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Par antoiniste le 28 Juin 2022 à 14:46
MAXIMES
Etre bon, c'est donner son cœur en l'exerçant à la pratique du Bien.
Etre charitable, ce n'est pas donner sa bourse ou faire l'aumône, c'est, de sa pensée, en faire rayonner toute la puissance en vraie fraternité, en amour.
H.[enri] LORMIER
Le Fraterniste, 1er mars 1934
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Par antoiniste le 27 Juin 2022 à 16:27
Notre vie terrestre est l'un des rêves d'une autre vie, plus réelle, plus authentique, et à laquelle nous retournons après notre mort... et ainsi de suite jusqu'à l'infini, jusqu'à la dernière vie, qui est la vie de Dieu.
La naissance et l'apparition des premières notions sur le monde peuvent être considérées comme le commencement du sommeil, toute la vie terrestre comme le sommeil complet ; la mort, comme le réveil.
La mort prématurée, c'est lorsque l'homme est réveillé avant d'avoir dormi tout son sommeil.
La mort dans la vieillesse, c'est lorsque l'homme a bien dormi et qu'il s'est réveillé de lui-même.
Le suicide, c'est un cauchemar qu'on fait évanouir en se souvenant qu'on dort ; on fait un effort et on se réveille.
L'homme qui est tout absorbé par la vie présente, qui n'a pas le pressentiment d'une autre vie, c'est celui qui dort, profondément.
Le sommeil profond, sans rêves, est comparable à l'état de demi-bestialité.
Le dormeur qui sent pendant le sommeil ce qui se passe autour de lui, qui a le sommeil léger et qui est prêt à se réveiller à tout instant, c'est celui qui a conscience, quoique vaguement, de la vie dont il est sorti et à laquelle il est en train de revenir.Pendant le sommeil, l'homme est toujours égoïste, vit solitaire, sans participer à la vie de ses semblables, sans aucun lien avec eux.
Dans la vie que nous considérons comme réelle, notre lien avec nos semblables est déjà plus grand : il y existe une apparence de l'amour du prochain.
Dans la vie dont nous sortons, et à laquelle nous retournerons, ce lien est plus étroit : l'amour du prochain n'est plus une simple aspiration, mais une réalité.
Dans la Vie pour laquelle celle dont je viens de parler n'est qu'une préparation, le lien entre tous est plus étroit et l'amour de tous plus grand encore.
Cette fois, dans ce rêve, nous sentons déjà tout ce qui se réalisera peut-être dans la nouvelle vie.
La forme corporelle dans laquelle nous surprend ici-bas le réveil de notre conscience de la vraie vie apparaît comme la limite au libre développement de notre esprit.
La matière est la limite de l'esprit. La vraie vie commence lorsque cette limite est abolie.
Cette notion renferme toute la connaissance de la vérité, et donne à l'homme la conscience de la vie éternelle.
Je ne m'amuse pas à imaginer une théorie. Je crois de toute mon âme en ce que je dis. Je sens, je sais avec certitude qu'en mourant je serai heureux, que j'entrerai dans un monde plus réel.Léon TOLSTOÏ.
Le Fraterniste, 15 janvier 1929
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Par antoiniste le 8 Juin 2022 à 09:04
INTERMEDE - Quelques mots sur l'Antoinisme
Quelques mots sur le culte antoiniste, qui fait un peu partie de la famille Leclercq puisque trois de ses membres en étaient adeptes (mon grand-père Désiré, sa sœur Julienne dite "di Djoupêye" et sa fille, Julienne aussi). Cette dernière officiait au temple de Waremme tous les dimanches, en habit noir, que les adeptes reconnaissaient comme "sœur Julienne". Office curieux qui consistait essentiellement en des lectures des pensées "du Père". Quand à ma grand-tante Julienne "di Djoupêye", elle portait aussi l'habit et se disait spirite (il y a un lien, voir sous le lien ci-dessous). Un peu en transes, les yeux fermés, elle prédisait des choses généralement déjà passées en ajoutant la voix tremblante "Dji l'a vêyou". La plupart des autres Leclercq étaient assez moqueurs à ce sujet. Sauf que ma tante Marie s'est sentie un jour envoûtée par Julienne (di Djoupêye) et qu'elle rigolait nettement moins.
La révélation du Père Antoine est liée à la guerre franco-prusienne où il tue par accident un camarade et, plus tard, au décès de son fils : il se sépare alors du catholicisme. A son décès (il est inhumé à l'entrée du cimetière de Jemeppe sur Meuse où sa tombe est toujours très fleurie), sa femme Catherine poursuivra son œuvre. Ce culte très particulier, qui mélange foi et croyances paranormales, leur survit. Il a une branche française qui s'est distanciée du mouvement de base.
L'antoinisme à l'époque est fortement ancré dans la région liégeoise et dans la classe ouvrière. C'est une curiosité. Antoine et Catherine ont pour vous des pensées bienveillantes (voir photo).
Guillaume Florent Désiré (dit Désiré) (1886-1968), mon grand-père, dont j'ai déjà parlé ainsi que de sa descendance.
Désiré Leclercq
Cet homme âgé, fier, est mon grand-père Guillaume Florent Désiré Leclercq (1886-1968), qui n'a jamais porté que son 3ème prénom, Désiré. A ma connaissance, il est d'une part médaillé du Travail et de l'autre, fêté pour sa mise à la retraite aux Etablissements MOES sis Rue des Houblonnières à Liège. La photo de groupe a très probablement été prise par mon père et l'un de ses beaux-fils, Jean Radoes, figure également sur cette photo. Car les Ets Moës, aujourd'hui disparus, sont un lieu fondamental de mon histoire familiale : Désiré y a travaillé toute sa vie mais aussi deux de ses fils (mon père Guillaume et Arthur) et son beau-fils Jean Radoes. Tous ouvriers, sauf mon père, employé et dessinateur industriel de profession - pour son malheur, j'en reparlerai peut-être.
Désiré, qu'on surnommait aussi dans sa rue du Fond d'Or à Waremme "Li vî Lèclèr" (prononciation très particulière), est le seul grand-parent que j'ai jamais connu.
Désiré était un personnage haut en couleurs. Son "bleu de chauffe" ("sarrau", en bon français de par ici) ne le quittait jamais. J'ai de lui le souvenir d'un homme bienveillant, très joyeux, veuf assez jeune, qui a vécu jusqu'à la fin avec une de ses filles célibataire ("li p'tite Marie"). Je le vois encore faire sa vaisselle en chantant "Viens Poupoule, viens Poupoule, viens". Ses passions : cultiver son jardin, ses chrysanthèmes en particulier, chiquer son infâme tabac, et avoir des chiens bergers dont il n'avait jamais réussi, parce qu'il les aimait trop, à les discipliner ne serait-ce qu'un tout petit peu.
Je n'ai jamais entendu mon grand-père parler français : même moi, enfant, je n'aurais jamais osé lui adresser la parole autrement qu'en wallon. Il habitait à 50 mètres de chez moi, rue du Fond d'Or, au 43 et nous au 46.
Son côté un peu noir était de n'avoir jamais toléré ne serait-ce qu'une vague approche d'un prétendant pour sa fille Marie, qu'il s'était sans vergogne "gardé pour ses vieux jours".
Son décès, en 1968, de vieillesse, paisible, a sonné un bien sombre glas puisque 4 ans plus tard, ses trois derniers fils sont décédés en 1970, 1971 et 1972. J'en reparlerai forcément, parce que cette période très sombre m'a marqué à vie et a littéralement massacré la fin de mon adolescence et de ma jeunesse.
La 3ème photo, prise sur la pas de sa porte 43 rue du Fond'Or, représente sur le seuil ma mère Marguerite. En bas, "li p'tite Marie", le berger Fanny (tous ses chiens se sont appelés Fanny) et à droite, évidemment, Désiré avec son inséparable casquette.
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=101230344986660&id=100883935021301
Lambertine Julienne (1890-j’ai oublié) mais qu'on appellera toujours Julienne, en wallon « Djulienne di Djoupèye », épouse un Joseph Baly dont elle aura un fils, Joseph aussi, que j'ai bien connu. Joseph Baly fils a été prisonnier en Allemagne pendant la guerre. Julienne habitait à Jupille, donc, dans une étrange maison à flanc de terril qui avait été jadis partiellement sinistrée par un glissement de terrain comme il y en eût pas mal dans cette région minière. Julienne se disait spirite et pratiquait avec assiduité le culte Antoiniste assez répandu dans la région. Mon grand-père et une de ses filles, Julienne aussi, étaient également antoinistes. Lambertine Julienne (la sœur de Désiré, donc, pas sa fille) n’était pas très aimée par les enfants de Désiré, qui lui, par contre, l’adulait et lui pardonnait tous ses défauts. Pour rester correct, je ne vais pas m'alourdir sur le sujet de Julienne "di Djoupèye", qui me faisait carrément peur.
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=103671551409206&id=100883935021301
source : https://www.facebook.com/G%C3%A9n%C3%A9alogie-Leclercq-Stassart-100883935021301/
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Par antoiniste le 30 Mai 2022 à 17:41
La pensée n'est jamais inactive. Elle est en continuelle vibration, elle rayonne en bien ou en mal selon son élévation ou son infériorité.
Si la pensée se complait dans de malsaines vibrations, c'est-à-dire : si l'humain est égoïste, envieux, jaloux, méchant, sans compassion pour autrui, ses pensées s'amplifieront de toutes les mauvaises vibrations correspondantes du mal sous toutes ses formes, de là, les luttes entre les individus, les sociétés, les peuples, les nations, et tout cela fomente les révolutions, les guerres.
Au contraire, ceux dont les pensées sont dominées, par le désir ardent du bien, de l'amour, de la charité, de la fraternité, attirent à eux les plus pures vibrations qui détermineront les plus salutaires actions, les dévouements, les sacrifices.
C'est pourquoi il est de toute urgence de bien comprendre la vérité christique : « Aimez-vous les uns les autres. Secourez-vous, soyez bons, indulgents, pardonnez, n'ayez pas de rancune, de haine, soyez frères ! »
N'oubliez pas que nous sommes tous solidaires les uns des autres, que la même vie nous anime, par conséquent, les mêmes sentiments doivent guider nos actes.
Nous ne cesserons donc de répéter : « Faites toujours le bien, sans chercher de récompense ». Nos pensées à tous, unies dans cette sublime harmonie, diminueront l'intensité et la néfaste influence des vibrations pernicieuses.
Nous nous guérirons ainsi de bien des maux, car l'Amour étant le plus divin guérisseur, nous ne devons que penser à sa force pour être plus heureux à l'avenir.H.[enri] LORMIER
Le Fraterniste, 1er juillet 1932
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Par antoiniste le 17 Mai 2022 à 09:09
Rien ne tient sans la conscience, qui est le ciment des âmes et des sociétés.
Édouard Saby, Fin et résurrection d'un monde, p.53
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Par antoiniste le 28 Avril 2022 à 12:22
MEDITATION
Méditer, c'est savoir discerner les bonnes impressions des mauvaises. C'est savoir écouter la voix intérieure qui cause à l'esprit.
Si nous voyons, ou si nous entendons du mal se faire ou se dire, ne nous laissons pas influencer, empêchons-le, si possible.
Méditons ensuite sur les moyens de ne jamais provoquer de mal. La méditation, c'est aussi se tenir sur ses gardes, c'est veiller à sa pensée, à ses actes, à ses paroles.H. LORMIER.
Le Fraterniste, 1er janvier 1931
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Par antoiniste le 27 Avril 2022 à 13:24
La Conscience ! Instinct divin, immortelle et céleste voix !
Incorruptible témoin de votre conduite, elle est à la fois le registre de vos œuvres et le juge équitable de vos actions. Quand elle les approuve, alliée fidèle, elle vous assiste au milieu des pires vicissitudes ; quand elle prononce contre vous, les plus grands succès ont le goût fade de la mort.
La Conscience est votre meilleur livre de morale ; c'est celui que vous devez le consulter le plus.
Vous obéirez donc à cette règle inviolable : Ne rien penser, ne rien faire qui puisse blesser votre conscience, et vous ne craindrez pas de vous traduire vous-mêmes devant son tribunal (1), de telle façon que vous puissiez dire à votre heure dernière : « Laissez-moi le peu de temps que j'ai à vivre pour penser à ma conscience ».
Il est vrai, pourtant, que l'homme se fait aisément une fausse conscience... (2) Aussi, l'obligation de faire sa conscience est-elle antérieure à celle de la suivre.
Comment ?
Toujours par L'EDUCATION.
L'Education de soi-même.
Education de la pensée, par LA RAISON.
Education du cœur, par L'AMOUR.Édouard Saby, Fin et résurrection d'un monde, p.75-76
(1) « Examine chaque soir ta conscience », recommande Pythagore.
(2) C'est parce qu'on « marchande » avec elle que l'on a recours aux subtilités du raisonnement.
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Par antoiniste le 27 Avril 2022 à 12:45
malheureusement l'artiste n'était pas cité,
impossible de savoir donc si la tenue antoiniste l'aura inspiré ou s'il est de Jemeppe
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Par antoiniste le 11 Mars 2022 à 12:13
Être bon, c'est donner sons cœur en l'exerçant à la pratique du Bien.
Être charitable, ce n'est pas donner sa bourse ou faire l'aumône, c'est, de sa pensée, en faire rayonner toute la puissance en vraie fraternité, en amour.
H. LORMIER
Le Fraterniste, 1er mars 1934
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Par antoiniste le 21 Février 2022 à 13:09
« Aimez-vous les uns les autres ».
Jésus-Christ.
Le Fraterniste, 1er février 1924
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Par antoiniste le 25 Janvier 2022 à 12:19
MÉDITATION
Il est une imperfection des plus regrettables contre laquelle l'humain ne luttera jamais assez. C'est celle de considérer son prochain sous un jour qui ne lui est pas souvent favorable.
Entendez les conversations autour de vous, n'est-ce pas triste de constater tout le mal qui se dit et se propage ?
On juge autrui à tort et à travers. On voit le mal en tout, presque jamais le bien. On est méchant !
Fraternistes, ayez toujours la Bonté en vous, celle du cœur, de l'esprit du Bien. Ne dites jamais de mal de personne. Votre langage, c'est l’Amour, qu'il soit votre Maître !
H. LORMIER.
Le Fraterniste, 15 septembre 1930
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Par antoiniste le 9 Décembre 2021 à 10:37
נְצֹר לְשׁוֹנְךָ מֵרָע; וּשְׂפָתֶיךָ, מִדַּבֵּר מִרְמָה
סוּר מֵרָע, וַעֲשֵׂה-טוֹב; בַּקֵּשׁ שָׁלוֹם וְרָדְפֵהוּ
Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses ;Éloigne-toi du mal, et fais le bien ; recherche et poursuis la paix.
Les versets 14 et 15 forment la base du paragraphe final de la amida (tefillat Haʿamida « prière [récitée] debout », ensemble de bénédictions occupant une place centrale dans les offices de prière du judaïsme).
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Par antoiniste le 11 Novembre 2021 à 12:28
Ne vous découragez jamais dans vos épreuves. Vous avez une arme toute puissante en vous : la prière !
Demandez le secours divin, priez vos amis, vos parents invisibles de vous aider de leur bonne influence.
Entre eux et vous votre pensée est le trait d'union qui facilite leur action.
Si votre foi est assez grande, vous serez consolés, aidés, réconfortés.
Sursum corda !H. LORMIER.
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Par antoiniste le 8 Octobre 2021 à 12:25
MÉDITATION
Le calme et le silence sont les conditions primordiales et nécessaires pour permettre à l'esprit de se recueillir et de puiser de nouvelles forces mentales et spirituelles.
Si vous voulez maintenir votre santé en bon équilibre exercez-vous souvent à ce recueillement et ne laissez pas votre système nerveux diminuer son énergie dans un excès pernicieux de dépenses vitales en paroles et en actes épuisants.
Choisissez vos heures de calme, oubliez tout ce qui vous préoccupe et pensez bien que votre repos vous donne des forces nouvelles dont votre esprit s'imprégnera d'autant mieux si, avec foi et conviction, vous faites appel à la Vie Invisible, Energie spirituelle, divine.H. LORMIER.
Le Fraterniste, 15 octobre 1930
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Par antoiniste le 27 Août 2021 à 12:43
MEDITATION
Nous avons un compte à tenir en bon ordre : celui de nos actions constituant l'actif et le passif de notre vie. Il faut bien équilibrer son budget. L'actif, c'est toutes nos bonnes actions. Le passif, toutes les mauvaises. Sachons opérer en bons comptables. Faisons toujours bien, de mieux en mieux, il y aura intérêt. Cet intérêt, c'est la Puissance : amour par la Bonté envers tous. Il s'ajoute au capital : Dieu-Amour. H. LORMIER.
Le Fraterniste, 1er mars 1930
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Par antoiniste le 19 Août 2021 à 12:21
PSYCHOSIE-THEURGIE
Humain, connais-toi toi-même ! C'est un grand commandement, un précepte divin. Se connaître ! c'est-à-dire, comprendre sa véritable nature, sa double nature, matière et esprit, corps et âme.
Par le corps, si l'humain ne conçoit que par ses seuls sens matériels, il s'enferme dans un parfait égoïsme, il croit se suffire à lui-même, il ne lutte que pour sa conservation, sa jouissance, son bon plaisir. Cela n'est pas la vraie Vie. La bonne, la pure, la juste, c'est la certitude qu'il y a des sensations de l'âme, et ces sensations sont de telle nature vitale que sans elles, il n'y aurait ni progrès, ni évolution, ni Bonté, ni Amour. Bien se connaître c'est faire régner l'harmonie entre le corps et l'âme, c'est vivre dans le bien, c'est savoir aimer, car l'amour supprime tout le mal. Aime humain, tu seras Dieu.H. LORMIER.
Le Fraterniste, 15 août 1930
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Par antoiniste le 15 Juillet 2021 à 12:52
Ne cherchez pas Dieu autre part qu'en vous-même, car si vous avez compris ce qu'est l'amour du prochain vous êtes en Lui, vous vivez en Dieu.
Le Fraterniste, 15 janvier 1927
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Par antoiniste le 6 Juillet 2021 à 12:11
Épitaphe sur la tombe (au Père-Lachaise, à Paris) de Charles Loyson,
plus connu sous son nom religieux de Père Hyacinthe (1827-1912), fondateur de l'Église gallicane.
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Par antoiniste le 23 Juin 2021 à 12:29
O sêle mîn
genk ûz, got în!
sink al mîn icht
in gotis nicht,
sink in dî grundelôze vlût!
vlî ich von dir,
du kumst zu mir.
vorlîs ich mich,
sô vind ich dich,
ô uberweselîches gût!O mon âme
sors et Dieu entre!
Fait naufrage mon ego
Dans le divin néant,
sombre dans le fleuve sans fond!
Que je fuis,
tu viens.
Que je me perde
je me trouve,
Ô félicité suprême!
Dernière strophe en allemand ancien et en français du poèce attribué à Maître Eckhart Granum Sinapis, (« Grain de sénevé ») de la fin du XIIIe siècle. Typique des mystiques rhénans, il reprend les idées et les thèmes du courant philosophique non-dualiste.
source : https://fr.wikisource.org/wiki/Granum_Sinapis
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