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Par antoiniste le 13 Novembre 2020 à 16:18
Hôtel des Comtes de Méan
Hôtel particulier du XVe siècle situé en Belgique à Liège sur le Mont-Saint-Martin (ou Publémont, colline incluse au Xe siècle dans la première enceinte fortifiée de la ville par Notger). Façade de 1620. À l'intérieur, le bâtiment a fait l'objet de nombreux travaux de 2007 à 2011 et entre autres la reconstruction d'une remarquable salle au décor néo-classique.Au no 11 du Mont-Saint-Martin, l'hôtel particulier des comtes de Méan a souvent vu son histoire se confondre avec celle de son voisin, l'hôtel de Sélys-Longchamps. Ils sont intégrés actuellement dans un hôtel de luxe. Il doit son nom au dernier prince-évêque de Liège François-Antoine-Marie de Méan, à qui il a appartenu de 1659 à 1877. À l'époque, il formait déjà un seul ensemble avec l'hôtel de Sélys-Longchamps. Après être passé entre divers mains, l'hôtel est racheté en 1910 en même temps que l'hôtel de Sélys-Longchamps, par Maurice de Sélys-Longchamps qui le restaure. Le bien resta dans la famille Sélys-Longchamps jusqu'en 1973. Dans les années 2000, le bien immobilier est devenu un complexe hôtelier 5 étoiles.
Depuis 1997, l'ensemble formé par le Mont-Saint-Martin (menant à la basilique Saint-Martin de Liège, berceau de la fête Dieu, instaurée à partir de 1246 par le pape Urbain IV, ancien archidiacre de Liège) est classé au patrimoine culturel immobilier de la Wallonie.
Salle des Comtes de Méan (depuis le Bld de la Sauvenière, Liège)Après la Consécration du Temple en 1910, les adeptes se rendent la salle des Comtes de Méan à Liège pour élaborer les statuts de la fondation de notre Culte. En 1923, y aura lieu le Congrès Spirite International du 26 au 29 août 1923. Pour les années qui suivent voir la page suivante.
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Par antoiniste le 4 Février 2020 à 12:17
Un parcours pour aller à la rencontre de quelques lieux de culte dans la ville. Cultes orthodoxe, musulman, protestants, antoiniste et judaïque... Cette rencontre est évidemment axée sur l’histoire des religions rencontrées mais aussi sur la découverte de lieux ignorés des Liégeois eux-mêmes. L’actualité de ces dernières années est pleine de propos qui renvoient aux identités religieuses. Le but de cette promenade est de comprendre, d’accepter les différences et d’essayer de se donner des clés de décodage.
Guide : Andrée Debrulle (guide conférencière).
Durée : 2 h 30.
RDV : esplanade Saint-Léonard, près de l’école du Potay.
Dates en 2019 : 28/4 - 10/11.
Dates en 2020 : 15/3 - 18/10.
Gratuité pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés de leurs parents.
Langue : Français
Type de visite : Nouveauté
Accès exceptionnel
Parcours à pied
Thématique : Architecture et patrimoine
source : https://reservation-fr.visitezliege.be/a-la-decouverte-des-lieux-de-culte-et-de-leurs-richesses-cachees-1-1.html
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Par antoiniste le 22 Juillet 2019 à 17:53
Liège. Vieilles façades.
Le Collège a rappelé à la bienveillante attention de l'Administration communale de Liège sa lettre du 17 janvier 1917, n° 9155/9296 relative à l'esthétique de la ville de Liège.
Depuis cette époque il a eu le regret de voir disparaître un immeuble intéressant de la rue Hors-Château, remplacé par la façade en ciment de la chapelle Antoiniste.
Viennent de disparaître aussi la façade et deux parties des ailes de l'ancien institut Saint Barthélémy.
La Commission royale verra-t-elle disparaître, morceau par morceau tout ce qui caractérise la rue Hors-Château, la plus ancienne, la plus complète, la plus décorative artère de la cité ?
Elle aime croire que l'Administration communale de Liège, présidée, d'une manière si intelligente, par M. Digneffe, Membre correspondant, aura à cœur de protéger les sites et les édifices monumentaux et historiques de la cité ardente.Bulletin des commissions royales d'art et d'archéologie,
LXIIIe ANNEE. - 1924 (JANVIER-JUIN), p.240
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Par antoiniste le 4 Juin 2019 à 17:06
Le temple remplacera la maison à gauche située entre celle
avec le balcon en encorbellement et le temple protestant (qui sera détruit en 1937)
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Par antoiniste le 19 Février 2019 à 16:44
L'OPÉRATION.
C'est un dimanche matin que je me rends devant le temple. Il y a déjà un grand nombre d'hommes en lévites et en chapeaux haut-de-forme, de femmes en costumes noirs ayant sur le chef une sorte de coiffe qui leur donne une certaine ressemblance avec les nonnes. Ils ont tous l'air très doux et modeste, et ils causent à voix basse. Vers dix heures les gens commencent à entrer dans le temple.
Bientôt tous les bancs sont occupés, et une grande partie des personnes est obligée de rester debout. La salle est comble. Le desservant monte sur la chaire et adresse quelques paroles à l’assemblée. Le lecteur lit un passage de l'enseignement du Père d'une voix d’écolier. Puis un homme du premier banc se lève et prononce d'une voix rauque et absente : « Le père fait l’opération. » Trois coups de sonnette résonnent dans le temple et tout le monde se lève.
C'est le moment où l'on se recueille.
Les croyants sont debout, la tête baissée ; ils invoquent chacun le nom du Père auquel ils demandent la foi.
Cette scène ne ressemble-t-elle pas à celle qui se passe pendant la messe catholique ?
Après quelque temps, une autre voix s’élève : – Celui qui a foi en le Père trouvera satisfaction !
Je n'ai pas cette foi de ceux qui entourent mais réprouve un sentiment très étrange. Ne m'hypnotise-t-on pas ? Je me défends mais c'est inutile quelque chose m’étrangle. Voici que les gens commencent à sortir. Je devrais aussi partir, mais je ne bouge point. Ils passent devant moi un défilé de fantômes, des hommes, des femmes qui marchaient, il y a quelques instants à l’aide de béquilles, s’avancent, tout raides, sans secours, et ceux-ci dont le teint était jaune et maladif sortent avec une mine qui ne peut trahir qu’une sante resplendissante : ils portent la tête haute et dans leurs yeux brillent la bonté, le bonheur et la foi ; une foi fanatique. Des miracles ! Des miracles à Liége !
Mon voisin me bouscule, il veut passer mais je n'avais pas pris attention. Je sursaute, pour le laisser passer, et … mais qu'est-ce que c'est … les malades ont encore leur teint jaunâtre, les invalides s’appuient toujours sur leurs béquilles. Ai-je dormi, rêvé ? Ahuri, doutant de ma raison, je m’affaisse sur le banc et mon voisin se penche sur moi et chuchote me croyant malades : « Ecoutez, les malades sont reçus après l’opération ! »
Les gens qui sont autour de moi me regardent avec envie, parce que je semble avoir la foi et la satisfaction.
Mais, moi, je sais parfaitement bien les raisons de mon rêve, de mon sommeil : les suites de la bombe que j’ai faite hier avec mes amis liégeois.
En sortant, je me jure d’être plus sage … évidemment, il le faudra bien tant que je ferai mon enquête sur Liége, la miraculeuse.Charles Pétrasch
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Par antoiniste le 27 Novembre 2014 à 16:51
En 1660, un commissaire de la Cité, Honlet, dont la fille avait pris le voile chez les Ursulines, en finança largement la construction. Le bâtiment était situé juste au coin de la Montagne de Bueren et Hors-Château. La chapelle sera cédée en 1819 au consistoire du culte protestant et démolie en 1937.
La Commission royale a fait connaître à M.M. les Ministres de la Justice et des Sciences et des Arts que l'Administration communale de Liège a l'intention de faire démolir l'ancienne chapelle des Ursulines, servant actuellement au culte protestant, sise rue Hors-Château, afin de permettre l'agrandissement de la Caserne des Pompiers et faciliter la sortie des pompes et dévidoirs.
RAPPORTS DE M. JASPAR.
26° Temple évangèlique protestant, en Hors-Château à Liège.
M . Jaspar a transmis à notre Président, M. le Gouverneur, le rapport suivant qu'il faut bien publier entièrement : « Je suis en possession de votre honorée du 13 mars écoulé, 2e division, n ° 22.942/142, relative au classement du Temple évangèlique protestant, rue Hors-Château, à Liège. Vous me demandez de « fournir courte notice et photo ». Je pense ne pouvoir mieux faire que de vous rappeler les rapports qui ont été dressés à ce sujet en 1926 par notre regretté collègue M. Lohest et moi-même, lesquels ont entraîné le classement du Temple. J'extrais de mon rapport du 15 décembre 1926 : « Lors d'une de nos récentes séances , il nous a été annoncé que l'Administration communale de Liège projetait la démolition du Temple protestant, ancienne église des Ursulines, rue Hors-Château, et cette nouvelle a soulevé la réprobation générale. » Nous avons visité l'église, bien connue des Ursulines. C'est un temple modeste d'aspect, à une seule nef voûtée en briques, avec nervures et arcs doubleaux. A l'intérieur, les murs sont divisés horizontalement en deux parties par une corniche très saillante. » Dans la région supérieure, de chaque côté, six grandes fenêtres à arc surbaissé. Comme ornementation dans les trumeaux de simples pilastres avec chapiteaux. Le temple est entièrement badigeonné en blanc, et dans le chœur se remarquent les restes d'un grand autel à retable Renaissance dans lequel on a intercalé la chaire à prêcher. » Ce temple est assez délabré, la voûte est percée d'humidité et lézardée le long du mur Nord ; nous n'y avons relevé aucune inscription, ni motif intéressant, sauf deux blasons se trouvant sur les colonnes du jubé. Le temple mesure une longueur de 21 m. 50, une largeur de 9 m. 50 et ses murailles ont une épaisseur de 1 m. 15. » Inutile d'insister sur l'extérieur, mieux connu encore que l'intérieur et dont la silhouette fait partie depuis 1661 de l'ensemble pittoresque de la rue Hors-Château ; avec cette réserve toutefois relative à l'église, que le pignon Ouest en briques à front de la rue de Bueren était autrefois masqué par le couvent lui-même qui se prolongeait en arveau au-dessus de cette rue de Bueren.
» Toute une transformation a donc été opérée de ce côté et correspond, pensons-nous, à l'enlèvement du clocheton renversé par la foudre en 1869, et non réédifié par économie !... [...]
» Nous vous proposons le classement de ces immeubles afin que notre Administration, éclairée par nos considérations modifie ses intentions et cherche une solution moins radicale et mieux en rapport avec le respect des décisions et des classements de la Commission royale des Monuments et des Sites.
» Si l'on invoquait en faveur des démolitions projetées la nécessité de faciliter la sortie des pompes et échelles de sauvetage, nous n'hésiterions pas à proposer, en échange, la démolition du Temple antoiniste, moins ancien, moins intéressant, moins solide que le Temple protestant et qui entrave la sortie normale des dits engins bien plus que les immeubles dont nous défendons le maintien. » Quant à la photo désirée, celles qui vous ont été fournies en mars 1927, ne sont-elles pas suffisantes ?
Je rappellerai donc que le site de Hors-Château et le Temple protestant sont classés, qu'ils ont fait l'objet d'une volumineuse correspondance depuis janvier 1917 jusqu'au 24 octobre 1930. Depuis plus rien, sauf les démolitions et reconstructions modernes (! ) d'immeubles qui enlaidissent tout le site.Ci-dessous copie de la lettre que m'adresse le 24 octobre 1930, le vénéré Président Chevalier Lagasse de Locht :
« Comme suite à votre lettre du 22 octobre dernier , nous avons l'honneur de vous faire connaître que la Commission royale, avant le vote par la Chambre des Représentants du projet de loi sur la protection des Monuments et des Sites, voté à l'unanimité par le Sénat ne possède d'autres moyens de faire respecter son avis que la persuation par l'appel au sens commun ».
Elle laissait espérer la protection par la loi votée le 7 aoû t 1931.
Sans demander la démolition du Temple protestant, l'Administration communale nous l'annonce...
Si la nécessité de maintenir et de développer la caserne des pompiers à l'emplacement actuel est admis, on pourrait, à nouveau, suggérer la démolition du temple antoiniste qui dépare le site et répondrait au x « raison s techniques » invoquées mais qu'on ne peut combattre puisqu'on les laisse ignorer ...
C'est vraisemblablement la sortie difficile des camions et échelles et à ces difficultés la disparition du Temple antoiniste mettrait fin tout en maintenant et même en améliorant le site.
D'un point de vue plus général, ne pourrait-on proposer le transport en un autre lieu de la dite caserne ? Car c'est l'emplacement qui est défectueux, sans que l'on puisse admirer l'installation, dans un ancien couvent, d'une caserne de pompiers... La sortie des engins n'est pas seulement défectueuse au pied de la Montagne de Bueren, mais aussi dans tous les parcours qui touchent à Hors-Château : toutes les artères sont trop étroites et les tournants dangereux.
Oserais-je proposer le terrain de la Verrerie d'Avroy, dont la grande profondeur permettrait de masquer la caserne nouvelle qu'on pourrait ériger dans le fond de la parcelle (seconde zone) tout en réservant à la bâtisse les terrains et front de rue (première zone) ?
D'autres emplacements pourraient être réservés dans les terrains laissés libres par les démolitions du quartier de la Batte. L'un et l'autre emplacement permettrait l'arrivée des engins susdits sur de grandes artères telles que le boulevard d'Avroy ou le quai de la Batte. On pourrait aussi envisager l'emplacement des écoles place Xavier Neujean donnant deux issues : l'une place Xavier Neujean, l'autre boulevard de la Sauvenière. Démolir, c'est détruire une richesse ; bâtir c'est créer !...
Transformer ?... Rappelez-vous le couteau de Jeannot...
Ayant ainsi répondu au premier des attendus de l'extrait du registre des délibérations du Conseil communal que vous m'avez transmis, savoir :
« 1° Il entre dans nos intentions de démolir cet édifice pour permettre l'agrandissement de la caserne des pompiers » ;
je constate que la modification annoncée au
« 2° La façade postérieure du temple a été modifiée en 1929/1930 »
n'en est pas une : C'est l'adjonction d'un étage construit contre le temple, mais sans dégâts apparents et sans grands frais, donc sous le bénéfice dit au
« 3° Le classement proposé nous ferait perdre le bénéfice des travaux exécutés à ce jour »
j'ai répondu au
« 4° Pour des raisons techniques , il n'est pas possible d'envisager l'agrandissement prévu dans une autre direction que celle de la rue Hors-Château »
reste le
« 5° La nouvelle façade à front de rue s'inspirerait du caractère de l'endroit et serait en harmonie avec les immeubles environnants »
qui vaut un long poème.
Quelle confiance pouvous-nous avoir dans le fonctionnaire qui estime « au surplus que l'immeuble en question ne possède pas un caractère architectural justifiant son classement » et qui ose promettre de mettre son nouveau bâtiment « en harmonie avec les immeubles environnants » ?...
C'est le coup de la Goffe... ou de la Gaffe, comme l'a dit la presse. De plus méchants feraient allusion à un autre coup...
En conclusion, et avec l'appui que vous voudrez bien me donner, j'émets, à nouveau, l'avis de classer le « Temple évangélique protestant sis en Hors-Château à Liège » afin d'en empêcher la destruction.Je vous adresse, M. le Gouverneur, avec mes remerciements, etc.. . » .
BULLETIN DES COMMISSIONS ROYALES D'ART & D'ARCHÉOLOGIE
LXXIVe ANNÉE. — 1935 (JUILLET-DÉCEMBRE)— Assemblée générale et réglementaire du 26 novembre 1935, tenue en la Salle de Marbre du Palais des Académies, à Bruxelles. Présidence de M. le Chevalier Lagasse de Locht, Rapports de classement, p366
source : http://www.ialg.be/ebibliotheque/crmsf/BCRAA_1935_2/BCRAA_1935_2.pdf
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Par antoiniste le 27 Novembre 2014 à 16:49
Temple (Temple antoiniste)
Adresse(s) principale(s) : Province de Liège, LIEGE, Liège, Rue Hors-Château 17
Inscrit comme : Monument
Fonction(s) primitive(s) : Temple
Nom(s) primitif(s) : Temple antoiniste
Petit édifice de style néo-roman élevé en 1917 sur trois niveaux. Maçonneries enduites et peintes. La façade est couronnée par un petit dôme.
Flavio Di Campli
Style(s) : Néo-roman
Datation : 20e siècle Date(s) : 1917 (s)
Détails complémentaires de la fiche
Code de la fiche : 62063-INV-2245-01source : http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_ipic/index.php/pdf/fiche/62063-INV-2245-01
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