• Mizmor l'David Hashem Roi

    Psaume 23

    מִזְמור לְדָוִד, ה׳ רֹעִי

    תהילים כ"גג

    Mizmor le'Dovid,

    Hashem ro-i lo echsar.

    Binot desheh yarbitzeini,

    al mei menuchot yenahaleini.

    Nafshi yeshovev yancheini

    bemagalei tzedek lema'an

    shemo.

    Gam ki elech be'gei

    tzalmavet, lo ira ra

    ki atah imadi, shivtechah

    u'mishantechah hemah

    yenachamuni.

    Ta'aroch lefanai

    shulchan neged tzor'rai

    dishanta vashemen

    roshi, kosi rivaya.

    Ach tov va'chesed

    yirdifuni kol yemei chayai

    ve'shavti be'veit Hashem

    l'orech yamim.

    מִזְמור לְדָוִד

    ה׳ רֹעִי לֹא אֶחְסָר

    בִּנְאוֹת דֶשֶׁא יֵרְבִּיצֵנִי

    עַל-מֵי מְנֻחוֹת יְנַהֲלֵנִי

    נַפְשִׁי יְשׁוֹבֵב, יַנְחֵנִי

    בְמַעְגְלֵי-צֶדֶק לְמֵעֵן

    שְׁמוֹ

    גַם כִּי-אֵלֵךְ בְּגֵיא

    צַלְמָוֶת לֹא-אִירָא רָע

    כִּי-אַתָּה עִמָדִי, שִׁבְטְךָ

    וּמִשְׁעַנְתֶּךָ הֵמָה

    יְנַחֲמֻנִי

    תַּעֲרֹךְ לְפָנַי

    שֻׁלְחָן נֶגֶד צֹרְרָי

    דִשַנְתָּ בַשֶמֶן

    רֹאשִי כּוֹסִי רְוָיָה

    אַךְ, טוֹב וָחֶסֶד

    יִרְדְפוּנִי כָּל-יְמֵי חַיָי

    וְשַׁבְתִּי בְּבֵית-ה׳

    לְאֹרֶךְ יָמִים

    source : http://zemirotdatabase.org/view_song.php?id=28

     

    1 Chant. De David.
    2 IHVH-Adonaï est mon pâtre, je ne manque de rien. Au gazon des oasis, il me fait reposer ; il me dirige sur les eaux du repos.
    3 Il restaure mon être et me mène aux rondes de justice, à cause de son nom.
    4 Oui, je vais aussi au val d’ombremort, mais je ne frémis pas du mal, oui, tu es avec moi ; ton sceptre, ta houlette me réconfortent.
    5 Tu ranges en face de moi une table devant mes oppresseurs ; tu parfumes ma tête d’huile, ma coupe est pleine.
    6 Le bien, le chérissement me poursuivent tous les jours de ma vie ; j’habite la maison de IHVH-Adonaï à longueur de jours.

    Texte de la Version André Chouraqui

     

    Copyright © Édition du Cerf

    source : https://www.levangile.com/Bible-CHU-19-23-1-complet-Contexte-non.htm


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  • Père Antoine : faux prêtre mais vrai escroc

    Auteur : Gérard LEBAILLY.

    Drôle de paroissien, ce pseudo-prêtre catholique d'une occulte église belge qui monnayait son entregent avec le ciel !

    Absent, mais défendu par Me Gédouin Bataille, un Malouin de 76 ans est poursuivi pour escroquerie. Il était présenté dans une vieille publicité d'horoscopes comme le « père Antoine », paré de tout un attirail pseudo-ecclésiastique : un habit sacerdotal et un bréviaire en mains, entouré de croix, se déclarant pèle-mêle comme diacre, sous diacre, mage religieux, exorciste et membre de la « petite église vieille apostolique », située hors de l'Hexagone.

    Il y avait là de quoi convaincre une pauvre veuve de 75 ans pour lui proposer un secours spirituel, à la suite du deuil de sa fille. Il lui demandait 600 € pour, selon les versions, la mettre en relation avec des moines bouddhistes, ou célébrer 63 messes. Intrigué, le neveu de la septuagénaire a interrogé l'évêché sur la qualité de prêtre prétendue. Il a appris que non seulement il n'était pas référencé comme prêtre catholique, mais que l'intéressé avait déjà été condamné sous cette identité : 8 mois de prison ferme et 15 000 € d'amende en cour d'appel à Rennes pour avoir commis un abus de faiblesse sur une victime de 91 ans, en détournant 230 000 €.

    Les enquêteurs ont reçu de sa part des déclarations surprenantes et parfois contradictoires, par exemple qu'il était en fait... protestant, mais également retraité (700 € par mois d'une église belge), arrondissant certes ses fins de mois par du télétravail spirituel, mais en payant les impôts afférents. Ils ont aussi découvert que l'homme était à cette époque sous bracelet électronique !

    Délibéré au 12 juillet

    La défense demande la mansuétude pour son client, honnête homme, estampillé membre d'une communauté religieuse belge, et quasi victime de la naïveté de ses ouailles. Une belle âme, en résumé, déclarant par exemple dans sa publicité « plutôt que de maudire les ténèbres, allume une bougie ».

    Le procureur a réclamé 100 jours/amende à 6 € pour son « imposture ». Le tribunal correctionnel de Saint-Malo met son jugement en délibéré au 12 juillet.

     

    Publié le 17/06/2016 à 05:58

     

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/pere-antoine-faux-pretre-mais-vrai-escroc-4310514


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  • J’ai interrogé la mer, les abîmes, les êtres vivants qui rampent. Ils ont répondu : " Nous ne sommes pas ton Dieu ; cherche au-dessus de nous. " J’ai interrogé les brises qui soufflent ; et tous les espaces aériens ont dit à ceux qui les habitent : " Je ne suis pas Dieu. " J’ai interrogé le ciel, le soleil, la lune et les étoiles : " Nous non plus, nous ne sommes pas le Dieu que tu cherches ", disent-ils Et j’ai dit à tous les êtres qui entourent les portes de ma chair : " Dites-moi sur mon Dieu, puisque vous ne l’êtes pas, dites-moi sur lui quelque chose ". Ils se sont écriés d’une voix puissante : " C’est lui-même qui nous a faits. " Mon interrogation, c’était mon regard posé sur eux ; et leur réponse, leur beauté.

    Bien tard je t’ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée.
    Et voici que tu étais au-dedans, et moi, au-dehors, et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas.

    Tu m’as appelé, tu as crié, et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé ma cécité ; tu as embaumé, j’ai respiré et, haletant, j’aspire à toi ; j’ai goûté et j’ai faim et soif ; tu m’as touché et je brûle pour ta paix.

    O Vérité, lumière de mon cœur, ne laisse pas mes ténèbres me parler ! J’ai dérivé vers les choses d’ici-bas et je suis devenu obscurité ; mais de là, même de là, je t’ai profondément aimée. J’ai erré et je me suis souvenu de toi. J’ai entendu ta voix derrière moi me disant de revenir, mais j’ai mal entendu dans le tumulte des contestations.

    Et maintenant, voici que je reviens tout brûlant et haletant vers ta source. Que nul ne m’en écarte ! que j’y boive et en vive ! En toi, je reprends vie. Parle-moi, instruis-moi. J’ai mis foi dans tes livres et leurs paroles sont des mystères profonds.

    Saint-Augustin, Les confessions


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  •     ... for there is nothingeither good or bad, but thinking makes it so.

    William Shakespeare, The Tragedy of Hamlet, Prince of Denmark, Act 2, Scene 2.

     

        ... car il n’y a de bien et de mal que selon l’opinion qu’on a.

    Traduction de Victor Hugo, scène VII


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  • 'I've lived through some terrible things in my life, some of which actually happened.'

     (J'ai connu des moments terribles dans ma vie, dont certains se sont vraiment produits.)

     

    Mark Twain 


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  •     Nous avons perdu le secret du seul « record » qui vaille, celui qui consiste à s'exténuer vers la plénitude de l'être, jusqu'à cette ligne de fracture où il suffit d'un vertige, d'une folie, d'un accès de démesure pour basculer dans le domaine des dieux. Nous avons tout perdu, mais surtout le goût pour ce genre si particulier de « record » : la violence faite à ce qui nous écrase ou nous réunit, le surpassement de soi en soi, suprême défi lancé à la toute-puissance de l'impuissance.   

    Marcel Moreau, Monstre (1986), p.126 
    Luneau Ascot Editeurs, Paris


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  •     Car ce règne ne peut venir, ne doit venir, qu'en nos propres efforts ; il doit s'étendre à chacun, c'est-à-dire que chacun doit gravir, par le sentier lumineux de la fraternité, toutes les phases qui le séparent de son « moi » divin. Cette ascension n'est réalisable que dans l'union, l'amour et la foi.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.184).


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  •     Des couleurs sombres et lourdes qui sont l'apanage de l'inconscience, ne jaillira-t-il pas demain un beau diamant spirituel qui brillera de milles éclats pour nous donner la lumière éternelle ? Il sera le reflet de la pensée créatrice, un trésor inestimable, perçu seulement avec les sens de l'âme.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.83).    


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  •     Quand tu souffriras dans ton corps, tu grandiras dans ton âme. Ne cherche plus les lieux, ne cherche plus le temps ; ils sont dans l'éternité, dans le royaume de tes créations.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.80).  


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  •     L'unité n'est donc possible qu'à la source, là où les vibrations sont dirigées essentiellement vers le bien, la vérité.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.51).  


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  •     Un miroir fabuleux qui nous renvoie à Dieu et où Dieu se reflète, éternellement présent, éternellement créateur, distribuant partout lumière et vie, donnant la grandeur dans la foi, la puissance dans l'amour, le devenir dans l'Unité.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.44).  


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  •     En premier lieu, la conception s'est réalisée en dehors du temps puisqu'elle fut instantanée. En second lieu, il faut nécessairement s'appuyer sur les lois qui régissent notre système planétaire et compter en heures, jours, années.
        Disons que l'esprit a conçu par le « sixième sens » dans la quatrième dimension, puisqu'il nous faut encore employer ces mots avant d'arriver à notre conclusion.
        Et en nous évadant, que ce soit dans le jugement par la cause le rayonnement dans l'amour entier, la plénitude dans l'unité, plus rien ne s'expliquer par des formules liées à la durée, aux distances, aux lieux.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.38).


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  •     La forme est née dès que l'Esprit a créé dans la matière et toutes choses ont été faites en elle. Si les mondes qui sillonnent l'infini n'avaient pas une forme due à la condensation des éléments, notre expérience actuelle ne pourraient avoir lieu.
        Elle est donc une conséquence de l'action, l'empreinte de l'ESPRIT, où se chrysalide les organes ; car, vivre, c'est circuler, respirer et rejeter, s'alimenter, assimiler et expulser, ensemble de principes que nous sommes en mesure d'analyser parce qu'ils sont tangibles.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.34).


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  •     Non, Dieu, le Père de toutes choses, ne s#écarte jamais de Ses enfants au moment de l'épreuve, même la plus douloureuse. Il attend patiemment l'instant où l'âme s'ouvre à Lui.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.31).

     

        Voilà une piste de plus, à côté de la juive, la chrétienne et l'historienne pour répondre à la question tragique : que faisait Dieu pendant la Shoah ? 


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  •     La formation de l'être repose essentiellement sur le désir : il le suivra, ce désir, tant qu'il y aura contact avec la matière puisqu'elle en est l'élément conducteur.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.20)


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  • Bible - Épître aux Romains - Chap. V (sur le péché et la mort)L'Apôtre saint Paul par Le Greco (auteur de L'Épître aux Romains)

     

    Romains chap. V, versets 1-21
    Bible de Louis Segond (1810 - 1885, pasteur protestant et théologien, traduction à partir des versions en hébreu et grec)

    1 Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, 2 qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu. 3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, 4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. 5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

    6 Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. 10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. 11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

    12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,... 13 car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi. 14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.

    15 Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. 16 Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. 17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.

    18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. 19 Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. 20 Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.


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  •     Pourtant, l'homme continuera à se transformer mais désormais à l'intérieur de la mort à laquelle le destine l'évolution des sociétés, à tout jamais soumises au développement criminel des fonctions cérébrales dites supérieures, passées du service de l'Esprit à son annihilation, du respect de la Nature à son avilissement. Le fondement de l'optimisme s'est écroulé, disais-je, mais le cul dans la mort, l'optimisme poursuit son discours, devenu lui-même oeuvre funeste. Jamais le monde d'a été aussi puant d'inconscience béate. L'élite des porcs pousse des grognements satisfaits devant la porte déjà entrouverte de l'abattoir. L'odeur du sang n'arrive même plus jusqu'à ces groins desséchés, dressés à des flairs inutiles.

    Marcel Moreau, Montre, p.16-17
    Luneau Ascot Éditeurs, Paris, 1986


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  •     [...] Chassez tout découragement, évitez toute défaillance. Élevez vos regards au-dessus de ce monde passager ; appelez à vous les secours divins. Étouffez le moi ; affranchissez-vous de cette affection trop vive que nous avons pour nous-mêmes. Vivre pour les autres, tout est là ! Ayez l'esprit de sacrifice. estes pauvres, plutôt que de vous enrichir par la fraude et la trahison. Restez obscures, plutôt que de trafiquer de vos pouvoirs. Sachez souffrir, en vue du bien et de votre propre progrès. La pauvreté, l'obscurité, la souffrance ont leur beauté, leur charme, leur grandeur ; c'est par elles que se forment lentement, travers les générations silencieuses, des trésors de patience, de force, de vertu. C'est par elles que l'âme se détache des vanités matérielles, s'épure et se sanctifie, devient vaillante à gravir les âpres sommets.
        Dans le domaine de l'esprit, comme dans le monde physique, rien n'est perdu, tout se transforme. Toute douleur, tout sacrifice est un enfantement. La souffrance, c'est l'ouvrière mystérieuse qui travaille à notre élévation. En prêtant l'oreille, vous entendriez presque le bruit de son oeuvre. Souvenez-vous d'une chose : c'est sur le champ de la douleur que se construit l'édifice de nos puissance, de nos vertus, de nos joies à venir !

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.472-73)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     Si nous devons admettre, avec les théologiens, que Dieu ait permis, en tous temps et en tous lieux, les plus odieuses supercheries, le monde nous apparaîtra comme une immense imposture, et nous n'avons aucune garantie de n'être pas trompés, aussi bien par l'Église que par le spiritisme.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.447)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     L'amour de la science ne suffit pas, a dit le professeur Falcomer ; il faut encore la science de l'amour. Dans les phénomènes, nous n'avons pas seulement affaire à des éléments physiques, mais à de agents spirituels, à des êtres moraux, qui, comme nous, pensent, aiment, souffrent. Dans les profondeurs invisibles, l'immense hiérarchie des âmes s'étage, des plus obscures jusqu'aux plus radieuses. Il dépend de nous d'attirer les uns et d'écarter les autres.
        Le seul moyen consiste à créer en nous, par nos pensées et nos actes, un foyer rayonnant de pureté et de lumière. Toute communion est une oeuvre de la pensée. Celle-ci est l'essence même de la vie spirituelle ; c'est une force qui vibre avec une intensité croissante, à mesure que l'âme monte, de l'être inférieur à l'esprit pu et de l'esprit pur à Dieu.
        Les vibrations de la pensée se propagent à travers l'espace et attirent à nous des pensées et des vibrations similaires. Si nous comprenions la nature et l'étendue de cette force, nous n'aurions que de hautes et nobles pensées. Mais l'homme s'ignore encore, comme il ignore les ressources immenses des facultés créatrices et fécondes qui sommeillent en lui et à l'aide desquelles il pourrait renouveler le monde.
        Dans notre inconscience et dans notre faiblesse, le plus souvent, nous attirons à nous des êtres mauvais, dont les suggestions nous troublent. C'est ainsi que la communion spirituelle s'altère, s'obscurcit par le fait de notre infériorité ; des fluides empoisonnés se répandent sur la terre, et la lutte du bien et du mal se déroule dans le monde occulte comme dans le monde matériel.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.430-31)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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