• Anniversaire de la désincarnation du Père Antoine (Le Fraterniste, 13 juin 1913)

    ANTOINISME

        Des fêtes grandioses se préparent à Jemeppe sur Meuse à l'occasion de l'Anniversaire de la désincarnation au Père Antoine.
        On y espère de grandes guérisons car on a organisé pour cette date, à Jemeppe, un grand pèlerinage d'Antoinistes.
        (Communiqué par Mme A. de Poncey, 23 boulevard de Picpus, Paris).

    Le Fraterniste, 13 juin 1913


    votre commentaire
  • Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine - Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi

    Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi

    Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine

    verso avec des caraboutchas d'enfants

    Procession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père AntoineProcession à Jemeppe en souvenir des Obsèques du Père Antoine

    (colorized by colourise.sg)

    (colorized by
    My Heritage)

     

     

     

    (cliquez sur les images pour agrandir)


    votre commentaire
  • Les Obsèques du Père Antoine

    dans la Rue Hullos, avec une reproduction de l'Esprit Consolateur et le
    panneau PERE ANTOINE, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi

    Autre photo d'un cortège ici


    votre commentaire
  • Rassemblement au temple de Jemeppe (Fête de Père ?- 1923)

    voilà une photo d'un rassemblement au temple de Jemeppe. On voit Mère saluait la foule.

    voici un détail de la photo :

    Rassemblement au temple de Jemeppe (Fête de Père ?- 1923)

    il est difficile de savoir si l'événement est à l'occasion de la Fête de Père, mais la date de 1923 est présente au dos avec l'éditeur de la carte-photo L. Blampain, 15, rue de l'Hôtel Communal, Jemeppe s/Meuse


    votre commentaire
  • Fête du Père - écriteau (twitter @culteantoiniste)

    écriteau dans le vestibule du temple

    Fête du Père - écriteau, annonce et billet (twitter @culteantoiniste)

    annonce pour la Fête de Père

    Fête du Père - écriteau, annonce et billet (twitter @culteantoiniste)

    source : compte twitter @culteantoiniste


    votre commentaire
  • Fête du Père, le 25 juin (photo de Jelt, Temple antoiniste de l'Impasse Roux, Paris)

    source : photo de Jelt


    votre commentaire
  • Enterrement du Père Antoine - rassemblement au temple

    illustration reprise pour l'article d'Oscar Grojean
    Noël antoiniste (dans la revue Cassandre du 5 janvier 1935)

    Les Archives du Temple de Retinne possède une prise vue différente de ce moment


    votre commentaire
  • Temple antoiniste de Paris lors de la Fête de Père en 1924 (Le journal, 26 juin 1924)


    votre commentaire
  • Fête de Père - rassemblement au temple

    La façade des maisons autour du temple sont revêtues de crépis. Il ne s'agit donc pas d'une photo datant de la désincarnation du Père. Peut-être de la première fête de Père, en 1913.


    votre commentaire
  • Fête de Père - cortège vers la tombe

    On aperçoit le temple au fond de l'image. Les briques de la façade sont enduites et la porte est condamnée, nous sommes donc après la désincarnation du Père. La formule "Le Père, le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi" daterait de novembre 1913.

    Fête de Père - cortège vers la tombeFête de Père - cortège vers la tombe

     

     

     

     

     

     

     

     

                      (Colorisée par MyHeritage)                                                    (Colorisé par colourise.sg)


    votre commentaire
  • Anniversaire antoiniste (Excelsior, 30 juin 1913)

    ANNIVERSAIRE ANTOINISTE

        BRUXELLES, 29 juin (De notre correspondant particulier, par téléphone). — Aujourd'hui a été célébré, à Jemmepes-sur-Meuse, près de Liége, l'anniversaire de la mort d'Antoine le Guérisseur, qui fit tant parler de lui au cours de ces dernières années. Des trains spéciaux avaient amené de nombreux antoinistes de Bruxelles. Quelques-uns aussi étaient venus du nord de la France.

    Excelsior, 30 juin 1913


    votre commentaire
  • Anniversaire du Père Antoine (Le Rappel 25 juin 1926)


    votre commentaire
  • Les Antoinistes fêtent la désincarnation (L'Intransigeant 26 juin 1924)

       Les « Antoinistes » fêtent
        la « désincarnation » du
      ==== Père Antoine ====

        Ici et là, parmi la foule, des hommes tout habillés de noir en redingote et coiffés d'un demi haut de forme à la manière de feu Duval. Des croque-morts ? Non, des « frères ». Quelle affluence, ce matin, sur le « parvis » de cette église : le temple de la rue Vergniaud – le temple antoiniste de Paris !
        Aujourd'hui, 25 juin, à l'occasion de l'anniversaire de la mort – pardon, de la désincarnation du père Antoine, les fidèles, les adeptes se réunissent dans la salle froide et nue. Ni prières, ni sermon. Seulement, un lecteur qui lit « l'enseignement du père Antoine » et puis, c'est le silence, le culte, c'est-à-dire le recueillement. Et les profanes qui se mêlent à cette foule (car il y a foule) se découvrent...
        Depuis 1913 que cette église est construite, d'autres temples se sont élevés : Monaco, Tours, Vichy, Lyon, Vervins, Aix-les-Bains, Caudry.
        – Grâce à quel concours ? ai-je risqué.
        Et le « frère », qui ne se refusa pas à l'interview, me répondit, les bras croisés :
        – Mais aux dons anonymes des adeptes ! Dites-bien : anonymes ! En France et en Belgique, on compte déjà un million d'antoinistes...
        Et, sans doute, le frère voulait-il en recruter de nouveaux car il me fit, pour les lecteurs de l'Intransigeant, un cours de morale antoiniste...
        Car Antoine, cet ouvrier mineur de Jemmapes, cet illettré, a créé une religion nouvelle, et une morale. – R. D.

    L'Intransigeant, 26 juin 1924


    votre commentaire
  • Les Antoinistes commémorent la Mort de leur Père (La Presse, 27 juin 1924)

    DOUX RÊVEURS

    Les « Antoinistes »
    commémorent la Mort
    de leur « Père »

        Connaissez-vous l'Antoinisme ?... Non ?
        Bien que vous ne perdiez pas grand'chose à cette ignorance, encore faut-il que vous sachiez le peu que vous perdez.
        L'Antoinisme est la religion qui fut « révélée », de 1906 à 1909, à un ouvrier mineur de Jemmapes, en Belgique, connu – l'Histoire est muette sur son nom de famille – sous le prénom d'Antoine.

    “Conscience et intelligence”

        En marge de tous les cultes établis par les siècles, l'Antoinisme est une religion intérieure basée sur le respect de la conscience et l'obédience absolue à icelle.
        – La conscience, disent les Antoinistes, est vraie et honnête conseillère, à l'encontre de l'intelligence orgueilleuse et ratiocineuse, d'une superbe malfaisante.
        Il y a quelque chose de bon dans cette discrimination.
        Les exemples de nécessaire obéissance à la conscience sont moins heureux. D'autant qu'il m'est apparu que les Antoinistes confondent assez volontiers la conscience, le raisonnement et l'instinct.
        – Ainsi, me disait ce matin, l'un d'eux, si quelqu'un de votre famille est malade, la conscience vous ordonne d'aller quérir le médecin, immédiatement. Cependant, l'intelligence (?) peut vous inciter à penser : « Ça ne sera rien. Inutile d'aller déranger un docteur et de faire des frais inutiles. Si demain ça ne va pas mieux, il sera toujours temps. »
        Un tel raisonnement est mauvais, ajouta mon interlocuteur (ce dont, a priori, je ne doutai pas). En pareille circonstance et en telles autres similaires, il faut écouter et obéir à la conscience (?) et s'assurer les bons offices de la Faculté.
        Evidemment, mon frère – car tout le monde s'appelle « mon frère » chez les Antoinistes, même les sœurs. Je vous donne ma parole que si un incendie se déclare tout à l'heure à La Presse, nous n'attendrons pas demain pour solliciter le secours des sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Jacques Rousseau.

    La Cérémonie

        Serions-nous Antoinistes sans le savoir ?
        Donc, hier matin, à dix heures, environ trois cents personnes étaient réunies, 34, rue Vergniaud, dans le temple de la religion nouvelle pour célébrer le quatorzième à anniversaire de la « désincarnation » – car il n'y a pas de mort chez les Antoinistes – du fondateur de la religion.
        Il y avait là une trentaine de prêtres antoinistes, qui s'appellent des « lecteurs ». La cérémonie funèbre était rendue encore plus funèbre par l'uniforme des « lecteurs », qui s'apparente d'impressionnante manière à celui des agents de police de Gênes. Et tous ceux qui le connaissent vous affirmeront qu'il n'a rien de gai : souliers noirs, pantalon noir, sur lequel descend, à mi-mollet, une longue lévite noire, boutonnée jusqu'au col par des petits boutons semblables à ceux de la soutane du clergé catholique. Les « frères », de plus, le chef coiffé d'un chapeau de satin noir demi-haut de forme – un peu comme le chapeau de feu Alexandre Duval, mais beaucoup plus vaste d'envergure. En somme, un chapeau idoine à protéger son possesseur des inclémences liquides de l'hiver et des ardeurs de l'été.
        Les... comment dirai-je ?... les... frères féminins (c'est-à-dire les « femmes-frères ») sont plus normalement vêtues d'un costume de diaconesse. Elles étaient en nombre à peu près double de celui des « frères ».
        Deux cérémonies eurent lieu dans la matinée pour commémorer la désincarnation du père Antoine. L'une à l'intérieur du temple, l'autre à l'extérieur, dans le jardinet qui précède le lieu du culte. Cérémonies essentiellement muettes, consistant en une méditation de quelques minutes, que les fidèles debout firent, les mains jointes et les yeux au sol, tandis que les fidèles du dedans, assis, se livraient à ce pieux exercice en même temps qu'à une somnolence profane.
        J'aurais voulu vous parler, très en détail, de la religion du mineur de Jemmapes, mais je me heurtai à une grave difficulté d'ordre budgétaire. La doctrine antoiniste est tout entière consignée en un Livre (avec une majuscule, s. v. p.), dont un éditeur, sans doute adversaire du prosélytisme, a fixé le prix à douze francs.
        Ce n'est rien pour l'Idée.
        C'est beaucoup pour le porte-monnaie. – GEORGES RÉGNIER.

    La Presse, 27 juin 1924


    votre commentaire
  • Anniversaire du Père Antoine (Le Journal, 25 juin 1926)

    AUJOURD'HUI

        Cérémonie religieuse : 10 h. temple antoiniste, anniversaire du Père Antoine.

     

    Le Journal, 25 juin 1926


    votre commentaire
  • Anniversaire du Père (Le Petit Parisien, 26 juin 1925)

    L'ANNIVERSAIRE DU PÈRE ANTOINE
    « GRAND GUÉRISSEUR DE L'HUMANITE »
    A ÉTÉ CÉLÉBRÉ HIER RUE VERGNIAUD

        Cérémonie annuelle, l'anniversaire du père Antoine, cet ouvrier mineur qui fut, au dire de ses disciples, le « grand guérisseur de l'humanité », était célébré hier matin au petit temple de la rue Vergniaud.
        Un millier d'adeptes, sobrement vêtus de noir, aux visages extatiques, se retrouvèrent avec la formule rituelle : Bonjour, Frère ; bonjour, sœur », puis firent, parapluies ouverts, une procession silencieuse autour du temple, cependant que, porté par un frère, l'arbre de la science, de la vue, du mal bravait les intempéries barométriques...
        Et, la cérémonie terminée, les assistants se séparèrent, en se souhaitant, selon la tradition, de « bonnes pensées ». Après quoi, ils s'égaillèrent aux quatre coins d'un Paris pluvieux et triste, guidés par l'enseignement antoiniste « de l'amour, de la foi et du désintéressement ».

    Le Petit Parisien, 26 juin 1925


    votre commentaire
  • Anniversaire de la désincarnation du Père, 25 juin 1929 - Journal La Meuse (photo par le Temple de Rétinne)

    source : page FaceBook du Temple de Rétinne

    Ici, source Belgicapress


    votre commentaire
  • Procession à Hellemmes (Le Grand écho du Nord de la France 26 juin 1933)

    Une procession antoiniste à Hellemmes

        Le 25 juin est, pour les Antoinistes, la fête du Père. Le Père, Antoine-le-Guérisseur de Jemmeppe-sur-Meuse, fondateur du nouveau culte qui porte son nom, est « désincarné » depuis 1912 et ses fervents adeptes célèbrent chaque été sa mémoire dans le recueillement et la prière.
        C'est ainsi qu'hier matin, le petit Temple de la rue Jean-Bart, à Hellemmes-Lille ne pouvait contenir la foule de tous ceux qui, à cette occasion, étaient venus assister à la rituelle « opération ».
        Car la nouvelle religion gagne chaque année des nouveaux adeptes. En Belgique, où elle est née, elle a été reconnue d'utilité publique par décret royal. Elle y compte une trentaine de temples. Il y a huit ans qu'elle a franchi la frontière pour s'établir dans la banlieue lilloise. Valenciennes et Caudry ont également leur temple.

                 L'opération
        Parmi cette foule amassée devant la sobre façade de l'édifice antoiniste se distinguaient ses costumes que certains adeptes portent pour marquer leur adhésion totale au culte nouveau : la longue redingote noire, fermée comme une vareuse, et le gibus plat des hommes, les bonnets noirs à tuyautés de tuile et les amples robes de serge noire des femmes.
        Il y avait là des adeptes arrivés de divers points de la région de Belgique et même d'assez loin.
        La Mère, celle qui a été la fidèle compagne de l'ancien ouvrier métallurgiste et qui, depuis qu'Antoine n'est plus, a répandu la surprenante philosophie contenue dans la Révélation du guérisseur, vint à Lille l'an dernier pour la fête. Elle est très âgée et ne se déplace plus guère.
        Cette fois-ci, l'Opération a été faite, au nom du Père, par un frère, en l'espèce le desservant du Temple d'Hellemmes.
        Les malades, qui affluent chaque dimanche, étaient plus nombreux encore. Il y avait des estropiés, des eczémateux, une femme âgée atteinte de jaunisse, une petite paralytique et d'autres qui avaient confiance dans une amélioration de leur état.
        Sur le seuil du temple apparut alors le petit groupe des officiants, silencieux et simples. Deux femmes aux coiffes noires tenaient une pancarte : « Fête du Père, 25 juin ». Derrière elles, un adepte portait une figurine en bois découpé représente un arbre : l'arbre de la Science de la vue du mal. Et deux autres « frères » présentaient à l'assistance le portrait du Père Antoine sur lequel s'étale l'inscription : « Le grand guérisseur de l'humanité pour celui qui a la foi ».
        Après quelques minutes de recueillement, une adepte annonça l'Opération.
        Alors un homme âgé dont les mains, pieusement, s'étreignaient, fit monter vers le ciel une muette prière. Puis il tendit les bras. C'était tout.
        Un autre adepte se mit aussitôt à lire, d'une voix monotone, et en détachant chaque mot, les dix principes du Père. Principes de morale chrétienne qui font la plus large part à la conscience individuelle.

                 Recueillement
        Les visages des officiants restaient figés dans une expression mystique et la foule écoutait, absorbée.
        Y avait-il dix curieux sur ce millier de personnes ? Tous ceux qui étaient là avaient un air de famille. La conviction se lisait sur leurs figures aux yeux clos ou aux regards ardents.
        – Vous guérirez si vous avez la Foi. Le Père vous l'a dit...
        Il n'est pas sûr qu'ils ne viennent pas dans un but égoïste. Mais, au fond, là comme ailleurs, chacun pense surtout à soi et à son propre salut...
        L'officiant a fini sa lecture.
        – Au nom du Père, je vous remercie...
        Un cortège va maintenant se former. Dans le même silence, à la suite des officiants, la foule, docile, avance lentement en longue colonne dans la rue Jean-Bart.
        Les gens du quartier, sur le pas de leur porte, regardent passer ce défilé muet. A un bout de la rue, le cortège tourne, poursuit sa marche lentement jusqu'à l'autre bout, puis revient se disloquer devant le Temple.
        L'officiant remercie à nouveau, d'un mot, les adeptes. La cérémonie cette fois est terminée. On n'y ajoute aucune parole. On ne sollicite aucune offrande.
        Les malades tiennent toutefois à pénétrer encore dans le temple aux murs nus.
        Le desservant essaie de les convaincre doucement :
        – Vous n'en aurez rien de plus. L'opération a été faite. Si vous avez la foi vous guérirez. Allez ! nous penserons à vous. Nous ne sommes pas des guérisseurs, nous. C'est le Père qui fait tout...

                                                             Jean-Serge DEBUS.

    Le Grand écho du Nord de la France, 26 juin 1933


    votre commentaire
  • La procession (Le Grand écho du Nord de la France 26 juin 1933)


    votre commentaire