• Quelques mots sur l'Antoinisme (Généalogie Leclercq-Stassart)

    INTERMEDE - Quelques mots sur l'Antoinisme

    Quelques mots sur le culte antoiniste, qui fait un peu partie de la famille Leclercq puisque trois de ses membres en étaient adeptes (mon grand-père Désiré, sa sœur Julienne dite "di Djoupêye" et sa fille, Julienne aussi). Cette dernière officiait au temple de Waremme tous les dimanches, en habit noir, que les adeptes reconnaissaient comme "sœur Julienne". Office curieux qui consistait essentiellement en des lectures des pensées "du Père". Quand à ma grand-tante Julienne "di Djoupêye", elle portait aussi l'habit et se disait spirite (il y a un lien, voir sous le lien ci-dessous). Un peu en transes, les yeux fermés, elle prédisait des choses généralement déjà passées en ajoutant la voix tremblante "Dji l'a vêyou". La plupart des autres Leclercq étaient assez moqueurs à ce sujet. Sauf que ma tante Marie s'est sentie un jour envoûtée par Julienne (di Djoupêye) et qu'elle rigolait nettement moins.

    La révélation du Père Antoine est liée à la guerre franco-prusienne où il tue par accident un camarade et, plus tard, au décès de son fils : il se sépare alors du catholicisme. A son décès (il est inhumé à l'entrée du cimetière de Jemeppe sur Meuse où sa tombe est toujours très fleurie), sa femme Catherine poursuivra son œuvre. Ce culte très particulier, qui mélange foi et croyances paranormales, leur survit. Il a une branche française qui s'est distanciée du mouvement de base.

    L'antoinisme à l'époque est fortement ancré dans la région liégeoise et dans la classe ouvrière. C'est une curiosité. Antoine et Catherine ont pour vous des pensées bienveillantes (voir photo).

     


    Quelques mots sur l'Antoinisme (Généalogie Leclercq-Stassart)Guillaume Florent Désiré (dit Désiré) (1886-1968), mon grand-père, dont j'ai déjà parlé ainsi que de sa descendance.
    Désiré Leclercq
    Cet homme âgé, fier, est mon grand-père Guillaume Florent Désiré Leclercq (1886-1968), qui n'a jamais porté que son 3ème prénom, Désiré. A ma connaissance, il est d'une part médaillé du Travail et de l'autre, fêté pour sa mise à la retraite aux Etablissements MOES sis Rue des Houblonnières à Liège. La photo de groupe a très probablement été prise par mon père et l'un de ses beaux-fils, Jean Radoes, figure également sur cette photo. Car les Ets Moës, aujourd'hui disparus, sont un lieu fondamental de mon histoire familiale : Désiré y a travaillé toute sa vie mais aussi deux de ses fils (mon père Guillaume et Arthur) et son beau-fils Jean Radoes. Tous ouvriers, sauf mon père, employé et dessinateur industriel de profession - pour son malheur, j'en reparlerai peut-être.
    Désiré, qu'on surnommait aussi dans sa rue du Fond d'Or à Waremme "Li vî Lèclèr" (prononciation très particulière), est le seul grand-parent que j'ai jamais connu.
    Désiré était un personnage haut en couleurs. Son "bleu de chauffe" ("sarrau", en bon français de par ici) ne le quittait jamais. J'ai de lui le souvenir d'un homme bienveillant, très joyeux, veuf assez jeune, qui a vécu jusqu'à la fin avec une de ses filles célibataire ("li p'tite Marie"). Je le vois encore faire sa vaisselle en chantant "Viens Poupoule, viens Poupoule, viens". Ses passions : cultiver son jardin, ses chrysanthèmes en particulier, chiquer son infâme tabac, et avoir des chiens bergers dont il n'avait jamais réussi, parce qu'il les aimait trop, à les discipliner ne serait-ce qu'un tout petit peu.
    Je n'ai jamais entendu mon grand-père parler français : même moi, enfant, je n'aurais jamais osé lui adresser la parole autrement qu'en wallon. Il habitait à 50 mètres de chez moi, rue du Fond d'Or, au 43 et nous au 46.  
    Son côté un peu noir était de n'avoir jamais toléré ne serait-ce qu'une vague approche d'un prétendant pour sa fille Marie, qu'il s'était sans vergogne "gardé pour ses vieux jours".
    Son décès, en 1968, de vieillesse, paisible, a sonné un bien sombre glas puisque 4 ans plus tard, ses trois derniers fils sont décédés en 1970, 1971 et 1972. J'en reparlerai forcément, parce que cette période très sombre m'a marqué à vie et a littéralement massacré la fin de mon adolescence et de ma jeunesse.
    La 3ème photo, prise sur la pas de sa porte 43 rue du Fond'Or, représente sur le seuil ma mère Marguerite. En bas, "li p'tite Marie", le berger Fanny (tous ses chiens se sont appelés Fanny) et à droite, évidemment, Désiré avec son inséparable casquette.
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=101230344986660&id=100883935021301


    Lambertine Julienne (1890-j’ai oublié) mais qu'on appellera toujours Julienne, en wallon « Djulienne di Djoupèye », épouse un Joseph Baly dont elle aura un fils, Joseph aussi, que j'ai bien connu. Joseph Baly fils a été prisonnier en Allemagne pendant la guerre. Julienne habitait à Jupille, donc, dans une étrange maison à flanc de terril qui avait été jadis partiellement sinistrée par un glissement de terrain comme il y en eût pas mal dans cette région minière. Julienne se disait spirite et pratiquait avec assiduité le culte Antoiniste assez répandu dans la région. Mon grand-père et une de ses filles, Julienne aussi, étaient également antoinistes. Lambertine Julienne (la sœur de Désiré, donc, pas sa fille) n’était pas très aimée par les enfants de Désiré, qui lui, par contre, l’adulait et lui pardonnait tous ses défauts. Pour rester correct, je ne vais pas m'alourdir sur le sujet de Julienne "di Djoupèye", qui me faisait carrément peur.

    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=103671551409206&id=100883935021301

    source : https://www.facebook.com/G%C3%A9n%C3%A9alogie-Leclercq-Stassart-100883935021301/


    votre commentaire
  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 1er juillet 1932)MÉDITATION

        La pensée n'est jamais inactive. Elle est en continuelle vibration, elle rayonne en bien ou en mal selon son élévation ou son infériorité.
        Si la pensée se complait dans de malsaines vibrations, c'est-à-dire : si l'humain est égoïste, envieux, jaloux, méchant, sans compassion pour autrui, ses pensées s'amplifieront de toutes les mauvaises vibrations correspondantes du mal sous toutes ses formes, de là, les luttes entre les individus, les sociétés, les peuples, les nations, et tout cela fomente les révolutions, les guerres.
        Au contraire, ceux dont les pensées sont dominées, par le désir ardent du bien, de l'amour, de la charité, de la fraternité, attirent à eux les plus pures vibrations qui détermineront les plus salutaires actions, les dévouements, les sacrifices.
        C'est pourquoi il est de toute urgence de bien comprendre la vérité christique : « Aimez-vous les uns les autres. Secourez-vous, soyez bons, indulgents, pardonnez, n'ayez pas de rancune, de haine, soyez frères ! »
        N'oubliez pas que nous sommes tous solidaires les uns des autres, que la même vie nous anime, par conséquent, les mêmes sentiments doivent guider nos actes.
         Nous ne cesserons donc de répéter : « Faites toujours le bien, sans chercher de récompense ». Nos pensées à tous, unies dans cette sublime harmonie, diminueront l'intensité et la néfaste influence des vibrations pernicieuses.
        Nous nous guérirons ainsi de bien des maux, car l'Amour étant le plus divin guérisseur, nous ne devons que penser à sa force pour être plus heureux à l'avenir.

                                                                 H.[enri] LORMIER

    Le Fraterniste, 1er juillet 1932


    votre commentaire
  • Edouard Saby - Rien ne tient sans la conscience (p.53)

        Rien ne tient sans la conscience, qui est le ciment des âmes et des sociétés.

    Édouard Saby, Fin et résurrection d'un monde, p.53


    votre commentaire
  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 1er janvier 1931)

    MEDITATION

        Méditer, c'est savoir discerner les bonnes impressions des mauvaises. C'est savoir écouter la voix intérieure qui cause à l'esprit.
       Si nous voyons, ou si nous entendons du mal se faire ou se dire, ne nous laissons pas influencer, empêchons-le, si possible.
        Méditons ensuite sur les moyens de ne jamais provoquer de mal. La méditation, c'est aussi se tenir sur ses gardes, c'est veiller à sa pensée, à ses actes, à ses paroles.

    H. LORMIER.

    Le Fraterniste, 1er janvier 1931


    votre commentaire
  •     La Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix !
        Incorruptible témoin de votre conduite, elle est à la fois le registre de vos œuvres et le juge équitable de vos actions. Quand elle les approuve, alliée fidèle, elle vous assiste au milieu des pires vicissitudes ; quand elle prononce contre vous, les plus grands succès ont le goût fade de la mort.
        La Conscience est votre meilleur livre de morale ; c'est celui que vous devez le consulter le plus.
        Vous obéirez donc à cette règle inviolable : Ne rien penser, ne rien faire qui puisse blesser votre conscience, et vous ne craindrez pas de vous traduire vous-mêmes devant son tribunal (1), de telle façon que vous puissiez dire à votre heure dernière : « Laissez-moi le peu de temps que j'ai à vivre pour penser à ma conscience ».
        Il est vrai, pourtant, que l'homme se fait aisément une fausse conscience... (2) Aussi, l'obligation de faire sa conscience est-elle antérieure à celle de la suivre.
        Comment ?
        Toujours par L'EDUCATION.
        L'Education de soi-même.
        Education de la pensée, par LA RAISON.
        Education du cœur, par L'AMOUR.

    Édouard Saby, Fin et résurrection d'un monde, p.75-76

    (1) « Examine chaque soir ta conscience », recommande Pythagore.
    (2) C'est parce qu'on « marchande » avec elle que l'on a recours aux subtilités du raisonnement.


    votre commentaire
  • Antoinistes (?) - Exposition au château d'Ordange, Jemeppe, 2021

    malheureusement l'artiste n'était pas cité,
    impossible de savoir donc si la tenue antoiniste l'aura inspiré ou s'il est de Jemeppe


    votre commentaire
  • Henri Lormier - Maximes (Le Fraterniste, 1er mars 1934)

        Être bon, c'est donner sons cœur en l'exerçant à la pratique du Bien.

        Être charitable, ce n'est pas donner sa bourse  ou faire l'aumône, c'est, de sa pensée, en faire rayonner toute la puissance en vraie fraternité, en amour.

                                                                                                               H. LORMIER

    Le Fraterniste, 1er mars 1934


    votre commentaire
  • Aimez-vous les uns les autres (Le Fraterniste, 1er février 1924)

     « Aimez-vous les uns les autres ».

                                       Jésus-Christ.

    Le Fraterniste, 1er février 1924


    votre commentaire
  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 15 septembre 1930)

    MÉDITATION

        Il est une imperfection des plus regrettables contre laquelle l'humain ne luttera jamais assez. C'est celle de considérer son prochain sous un jour qui ne lui est pas souvent favorable.
        Entendez les conversations autour de vous, n'est-ce pas triste de constater tout le mal qui se dit et se propage ?
        On juge autrui à tort et à travers. On voit le mal en tout, presque jamais le bien. On est méchant !
        Fraternistes, ayez toujours la Bonté en vous, celle du cœur, de l'esprit du Bien. Ne dites jamais de mal de personne. Votre langage, c'est l’Amour, qu'il soit votre Maître !
                                                                                                H. LORMIER.

    Le Fraterniste, 15 septembre 1930


    votre commentaire
  •  נְצֹר לְשׁוֹנְךָ מֵרָע; וּשְׂפָתֶיךָ, מִדַּבֵּר מִרְמָה

    סוּר מֵרָע, וַעֲשֵׂה-טוֹב; בַּקֵּשׁ שָׁלוֹם וְרָדְפֵהוּ     

    Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses ;

    Éloigne-toi du mal, et fais le bien ; recherche et poursuis la paix.

     

        Les versets 14 et 15 forment la base du paragraphe final de la amida (tefillat Haʿamida « prière [récitée] debout », ensemble de bénédictions occupant une place centrale dans les offices de prière du judaïsme).

     


    votre commentaire
  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 15 juillet 1932)MÉDITATION

        Ne vous découragez jamais dans vos épreuves. Vous avez une arme toute puissante en vous : la prière !
        Demandez le secours divin, priez vos amis, vos parents invisibles de vous aider de leur bonne influence.
        Entre eux et vous votre pensée est le trait d'union qui facilite leur action.
        Si votre foi est assez grande, vous serez consolés, aidés, réconfortés.
        Sursum corda !

                                               H. LORMIER.


    votre commentaire
  • Méditation, par Henri Lormier (Le Fraterniste, 15 octobre 1930)

    MÉDITATION

        Le calme et le silence sont les conditions primordiales et nécessaires pour permettre à l'esprit de se recueillir et de puiser de nouvelles forces mentales et spirituelles.
        Si vous voulez maintenir votre santé en bon équilibre exercez-vous souvent à ce recueillement et ne laissez pas votre système nerveux diminuer son énergie dans un excès pernicieux de dépenses vitales en paroles et en actes épuisants.
        Choisissez vos heures de calme, oubliez tout ce qui vous préoccupe et pensez bien que votre repos vous donne des forces nouvelles dont votre esprit s'imprégnera d'autant mieux si, avec foi et conviction, vous faites appel à la Vie Invisible, Energie spirituelle, divine.

                                                                                                                        H. LORMIER.

    Le Fraterniste, 15 octobre 1930


    votre commentaire
  • Henri Lormier - Méditation (Le Fraterniste, 1er mars 1930)

    MEDITATION

        Nous avons un compte à tenir en bon ordre : celui de nos actions constituant l'actif et le passif de notre vie. Il faut bien équilibrer son budget. L'actif, c'est toutes nos bonnes actions. Le passif, toutes les mauvaises. Sachons opérer en bons comptables. Faisons toujours bien, de mieux en mieux, il y aura intérêt. Cet intérêt, c'est la Puissance : amour par la Bonté envers tous. Il s'ajoute au capital : Dieu-Amour.            H. LORMIER.

    Le Fraterniste, 1er mars 1930


    votre commentaire
  • Connais-toi toi-même (Le Fraterniste, 15 août 1930)

    PSYCHOSIE-THEURGIE

        Humain, connais-toi toi-même ! C'est un grand commandement, un précepte divin. Se connaître ! c'est-à-dire, comprendre sa véritable nature, sa double nature, matière et esprit, corps et âme.
        Par le corps, si l'humain ne conçoit que par ses seuls sens matériels, il s'enferme dans un parfait égoïsme, il croit se suffire à lui-même, il ne lutte que pour sa conservation, sa jouissance, son bon plaisir. Cela n'est pas la vraie Vie. La bonne, la pure, la juste, c'est la certitude qu'il y a des sensations de l'âme, et ces sensations sont de telle nature vitale que sans elles, il n'y aurait ni progrès, ni évolution, ni Bonté, ni Amour. Bien se connaître c'est faire régner l'harmonie entre le corps et l'âme, c'est vivre dans le bien, c'est savoir aimer, car l'amour supprime tout le mal. Aime humain, tu seras Dieu.

                                                                                                 H. LORMIER.

    Le Fraterniste, 15 août 1930


    votre commentaire
  • Pensées - Vous vivez en Dieu (Le Fraterniste, 15 janvier 1927)

        Ne cherchez pas Dieu autre part qu'en vous-même, car si vous avez compris ce qu'est l'amour du prochain vous êtes en Lui, vous vivez en Dieu.

    Le Fraterniste, 15 janvier 1927


    votre commentaire
  • Prier c'est bien, Paul Pillault (Le Fraterniste, 1er octobre 1927)


    votre commentaire
  • Règle de conduite (Le Fraterniste, 27 juin 1913)

    Épitaphe sur la tombe (au Père-Lachaise, à Paris) de Charles Loyson,
    plus connu sous son nom religieux de Père Hyacinthe (1827-1912), fondateur de l'Église gallicane.


    votre commentaire
  • O sêle mîn
    genk ûz, got în!
    sink al mîn icht
    in gotis nicht,
    sink in dî grundelôze vlût!    
    vlî ich von dir,
    du kumst zu mir.
    vorlîs ich mich,
    sô vind ich dich,
    ô uberweselîches gût! 
    O mon âme
    sors et Dieu entre!
    Fait naufrage mon ego
    Dans le divin néant,
    sombre dans le fleuve sans fond!
    Que je fuis,
    tu viens.
    Que je me perde
    je me trouve,
    Ô félicité suprême!


    Dernière strophe en allemand ancien et en français du poèce attribué à Maître Eckhart Granum Sinapis, (« Grain de sénevé ») de la fin du XIIIe siècle. Typique des mystiques rhénans, il reprend les idées et les thèmes du courant philosophique non-dualiste.

    source : https://fr.wikisource.org/wiki/Granum_Sinapis


    votre commentaire
  • Nous sommes dans le vrai (Le Fraterniste, 1er février 1927)


    votre commentaire
  • H. Lormier - Guérissons notre Esprit (Le Fraterniste, 15 mars 1928)Guérissons notre Esprit

        C'est bien la cure la plus difficile à réaliser pour l'humain, car notre pauvre petit esprit est si indiscipliné qu'il n'obéit pas toujours aux conseils et aux remontrances qui lui sont tant de fois répétés.
        Cependant si nous savions avoir un peu plus de courage et de persévérence nous pourrions nous débarrasser de bien des maux qui nous font souffrir.
        Nous ne faisons pas assez attention aux lois de la pensée. Il y a trop d'orgueil en nous qui nous empêche de nous incliner devant le langage de la raison et de la Vérité.
        Nous nous plaisons à ne ressentir que ce qui est vibration matérielle, nous ne recherchons que la satisfaction des sens de notre nature physique et nous négligeons complètement ceux de l'esprit.
        Cependant si le corps a besoin d'une saine nourriture pour bien se porter de quelle bien plus saine et fortifiante manne la pensée doit-elle se nourrir pour que l'équilibre soit parfait entre l'Esprit et la Matière ! (le corps et l'âme).
        Il est dit quelque part : si vous n'avez l'Amour en vous, vous n'êtes que des arbres ne donnant que de mauvais fruits et l'Amour c'est TOUT, par conséquent hommes qui avez la même origine de Vie, qui vous agitez dans le même Univers, sachez donc guérir votre petit esprit, en vous nourrissant de toutes les vertus qui feront de vous des êtres supérieurs d'autant que vous reconnaîtrez votre humilité, votre petite valeur, puisque, un souffle, un rien, peut suspendre au moment où vous y pensez le moins, toute la force vitale que vous croyez détenir en toute propriété.
        Votre vie sera vraiment forte et féconde si vous voulez bien comprendre ce qu'est la Bonté, avec tous ses attributs et que, en vrai gourmet des mets de l’Esprit, vous vous en nourrissiez abondamment ce qui sera pour vous la Santé, la Force, la Domination.
        Ce faisant, vous serez toujours en règle avec les lois qui vous gouvernent spirituellement et votre attirance sera tellement puissante que vos bras ne seront pas assez grands pour étreindre avec Amour, tous ceux qui cherchent un refuge, un asile de Paix et de Fraternité.
        C'est la route du Ciel qui vous est ainsi ouverte, souffrants de toutes sortes. Voulez-vous la suivre ? C'est votre bonheur qui vous attend.
                                                                               H. LORMIER

    Le Fraterniste, 15 mars 1928


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique