa propre mairie.


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  • Ruhrort fin XIXe s., h = synagogue (Übersichtsplan der Stadt Ruhrort und des Ruhrorter Hafens)(ddb.de)

    (source : ddb.de)

        Il existant en 1871 à Ruhrort, d'après le Preußisches Gemeindelexikon, 7328 habitants dont 413 non Prussiens. La majorité était protestante (4 223) et tout de même 3 363 catholiques, et enfin 132 juifs. h sur la carte indique l'emplacement de la synagogue.


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  • MEIDERICH - Victoriastrasse (1908)


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  • Meiderich en 1893 (Übersichtskarte der Bürgermeisterei Meiderich, Kr. Ruhrort)(ddb.de)
    (Übersichtskarte der Bürgermeisterei Meiderich, Kr. Ruhrort)(source : ddb.de)

    On voit les Rheinische Stahwerke, en bas à gauche

    Meiderich en 1893 et la Vohwinkelstraße

    Quartier avec la Vohwinkelstraße et l'école catholique.

        Ce n'est que sur une carte datant de 1927 qu'apparaît le nom de l'actuelle Vohwinkelstraße (près des actuelles rues Werder-Straße et Nombericher-Straße). S'agit-il toujours de celle où étaient enregistrée la famille Antoine durant son séjour professionnel à Meiderich de 1871 à 1876 ? Sur une carte de 1893, elle est le prolongement de la Ruhrorter Straße, et on ne trouve pas trace de Vohwinkelstraße. Il existe bien une Winkel-Straße un peu plus au Sud. Cependant on sait que Jeanne était déjà enceinte quand elle se marie avec Louis. La présence d'une éceole catholique à proximité de l'actuelle Vohwinkelstraße peut faire pensé que c'est bien là le lieu de résidence, permettant au petit Martin de la fréquenter de 1875 à août 1876.


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  • Vowinkel, paysannat (Bauernschaft) en 1770 (Karte der Stadt Duisburg und der umliegenden Gegend)(ddb.de)

    Vowinkel, paysannat (Bauernschaft) en 1770 (Karte der Stadt Duisburg und der umliegenden Gegend)
    (source : ddb.de)

        Encore petit village dont Carl Dirksen couche sur le papier en 1895 pour la postérité les Volkstümliches aus Meiderich (Niederrhein) (Coutumes de Meiderich, dans le Rhin inférieur), on trouve trace d'un ensemble de fermes sous le nom de paysannat Vohwinkel, alors de l'autre de la ligne de chemin de fer par rapport au village de Meiderich. Le lieu se transforme en 1871 lorsqu'on y construit une fonderie et une houillère avec cokerie, la place venant à manquer à Ruhrort même.

        Carl Dirksen raconte dans son introduction (p.4-5) :
        Ueber die nun folgende Zeit lässt sich nichts Bemerkenswertes ermitteln; es mögen daher noch einige, das gegenwärtige Jahrhundert betreffende Notizen folgen. Noch zu Anfang desselben war Meiderich ein kleiner und unbedeutender Ort. Ums Jahr 1810 zählte er zusammen mit Ruhrort 2536 Seelen, von denen auf Meiderich 1326 kamen. Durch die Industrie - Meiderich besitzt zwei Kohlenzechen und mehrere Fabriken, von denen das rheinische Stahlwerk über 2000 Arbeiter beschäftigt - ist die Einwohnerzahl mit der Zeit auf 25000 Seelen angewachsen. Diese Zahlen geben zugleich ein Zeugnis dafür, wie schwer es ist, hier noch volkskundliche Stoffe zu sammeln; es ist zu bedauern, dass dies nicht funfzig Jahre früher geschab. Das beständige Anwachsen Meiderichs giebt zu der Hoffnung Anlass, dass es mit der Zeit noch ein bedeutender Ort werden wird.
    Traduction :
        Rien de remarquable ne peut être déterminé quant à l'époque qui a suivi, il se peut donc qu'il y ait encore quelques notes concernant le siècle actuel. Au début de cette année-là, Meiderich était encore un lieu petit et insignifiant. Vers 1810, avec Ruhrort, il a compté 2536 âmes, dont 1326 sont venues à Meiderich. En raison de l'industrie - Meiderich possède deux mines de charbon et plusieurs usines, dont l'aciérie de Rhénanie emploie plus de 2000 travailleurs - la population a atteint 25000 âmes au fil du temps. Ces chiffres témoignent également de la difficulté de collecter du matériel folklorique ici ; il est regrettable que cela n'ait pas été fait cinquante ans plus tôt. La croissance constante de Meiderich donne des raisons d'espérer qu'il deviendra à terme un lieu important.


    1er janvier 1894
    Circonscriptions territoriales. — Érection en ville de la commune rurale de Meiderich-sur-le-Rhin.— En vertu d'un ordre du cabinet du 11 octobre dernier, la commune rurale de Meiderich a élé placée au rang des villes de la Prusse rhénane. Cette cité, qui renferme aujourd'hui une population de 24,000 habilants, a eu une fortune rapide. En 1680, elle complait750 âmes seulement; en 1734, 164 feux; en 1816, 263. En 1858, elle s'élève tout à coup à 6,212 habitants ; en 1876, elle grandit encore et compte 11,530 âmes. La cause de cette augmentation réside dans ce fait que vers 1850 on a découvert dans le territoire de cette localité des gisements houillers, qui, concédés à deux compagnies minières, occupent actuellement plus de 600 ouvriers. Il n'existait, en 1853, qu'une école catholique dans la commune. Aujourd'hui la commune possède 8 écoles évangéliques avec 42 classes
    et 3,106 élèves, et 6 écoles catholiques avec 23 classes et 1,747 élèves. La nouvelle ville est pourvue en outre de nombreux établissements municipaux : école réelle, école d'arts et métiers, caisse d'épargne, distribution d'eau, tramways, etc., etc. P. G.
    Revue générale d'administration, 1er janvier 1894


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  •     An Wohlfahrtseinrichtungen sind auf dem Werke 4 Brausebad-Anlagen und drei Speisesäle in der Nähe der Haupteingangstore eingerichtet. Eine Krankenstation mit Verbandszimmer, Wartehalle für die Mitglieder der Krankenkasse, Sprechzimmer des Kassenarztes, Operationssaal, Instrumentenzimmer und Badeanstalt für Dampf-, Heißluft-, Moor- und Solbäder und sonstige vom Arzt verordnete Bäder ist für diejenigen Kranken errichtet, die in häuslicher Pflege behandelt werden. Zwei Heildiener und eine Anzahl freiwilliger Krankenpfleger in allen Werkstätten, die vom Kassenarzt in regelmäßigen Kursen unterrichtet werden, leisten bei Unglücksfällen die erste Hilfe, zu welchem Zwecke an verschiedenen, gegen Staub geschützten Stellen Verbandschränke aufgestellt sind.
        Außer den gesetzlich vorgeschriebenen Beiträgen zur Rheinisch-Westfälischen Unfallberufsgenossenschaft und der staatlichen Invaliden- und Altersversicherung, die im letzten Jahre Mk. 212 689.10 betrugen, leistet das Hüttenwerk auf dem Gebiete der freiwilligen Wohlfahrt Beiträge zu einer Krankenkasse, einer Invaliden-, Witwen- und Waisenkasse und zu einer Beamten- und Arbeiterunterstützungskasse, die im letzten Jahre Mk. 116 482.94 betrugen. Diese Kassen haben zusammen ein Vermögen von Mk. 1396 817.53 und zahlten an Unterstützungen im letzten Jahre insgesamt Mk. 88 071.10.
        Ein Kost- und Logier-Haus mit mechanischer Dampfwäscherei, Wasch- und Badeeinrichtungen für die Insassen und großen Speisesälen, ferner mit Dampfküche und Kantine, gibt 520 unverheirateten Arbeitern gesunde und billige Unterkunft und Verpflegung. 120 Wohnhäuser mit Gärten und Stallungen, die in 5 Gruppen im Weichbilde Duisburg-Meiderichs gelegen sind, enthalten Wohnungen für 336 Meister- und Arbeiterfamilien. Außerdem sind in Duisburg-Meiderich noch 15 Wohnhäuser für höhere Beamte vorhanden.
        Zu erwähnen ist noch die freiwillige Feuerwehr des Werks. Diese ist aus Arbeitern des Werks zusammengesetzt und in eine Steiger-, Spritzen- und Ordnungsabteilung geteilt. Sie ist uniformiert und hält regelmäßige Übungen am Steigerturm und Geräteschuppen ab. Die Uniformen, Geräte und Spritzen sind seitens des Werks gestellt, das auch die Unterhaltung der aus Arbeitern zusammengesetzten Feuerwehrkapelle bestreitet. Die Feuerwehr hat sich bei Bränden im Werk wiederholt bestens bewährt und leistet auch bei Brandunglücken in DuisburgMeiderich und der weiteren Umgebung des Werks Hilfe.
    Um den Arbeitern gute Lektüre zu verschaffen, wurde am 1. Juli 1907 mit der Einrichtung einer Bibliothek begonnen. Nach 3 Monaten konnte die Ausgabe der Bücher vor sich gehen. Der augenblickliche Bestand umfaßt 6100 Bände; ca. 4000 Bücher, darunter über 600 wissenschaftliche sind in der kurzen Zeit des Bestehens monatlich gelesen worden.
        Ein Lesezirkel bietet den Beamten das Neueste durch Zeitschriften verchiedenster Art.

    Traduction :

        En ce qui concerne les installations sociales, l'usine dispose de 4 douches et de trois salles à manger près des portes d'entrée principales. Une infirmerie avec vestiaire, salle d'attente pour les membres de la compagnie d'assurance maladie, salle de consultation du médecin de groupe, salle d'opération, salle d'instruments et installations de bains pour les bains de vapeur, d'air chaud, d'eau de mer et de saumure et autres bains prescrits par le médecin ont été mis en place pour les patients qui sont traités dans le cadre des soins à domicile. Dans tous les ateliers, deux médecins et un certain nombre d'infirmières bénévoles, qui suivent des cours réguliers dispensés par le médecin de la commission, dispensent les premiers secours en cas d'accident. À cet effet, des armoires de premiers secours sont installées dans divers endroits protégés de la poussière.
        En plus des cotisations légales à la caisse d'assurance accident de Rhénanie-Westphalie et à l'assurance invalidité et vieillesse de l'État, qui se sont élevées à 212 689,10 millions de couronnes l'année dernière, l'aciérie verse des contributions dans le domaine de l'aide sociale volontaire à une caisse d'assurance maladie, à une caisse d'invalidité, de veuves et d'orphelins et à une caisse d'aide aux fonctionnaires et aux travailleurs, qui se sont élevées à 116 482,94 millions de couronnes l'année dernière. L'ensemble de ces fonds a un actif de 1 396 817,53 millions de couronnes et a versé un total de 88 071,10 millions de couronnes en prestations au cours de l'année écoulée.
        Une pension de famille avec une blanchisserie mécanique à vapeur, des installations de lavage et de bain pour les résidents et de grandes salles à manger, ainsi qu'une cuisine à vapeur et une cantine, offrent un logement sain et bon marché à 520 travailleurs non mariés.120 maisons d'habitation avec jardins et écuries, qui sont situées en 5 groupes dans la Weichbilde de Duisburg-Meiderich, contiennent des appartements pour 336 familles de maîtres et d'ouvriers.  En outre, il existe 15 maisons d'habitation pour les hauts fonctionnaires à Duisburg-Meiderich.
        Il convient également de mentionner le service de pompiers volontaires de l'usine. Elle est composée de travailleurs de l'usine et se compose d'un service d'incendie, d'un service de lutte contre les incendies et d'un service d'ordre. Il est en uniforme et organise régulièrement des exercices dans la tour du chef de chantier et dans le hangar à matériel. Les uniformes, l'équipement et les seringues sont fournis par l'usine, qui assure également l'entretien de la bande des pompiers. Les pompiers ont fait leurs preuves à plusieurs reprises lors d'incendies à l'usine et apportent également leur aide en cas d'accidents de feu à Duisburg-Meiderich et dans les environs de l'usine.
        Afin de fournir aux travailleurs une bonne lecture, la création d'une bibliothèque a commencé le 1er juillet 1907. Au bout de 3 mois, les livres pourraient être publiés. Le stock actuel se compose de 6100 volumes ; environ 4000 livres, dont plus de 600 scientifiques, ont été lus chaque mois pendant la courte période d'existence.
        Un cercle de lecture offre aux fonctionnaires les dernières nouvelles à travers des magazines de toutes sortes.

    Rheinische Stahlwerke, Aktien-Gesellschaft zu Duisburg-Meiderich (1910)
    Aciérie du Rhin, Société Anonyme à Duisburg-Meiderich (1910)
    (source : digi.econbiz.de)


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  • Hamborn en 1898 (Übersichts-Karte der Bürgermeisterei Beeck)(ddb.de)

    détail de la ville de Hamborn (source : ddb.de)

        L'hôpital catholique avec l'église Saint-Jean se trouve tout à gauche. C'est là que naîtra le fils unique des Antoine, Martin, le 23 septembre 1873, et qu'il sera baptisé le 28 septembre suivant.

        Lorsque la paroisse et la mairie élargies de Hamborn ont été créées en 1900, il n'y avait que quelques bâtiments publics : deux églises à Alt-Hamborn (l'ancienne église paroissiale catholique de St. Johann et l'église protestante construite en 1895-97, l'actuelle Friedenskirche), le bâtiment administratif du département des mines de la GDK dans la Provinzialstraße (plus tard Duisburger Straße), quelques bâtiments scolaires relativement petits et un hôpital catholique, l'hôpital St. Johann.
        Le plus ancien des trois hôpitaux de Hamborn était soutenu par la paroisse catholique de St. Johann et plus tard par le diocèse d'Essen. Avant 1926, il y avait un bâtiment allongé dans la Klosterstraße (aujourd'hui An der Abtei), qui a été construit en plusieurs étapes de 1873 à 1915, avec un tracé s'étendant à angle droit vers l'ouest.
        La paroisse de St-Johann a construit des écoles, des jardins d'enfants, des hôpitaux, des presbytères et des maisons de retraite à Laar, Beeck, Meiderich, Marxloh, Bruckhausen, Buschhausen, Neumühl et Alt-Hamborn.


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  • Gruss aus Meiderich, Kaisersaal W. Meerkamp (Soldatenbrief 1898)


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  • Exemple de quartier ouvrier, Eisenheimer Strasse vor 1910 (Oberhausen)

        Arbeitersiedlung Eisenheim - die erste Arbeitersiedlung im Pott
    Vor mehr als 150 Jahren entstand mit der Arbeitersiedlung Eisenheim im gleichnamigen Viertel die erste Bebauung ihrer Art eigens für die Hüttenarbeiter der nahen Gutehoffnungshütte in Oberhausen. Mit Baubeginn im Jahr 1846 ist die Arbeitersiedlung Eisenheim eine der ältesten in Deutschland. Um 1900 lebten in der Zechenkolonie bereits mehr als 1.200 Menschen in 51 Häusern. Damals war es Standard, zwei oder gleich vier Familien in einem Haus unterzubringen. Nach dem Zweiten Weltkrieg wurde die Siedlung vernachlässigt, zahlreiche Gebäude fielen dem Abriss zum Opfer oder wurden durch Neubauten ersetzt. Der vollständige Abriss drohte in den 1970er-Jahren, wurde jedoch durch den beherzten Einsatz der Bevölkerung verhindert.
    source : https://www.ruhr-tourismus.de/de/industriekulturruhr/route-der-industriekultur/arbeitersiedlungen-im-ruhrgebiet/arbeitersiedlung-eisenheim.html

    Traduction :
        Cité ouvrière d'Eisenheim - la première cité ouvrière de la région Ruhr
    Il y a plus de 150 ans, c'est dans le quartier du même nom qu'a été construite pour la première fois la colonie ouvrière d'Eisenheim, spécialement pour les ouvriers sidérurgistes de la Gutehoffnungshütte d'Oberhausen, située à proximité. Avec le début de la construction en 1846, la cité ouvrière d'Eisenheim est l'une des plus anciennes d'Allemagne. En 1900, plus de 1 200 personnes vivaient déjà dans 51 maisons de la colonie. À l'époque, il était courant de loger deux ou quatre familles dans une seule maison. Après la Seconde Guerre mondiale, la colonie a été négligée, de nombreux bâtiments ont été démolis ou remplacés par de nouvelles constructions. La démolition complète a été menacée dans les années 1970, mais elle a été empêchée par les efforts engagés de la population.

        La Gutehoffnungshütte, Aktienverein für Bergbau und Hüttenbetrieb (abrégé en GHH, qui a été traduit anecdotiquement par les habitants par Gehört Hauptsächlich Haniel "Appartien principalementa Haniel") était une entreprise allemande d'ingénierie minière, localisée à Oberhausen, qui fut achetée en 1805 par les frères Franz et Gerhard Haniel, tandis que Heinrich Arnold Huyssen, beau-frère des frères Haniel, acquiert dans le même temps la fonderie de Gute Hoffnung. En 1808, Huyssen, les frères Haniel et Jacobi ont apporté leurs actions à la Hüttengewerkschaft und Handlung Jacobi, Haniel & Huyssen (JHH).
        Philipp Heinrich Cockerill (1821-1903), fils de Charles James Cockerill und der Caroline Elisa Pastor, devient associé en 1837 dans l'entreprise familiale belge. En 1849, il rejoint le Club Aachener Casino et en 1853, il épouse Thusnelda Emilie Haniel (1830-1903), fille unique de l'industriel Franz Haniel de Duisburg et de Friederike Christine Huyssen. Par son intermédiaire, il a également acquis des parts dans les mines Zollverein, Rheinpreussen, Neumühl et Gutehoffnungshütte ainsi que dans la holding d'investissement Franz Haniel & Cie. à Ruhrort.


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  • Essen-Altendorf - Arbeiterkolonie Kronenberg ...ehemalige Arbeitersiedlung der Firma Krupp in Essen (wiki)

    source : wikipedia

        Autre exemple de logements pour ouvriers en Allemagne, ici à Essen, également dans la région de la Ruhr, pour la société Krupp.


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  • Arbeiterkolonie (Rheinische Stahlwerke, Aktien-Gesellschaft zu Duisburg-Meiderich)(1910)(digi.econbiz.de)

    source : digi.econbiz.de

        Genre de bâtiment destiné à loger les travailleurs des mines ou des métallurgies, ici pour la Rheinische Stahlwerke à Meiderich. C'est certainement dans une de ces logements que vécurent Louis et Jeanne Antoine, puis Martin, leur fils.


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  • [1930]
    Adrien Bérégovoy,
    le métallo

    « Un excellent garçon »

    Déville-lès-Rouen, le 20 mars 1929.

    Je soussigné Adrien Bérégovoy, né à Isum, gouvernement de Karkow (Russie), le 26 août 1893, ouvrier métallurgiste demeurant à Déville-lès-Rouen rue du Petit-Aulnay, 20, sollicite de votre haute bienveillance la naturalisation désirant devenir citoyen français.
    Je suis ancien combattant de l'armée russe ayant combattu pendant toute la guerre contre les Autrichiens et Allemands avec les armées alliées.
    En raison du manque de ressources, je vous serais très reconnaissant, monsieur le ministre, si vous vouliez bien m'accorder la remise totale du droit du sceau.
    Je me suis marié à Déville-lès-Rouen, le 11 avril 1925 avec une Française, Mlle Baudelin Irène Eugénie Henriette et de notre union sont nés deux enfants encore existants.
    Espérant que vous daignerez accueillir ma demande,
                                                         Adrien Bérégovoy
                                                           Irène Bérégovoy

        De ces deux enfants encore existants (combien d’autres ne le sont plus ?), l'aîné, Pierre, Eugène, né le 23 décembre 1925 à Déville-lès-Rouen, connaîtra un destin politique hors du commun. Fils d’ouvrier devenu ajusteur puis cheminot et agent de l’EDF, il embrasse une carrière politique qui le mènera jusqu’à l'hôtel Matignon où il sera Premier ministre de François Mitterrand.
        Pour l'heure, au moment où ses parents remplissent le dossier de naturalisation, il est surtout un atout : père d'enfants français, marié à une Française, bon travailleur. Adrien Bérégovoy a un profil parfait.

    Pour quels motifs le postulant demande-t-il la naturalisation ? Ne devant jamais retourner en Russie et ayant décidé de rester en France où d'ailleurs il a des attaches, sa famille du côté de sa femme étant française.
    Quelle est son attitude politique ? Bonne.
    Paraît-il avoir perdu tout esprit de retour dans son pays ? Oui.
    Quelles ont été ses occupations, son attitude pendant la guerre de 1914-1918 ? A-t-il rendu quelque service à la France ? Excellents. A combattu dans l'armée russe contre les empires centraux. Au début comme simple soldat et a fini comme capitaine.

        Neuf jours plus tard, le préfet adresse au maire de Déville-lès-Rouen, où la famille habite, un questionnaire inédit. Tamponné « Confidentiel et urgent » (29 mars 1929), il passe en revue toutes les dimensions de la vie des Bérégovoy. Les appréciations du maire sont en général positives. Il juge notamment l'attitude politique et professionnelle d'Adrien Bérégovoy « excellente »,

    La naturalisation de l'impétrant aura-t-elle pour effet de créer une famille vraiment française ? Oui.

        Le maire, en conclusion, est dithyrambique :

    Bérégovoy est un excellent garçon, d'une conduite irréprochable, d'une sobriété exemplaire, d'un excellent caractère. Bon patriote, sincère et fervent républicain.

        Le dossier devrait passer comme une lettre à la poste. Pourtant une question vaut une réponse plus longue que les autres. Elle concerne les lieux où a résidé le postulant :

    Jusqu'à son départ à la guerre comme volontaire, habitait avec ses parents à Isum. A dû partir de Russie en 1920 parce qu'il avait combattu les bolcheviques, a été un an en Pologne et deux ans en Allemagne et depuis cinq ans et demi en France où il compte rentrer définitivement.

        Aïe. L'Allemagne. De quoi attiser toutes les suspicions dans cet entre-deux-guerres et faire recaler les meilleurs candidats. L'équivalent peut-être d'un séjour au Pakistan aujourd'hui... Bérégovoy est convoqué, probablement à la police, pour s'expliquer sur ces deux années outre-Rhin.
        Le préfet rend compte au garde des Sceaux le 29 juin 1929 :

    J'ai l'honneur de vous donner ci-dessous les renseignements fournis par M. Beregovoy Adrien […] :
    « Entré en Pologne en 1920 avec le corps Bredoff de l'armée Deninkin [sic], en 1920 étant en Pologne combattu contre les bolcheviques dans les divisions formées en Pologne. En 1921 entré en Allemagne et jusqu'en 1923, date de son entrée en France , travaillé aux établissements Reinische Stahlwerke à Meiderick, près Duisbourg, »

        Ces informations sont envoyées en Allemagne pour vérification. Le 2 août, le consul de France à Dusseldorf écrit à son ministre de tutelle, celui des Affaires étrangères :

    J'ai l'honneur de faire connaître à votre excellence que l'enquête effectuée auprès de la Vereinigte Stahlwerke Aktiengesellschaft, qui a succédé à ces établissements, m'a permis d'apprendre que l'intéressé n'y avait pas travaillé à l'époque indiquée et n'était pas connu de la direction.

        Le ministre des Affaires étrangères écrit alors à son homologue de la Justice pour lui dire qu'il est dans « l'impossibilité de vous donner mon avis sur la suite que doit comporter cette requête ». Nous sommes le 3 septembre 1929, le dossier Bérégovoy est en stand-by. Suspendu à cette brève carrière allemande. Le préfet de la Seine-Inférieure, comme on appelait alors ce morceau de Normandie, retourne vers le maire Déville-lès-Rouen. Qui obtient des renseignements plus précis :

    M Bérégovoy affirme avoir été employé aux établissements Reinische Stahlwerke, à Meiderik, il a été embauché par l'entrepreneur Yavor, sujet serbe, comme manœuvre et il a habité au début dans les baraquements de l'usine, puis ensuite dans des pensions de famille dans différentes communes des environs des établissements employeurs, mais ne se rappelle plus les noms, sauf pour une seule qui est Lare.
    À l'appui de ses dires, M. Bérégovoy a produit les documents que je vous adresse ci-joints, accompagnés d'une traduction.

        Sentant sans doute l'étau administratif se resserrer et s'impatientant peut-être, Adrien Bérégovoy a demandé de l'aide à son député, le radical André Marie : figure dans son dossier la lettre du ministre de la Justice à celui-ci.

    Vous pouvez être assuré que j'aurai soin de vous aviser en temps utile de la décision qui interviendra.

        Elle interviendra après une ultime vérification. Le consul de France à Dusseldorf est à nouveau mis à contribution. Il approfondit les recherches. Enfin, à la fin de janvier 1930, il peut en dire plus à la chancellerie :

    Ce n'est que le 21 de ce mois, après de nombreuses démarches infructueuses, qu'il m'a été possible de retrouver l'adresse de l'entrepreneur Peter Javor, qui avait embauché l'intéressé en 1922 [...]
    Voici la traduction de sa réponse à ma demanda d'information :
    … « un Adrien Bérégovoy, né le 26 août 1893, est entré à mon service le 26 août 1922. Je n'ai malheureusement plus d'indications précises sur la date de son départ mais crois me souvenir qu'il a dû me quitter en septembre 1923. Pendant tout le temps qu'il a été employé par moi, Adrien Bérégovoy a eu une très bonne conduite et je n'ai jamais rien appris de défavorable à son sujet... »

        Trois fois rien, donc. Mais qui manquait pour rassurer l'administration. Désormais, c'est chose faite. Les Bérégovoy sont français !

     

    Doan Bui & Isabelle Monnin, Ils sont devenus français – dans le secret des Archives
    Paris, Points, 2011, 544 pages (pp.189 à 164)


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  • Abtei Hamborn, nach einem Gemälde von Alexander Michelis 1847 (www2.duisburg.de, Abtei Hamborn)

    Abbaye Hamborn, d'après un tableau d'Alexander Michelis, de 1847 (www2.duisburg.de, Abtei Hamborn)


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  • Ansicht der Abtei Hamborn von Westen, um 1905 (www2.duisburg.de, Abtei Hamborn)

    Vue de l'ouest de l'abbaye d'Hamborn, vers 1905 (www2.duisburg.de, Abtei Hamborn)


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  • Das war Laar um 1850. In der folgenden Zeit suchte man die Schätze seines fruchtbaren Bodens nicht mehr in der Ackerscholle, sondern im Schoße seiner Erde, in der die schwarzen Diamanten ruhten. Mit der Errichtung der Hütte „Phoenix“ im Jahre 1852 begann für Laar die Industrialisierung. Während des Baues der „Phoenix“, die ihren Ursprung in Belgien hat, siedelten sich zahlreiche Wallonen hier an. Auf der Kaiserstraße wurde Fachwerkbau an Fachwerkbau errichtet. Das Haus „Geibel“ wurde nach Ankauf durch die „Phoenix“ zu einer Kantine hergerichtet, in der Bonnever den Wirt spielte. Ein Sohn des Wirtes war später jahrelang Ingenieur auf dem Werk. Heute befindet sich hier die Wirtschaft Allekotte. An die „Belgische Invasion“ erinnerten noch lange Namen wie: Van de Voire usw.

    Mehr und mehr verlor Laar seinen landwirtschaftlichen Charakter. Die Höfe wurden verkauft und nur die Lacums hielten fest an der Scholle, wenn auch das Anwesen von den Industriebauten vollkommen eingeschlossen wurde, und der Pflug erst eine halbe Stunde über Straßenpflaster holpern musste, ehe die Knechte, weit draußen in Beeckerwerth, mit der Beackerung des Bodens beginnen konnten. Heute liegt die „Phoenix“, das Werk, das die Entwicklung Laars bestimmte, still. Die Schornsteine und Hochöfen rauchen nicht mehr, das Rollen der Walzenstraßen ist verstummt und auch die Frühlingssonne, die nach wie vor die Leute vom Lacumshof mit Pflug und Egge hinausziehen lässt, verstreut vergebens ihre lebenweckenden Strahlen über totes Eisen und Gestein. Es ist, als ob ein Kreislauf des Lebens beendet, das Rad zurückgedreht und eine Entwicklung abgeschlossen wäre, die Glück und Wohlstand einer Stadt gegeben und nun wieder genommen hat.

    source : https://www.laar-am-rhein.de/news/%C3%A4ltere-news/

    Traduction :

    Ainsi était Laar vers 1850. Dans la période suivante, les trésors de sa terre fertile n'étaient plus recherchés dans la motte de terre arable, mais dans le sein de sa terre où reposaient les diamants noirs. Avec la construction de la fonderie "Phoenix" en 1852, l'industrialisation de Laar a commencé. Lors de la construction de "Phénix", d'origine belge, de nombreux Wallons s'y sont installés. Des maisons à colombages ont été construites dans la Kaiserstraße. La maison "Geibel" a été achetée par "Phoenix" et transformée en cantine où Bonnever tenait le rôle de propriétaire. L'un des fils de l'aubergiste a ensuite été ingénieur à l'usine pendant de nombreuses années. Aujourd'hui, on y trouve l'usine Allekotte. Certains noms nous rappellent encore cette "Invasion belge" : Van de Voire, etc.

    De plus en plus, Laar perd son caractère agricole. Les fermes furent vendues et seuls les Lacum s'accrochèrent à la terre, même si le domaine était complètement entouré de bâtiments industriels et que la charrue devait se heurter aux pavés pendant une demi-heure avant que les fermiers, loin à Beeckerwerth, puissent commencer à labourer le sol. Aujourd'hui, "Phénix", l'usine qui a déterminé le développement de Laar, reste inactive. Les cheminées et les hauts fourneaux ne fument plus, le laminage des laminoirs a cessé, et même le soleil de printemps, qui fait encore sortir les habitants de Lacumshof avec la charrue et la herse, disperse en vain ses rayons vitaux sur le fer et la roche morts. C'est comme si un cycle de vie s'était achevé, la roue était revenue en arrière et un développement avait été réalisé, qui a donné du bonheur et de la prospérité à une ville et qui l'a maintenant reprise.


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  •     Le secteur de l'acier se développe après 1860. En 1850, les aciéries n'occupent que 275 personnes, alors qu'au cours de la période 1876-1880, il y en a 1 480 et 6 611 entre 1896 et 1900. En 1876, il n'y a en Belgique que trois aciéries, toutes situées dans la province de Liège. En 1900, elles sont au nombre de douze. La production passe de 76 524 tonnes en 1876 à 1 944 000 tonnes en 1910. Cette augmentation de production est une conséquence directe de l'arrivée en Belgique des inventions de Bessemer (1856), Siemens et Martin (1862-66) et Thomas et Gilchrist (1878). Cockerill se lance dans la production de l'acier Bessemer en 1863 ; l'acier Siemens-Mart est produit, en 1872, par la S.A. de Sclessin et, en 1886, à Angleur, on fabrique l'acier Thomas. (Adriaan Linters, Industria: architecture industrielle en Belgique, p.31-32 ; source : Google Books)

        En succession rapide, la nouveau procédé Bessemer est mis en route autour de l'année 1865 dans les usines de Hörde, Oberhausen, Ruhrort, Dortmund, Osnabrück, près d'Aix-la-Chapelle, à Königshütte/Chorzów (Haute-Silésie), en Bavière et en Saxe. (Johann Pechar, Kohle Und Eisen in Allen Landern Der Erde, p.112 ; source : Google Books)

        En 1852, la société Phönix établi, sous la direction de Toussaint Bicheroux, ses sateliers à Laar, à proximité de Ruhrort. La société a commencé à dominer l'industrie du fer de la ville. La Rheinische Stahlwerke s'établi à Ruhrort, qui ouvre en 1870, était presque la première à obtenir le droit d'utiliser le procédé Thomas (processus de convertisseur de base). (source : http://www.zum.de/whkmla/sp/0708/yongho/yongho2.html#idc18)

        Dans le journal, on a trouvé que les travaux de construction de l'usine Phoenix (aujourd'hui Mittal Steel) ont été entrepris par des travailleurs étrangers, la plupart Wallons, ce qui a été très mal vue par les travailleurs de la région. (source : http://www.derwesten.de/nachrichten/panorama/Schauerliche-Zeiten-in-Ruhrort-id898388.html).
        Pour la construction des usines, on parti à la recherche de 100 maçons ; étant difficile à trouver dans la région, on les fit chercher directement de Wallonie. Aujourd'hui, on peut voir des troupes entières de Wallons en manteaux courts, qu'il s'agisse des travailleurs de l'acier ou des maçons, courir les routes. Il semble vouloir travailler dans les hauts-fourneaux. La société veut bâtir pour les Wallons, qui ne parlent que le français, leur propre église et école, et un hôpital pour les travailleurs. Un médecin également est employé pour les travailleurs. Jusqu'à maintenant, on envoie les cas graves à l'hôpital de l'Institut diaconal de Duisburg, où les coûts sont à leurs charges. (source : http://kaffkescrimes.blogg.de/eintrag.php?id=97)

        Dans la région de Liège, le voisinage de la Prusse amène beaucoup d'ouvriers allemands dans les houillères et les hauts-fourneaux. Ils habitent dans les quartiers industriels et peu dans la vielle ville. (Excursion Pays de Liège, par le Bulletin de la Société de géographie de Lille, 1888, p.17 ; source : Gallica).

        La première pierre de la société a été posée en 1870 par l'établissement de la Société Anonyme Aciéries du Rhin à Paris par Barthold Suermondt, qui a été rebaptisée en 1872 Usines d'acier de la Rhénanie. En 1879, grâce à la médiation du directeur technique, Gustave Léon Pastor, à la fois pour les Acieiries du Rhénanie (Rheinische Stahlwerke) ainsi que pour l'Association des mines de houille et de la métallurgie de Hörde (Hörder Bergwerks- und Hütten-Verein), qui jusqu'à présent ont tous deux travaillé par le procédé Bessemer, le succès d'une première sur le territoire douanier allemand avec l'achat d'une licence de Sidney Gilchrist Thomas pour le nouveau processus Thomas. Cette innovation, mais aussi la distribution des sous-conduit pendant la durée de protection par brevet dans les 15 prochaines années, permis une augmentation rapide de l'activité. Par conséquent, les Rheinische Stahlwerke ont été honorés par la Rheinisch-Westfälischen Industrie- und Gewerbeausstellung (Exposition de l'Artisanat et de l'Industrie de la Rhénanie-Westphalie) durant l'année 1880 à Düsseldorf, avec la médaille d'argent. (source : http://de.wikipedia.org/wiki/Rheinstahl)

        Louis Antoine émigre à Ruhrort et Meiderich de 1871 à 1876.
        Dans la Presse du 06-07 juin 1876, on lit qu'il y a alors en Prusse 10 000 Wallons.


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