• J’ai interrogé la mer, les abîmes, les êtres vivants qui rampent. Ils ont répondu : " Nous ne sommes pas ton Dieu ; cherche au-dessus de nous. " J’ai interrogé les brises qui soufflent ; et tous les espaces aériens ont dit à ceux qui les habitent : " Je ne suis pas Dieu. " J’ai interrogé le ciel, le soleil, la lune et les étoiles : " Nous non plus, nous ne sommes pas le Dieu que tu cherches ", disent-ils Et j’ai dit à tous les êtres qui entourent les portes de ma chair : " Dites-moi sur mon Dieu, puisque vous ne l’êtes pas, dites-moi sur lui quelque chose ". Ils se sont écriés d’une voix puissante : " C’est lui-même qui nous a faits. " Mon interrogation, c’était mon regard posé sur eux ; et leur réponse, leur beauté.

    Bien tard je t’ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée.
    Et voici que tu étais au-dedans, et moi, au-dehors, et c’est là que je te cherchais, et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgracié, je me ruais ! Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas.

    Tu m’as appelé, tu as crié, et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé, tu as resplendi, et tu as dissipé ma cécité ; tu as embaumé, j’ai respiré et, haletant, j’aspire à toi ; j’ai goûté et j’ai faim et soif ; tu m’as touché et je brûle pour ta paix.

    O Vérité, lumière de mon cœur, ne laisse pas mes ténèbres me parler ! J’ai dérivé vers les choses d’ici-bas et je suis devenu obscurité ; mais de là, même de là, je t’ai profondément aimée. J’ai erré et je me suis souvenu de toi. J’ai entendu ta voix derrière moi me disant de revenir, mais j’ai mal entendu dans le tumulte des contestations.

    Et maintenant, voici que je reviens tout brûlant et haletant vers ta source. Que nul ne m’en écarte ! que j’y boive et en vive ! En toi, je reprends vie. Parle-moi, instruis-moi. J’ai mis foi dans tes livres et leurs paroles sont des mystères profonds.

    Saint-Augustin, Les confessions


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  •     ... for there is nothingeither good or bad, but thinking makes it so.

    William Shakespeare, The Tragedy of Hamlet, Prince of Denmark, Act 2, Scene 2.

     

        ... car il n’y a de bien et de mal que selon l’opinion qu’on a.

    Traduction de Victor Hugo, scène VII


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  • 'I've lived through some terrible things in my life, some of which actually happened.'

     (J'ai connu des moments terribles dans ma vie, dont certains se sont vraiment produits.)

     

    Mark Twain 


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  •     Nous avons perdu le secret du seul « record » qui vaille, celui qui consiste à s'exténuer vers la plénitude de l'être, jusqu'à cette ligne de fracture où il suffit d'un vertige, d'une folie, d'un accès de démesure pour basculer dans le domaine des dieux. Nous avons tout perdu, mais surtout le goût pour ce genre si particulier de « record » : la violence faite à ce qui nous écrase ou nous réunit, le surpassement de soi en soi, suprême défi lancé à la toute-puissance de l'impuissance.   

    Marcel Moreau, Monstre (1986), p.126 
    Luneau Ascot Editeurs, Paris


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  •     Car ce règne ne peut venir, ne doit venir, qu'en nos propres efforts ; il doit s'étendre à chacun, c'est-à-dire que chacun doit gravir, par le sentier lumineux de la fraternité, toutes les phases qui le séparent de son « moi » divin. Cette ascension n'est réalisable que dans l'union, l'amour et la foi.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.184).


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  •     Des couleurs sombres et lourdes qui sont l'apanage de l'inconscience, ne jaillira-t-il pas demain un beau diamant spirituel qui brillera de milles éclats pour nous donner la lumière éternelle ? Il sera le reflet de la pensée créatrice, un trésor inestimable, perçu seulement avec les sens de l'âme.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.83).    


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  •     Quand tu souffriras dans ton corps, tu grandiras dans ton âme. Ne cherche plus les lieux, ne cherche plus le temps ; ils sont dans l'éternité, dans le royaume de tes créations.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.80).  


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  •     L'unité n'est donc possible qu'à la source, là où les vibrations sont dirigées essentiellement vers le bien, la vérité.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.51).  


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  •     Un miroir fabuleux qui nous renvoie à Dieu et où Dieu se reflète, éternellement présent, éternellement créateur, distribuant partout lumière et vie, donnant la grandeur dans la foi, la puissance dans l'amour, le devenir dans l'Unité.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.44).  


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  •     En premier lieu, la conception s'est réalisée en dehors du temps puisqu'elle fut instantanée. En second lieu, il faut nécessairement s'appuyer sur les lois qui régissent notre système planétaire et compter en heures, jours, années.
        Disons que l'esprit a conçu par le « sixième sens » dans la quatrième dimension, puisqu'il nous faut encore employer ces mots avant d'arriver à notre conclusion.
        Et en nous évadant, que ce soit dans le jugement par la cause le rayonnement dans l'amour entier, la plénitude dans l'unité, plus rien ne s'expliquer par des formules liées à la durée, aux distances, aux lieux.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.38).


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  •     La forme est née dès que l'Esprit a créé dans la matière et toutes choses ont été faites en elle. Si les mondes qui sillonnent l'infini n'avaient pas une forme due à la condensation des éléments, notre expérience actuelle ne pourraient avoir lieu.
        Elle est donc une conséquence de l'action, l'empreinte de l'ESPRIT, où se chrysalide les organes ; car, vivre, c'est circuler, respirer et rejeter, s'alimenter, assimiler et expulser, ensemble de principes que nous sommes en mesure d'analyser parce qu'ils sont tangibles.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.34).


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  •     Non, Dieu, le Père de toutes choses, ne s#écarte jamais de Ses enfants au moment de l'épreuve, même la plus douloureuse. Il attend patiemment l'instant où l'âme s'ouvre à Lui.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.31).

     

        Voilà une piste de plus, à côté de la juive, la chrétienne et l'historienne pour répondre à la question tragique : que faisait Dieu pendant la Shoah ? 


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  •     La formation de l'être repose essentiellement sur le désir : il le suivra, ce désir, tant qu'il y aura contact avec la matière puisqu'elle en est l'élément conducteur.

    Victor Simon, Du Sixième Sens à la Quatrième dimension,
    Société d'édition du Pas-de-Calais, Arras, 1955 (p.20)


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  • Bible - Épître aux Romains - Chap. V (sur le péché et la mort)L'Apôtre saint Paul par Le Greco (auteur de L'Épître aux Romains)

     

    Romains chap. V, versets 1-21
    Bible de Louis Segond (1810 - 1885, pasteur protestant et théologien, traduction à partir des versions en hébreu et grec)

    1 Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, 2 qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu. 3 Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, 4 la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. 5 Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

    6 Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. 9 A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. 10 Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. 11 Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

    12 C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,... 13 car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi. 14 Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir.

    15 Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. 16 Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. 17 Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul.

    18 Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. 19 Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. 20 Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur.


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  •     Pourtant, l'homme continuera à se transformer mais désormais à l'intérieur de la mort à laquelle le destine l'évolution des sociétés, à tout jamais soumises au développement criminel des fonctions cérébrales dites supérieures, passées du service de l'Esprit à son annihilation, du respect de la Nature à son avilissement. Le fondement de l'optimisme s'est écroulé, disais-je, mais le cul dans la mort, l'optimisme poursuit son discours, devenu lui-même oeuvre funeste. Jamais le monde d'a été aussi puant d'inconscience béate. L'élite des porcs pousse des grognements satisfaits devant la porte déjà entrouverte de l'abattoir. L'odeur du sang n'arrive même plus jusqu'à ces groins desséchés, dressés à des flairs inutiles.

    Marcel Moreau, Montre, p.16-17
    Luneau Ascot Éditeurs, Paris, 1986


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  •     [...] Chassez tout découragement, évitez toute défaillance. Élevez vos regards au-dessus de ce monde passager ; appelez à vous les secours divins. Étouffez le moi ; affranchissez-vous de cette affection trop vive que nous avons pour nous-mêmes. Vivre pour les autres, tout est là ! Ayez l'esprit de sacrifice. estes pauvres, plutôt que de vous enrichir par la fraude et la trahison. Restez obscures, plutôt que de trafiquer de vos pouvoirs. Sachez souffrir, en vue du bien et de votre propre progrès. La pauvreté, l'obscurité, la souffrance ont leur beauté, leur charme, leur grandeur ; c'est par elles que se forment lentement, travers les générations silencieuses, des trésors de patience, de force, de vertu. C'est par elles que l'âme se détache des vanités matérielles, s'épure et se sanctifie, devient vaillante à gravir les âpres sommets.
        Dans le domaine de l'esprit, comme dans le monde physique, rien n'est perdu, tout se transforme. Toute douleur, tout sacrifice est un enfantement. La souffrance, c'est l'ouvrière mystérieuse qui travaille à notre élévation. En prêtant l'oreille, vous entendriez presque le bruit de son oeuvre. Souvenez-vous d'une chose : c'est sur le champ de la douleur que se construit l'édifice de nos puissance, de nos vertus, de nos joies à venir !

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.472-73)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     Si nous devons admettre, avec les théologiens, que Dieu ait permis, en tous temps et en tous lieux, les plus odieuses supercheries, le monde nous apparaîtra comme une immense imposture, et nous n'avons aucune garantie de n'être pas trompés, aussi bien par l'Église que par le spiritisme.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.447)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     L'amour de la science ne suffit pas, a dit le professeur Falcomer ; il faut encore la science de l'amour. Dans les phénomènes, nous n'avons pas seulement affaire à des éléments physiques, mais à de agents spirituels, à des êtres moraux, qui, comme nous, pensent, aiment, souffrent. Dans les profondeurs invisibles, l'immense hiérarchie des âmes s'étage, des plus obscures jusqu'aux plus radieuses. Il dépend de nous d'attirer les uns et d'écarter les autres.
        Le seul moyen consiste à créer en nous, par nos pensées et nos actes, un foyer rayonnant de pureté et de lumière. Toute communion est une oeuvre de la pensée. Celle-ci est l'essence même de la vie spirituelle ; c'est une force qui vibre avec une intensité croissante, à mesure que l'âme monte, de l'être inférieur à l'esprit pu et de l'esprit pur à Dieu.
        Les vibrations de la pensée se propagent à travers l'espace et attirent à nous des pensées et des vibrations similaires. Si nous comprenions la nature et l'étendue de cette force, nous n'aurions que de hautes et nobles pensées. Mais l'homme s'ignore encore, comme il ignore les ressources immenses des facultés créatrices et fécondes qui sommeillent en lui et à l'aide desquelles il pourrait renouveler le monde.
        Dans notre inconscience et dans notre faiblesse, le plus souvent, nous attirons à nous des êtres mauvais, dont les suggestions nous troublent. C'est ainsi que la communion spirituelle s'altère, s'obscurcit par le fait de notre infériorité ; des fluides empoisonnés se répandent sur la terre, et la lutte du bien et du mal se déroule dans le monde occulte comme dans le monde matériel.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.430-31)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •    Les pensées sont des forces, d'autant plus puissantes qu'elles sont plus pures et plus élevées. La prière, aidée par l'union des volontés, oppose une barrière fluidique infranchissable aux Entités inférieures.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.425)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     Expression d’origine anglaise, sa traduction en français littérale serait "sans d’effort, pas de récompenses" que l’on peut alors rapprocher de notre expression figée "qui ne tente rien n’a rien" ou "pas de mérite sans effort" ou encore cette citation, tirée du Cid de Pierre Corneille, "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". En anglais, on trouve l'expression "No pain no gain" pour la première fois au XIIe siècle, puis est réinterprétée au XVIIe avant d’être popularisée au XVIIIe par Benjamin Franklin.

    Source : http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/13897/no-pain--no-gain/

        Il a pris de l’importance après 1982 lorsque l’actrice Jane Fonda a commencé à produire une série de vidéos d’entraînement aérobic. Dans ces vidéos, Fonda utilisait "No pain, no gain" et "Feel the burn" comme slogans pour le concept de travailler au-delà du point de ressentir des douleurs musculaires. 0L’expression a été adoptée dans une variété d’activités sportives et de remise en forme, du début des années 80 à nos jours.

    Source : https://en.wikipedia.org/wiki/No_pain,_no_gain

     

    Origine :

        Une forme de cette expression se trouve au début du IIe siècle, dans Chapitre des pères 5:21 (connue en hébreu sous le nom de Pirkei Avot) :

    :« 

    לְפוּם צַעֲרָא אַגְרָא   

    »

    בֶּן הֵא הֵא אוֹמֵר  

        Le rabbin Ben Hei Hei dit : "En accord avec le travail, il y a la récompense." [lapom tsara agra]

         - Pirkei Avot 5:23

        Ceci est interprété comme une leçon spirituelle ; sans la douleur de faire ce que Dieu ordonne, il n’y a aucun gain spirituel.

        En anglais, l’une des premières attestations de la phrase vient du poète Robert Herrick dans ses "Hesperides". Dans l’édition de 1650, un poème de deux lignes a été ajouté :

    NO PAINS, NO GAINS.

     

        If little labour, little are our gains:

     

        Man's fate is according to his pains.

    AUCUNE DOULEUR AUCUN GAIN.

         À peu de travail, peu de gains :

         Le destin de l’homme dépend de ses douleurs.

         - Hesperides 752.

        Une version de la phrase a été conçue par Benjamin Franklin, dans son personnage de Poor Richard (1734), pour illustrer l’axiome "God helps those who help themselves" (« Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes ») :
        Industry need not wish, as Poor Richard says, and he that lives upon hope will die fasting. There are no gains, without pains...
        « L’industrie n’a pas besoin de le souhaiter, comme le dit le pauvre Richard, et celui qui vit d’espoir mourra à jeun. Il n’y a pas de gains, sans douleurs... »

         - tel que réimprimé dans The Way to Wealth (1758)

    Source : https://en.wikipedia.org/wiki/No_pain,_no_gain
    & https://he.wikipedia.org/wiki/לפום_צערא_אגרא

     

        L’expression hébreu biblique peut être rapprochée également à l’expression française : « Tout travail mérite récompense » que l’on retrouve dans les Contes nouveaux et nouvelles nouvelles en vers de Henri Pajon (1753) les Éléments raisones de la gramaire françoise de Joseph Roullé (1797).
        Elle semble une adaptation de l’italien Per nulla il prete non canta messa (« Le prêtre ne chante pas la messe pour rien »).

        Mais venons-en à l’expression que l’on trouve dans l’Enseignement : Sans épreuve, point d’avancement ». On la retrouve dans plusieurs chapitres (La Révélation, Lois dites de Dieu, p.47 ; La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.127 ; La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.168, §2 ; La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.176) ainsi que dans le Dixième principe : « Sachez qu'une grande épreuve / Sera votre récompense ».

        Il semble que c’est bien le Père qui y soit à l’origine. On ne la retrouve sous cette forme nulle part ailleurs que dans l’enseignement. Aurait-elle un lien avec l’expression wallonne : i n’a nole avance, souvent rendu en français (jusque dans le Nord de la France) par « il n’y a pas d’avance » et qui signifie « ça ne sert à rien. »

     


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