•    Les pensées sont des forces, d'autant plus puissantes qu'elles sont plus pures et plus élevées. La prière, aidée par l'union des volontés, oppose une barrière fluidique infranchissable aux Entités inférieures.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.425)
    Pratique et dangers de la médiumnité
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     Expression d’origine anglaise, sa traduction en français littérale serait "sans d’effort, pas de récompenses" que l’on peut alors rapprocher de notre expression figée "qui ne tente rien n’a rien" ou "pas de mérite sans effort" ou encore cette citation, tirée du Cid de Pierre Corneille, "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". En anglais, on trouve l'expression "No pain no gain" pour la première fois au XIIe siècle, puis est réinterprétée au XVIIe avant d’être popularisée au XVIIIe par Benjamin Franklin.

    Source : http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/13897/no-pain--no-gain/

        Il a pris de l’importance après 1982 lorsque l’actrice Jane Fonda a commencé à produire une série de vidéos d’entraînement aérobic. Dans ces vidéos, Fonda utilisait "No pain, no gain" et "Feel the burn" comme slogans pour le concept de travailler au-delà du point de ressentir des douleurs musculaires. 0L’expression a été adoptée dans une variété d’activités sportives et de remise en forme, du début des années 80 à nos jours.

    Source : https://en.wikipedia.org/wiki/No_pain,_no_gain

     

    Origine :

        Une forme de cette expression se trouve au début du IIe siècle, dans Chapitre des pères 5:21 (connue en hébreu sous le nom de Pirkei Avot) :

    :« 

    לְפוּם צַעֲרָא אַגְרָא   

    »

    בֶּן הֵא הֵא אוֹמֵר  

        Le rabbin Ben Hei Hei dit : "En accord avec le travail, il y a la récompense." [lapom tsara agra]

         - Pirkei Avot 5:23

        Ceci est interprété comme une leçon spirituelle ; sans la douleur de faire ce que Dieu ordonne, il n’y a aucun gain spirituel.

        En anglais, l’une des premières attestations de la phrase vient du poète Robert Herrick dans ses "Hesperides". Dans l’édition de 1650, un poème de deux lignes a été ajouté :

    NO PAINS, NO GAINS.

     

        If little labour, little are our gains:

     

        Man's fate is according to his pains.

    AUCUNE DOULEUR AUCUN GAIN.

         À peu de travail, peu de gains :

         Le destin de l’homme dépend de ses douleurs.

         - Hesperides 752.

        Une version de la phrase a été conçue par Benjamin Franklin, dans son personnage de Poor Richard (1734), pour illustrer l’axiome "God helps those who help themselves" (« Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes ») :
        Industry need not wish, as Poor Richard says, and he that lives upon hope will die fasting. There are no gains, without pains...
        « L’industrie n’a pas besoin de le souhaiter, comme le dit le pauvre Richard, et celui qui vit d’espoir mourra à jeun. Il n’y a pas de gains, sans douleurs... »

         - tel que réimprimé dans The Way to Wealth (1758)

    Source : https://en.wikipedia.org/wiki/No_pain,_no_gain
    & https://he.wikipedia.org/wiki/לפום_צערא_אגרא

     

        L’expression hébreu biblique peut être rapprochée également à l’expression française : « Tout travail mérite récompense » que l’on retrouve dans les Contes nouveaux et nouvelles nouvelles en vers de Henri Pajon (1753) les Éléments raisones de la gramaire françoise de Joseph Roullé (1797).
        Elle semble une adaptation de l’italien Per nulla il prete non canta messa (« Le prêtre ne chante pas la messe pour rien »).

        Mais venons-en à l’expression que l’on trouve dans l’Enseignement : Sans épreuve, point d’avancement ». On la retrouve dans plusieurs chapitres (La Révélation, Lois dites de Dieu, p.47 ; La Révélation, Nous ne pourrions posséder ni la foi ni l'amour sans les acquérir par la pratique de la charité, p.127 ; La Révélation, L'existence de Dieu est la négation de la matière & l'existence de celle-ci la négation de celle de Dieu, p.168, §2 ; La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.176) ainsi que dans le Dixième principe : « Sachez qu'une grande épreuve / Sera votre récompense ».

        Il semble que c’est bien le Père qui y soit à l’origine. On ne la retrouve sous cette forme nulle part ailleurs que dans l’enseignement. Aurait-elle un lien avec l’expression wallonne : i n’a nole avance, souvent rendu en français (jusque dans le Nord de la France) par « il n’y a pas d’avance » et qui signifie « ça ne sert à rien. »

     


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  • Pascal - Pensées, édition de Port-Royal, 1670, p.303

        [§] Dieu a créé l’homme avec deux amours, l’un pour Dieu, l’autre pour soi-même ; mais avec cette loi, que l’amour pour Dieu serait infini, c’est à dire sans aucune autre fin que Dieu même, et que l’amour pour soi-même serait fini et rapportant à Dieu.
        L’homme en cet état non seulement s’aimait sans péché, mais il ne pouvait pas ne point s’aimer sans péché.
        Depuis, le péché originel étant arrivé, l’homme a perdu le premier de ces amours ; et l’amour pour soi-même étant resté seul dans cette grande âme capable d’un amour infini, cet amour propre s’est étendu et débordé dans le vide que l’amour de Dieu a quitté ; et ainsi il s’est aimé seul, et toutes choses pour soi, c’est à dire infiniment.
        Voilà l’origine de l’amour propre. Il était naturel à Adam, et juste en son innocence ; mais il est devenu et criminel et immodéré ensuite de son péché.

    Pascal, Pensées, édition de Port-Royal, 1670, p.303
    source : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Pascal_-_Pens%C3%A9es,_%C3%A9dition_de_Port-Royal,_1670.djvu/383


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  •     Ce qui remplit notre monde mental, ce n’est pas le réel, c’est la représentation du réel par la rêverie et le récit.

     

    Boris Cyrulnik, La nuit, j'écrirai des soleils,
    Odile Jacob, Paris, 2019 - 304 pages


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  •     Une autre caractéristique de notre cerveau, c'est la conscience que nous avons de ce que nous faisons n'a pas été conçue comme un instrument qui nous permette de prendre des décisions. Quand les psychologues sont allés étudier, dans les années 1960, la question de la volonté, ils ont fait la découverte sidérante que les variations électriques correspondant à l'expression de sa volonté par un sujet apparaissent dans le cerveau après qu'a été réalisé l'acte dont nous imaginons qu'elle l'a déterminé. La représentation au niveau de la conscience de la volonté que nous allons poser un acte, ce que nous appelons notre « intention », n'intervient en fait qu'entre une demi-seconde et... dix secondes après que la décision d'agir a été prise au centre décisionnel du système nerveux alors que l'acte lui-même a pu être réalisé par le corps un dixième de seconde seulement après l'événement nerveux qui en a été le véritable déclencheur. Pour le dire d'une manière imagée : la conscience arrive longtemps après la bataille.
        Le psychologue qui a découvert cela est américain et s'appelle Benjamin Libet (1916-2007). La première hypothèse qu'il a émise, quand les faits lui sont apparus dans toute leur clarté, a été d'imaginer qu'il existait un mécanisme dans le cerveau permettant à une information de remonter le temps, ou bien que la volonté agit comme un effet de champ, mais sans que ce champ soit détectable « par un quelconque instrument de mesure objectif, physique » (1997 : 137). Son explication première n'a pas été que « volonté » est un mot dénotant un processus illusoire, une mésinterprétation de notre propre fonctionnement, mais que la volonté devait bien - comme nous l'imaginons spontanément parce que les mots de la langue nous le suggèrent fermement - décider des choses que nous allons accomplir. La seule explication possible était que la volonté remonte dans le temps pour poser les actes que nous supposons qu'elle détermine, seule manière de rendre compte du décalage observé (il avait calculé qu'il était d'une demi-seconde ; les recherches ultérieures ont montré qu'il pouvait aller jusqu'à dix secondes).
        Au début, avant que nous ne fassions intervenir l’inconscient dans le mécanisme décisionnel, la conscience était censée décider de tous nos actes, à l'exception des actes réflexes. Freud a ensuite opposé le conscient à l'inconscient, qui sont deux types de mécanismes causaux de notre comportement : la conscience prend certaines décisions, l'inconscient en prend d'autres ou introduit des distorsions dans nos décisions conscientes. Mais, avec la découverte de Libet, il n'y a plus – du point de vue décisionnel – qu'un seul type d'actes, déterminés par l'inconscient, la seule différence étant que certains apparaissent dans le « regard » de la conscience (avec un délai par rapport à l'acte posé), et d'autres non.
        Dans l'article où je proposais pour la première fois une théorie complète de la conscience tenant compte des découvertes de Libet, j'écrivais : « La conscience est un cul-de-sac auquel des informations parviennent sans doute, mais sans qu'il existe un effet en retour de type décisionnel. C'est au niveau de l'affect, et de lui seul, que l'information affichée dans le regard de la conscience produit une rétroaction, mais de nature “involontaire”, automatique » (Jorion 1999 : 179).
        La conscience est privée du pouvoir décisionnel que nous lui attribuons habituellement et, du coup, nous devons revoir le sens que nous assignons à des expressions communes telles que « avoir l'intention de », « vouloir », « faire attention à », « se concentrer », etc.
        Je suggérais alors de remplacer, pour souligner les implications de la nouvelle représentation, le mot « conscience » par « imagination », et le mot « inconscient » par « corps », pour conclure alors que toutes nos décisions sont en réalité prises par notre corps, mais que certaines d'entre elles (celles que nous avions l’habitude d'attribuer à notre « volonté ») apparaissent à notre imagination : « En réalité, la prise de décision, la volonté, a été confiée au corps et non à l'imagination » (ibid. : 185).
        Les observations de Libet et la nouvelle représentation de nos prises de décision qui en découle ont d'importantes conséquences pour nous, en particulier quand nous cherchons à définir un mode de vie nous permettant de vivre enfin en bonne entente avec notre planète.

    Paul Jorion, Le dernier qui s'en va éteint la lumière, Essai sur l'extinction de l'humanité
    Fayard, Paris, 2016, C'est quoi, notre espèce ?, p.144


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  •     [...] Son humilité se refuse à se laisser décerner le privilège et l'exclusivité de la divinité. Rien ne lui répugne plus que l'orgueil, il n'aime pas qu'on encense sa personnalité, la mission qu'il est venu accomplir n'est point purement personnelle, elle regarde l'universalité des hommes. Lui-même est l'archétype humain.

    Léon Meunier, Le vrai message de Jésus, p.79
    Les Éditions Jean Meyer (B.P.S.), Paris, 1929


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  •     — Les événements de la vie, de suggéra-t-il en faisant un pas plus décisif vers la Vérité, ne sont que la projection de nos idées et de nos actes en dehors de nous. Toute chose qui arrive est l'aboutissement de nos bonnes et de nos mauvaises pensées et déjà réside au fond de nous, latente, en sa résultante finale, avant même d'être accomplie. Nous marchons en aveugles sous des forêts dont les racines s'enfoncent dans le terreau de nos actes.

    Camille Lemonnier, La Fin des bourgeois, p.135
    Éditions Labor, Espace Nord 31, Bruxelles, 1986


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  •  « 1946 » Antonin Artaud

    Les Malades et les médecins

       

    La maladie est un état.
    La santé n’en est qu’un autre,
    plus moche.
    Je veux dire plus lâche et plus mesquin.
    Pas de malade qui n’ait grandi.
    Pas de bien portant qui n’ait un jour trahi, pour n’avoir pas voulu être malade, comme tels médecins que j’ai subis.
     
    J’ai été malade toute ma vie et je ne demande qu’à continuer. Car les états de privation de la vie m’ont toujours renseigné beaucoup mieux sur la pléthore de ma puissance que les crédences petites-bourgeoises de :
    LA BONNE SANTÉ SUFFIT.
     
    Car mon être est beau mais affreux. Et il n’est beau que parce qu’il est affreux.
    Affreux, affre, construit d’affreux.
    Guérir une maladie est un crime.
    C’est écraser la tête d’un môme beaucoup moins chiche que la vie.
    Le laid con-sonne. Le beau pourrit.
     
    Mais, malade, on n’est pas dopé d’opium, de cocaïne ou de morphine.
    Et il faut aimer l’affre
                                     des fièvres,
    la jaunisse et sa perfidie
    beaucoup plus que toute euphorie.
     
    Alors la fièvre,
    la fièvre chaude de ma tête,
    — car je suis en état de fièvre chaude depuis cinquante ans que je suis en vie, —
    me donnera
    mon opium,
    — cet être, —
    celui,
    tête chaude que je serai,
    opium de la tête aux pieds.
    Car,
    la cocaïne est un os,
    l’héroïne, un sur-homme en os,
     
                                ca i tra la sara
                                ca fena
                                ca i tra la sara
                                ca fa
     
    et l’opium est cette cave,
    cette momification de sang cave,
    cette raclure
    de sperme en cave,
    cette excrémation d’un vieux môme,
    cette désintégration d’un vieux trou,
    cette excrémentation d’un môme,
    petit môme d’anus enfoui,
    dont le nom est :
                             merde,
                             pipi,
    con-science des maladies.
     
    Et, opium de père en fi,
     
    fi donc qui va de père en fils, —
     
    il faut qu’il t’en revienne la poudre,
    quand tu auras bien souffert sans lit.
     
    C’est ainsi que je considère
    que c’est à moi,
    sempiternel malade,
    à guérir tous les médecins,
    — nés médecins par insuffisance de maladie, —
    et non à des médecins ignorants de mes états affreux de malade,
    à m’imposer leur insulinothérapie,
    santé
    d’un monde
    d’avachis.
     
                                                        Antonin Artaud

     

     

     

    http://www.florilege.free.fr/florilege/artaud/lesmalad.htm


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  •     Les manifestations de la table ne sont que le vestibule du spiritisme, un acheminement vers des phénomènes plus nobles et plus instructifs. Ne vous attardez pas aux expériences physiques ; mais, lorsque vous en aurez retiré ce qu’elles peuvent vous procurer de certitude, cherchez des modes de communication plus parfaits, susceptibles de vous conduire à la véritable connaissance de l’être et de ses destinées.

    Léon Denis, Dans l'invisible (p.266)
    Phénomènes physiques, les tables
    Librairie des Sciences Psychiques, Paris, 1911


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  •     Les préjugés et les erreurs des sens se découvrent de tous côtés à notre vue. Nous essayons de les corriger par la raison, et nous voilà insensiblement conduits à des paradoxes inouïs, à des difficultés, à des contradictions, qui se multiplient sous nos pas à mesure que nous avançons dans la spéculation. A la fin, après avoir erré dans bien des labyrinthes, nous nous retrouvons juste où nous étions, ou, ce qui est pis, nous nous fixons dans un misérable scepticisme.

    George Berkeley, Les principes de la connaissance humaine,
    Introduction, 1., p.3
    A. Colin (Paris), 1920


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  •     Par delà la mort, comme dans le vaste enchaînement de nos existences, tout est réglé par une suprême loi. La destinée, heureuse, ou malheureuse, est la conséquence de nos actes. L'âme crée elle-même son avenir. Par ses propres efforts, elle se dégage des basses matérialités, progresse et s'élève vers la lumière divine, s'unissant toujours plus étroitement aux sociétés radieuses de l'espace et participant par une collaboration grandissante à l'oeuvre universelle. 

    Léon Denis, Dans l'invisible, Spiritisme et Médiumnité,
    Paris, 1911, p149


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  •     C'est ici que se révèle l'action bienfaisante de la prière. Par la prière, courte, humble, fervente, l'âme se dilate et s'ouvre aux radiations du foyer divin. La prière, pour être efficace, ne doit pas être une récitation banale, une formule apprise, mais plutôt un appel du coeur, un acte de la volonté, qui attire à elle le fluide universel, les vibrations du dynamisme divin. Ou bien, encore, il faut projeter son âme, s'extérioriser par un élan puissant, et, suivant l'impulsion donnée, entrer en communication avec les mondes éthérés.
        Ainsi, la prière trace une voie fluidique, par laquelle les âmes humaines montent et les âmes supérieures descendent, de telle façon qu'une communion s'établisse des unes aux autres, et que l'esprit de l'homme soit illuminé et fécondé par les rayons et les forces venues des sphères célestes.

    Léon Denis, Dans l'invisible, Spiritisme et Médiumnité,
    Paris, 1911, p.76


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  •     Élevez vos pensées vers les âmes généreuses qui travaillent au progrès de l'humanité ; elle viendront à vous, vous soutiendront et vous protégeront. Grâce à elles, les difficultés du début, les déceptions inévitables que vous subirez n'auront pas de conséquences fâcheuses ; elles éclaireront votre raison et développeront vos forces fluidiques.

    Léon Denis, Dans l'invisible, Spiritisme et Médiumnité,
    Paris, 1911, p.70


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  •      Par un phénomène inexplicable, beaucoup de gens ont l'espérance sans avoir la foi. L'espérance est la fleur du désir, la foi est le fruit de la certitude.

     

    Honoré de Balzac, La Recherche de l'absolu, chap. VI - Le père exilé
    OEuvres complètes illustrées, Albin Michel Éditeur, Paris, 1926


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  • Chapitre 4

    le pèlerin est bridé et enlunetté

    le frein de la curiosité

    Après avoir entendu cela, je fus horrifié, en réalisant à quels compagnons je m’étais lié! L’un (j’y songeai) faisait mention d’une bride. Le nom de l’autre était Aveuglement. On disait de sa Reine qu’elle s’appelait Vanité (bien que cela semblait avoir été un lapsus inconsidéré). Et quoi encore? Dès lors, je marchai en silence, les yeux baissés, à pas comptés, plus ou moins contre mon gré. Passe-partout s’exclama: “Eh toi, maintenant, girouette, j’ai bien l’impression que tu as l’intention de retourner en arrière?” Et avant que j’aie eu le temps de répondre, il me jeta une bride sur le cou, dont le mors s’inséra promptement dans ma bouche. Il remarqua en même temps: “Maintenant tu persévéreras plus facilement dans ce que tu as entrepris !” J’examinai la bride et vis qu’elle était faite de lanières de curiosité, le mors ayant été forgé dans l’acier de la ténacité . Puis je réalisai que je ne voyagerais plus à travers le monde en toute liberté, comme je l’avais fait auparavant, mais serais contraint par mon esprit superficiel et insatiable.

    les lunettes de l’aveuglement

    Entre-temps, le second guide, de l’autre côté, remarqua: “Pour ma part, je t’offre ces lunettes à travers lesquelles tu examinera le monde.” En disant cela, il me fixa les lunettes sur le nez et immédiatement tout prit un aspect différent ; les lunettes avaient la propriété (comme je pus le vérifier bien des fois par la suite) de rendre les objets éloignés proches et les proches éloignés, les petits grands et les grands petits, les choses laides belles et les belles laides, les noires blanches et les blanches noires, et ainsi de suite. Ce qui fit que je réalisai avec quelle bonne raison on l’appelait Illusion, puisqu’il fait et sait vendre de telles lunettes aux hommes.


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  •     Chacun de nos grands fanatiques de la « Guérison par l'Esprit » a groupé autour de lui des centaines de milliers d'individus ; chacun par ses actes et ses guérisons a ébranlé et secoué la conscience de son temps ; chacun a suscité dans la science des courants formidables. Chose fantastiques : à une époque où la médecine, grâce à une technique féeriquement perfectionnée, accomplit de véritables miracles, où elles a appris à observer, décomposer, mesurer, photographier, influencer et transformer les plus minuscules atomes et molécules de substance vivante, où toutes les autres sciences naturelles exactes la suivent et lui prêtent leur concours, où tout l'élément organique semble enfin dénué de mystère, à pareille époque une série de chercheurs indépendants démontrent l'inutilité dans beaucoup de cas de toutes ces connaissances. Ils prouvent publiquement et d'une façon irréfutable qu'aujourd'hui comme jadis on peut obtenir des guérisons rien que par des moyens psychiques et cela même dans des cas où l'admirable machinerie de la médecine universitaire a échoué.

    Stefan Zweig, La guérison par l'esprit, p.20
    Le Livre de Poche, 1996


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    Your entire life is an ILLUSION: New test backs up theory that the world doesn’t exist until we look at it

        Quantum mechanics states reality doesn't exist until it's measured
        This means a particle's past behaviour changes based on what we see
        Experiment using an atom and laser beams has proven this to be true
        How the atom behaved depended on how it was measured at end of test

    By Ellie Zolfagharifard For Dailymail.com

    Published: 19:01 GMT, 2 June 2015 | Updated: 01:22 GMT, 3 June 2015

    The universe doesn't exist if we stop looking at it.
    This is according a famous theory in quantum mechanics which argues that a particle's past behaviour changes based on what we see.
    Now, scientists have performed a new experiment proving this theory to be true on the scale of atoms.
    The bizarre nature of reality as laid out by quantum theory has survived another test, with scientists performing a famous experiment and proving that reality does not exist until it is measured
     

    Your entire life is an ILLUSION


    The bizarre nature of reality as laid out by quantum theory has survived another test, with scientists performing a famous experiment and proving that reality does not exist until it is measured
    According to the rules of quantum mechanics, the boundary between the 'world out there' and our own subjective consciousness are blurred.

    HOW WAS IT DONE?
    The team first trapped a collection of helium atoms in a suspended state known as a Bose-Einstein condensate, and then ejected them until there was only a single atom left.
    The single atom was then dropped through a pair of laser beams, which formed a grating pattern that acted as crossroads in the same way a solid grating would scatter light.
    A second light grating to recombine the paths was randomly added, which led to constructive or destructive interference as if the atom had travelled both paths.
    When the second light grating was not added, no interference was seen as if the atom chose only one path.
    However, the random number determining whether the grating was added was only generated after the atom had passed through the crossroads.



    When physicists look at atoms or particles of light, what they see depends on how they have set up their experiment.
    To test this, physicists at the Australian National University recently conducted what is known as the John Wheeler's delayed-choice thought experiment.
    The experiment involves a moving object that is given the choice to act like a particle or a wave.
    Wheeler's experiment then asks - at which point does the object decide?
    Common sense says the object is either wave-like or particle-like, independent of how we measure it.
    But quantum physics predicts that whether you observe wave like behaviour or particle behaviour depends only on how it is actually measured at the end of its journey.
    This is exactly what the Australian team found.
    'It proves that measurement is everything. At the quantum level, reality does not exist if you are not looking at it,' said Associate Professor Andrew Truscott.
    Despite the apparent weirdness, the results confirm the validity of quantum theory.
    Quantum theory governs the world of the very small, and has enabled the development of many technologies such as LEDs, lasers and computer chips.
    The ANU reversed Wheeler's original concept of light beams being bounced by mirrors, and instead used atoms scattered by laser light.
    'Quantum physics predictions about interference seem odd enough when applied to light, which seems more like a wave,' said PhD student Roman Khakimov.
    'But to have done the experiment with atoms, which are complicated things that have mass and interact with electric fields and so on, adds to the weirdness.'
    Physicists at the Australian National University recently conducted what is known as the John Wheeler's delayed-choice thought experiment . Pictured is Associate Professor Andrew Truscott (left) with PhD student Roman Khakimov
     

    Your entire life is an ILLUSION


    Physicists at the Australian National University recently conducted what is known as the John Wheeler's delayed-choice thought experiment . Pictured is Associate Professor Andrew Truscott (left) with PhD student Roman Khakimov
    Professor Truscott's team first trapped a collection of helium atoms in a suspended state known as a Bose-Einstein condensate, and then ejected them until there was only a single atom left.
    The single atom was then dropped through a pair of laser beams, which formed a grating pattern that acted as crossroads in the same way a solid grating would scatter light.
    A second light grating to recombine the paths was randomly added, which led to constructive or destructive interference as if the atom had travelled both paths.
    When the second light grating was not added, no interference was seen as if the atom chose only one path.
    However, the random number determining whether the grating was added was only generated after the atom had passed through the crossroads.
    If you choose to believe that the atom really did take a particular path or paths then you have to accept that a future measurement is affecting the atom's past, said Truscott.
    'The atoms did not travel from A to B. It was only when they were measured at the end of the journey that their wave-like or particle-like behaviour was brought into existence,' he said.
    The colour of 'the dress' also depends on lighting conditions
    Comments (972)

    ashl0001, Sawtry_Hunts, 3 minutes ago
    Perhaps this result and the strange world of quantum electrodynamics (QED) means that we are living in a simulation. This has been postulated by some scientists. The universe (multiverse?) turns out to be part of some alien experiment performed by beings we can never truly understand and for reasons we can never comprehend. No wonder people can never agree about the presence/absence of a deity.
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    Blueness, Salford, United Kingdom, 25 minutes ago
    So if I close my eyes next time I receive my wage slip the tax will disappear and cease to exist, I think not?
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    Tackett Boots, Glasgow, United Kingdom, 27 minutes ago
    What about blind people then? Don't they exist?!
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    Tackett Boots, Glasgow, United Kingdom, 28 minutes ago
    What about blind people then. How do they rationalise their existence.
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    a kink, Chesterfield, United Kingdom, 34 minutes ago
    Told you the mail was full of bull
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    Gurk, hartlepool, United Kingdom, 7 minutes ago
    It's beyond your ability to comprehend so it has to be bull?
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    Andy HB, Hebden Bridge, 36 minutes ago
    The world ceases to exist if you don't look at it? err the scientists said nothing of the sort! DM unable to convey an admittedly difficult concept but still....
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    Dave, Devon, United Kingdom, about an hour ago
    So if it's not actually there then where actually is it. And where actually am I. Thus if am am not here and you are not there.Regardless I'd rather be here than there and deffo here rather not here.I am the centre of my own universe and all you are just figments of my imagination. And thus I did and did not marry Jennfier Aniston just now. Interesting.
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    Shree, New York, United States, about an hour ago
    You have it backwards when you said .. 'It proves that measurement is everything. At the quantum level, reality does not exist if you are not looking at it,' said Associate Professor Andrew Truscott. The Truth is exactly the opposite. Reality (the coin) always exists and you perceive reality (the faces) thru measurement. Remember the coin is the whole truth i.e. reality. A face doesn't make a coin. Cheers!
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    TOWK, Leeds, United Kingdom, about an hour ago
    The world is an image for our eyes to behold, and when our eyes engage the image, our minds invent little stories.
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    d2mode2, harlow, United Kingdom, about an hour ago
    Scientific proof that God exists? What else could have some sort of concious at the exact point of the big bang, maybe there has to be a god in existence before a universe can come into existence? ??
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    Scottie-Dog, Somewhere Up Norf, United Kingdom, about an hour ago
    YOUR life can be an illusion if you want it to be. Mines is quite real, and totally unbelievable!
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  • Le Principe Universel de toute chose, c'est l'Être.
    Ses existers ou attributs sont :
    L'Esprit. - La Vie. - La Substance.
    Ils ont pour coexisters :
    Le Temps. - Le Mouvement. - L'espace.
    L'Esprit dirige, la Vie agit, la Substance obéit.
    Le Temps détermine, le Mouvement transforme, l'Espace renferme.
    L'Esprit et le Temps sont attributs d'Existence.
    La Vie et le Mouvement sont attributs d'Action.
    La Substance et l'Espace sont attrbuts d'État.
    Ces attributs éternels de l'Être infini sont, pour les êtres finis, des sphères différentes d'existence, d'action, d'état ; car les êtres finis sont des Modes de la Vie dans l'Être Infini.
    L'Exister ou mode d'existence propre à chaque sphère des êtres finis, constitue leur Loi Suprême.
    Les Existers de l'Être varient dans toutes les Sphères de l'Infini :
    Dans l'Être où la Substance dominem la Matière est sensible, la Vie est faible, et l'Esprit presque nul ;
    Dans l'Être où la Vie s'élève, la Substance s'épure et l'Esprit agit ;
    Dans l'Être où l'Esprit domine, la Vie est activem la Substance est subtile et la Matière disparaît.
    L'homme émerge particulièrement de la Substance ; la Vie est pour lui le lien éternel de la Substance et de l'Esprit, de l'Espace et du Temps.


    Jean-Baptiste André Godin, Solutions sociales
    Deuxième Partie, Chap. XII - Esquisse d'une doctrine,
    III - Le principe des choses, p.209


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  •                                                       ON l'a appelé notaire mais c'est par commodité c'était un mot prétexte il fallait bien qu'on donne un nom à ce sur quoi on se cognait la tête depuis des temps immémoriaux l'ennmi toujours presque la tête visage ou alors au visage trop innombrable et fuyant NOTAIRE c'était pris dans le sens tellement plus large de « puisance qui reçoit et rédige les actes liberticides les contrats oppressifs pour leur donner u caractère d'authenticité » c'était un mot qui voulait exprimer toute la violence de la non-violence, un mot pour dire que notre vie  moderne dans cette ville et dans ce pays et ailleurs se trouvait aux mains des notaires des notaires politiques des notaires idéologiques des notaires religieux des notaires révolutionnaires bureaucratiques concentrationnaires mercantiles et que même ceux que parfois nous croyons être nos amis nos amours sont des notaires oui


    Marcel Moreau, A dos de dieu
    ou l'Ordure lyrique, chap. VIII, p.115
    Luneau Ascot Editeurs, Paris, 1980.


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