• La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.192)

        Durant des milliers d'incarnations, nous avons développé notre intelligence qui, à son tour, fera comprendre à notre esprit que rien n'est inutile, que si elle nous a été donnée pour ne voir que le mal, c'est parce que nous devons passer par celui-ci pour apprécier le bien. C'est la preuve que l'intelligence nous rend un grand service ; elle nous est donc indispensable dans notre incarnation, mais efforçons-nous de lui faire respecter la conscience au lieu de la dominer, car elle est si envieuse qu'elle voudrait empêcher les autres de faire le bien naturellement ; elle nous égarerait tout en croyant nous ramener dans le bon chemin.
        Rappelons-nous qu'il a été dit : "Que celui qui voudra devenir le plus grand, soit votre serviteur et que celui qui voudra être le premier d'entre vous, soit votre esclave." Ce n'est qu'en agissant ainsi que nous serons avec Dieu et Dieu avec nous.

    La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.192


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  •     De même si nous nous figurons que notre devise doive montrer le bien qui est en nous, nous faisons erreur ; soyons sincère, avouons plutôt le mal qui nous afflige, nous serons les bienvenus parce que nous serons dans la vérité et de cette façon nous obligerons les autres à faire de même.

    La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.191


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  • La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.191)

        Désirant alors être plus heureuse, elle [l'intelligence] croit que les autres devraient sortir de leur naturel, faire le bien. Mais c'est ce bien qui est le mal, car il consisterait dans l'hypocrisie, dans cette apparence dont nous avons raisonné, de laquelle on devrait s'entretenir pour nous satisfaire, car notre vue du mal nous empêche de supporter quelqu'un qui s'adresse à nous sans être froissé par sa réalité naturelle.

    La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.191


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  • La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien (p.190 §2)    N'avons-nous pas dit aussi que la sincérité est l'image de l'amour, la photographie du cœur ? Ce principe où Dieu dit : "Vous ne pouvez faire de la morale à personne, car ce serait prouver que nous ne faites pas bien" n'est-il pas logique et de vérité ? Faire la morale à quelqu'un, n'est-ce pas démontrer que nous la méritons nous-mêmes, oubliant que "Elle ne s'enseigne pas par la parole, mais par l'exemple et à ne voir le mal en rien."

    La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.190 §2


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  • La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.190)

        Vous pourriez me demander pourquoi, si nous démontrons le bien, notre devise représente la vue du mal ; je vais vous l'expliquer : Notre intelligence qui a cette vue, semblable à un manomètre marque notre infériorité ; nous apercevons le mal que pour autant que nous en possédons. S'il n'est que le reflet de notre imperfection, ne devrions-nous pas baisser les yeux d'autant plus qu'il nous apparaît davantage dans nos semblables et ne devrions-nous pas rougir de prétendre travailler pour l'humanité plutôt que pour nous-même.

    La Révélation, L'arbre de la Science de la vue du bien, p.190


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.189)

        Au milieu des souffrances qui nous accablent et surtout dans les plus accentuées, n'oublions pas que c'est Dieu qui cherche à s'installer en nous et à démolir à cet effet tout ce que nous y avons construit en dehors de la réalité. Je l'ai encore dit, nous sommes plus malheureux que l'animal et d'autant plus que notre intelligence est développée.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.189


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  • La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.188)
        Certaines personnes disent que, s'il y a un Dieu, la science saura le découvrir ; on tient ce raisonnement, fort de l'opinion des savants qui se sont prononcés dans ce sens. Mais je viens de démontrer que si la science devait découvrir Dieu, elle ne résulterait plus de l'intelligence dont les investigations tendent à prouver le contraire, sa non-réalité ; il nous est impossible de trouver la vérité dans l'erreur. La science est inhérente à l'intelligence, elle en est inséparable ; elle n'a de raison d'être que pour pénétrer la matière, qu'il faut surmonter pour arriver à Dieu.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.188


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  • La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien (p.187)

        Ne pouvant rien recevoir que par nos sens, ses attributs, nous éclairent seulement pour tout ce qui est indispensable matériellement. Ignorant ainsi notre propre essence, nous sommes incapables de concevoir la vie spirituelle.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien, p.187


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vue du bien (p.186)

        Nous avons tant manié les fluides qui nous relient à cette matière que ce n'est plus qu'un instinct pour notre esprit, un pur caprice. Il s'imagine même en être inséparable, se refuse à croire qu'il y a d'autres sens et qu'on peut se les acquérir en travaillant moralement.

    La Révélation, l'arbre de la science de la vue du bien, p.186


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.185)

        Nous voyons dans cette histoire que Adam pose la première pierre à la science qui est la vue du mal, vue de la matière. Celle-ci s'efforce de raisonner tous les phénomènes de la pensée par le nombre, la qualité, la disposition des cellules cérébrales. Rien d'étonnant à ce qu'elle en vienne à nier l'âme, le principe spirituel puisqu'elle ne se base que sur cette matière ; il lui serait impossible d'admettre sérieusement rien qui soit en dehors d'elle.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.185


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.183 §3)

        Pourquoi est-il dit qu'il faut aimer ses ennemis ? Parce que ce qui nous froisse en eux est leur côté réel, le côté divin, ce germe de Dieu qui est en nous. Voilà pourquoi nous disons que notre ennemi est notre Dieu. En effet, il n'est notre ennemi que par notre imperfection qui ne sait supporter Dieu puisqu'elle s'y oppose.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.183 §3


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.183 §1)

        C'est la raison pour laquelle nous sommes incompatibles avec Dieu ; notre incarnation qui est la matière imaginée par Adam pour se couvrir, je le répète, cache à notre être tout ce qui est réel.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.183 §1


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.182)

        Sans nous être rendu compte du but de la vie, nous recherchons le bonheur dans l'imperfection, mais ce bonheur n'est qu'apparent, il ne fait qu'augmenter nos faiblesses et nous empêche d'autant plus de supporter la réalité, Dieu, puisque, dans l'incarnation, nous sommes dans l'opposé de la réalité.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.182


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.181)

        L'imperfection proprement dite n'est pas là où nous nous la figurons ; elle consiste en tout notre être matériel qui est tout l'opposé de perfection. Nous pourrions croire en un Dieu et nous imaginer que nous Le servons bien tandis que nous ferions tout le contraire, car nous ne voyons le bien qu'artificiellement, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'un sens matériel, par l'intelligence qui voit de même le mal dans ce qui est bien.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.181


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.180)

        Ah ! si nous pouvions comprendre combien nous vivrions plus heureux en respectant la nature de toute chose ! La faim et la soif redeviendraient alors également naturelles.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.180


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.179)    Rendons-nous compte de notre situation et nous reconnaîtrons que les besoins factices nous dirigent dans le sens opposé à notre amélioration, qu'ils nous obligent à marcher vers le malheur plutôt que vers le bonheur ; nous en sommes véritablement l'esclave car ils nous font dépasser en tout la mesure du nécessaire. Voilà où nous voyons que l'intelligence est le siège de notre imperfection. Si elle était ce qu'on la croit généralement, pourrait-elle nous diriger de la sorte ? Il est donc vrai qu'elle ne peut supporter la réalité, puisqu'elle prend plaisir à la dénaturer, qu'elle cherche jour et nuit les moyens d'y parvenir. Quand nous voudrons examiner consciencieusement les effets de notre intelligence, nous reconnaîtrons que ce sont nos vices et caprices qui nous divisent, proportionnément à son développement. Mais elle se refuse à nous montrer notre esclavage, elle nous porte, au contraire, à nous croire plus heureux que d'autres qui semblent moins intelligents que nous. J'ai dit que cette faculté ne sait supporter ce qui est réel ; elle est toujours tentée à le falsifier. Elle est même son propre ennemi, son poison puisqu'elle s'ingénie à dénaturer jusqu'aux aliments eux-mêmes. C'est bien là qu'elle prépare la majeure partie de ses souffrances car les mets excitants provoquent des excès qui détraquent l'organisme. Nous sommes donc obligés de constater que notre intelligence nous conduit à la gourmandise, à l'avarice, à l'égoïsme.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.179


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.178)

        Alors même que cela ne me serait pas révélé, la situation actuelle de l'humanité ne nous impose-t-elle pas le devoir de faire remarquer que, eu égard à l'amour qu'elle devrait posséder, elle marche à rebours ?

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.178


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.177)



        Par la morale, on peut résoudre le grand problème de l'univers, pénétrer de tout la raison d'être. Mais ce n'est pas par la simple curiosité que l'on peut y parvenir, pour le seul plaisir de connaître. Il faut que ce soit la conscience qui nous y pousse et non l'intelligence, puisque celle-ci n'est que le siège de la matière qui, semblable à un voile épais, nous cache le moteur de toute chose.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.177


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  •     Pourquoi est-il dit que sans épreuve il n'est point d'avancement ? C'est parce que Dieu doit démolir petit à petit notre imperfection pour s'établir en nous.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.176


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  • La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien (p.175)

        Dieu est entré en moi à chaque épreuve que j'ai endurée mais je ne Le comprenais pas et je souffrais de la résistance de mon imperfection qui ne pouvait pas Le supporter.

    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.175


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