• La Louvière (1933)(vendu)

    La Louvière (1933)

    Adresse : Rue de l'Olive, 33 (sur la N536, vers Haine-Saint-Pierre) - 7100  La Louvière



    Style : néo-roman

    Date de consécration (par Mère) : 1933 (3 décembre d'après un article du Centre du 29 mars 1943)

    Temple vendu en 2018

    Anecdote : Le temple fait partie des temples sans photo, mais le panneau était presque identique aux panneaux français :
    LECTURE DE L'ENSEIGNEMENT DU PÈRE
    le dimanche à 10 heures
    et en semaine les lundi, mardi,
    mercredi et jeudi à 19 heures
    OPERATION GENERALE
    le dimanche à 10 heures
    et les quatre premiers jours
    de la semaine à 10 heures.
    Le temple et ouvert du
    matin au soir aux personnes
    souffrantes.
    Tout le monde est reçu gratuitement.

    Dans Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme de Pierre Debouxhtay (p.313), on apprend les dépenses pour la construction de ce temple : 135 880, 70 francs.

    En 1930, il y avait 27 adeptes costumés dans ce temple (Pierre Debouxhtay, p.288). Le temple proposait un service réduit. Il est maintenant vendu à une communauté musulmane pour en faire une mosquée et un centre culturel, la Mosquée Eden.

  • Mosquée Eden - مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2021 (GoogleMaps)


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  • Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 5 avril 1943)(Belgicapress)Temple antoiniste de La Louvière (Le Centre, 29 mars 1943)(Belgicapress)

     

     

     

     

     
     

    La vie religieuse dans le Centre

    Le Temple antoiniste de La Louvière
    a été fondé en 1933 (I)

        La Louvière possède, depuis le 3 décembre 1933, un Temple Antoiniste, qui est érigé rue de l'Olive, n° 33.
        Le culte antoiniste a été créé en 1906 ; il a été fondé par M. Louis Antoine, dit « Antoine le Guérisseur ».
        Le premier Temple de Jemeppe-sur-Meuse, a été construit en 1906, rue Alfred Smeets, n° 2. Il a été consacré le 15 août 1910. Le culte possède vingt-neuf Temples en Belgique ; outre Jemeppe et La Louvière, on les rencontre à Stembert (1911) ; Bierset (1912) ; Souvret (1913) ; Villers-le-Bouillet (1914) ; Ecaussinnes-Carrières (1914) ; Verviers (1914) ; Seraing (1915) ; Momalle (1915) ; Visé (1916) ; Forest (1916) ; Liége (1917) ; Herstal (1917) ; Jupille (1918) ; Jumet-Gohissart (1919) ; Montegnée (1919) ; Vottem (1923) ; Huy (1923) ; Waremme (1924) ; Schaerbeek (1925) ; Evelette-Ohey (1926) ; Quatre-Bras-Nandrin (1927) ; Schooten-Anvers (1929) ; Sprimont (1929) ; Spa (1931) ; Moha (1931) ; Liége (1935) ; Tournai (1938).
        En France, on en compte dix-huit : Paris, XIIIe (1913) ; Monaco (1913) ; Vichy (1920) ; Tours (1921) ; Lyon-Villeurbanne (1922) ; Caudry (1922) ; Vervins (1923) ; Aix-les-Bains (1924) ; Hellemmes-Lille (1915) ; Orange (1926) ; Paris, XIXe (1928) ; Nantes (1929) ; Reims (1930) ; Nice (1931) ; Valenciennes (1932) ; Saint-Etienne (1935) ; Tourcoing (1937) ; Croix (1941).
        Les adeptes au Culte Antoiniste sont nombreux ; en 1910, notamment, la Direction Générale a soumis 160.000 signatures au Parlement belge pour obtenir la reconnaissance légale du culte. Aujourd'hui, nous assure le Conseil d'administration, un très grand nombre de personnes pourraient attester les bienfaits de l'œuvre.
              Qu'est-ce que l'antoinisme
        Cette œuvre est basée sur l'amour, la foi et le désintéressement.
        La religion, dit le Père Antoine, est l'expression de l'amour pur puisé au sein de Dieu qui nous fait aimer tout le monde indistinctement, croyants et non croyants, à quelque degré social que l'on appartienne. La religion est une comme l'amour est un ; il ne peut en découler deux croyances qui diffèrent l'une de l'autre ; la preuve qu'elles s'y opposent, c'est qu'elles se basent sur les lois que doivent respecter les adeptes. Notre enseignement, poursuit-il, démontre la religion. Mais ne confondons pas celle-ci avec la croyance. Nous le répétons, elle a pour base la foi sans laquelle il nous est impossible de nous unir les uns aux autres dans une seule et même pensée ; toutes les croyances appelées religion lui sont opposées, puisque c'est par elle que nous nous divisons. L'enseignement révélé par le Père est basé sur la foi et le désintéressement ; il est toute morale et ne s'allie qu'avec la plus grande simplicité de forme, il exclut tout calcul et surmonte le doute ; il sensibilise la conscience, ce qui tend à rendre l'homme meilleur, plus fraternel et, de progrès en progrès, le conduira à l'unité de l'ensemble : Dieu.
        Le but que poursuit le Culte antoiniste est purement humanitaire et ne vise que la consolation de l'humanité souffrante, les guérisons par la Foi et l'amélioration morale des êtres. L'œuvre se base sur la foi qui s'adresse librement à tous, croyants et non croyants. La dénomination : « Etablissement d'utilité publique » qui a été conférée au culte antoiniste par la loi, correspond bien à sa mission. En outre, tout y est entièrement désintéressé : aucun ministre de cette secte ne reçoit de subsides, ni de l'Etat, ni du Culte, ni des particuliers : chacun vit de son travail extérieur au culte.
        Les ressources proviennent des dons anonymes.
        Les temples sont construits par le Culte au moyen de legs faits par de généreux donateurs.

              Les Temples
        Les Temples antoinistes revêtent partout la plus grande simplicité ; ils comprennent généralement un logement modeste pour le desservant, une salle aux dimensions plus ou moins grandes suivant l'importance du nombre d'adeptes de l'endroit, un ou plusieurs cabinets de consultation où reçoivent les ministres du Culte. La salle garnie de bancs ou de chaises, peinte habituellement en vert, sert aux cérémonies.
        Sur la porte d'entrée, on lit l'inscription ci-après : Lecture de l'Enseignement du Père, tous les dimanches, à 10 heures, et en semaine, les lundi, mardi, mercredi et jeudi, à 19 h. 30. Opération générale, les quatre premiers jours de la semaine, à 10 heures. Consultations tous les jours, excepté le samedi et l'avant-midi du dimanche. Pour les cas graves ou urgents, les temples sont ouverts jour et nuit. Tout le monde est reçu gratuitement.
        Certains temples sont coiffés d'un clocheton, sans cloche, recouvert de zinc et qui se termine souvent par une sorte de vrille.
        Contre le mur du fond de la salle, peinte en noir, est adossée une grande tribune ; on y accède par un escalier. L'emblème du Culte (Arbre de la Science de la vue du Mal), est appendu à la tribune. En dessous se trouve une petite tribune (sorte de pupitre) où se font les lectures de l'enseignement. Sur le mur du fond, on peut lire dans la partie supérieure les mots : « Culte Antoiniste ». Plus bas, les inscriptions relatives aux heures pour l'enseignement du Père. Ensuite, l'auréole de la Conscience : « Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi : c'est de la fol que naît l'amour : l'amour qui nous montre dans nos ennemis Dieu lui-même ; ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu : car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de Le Servir ; c'est le seul amour qui nous fait vraiment aimer parce qu'il est pur et de vérité ».
        Le Premier représentant du Père est M. J. Nihoul ; le Président du Conseil d'administration est M. D. Dumont, et le Secrétaire, M. L. Goffin.
        La Direction Générale est établie à Liége.
        Les statuts ont été publiés au « Moniteur » des 13 octobre 1922, 13 février 1932, 22-23 Juillet 1939 et 22 février 1941.
        Le Culte dispose d'un journal tiré dans l'imprimerie qui lui est propre ; cet organe est intitulé : « L'Unitif » et porte en manchette : « Nous sommes arrivés à nous améliorer ».

    Le Centre, 29 mars 1943 (source : Belgicapress)

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    La vie religieuse dans le Centre

    Le Temple antoiniste de La Louvière
    a été fondé en 1933 (II)

              Qui est le Père dit « Le Guérisseur » ?
        Le Père, dit « Le Guérisseur », était un ouvrier, né à Mons-Crotteux (province de Liége), en 1846, de parents pauvres, simples et foncièrement honnêtes, était le cadet de sa famille, qui comptait onze enfants. Il débuta à 12 ans dans la mine, accompagnant son père et un frère, qui étaient également mineurs. Ne voulant plus descendre dans la fosse, il devint ouvrier métallurgiste. A 24 ans, il quitta la Belgique pour aller travailler en Allemagne, où il séjourna pendant cinq ans. Deux ans plus tard, il va à Pragua, près de Varsovie et y accomplit un nouveau terme de cinq années, puis il s'installe définitivement en Belgique à Jemeppe-sur-Meuse.
        Dans l'intervalle de son séjour en Allemagne, il revient au pays, épouser une femme dont il avait fait la connaissance avant son départ. De leur union, naquit un enfant, un garçon que la mort leur ravit à l'âge de 20 ans. Mais, grâce à leur grande foi, aucun des doux époux n'en fut découragé ; au contraire, ils se dévouèrent davantage. Leur séjour à l'étranger leur avait permis d'amasser une petite fortune ; ils la sacrifièrent pour venir en aide aux malheureux, éprouvant plus de bonheur à la dispenser à tous qu'ils n'en avaient trouvé en l'acquérant par leur labeur.
        Le Père vivait très simplement et très sobrement ; il était végétarien dans toute l'acception du terme ; il ne prenait ni viande, ni œufs, ni beurre, ni lait, en un mot, rien qui provienne de l'animal. Il s'appliquait à rester en tout dans le naturel, faisait lui-même tous les menus travaux que nécessitait son entretien. Son travail du jour et de la nuit pour ceux qui font appel à son concours, exigeait un recueillement constant ; c'est pourquoi il vivait absolument seul. Sa femme, une âme d'élite, simple et modeste, habitait, avec deux orphelines, qu'ils avaient élevées, car elle partageait en tout sa mission ; elle remplaçait son époux et opérait en son nom quand Il devait s'abstenir.
        Le Père professa la religion catholique jusqu'à l'âge de 42 ans, puis il s'appliqua à la pratique du spiritisme, sans s'attarder toutefois dans le domaine expérimental. Sachant à peine lire et écrire, il se trouvait incompétent pour résoudre ce problème scientifique. Il lui préféra la morale et s'y adonna de tout cœur. Il continua jusqu'en 1906, date à laquelle il a créé le Nouveau Spiritualisme ; c'est là que commence sa mission de Révélateur.
        On dit plus haut que le Père n'était pas instruit ; en effet, le peu de connaissances qu'il possède, il les a acquises en dehors de l'école par son travail personnel. Mais au point de vue de la morale, il fut de tout temps supérieur à son milieu et à son époque, car il s'appliqua sans cesse à son amélioration. La mère du « Guérisseur » était une femme pieuse et charitable qui, souvent, priva les siens pour rassasier des plus malheureux. C'est dire que le fils fit ses premiers pas dans la voie de la charité qu'il a toujours suivie par la suite.
              La cérémonie des funérailles
       
    Comme dans les autres cérémonies, l'enterrement par les soins du Culte antoiniste revêt un caractère de pure simplicité.
        A la levée du corps, pendant la lecture des dix principes révélés par le Père, l'Emblème est haut porté. Il prend ensuite la tête du cortège jusqu'à la tombe. Pendant le cortège, le lecteur accompagne le porteur d'Emblème. Tous deux sont revêtus de la robe. Sur la tombe, il est fait lecture du chapitre « Réincarnation ». Après cette lecture, avant de quitter les lieux, le lecteur remercie les assistants au nom du Père, puis au nom de la famille du défunt.
        L'emblème peut figurer aux obsèques de tous ceux qui le réclament avant de se désincarner, mais si le défunt n'est pas antoiniste et que sa famille désire le faire enterrer par les soins du Cercle, l'Emblème ne doit pas y figurer. Saut sur ce point, on fera tout comme pour un adepte.
        Notre région comptant beaucoup d'Antoinistes, ceux-ci liront cet article avec plaisir ; les autres apprendront ce qu'est ce culte. Son enseignement, est-il dit, aide à la paix sociale dont le monde a si grand besoin à l'heure actuelle pour se rassurer et se reconstituer.
        (D'après des notes et documents communiqués aimablement par M. L. Goffin, secrétaire du Conseil d'administration du Culte Antoiniste).
                                                                                          CEFRA.

    Le Centre, 5 avril 1943 (source : Belgicapress)


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  • Mosquée Eden -  مسجد عدن - Rue de l'Olive, juillet 2019 (GoogleMaps)


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  • Temple de La Louvière

    source : deskgram.co/culteantoiniste (philippe_degeneffe)


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  • Mosquée Eden, La Louvière - intérieur, pupitre (anc.Temple Antoiniste)

    source : page FaceBook Mosquée Eden

    Une belle reconversion pour ce temple qui reste un lieu de prière et de foi.


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  • Découverte de la mosquée Eden

    Découverte de la mosquée Eden (La Louvière)

     

    L’association Eden, créée en octobre 2017 par des jeunes citoyens belges issus de différentes origines a acquis, en mars 2018, le bâtiment anciennement dédié au culte antoiniste, sis au 33 rue de l’Olive, afin d’en faire une mosquée. Après de nombreux travaux, celle-ci fut inaugurée en mai 2018 sous le nom de « Masjid Âadne ».

    Après la visite de la mosquée, un café-citoyen sera organisé sur la thématique de la transmission des valeurs. Nous transmettons tous de manière plus ou moins consciente des valeurs à nos enfants. S’agit-il de valeurs religieuses, philosophiques, propres à chaque famille ? Comment cette transmission s’effectue-t-elle ?

    Source : https://www.quefaire.be/y-crois-y-t-y-crois-pas-y-994389.shtml


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  • Cette réaffectation rentre bien dans la volonté de Mère, dans le cadre de l'article 13 des Statuts publiés le 3 octobre 1922 et qui déclare : "Le culte antoiniste étant basé sur la foi et le désintéressement ne peut disparaître. Toutefois, si l'établissement d'utilité publique, créé par moi, venait à perdre la personnalité civile, ses biens seraient affectés par le gouvernement à une destination se rapprochant autant que possible de l'objet en vue duquel l'institution a été créée."

     

    Temple antoiniste de La Louvière vendu


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  • Temple antoiniste de la Louvière

    La Louvière - 33 rue de l'Olive (inscrit au dos ''le 23-4-1994'')


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  • carte de La Louvière

    une croix indique l'emplacement du temple


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  • La Louvière - rue de l'Olive - vue aérienne de la façade

    La Louvière - rue de l'Olive - vue aérienne de la façade

    La Louvière - rue de l'Olive - vue aérienne du Temple

    source : bing.com


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  • source : cartocit1.wallonie.be

    Rue de l'Olive 33, 7100 La Louvière

    Caractéristiques
    Type de bien     Bien
    Superficie de la parcelle     558m2
    Bâtiment: 215 m²
    Largeur de la parcelle     9,7m
    Profondeur de la parcelle     58m
    Surface estimée du jardin     358m2
    Coordonnées     50°28'13.3"N 4°11' 19.3"E
    Orientation du jardin/arrière maison     Nord-est
    Nombre de façades     Maison mitoyenne d'un côté
    Zone inondable     Hors zone inondable

    https://www.realo.be/fr/rue-de-l'olive-33-7100-la-louviere/736250?
    https://ici.be/7100::Rue+de+l%27Olive::33/fr


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  •     Pierre Debouxhtay nous renseigne sur les salles de lecture qui existaient aux environs de Charleroi, avant qu'elles ne soient fermées par Mère en 1932 :

    • Farciennes (disparaîtrait en 1912),
    • Forchies (83 rue de Trazegnies, et on y signale des antoinistes rue du Congo dès 1912),
    • Jumet (20 rue Bara),où un temple ouvre en 1919,
    • Pont-de-Loup (51 route d'Aiseau),
    • Souvret (avec un temple ouvert dès septembre 1913) et
    • Roux (8 Place du Maugis), où s'installa le neveu de Louis Antoine, Pierre Dor pour lancer le dorisme. Dans la même localité de Roux, un article de nécrologie annonce le décès d'un adepte en 1913.

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