• 11.2
        Il leur dit: Quand vous priez, dites:
            Père! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne.
    11.3
            Donne-nous chaque jour notre pain quotidien;
    11.4
            pardonne-nous nos péchés, car nous aussi nous pardonnons à quiconque nous offense;
            et ne nous induis pas en tentation.

    source : http://www.info-bible.org/lsg/42.Luc.html#11
    cf. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre_Père


    votre commentaire
  •     Depuis le triomphe théorique de la mécanique quantique, élaborée au cours du premier tiers du XX ème siècle, un débat fondamental ne cesse de diviser scientifiques et philosophes : les propriétés des objets existent-t-elles indépendamment de l'observateur et de la mesure ou sont-elles au contraire produites par ces mesures ? Une particule peut-elle réellement se trouver simultanément à deux endroits différents avant d'avoir été observée ?

        En 1964, le physicien irlandais John Bell démontra qu'il devait exister des inégalités observables si notre monde était bien régi par la physique "classique" qui suppose des principes stricts de causalité spatiale et temporelle. Mais en 1982, dans une expérience historique réalisée à Orsay, Alain Aspect parvint à démontrer de manière rigoureuse, en utilisant deux photons émis d'une même source puis séparés par une grande distance, que les inégalités prévues par Bell étaient clairement transgressées et que le comportement de ces photons restait bien corrélés : toute mesure sur l'un des photons entraînait instantanément une modification du « comportement » de l'autre photon, exactement comme le prévoyait la théorie quantique.
        Cette expérience remarquable confirmait sans ambiguïtés la nature quantique de notre monde au niveau spatial en montrant que deux objets ayant interférés à un certain moment forment à jamais une espèce d'entité, quelle que soit la distance qui les sépare par la suite. Dans ce cadre étrange, toute mesure sur l'un de ces objets aura immédiatement un effet sur l'autre.
        En 1985, le physicien Anthony Leggett montra qu'il existait une inégalité similaire à celle de Bell, appliquée cette fois, non pas à deux objets séparés spatialement, mais à un seul objet mesuré à des instants diffèrents.Cette nouvelle forme d'inégalité fut dénommée« inégalité de Bell en temps ».
        En 2001, Antoine Suarez et son équipe parvint à démontrer à Genève, au terme d'une autre expérience tout à fait remarquable, que ces inégalités en temps n'étaient pas respectées au niveau quantique et que deux photons se comportaient toujours de la même façon alors qu'ils n'avaient eu, compte tenu du dispositif expérimental sophistiqué mis en œuvre, aucune possibilité de communiquer entre eux.
        Prolongeant celle d'Aspect, l'expérience de Suarez montrait que non seulement les deux photons agissait au niveau spatial comme s'ils constituaient une entité unique mais que l'ordre des évènements observés ne correspondaient à aucun ordre temporel précis et ne permettait plus de distinguer « l'avant » de « l'après » dans le déroulement de la causalité de cette fascinante expérience.
        Enfin, il y a quelques semaines, des chercheurs du CEA, au lieu d'utiliser un objet quantique comme un photon, un atome ou un électron, ont testé un circuit électrique macroscopique composé de jonctions Josephson et de condensateurs. En mesurant ce circuit, ils ont également montré que l'inégalité de Bell en temps était à nouveau violée. Cette expérience met donc en évidence des propriétés quantiques à un niveau macroscopique. Elle montre qu'en l'absence de mesure, le circuit n'a pas d'état électrique défini. A contrario, toute mesure de ce système modifie son évolution temporelle (1).
        Ces avancées de la physique montrent que le temps, tel que nous le concevons à notre échelle humaine ou à l'échelle cosmique, avec la relativité générale, change radicalement de nature et n'a plus de sens ou peut-être même d'existence au niveau quantique.
        Ces troublantes mais rigoureuses expériences nous conduisent plus largement à nous interroger sur la nature profonde du temps. S'agit-il d'une substance, existant indépendamment de tout objet, de tout observateur, ou d'une propriété émergente de la matière et de l'énergie, d'un simple paramètre physique ou d'une information que notre cerveau produit sur la nature ?
        Cette question essentielle reste plus que jamais ouverte mais elle déborde la science et passionne également les philosophes depuis l'Antiquité. Face à cet énigme insondable que constitue le temps, laissons le dernier mot au grand philosophe perse Avicenne qui, au début du XIème siècle donna du temps une définition d'une surprenante modernité qui intégrait cette dualité entre le temps ressenti par notre esprit et le temps physique : « Le temps est une forme déduite de la matière et produite par la conscience ».

    Note : 1. Une nouvelle preuve du caractère quantique du monde - CEA

    René TREGOUËT (www.tregouet.org ; Sénateur honoraire, fondateur du Groupe de Prospective du Sénat), Le temps existe-t-il ?

    source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2439_mecanique_quantique_temps.php


    votre commentaire
  •    La législation récente a eu beau limiter à un mois la prescription des benzodiazépines, le nombre de patients ainsi dépendants ne diminue pas beaucoup. Les Français sont ainsi les champions du monde de la prise de tranquillisants. Et cela grâce à l'ignorance insondable des médecins de notre pays dans le domaine des médicaments ! L'enseignement de la thérapeutique a en effet longtemps été cantonné, en faculté, à de grandes généralités. L'internat, censé sélectionner l'élite des médecins hospitaliers, a jusqu'à une période toute récente complètement ignoré la pharmacologie et les dangers des médicaments pris au long cours. Outre les anxiolytiques, les antidéprésseurs lancés à coup de campagnes publicitaires ont un cote inégalée dans le corps médical. Il est tellement plus simple et rapide de prescrire une molécule miracle que de passer une demi-heure à écouter quelqu'un vider son sac. Et pourtant, de nombreuses études scientifiques ont démontré que, à long terme, l'accompagnement psychologique est aussi efficace, moins coûteux et plus durable sur l'anxiété et les sentiments dépressifs passagers que ne le sont les médicaments.

    Martin Winckler, C'est grave docteur ?,
    Ce que disent les patients, ce qu'entendent
    , p.210
    Editions de La Martinière, Paris, 2002


    votre commentaire
  • Illustration : Justinus Kerner (1852, Ottavio d'Albuzzi)(wikipedia)

    Justinus Andreas Christian Kerner (18 septembre 1786 - 21 février 1862) fut un médecin et un poète allemand de Weinsberg (près d'Heilbronn). Il donna la première description détaillée du botulisme  et fut aussi le précurseur des applications thérapeutiques de la toxine botulique dont il expérimenta les effets sur lui-même et sur de nombreux animaux. Il est l'auteur d'un livre sur la voyante de Prevorst.

     Magnétisme animal
        En 1815 il avait obtenu le poste de médecin officiel du district (Oberamtsarzt) à Gaildorf et en 1818 fut transféré à Weinsberg, où il passa le reste de sa vie. À côté de ces œuvres littéraires, Kerner fut l'auteur de plusieurs livres médicaux populaires traitant du magnétisme animal. Il fut le premier à faire une recherche sur la vie de Franz Anton Mesmer et à rassembler des documents biographiques s'y rapportant.
        En 1826 se présenta Friederike Hauffe, fille d'un garde-forestier de Prevorst et somnambule extra-lucide dont Kerner relata l'histoire dans son livre Die Seherin von Prevorst, Eröffnungen über das innere Leben des Menschen und über das Hineinragen einer Geisterwelt in die unsere (La voyante de Prevorst, considérations inaugurales sur la vie intérieure de l'être humain et l'intervention d'un monde des esprits dans le nôtre) (1829; 6ième édition, 1892).

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Justinus_Kerner


    votre commentaire
  •     L'Anthropocène est le terme créé et utilisé par certains scientifiques, dont Paul Crutzen, prix Nobel de chimie, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté vers 1800, avec la révolution industrielle et où l'action de l'espèce humaine est devenu une force géophysique agissant sur la planète. Cette époque nouvelle a été déclenchée par le déstockage de ressources fossiles enfouies telles que le charbon, puis le pétrole et le gaz naturel. Elle est caractérisée par l’impact devenu majeur de l’homme sur le système Terrestre (y compris climatique).
        L'anthropocène succèderait ainsi à l'holocène qui avait débuté il y a dix mille ans.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropocène


    votre commentaire
  •     Les écologistes, désespérés par l’épuisement des ressources et le déclin des écosystèmes, font remarquer qu’il nous faudra deux planètes pour survivre. Dans un autre domaine, ces deux planètes existent déjà, tout le monde sait bien qu’il y a une planète des riches et une autre des pauvres. La première, usurpée, n’est pas pour nous déplaire… Un milliard de riches occupe l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, le Japon et un club très privé de privilégiés qui règnent tyranniquement sur les pays du Tiers-monde. Ce milliard de riches cache aussi sa misère (qu’on ne saurait voir) : Quart-monde dormant sur les trottoirs des quartiers boursiers, Enfants de Don Quichotte s’adonnant aux joies du camping urbain, gastronomes des restos du cœur, etc. Le solde de la communauté terrienne, soit un peu plus de 5 milliards et demi de gens dont le pauvre destin est joué d’avance, croupit dans le reste (et les restes) du Monde. Le premier Monde s’approprie (en tout bien tout honneur !) les 7/10 de l'énergie, les 4/5 du bois et autant des produits de la pêche, les 3/4 des métaux, les 5/6 des crédits d'éducation, les 9/10 des budgets de recherche et de développement, possède les 3/4 des automobiles, neuf avions sur 10, etc. Voilà des chiffres bien peu consensuels et équitables qui prouvent l’excessive mainmise du milliard de privilégiés dont la liberté de puiser et d’épuiser ne s’arrête pas où commence celle des autres 5 milliards soumis au diktat. Nous garantissons ainsi aux plus pauvres de continuer à stagner, voire à s’enfoncer, dans leur état de pauvreté. En terme d’empreinte écologique insoutenable, un Nord-américain ou un Français valent combien d’Africains ? L'état américain le moins densément peuplé qu’est le Wyoming (510 000 habitants) émet plus de CO2 que 69 pays en développement réunis et totalisant 357 millions de personnes.

    Michel Tarrier, Démographie : la vraie vérité qui dérange
    source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1494_demographie_la_vraie_verite_derange.php


    votre commentaire

  • votre commentaire
  •     A mesure que passe le temps, le flot humain coule vers la facilité. Plus les loisirs, plus les facilités de vie s'accroissent, et plus l'humanité décroît. Augmenter brusquement de 20% le salaire de l'ouvrier, cela peut paraître paradoxal, mais ce n'est rien faire pour lui, et c'est parfois lui nuire. Decraemer en avait sous les yeux la preuve. Opérettes, revues, cinéma, dancings, sévissaient partout. La consommation du tabac, de l'alcool, des aliments nuisibles, croissait avec les divorces, le cime, la folie, et les recettes des Monts-de-Piété. Du même train que les salaires ou les profits, l'amoralité croissait. Partout, la ruée vers le plaisir, dans les classes bourgeoises comme dans le peuple. Une salacité sournoise montait, flattait les bas instincts, aussi bien dans le roman que dans le journal, dans les spectacles que dans la publicité. Et les conducteurs, les chefs, le patronat, précipitaient cette chute, poussaient à la production d'une abondance médiocre, bien plus qu'à celle de produits de qualité. Faux luxe, carton-pâte, grande série, article réclame... L'ère du bas de soie artificielle s'ouvrait. Et impossible de réagir. Le seul spectacle, dans une rue, un théâtre, un café, d'une humanité sans cesse avalant, suçant, dégustant, digérant absorbée dans un perpétuel souci de jouissance égoïste, empêchait Decraemer d'espérer encore en elle. Il n'était pas jusqu'au spectacle de beaucoup de chrétiens, de leur formalisme, leur égoïsme, leur inhumanité, qui n'éloignât Decraemer du christianisme. Tout cela était si facile pourtant, quand Decraemer vivait dans le rayonnement de l'abbé Sennevilliers ! Ah ! s'il avait pu toujours être dans son sillage, dans son atmosphère ! De tels hommes réhabilitent leurs semblables. Mais combien en trouve-t-on, au monde ?

    Maxence van der Meersch, Invasion 14, p.521
    Editions Albin Michel, Paris, 1935


    votre commentaire


  • Manger
        * Gilles Carle et Louis Portugais,
        * 1961,
        * 27 min 42 s

    L'Amérique est un continent de carnivores... Pour les privilégiés que nous sommes, manger n'est plus une préoccupation. Certains ignorent que le jambon vient du porc! Ce documentaire signé Gilles Carle et Louis Portugais dévoilent les aspects économiques, sociologiques et culturels du système d'approvisionnement et d'alimentation d'une grande métropole.

    source : http://onf.ca/film/manger


    votre commentaire
  •     Une intuition divine me souleva le coeur et l'esprit, et m'emmena, coûte que coûte, vers l'union avec le Créateur. Par Son Nom, j'invoquai celui de mon père, comme s'il était là, comme s'il était en moi et que j'étais en lui, comme si c'était Dieu lui-même qui m'annonçait qu'il n'était pas mort, mais bien vivant, qu'il vivait à travers moi et à travers lui, et que bientôt je le retrouverais, et ainsi nous serions tous unis. Et ce fut une consolation. La raison me commandait de ne pas faillir, et me soufflait, par des pages que je connaissais bien, que l'instantanéité de l'intuition surnaturelle n'était que la paresse de la pensée et l'envers d'un rationalisme englué dans l'imaginaire. Mais la raison était vaine, le fait inexplicable ; j'étais emporté.

    Eliette Abécassis, Qumran, p.298
    Le Livre de Poche, Paris, 1996


    votre commentaire
  • Tim Noble et Sue Webster sont deux artistes britanniques dont les œuvres sont étranges.

        Avec des matériaux courants ramassés dans les rues de Londres, ils ont réalisé quelques montages qui regardés seuls, paraissent hétéroclites.
        Mais si l'on dispose une source de lumière d'une façon stratégique, les ombres portées sont stupéfiantes de réalisme et de détails.                                                                    
        Le bâteau l'œuvre du Japonais Shigeo Fukuda récemment décédé et qui fut l'un des premiers artistes à avoir cultivé cette forme d'art. Elle vient d'une masse de fourchettes, couteaux et cuillères...


    votre commentaire
  •     La différence entre l'amour et l'argent, c'est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente.
        L'idéal étant d'arriver à partager son amour avec quelqu'un qui a du pognon.

    Philippe Geluck, Le Chat.


    votre commentaire


  • Dans le labyrinthe
        * Colin Low, Hugh O'Connor et Roman Kroitor,
        * 1979,
        * 21 min 1 s

    Dans la diversité des pays, des climats, des races et des sociétés, les rites, les croyances, la présence de la nature assurent une certaine permanence et aident chacun à traverser le mystère de l'existence. Conçu pour le pavillon Labyrinthe de l'Exposition universelle de 1967, ce film à écrans multiples se veut une interprétation moderne de la légende de Thésée et du Minotaure.

    source : http://www.onf.ca/film/dans_le_labyrinthe


    votre commentaire
  • source : (outsiderart.co.uk)


    votre commentaire
  •     En vieillissant, on perd pas mal ses défauts,
    ils ne nous servent plus à rien.

    Paul Claudel


    votre commentaire
  • Selon cette philosophie, il n’existe qu’une seule maladie universelle, l’arrogance, qui est l’expression extrême de l’égocentrisme ; toutes les autres maladies n’en seraient que les manifestations. L’égocentrisme implique un manque de vision d’ensemble : on se considère séparé du reste. Cette vision dualiste  implique, inévitablement, que chaque décision prise dans la vie, à tous les niveaux, sera dirigée par le caractère, lequel ne tient pas compte que s’il y a « la face », il y a « le dos ». Cela se traduira par un déséquilibre à tous les niveaux, dont les conséquences affecteront d’abord l’organisme puis se répercuteront sur le comportement et le jugement. Quand « le dos » finira par se manifester, ce sera la « maladie ».

    Ainsi, ce que d’habitude on appelle « maladie », n’est, selon la vision macrobiotique, qu’une réaction naturelle du corps pour se rééquilibrer. Pendant ce processus, il élimine les excès nocifs ; c’est ce que l’on appelle les « symptômes ». Pour l’aider, la macrobiotique préconise de lui faire au maximum confiance, donc d’intervenir le moins possible en attendant la fin de « l’élimination ». C’est à ce stade que l’on peut appliquer un régime curatif, qui consiste à manger assez strictement, selon un certain équilibre Yin-Yang, en sorte de ne pas nourrir la maladie tout en facilitant le « nettoyage » naturel de l’organisme[5].

    Toutefois, la Macrobiotique curative fait aussi appel à divers remèdes externes et à l’usage d’aliments spécifiques, basés sur la médecine traditionnelle extrême-orientale et sur les propres découvertes de Georges Ohsawa, lequel expérimenta sur lui-même les effets de nombreux aliments.

    Concernant la santé, la définition qu’en donne la macrobiotique diffère aussi sensiblement de celle habituellement admise. D’après cette logique, si la « maladie » est l’arrogance, la « santé » est le contraire, c’est-à-dire l’humilité (pas simplement au niveau du comportement, mais en tant qu'état profond). Ohsawa propose sept conditions pour déterminer si l’on jouit de la santé, en spécifiant que la septième est aussi importante que les six premières réunies.

    Les sept conditions de la santé :
       1. Pas de fatigue (Ne jamais être amené à dire « cela est impossible, c’est trop difficile ».)
       2. Bon sommeil (Pouvoir récupérer complètement avec quatre à six heures de sommeil.)
       3. Bon appétit (Pouvoir apprécier, avec plaisir et reconnaissance, un bout de pain ou un peu de riz complet.)
       4. Bonne mémoire (Pouvoir se rappeler tous ceux qui nous ont aidés pendant notre vie et même avant.)
       5. Bonne humeur (Arriver à considérer que tout et tout le monde est agréable.)
       6. Rapidité de jugement et d’action (Pouvoir agir de manière juste et précise quand c’est nécessaire.)
       7. Justice (Expérimenter le sentiment permanent de gratitude.)

    Source : Le Zen Macrobiotique de Georges Ohsawa.
    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Macrobiotique#L.'alimentation_selon_la_macrobiotique


    votre commentaire
  •     Le nombre des médicaments approuvés par le Conseil canadien des médicaments est considérable, tandis que le degré d'efficacité de plus d'un produit est sérieusement mis en doute. S'il y a un rôle de l'État, c'est celui de sévir vigoureusement contre une industrie pharmaceutique qui exploite la population par les prix trop élevés de ses produits qui engendrent des profits énormes dont seulement une partie est réinvestie dans la recherche. La formation continue des médecins est subventionnée par firmes qui recrutent, par agglomération, les médecins participant à des séances d'information et en désignent les animateurs. Des représentants font irruption dans les cliniques privées et assaillent les médecins qui reçoivent régulièrement la visite de plusieurs de ces représentants et y consacrent beaucoup de temps. C'est dans le domaine pharmaceutique que le négoce de la santé se pratique à grande échelle. En vertu de son rôle de protecteur des citoyens, on est en droit d'attendre de l'Etat des politiques de «démonétisation» de la santé et l'avènement d'une éthique de non-commercialisation du corps.

    Éric Volant, La commercialisation de la santé
    Source: «Questions fondamentales sur l'intervention de l'État dans les modèles de la vie bonne», Éthique publique vol. 5, n° 2, 2003, p.173-185 (extrait)

    source : http://agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Documents/Economie--La_commercialisation_de_la_sante_par_Eric_Volant


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • NEUVIÈME PRINCIPE
    Tout ce qui vous est utile, pour le présent
    Comme pour l'avenir,
    Si vous ne doutez en rien,
    Vous sera donné par surcroît
    Cultivez-vous, vous vous rappellerez le passé ;
    Vous aurez le souvenir
    Qu'il vous a été dit  « Frappez, je vous ouvrirai ;
    Je suis dans le connais-toi. »


        Dieu est entré en moi à chaque épreuve que j'ai endurée mais je ne Le comprenais pas et je souffrais de la résistance de mon imperfection qui ne pouvait pas Le supporter.
    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.175


        Pourquoi est-il dit que sans épreuve il n'est point d'avancement ? C'est parce que Dieu doit démolir petit à petit notre imperfection pour s'établir en nous.
    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.176


        Au milieu des souffrances qui nous accablent et surtout dans les plus accentuées, n'oublions pas que c'est Dieu qui cherche à s'installer en nous et à démolir à cet effet tout ce que nous y avons construit en dehors de la réalité. Je l'ai encore dit, nous sommes plus malheureux que l'animal et d'autant plus que notre intelligence est développée.
    La Révélation, L'arbre de la science de la vie du bien, p.189


    votre commentaire
  • (Mel Tillis - Ramsey Kearney)
    Recorded August 16, 1960
    Produced by Owen Bradley
    Originally released January 12, 1961



    Emotion, what are you doin'
    Oh, don't you know
    Don't you know you'll be my ruin
    You've got me crying, crying again
    When will you let this heartache end

    Emotion, you get me upset
    Why make me remember
    What I want to forget
    I've been lonely, lonely too long
    Emotions, please leave me alone

    You worry my days
    Yes, you torture my nights
    Never a dream, no, those old dreams
    Never turn out right

    Emotion, ah, give me a break
    Let me forget that I made a mistake
    Oh, can't you see what you're doing to me
    Emotions, please set me free

    You worry my days
    Oh, you torture my nights
    Never a dream, no, those dreams
    Never turn out right

    Emotion, ah, give me a break
    Oh, let me forget that I made a mistake
    Oh, can't you see what you're doing to me
    Emotions, please set me free

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique