• A. − HIST., le plus souv. au plur. Membre d'une secte qui se répandit au xive s. en France, en Allemagne et dans les Pays-Bas et qui soutenait qu'on ne doit avoir honte de rien de ce qui est naturel (d'apr. Littré). À partir de ce moment [1255], persécutions sans nombre dans Paris (...) en 1372, contre les turlupins (Hugo, Paris, 1867, p. 27).

    source : http://www.cnrtl.fr/definition/turlupin

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  • Les mouvements " guérisseurs "

    On peut qualifier de " guérisseuses " les théories professant un mode de guérison non reconnu par la science médicale actuelle.

    Le degré de dangerosité de ces théories varie suivant quelles complètent ou se substituent à des techniques plus scientifiques, qu'elles entraînent ou non des interactions avec des substances actives prescrites par des médecins.

    Les mouvements guérisseurs sont extrêmement divers.

    Un des plus anciens est le culte antoiniste, fondé par Louis Antoine à la fin du dernier siècle. La notion de maladie est niée, de même que celle de la mort (croyance en la réincarnation) : c'est l'intelligence qui crée la souffrance, c'est la seule foi en elle-même qui la supprime, et non l'intervention des professionnels de santé.

    Le mouvement HUE France (branche française de l'Institute for Human and Universal Energy Reseach Inc - IHUERI) se rattache, lui, au courant plus Nouvel âge ou orientaliste. La thérapie proposée consiste à " injecter de l'énergie universelle dans l'organisme du patient (...) en débloquant les canaux d'énergie " , grâce à une action consistant à maintenir les chakras ouverts. L'ensemble des pathologies est couvert par les techniques de l'IHUERI.

    Plus récent et d'apparence catholique, le groupe Invitation à la Vie Intense (IVI) a été fondé en 1977 par Yvonne Trubert. La doctrine, fondée sur l'affirmation du caractère bénéfique de certaines " harmonisations " et " vibrations " , emprunte à de multiples théories, y compris médicales.

    Il est à signaler que les mouvements guérisseurs recrutent, dans des proportions non négligeables, parmi les professionnels de la santé, médicaux ou para-médicaux, ce qu'un des interlocuteurs de la Commission a expliqué de la manière suivante : " Aujourd'hui, de nombreux m- ce n'est pas moi qui prendrai position - les e classique. Ils cherchent donc des voies nouvelles dans les ms que l'on voit fleurir: mn particulier les m amen ÇÊJõai trouvous sommes en train dõe nouvel arrivant a ainsi la caution de ses confrante, jõallais dire sur un plan scientifique. Il entre donc dans la secte, il y dle. Tous les gourous que jõai ntelligence ! "

    Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995.
    RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE (1) SUR LES SECTES
    source : http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r2468.asp

    note : désolé pour la fin du texte mais il apparaît comme ça dans le rapport en ligne...


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  •     L'année de sa naissance n'est pas non plus connue précisément. Les dates retenues peuvent osciller entre -9 et -2. Les évangiles selon Matthieu et selon Luc la situent sous le règne d'Hérode Ier le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7 à 5 avant notre ère.
        Il est paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne (l'Anno Domini), qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire, a été fixé d'après les travaux du moine Denys le Petit réalisés au VIe siècle, que l'on sait à présent être erronés et, si le calendrier historique a été précisé depuis, son origine conventionnelle n'a pas été modifiée.
        La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ». Elle aurait été fixée dans l'Occident latin au IVe siècle, possiblement en 354, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date à l'instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre ; le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ - « Soleil de justice » - à la remontée du soleil après le solstice d'hiver. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par l’Église arménienne apostolique, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie (baptême de Jésus dans le Jourdain, évènement que les plus anciennes Églises pré-romaines utilisaient comme acte de « naissance » du Christ). Si l'on en croit l'évangile selon Luc, qui raconte qu'« il y avait des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux », cela rend peu vraisemblable l'idée d'une naissance durant la saison hivernale, rigoureuse dans cette région.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth#Origines


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  •     - Le médicament est parfois précieux, dit Michel.
        - Bien sûr ! Il apaise des réactions excessives, désordonnées. Une drogue, un sérum, un vaccin, peuvent être indispensables en pleine crise aiguë. Mais ne l'utilisez qu'après avoir essayez tous les autres moyens - et souvenez-vous, en l'employant, que vous ne faites que refouler les manifestations de la maladie sans la guérir. Refoulé, le mal, inévitablement, portera sur un autre organe son effort de nettoyage, et cela dans des conditions aggravées, puisque le purifications des humeurs aura été empêchée, et puisque le médicament ou le vaccin aura rapporté chez votre patient une intoxication chimique ou microbienne supplémentaire. Pensez toujours en employant un médicament dans un cas urgent que vous parez au plus pressé, voilà tout. Et qu'il faudra ensuite faire subir à celui que vous soignez une longue cure de désintoxication et une révision générale de tout son mode d'alimentation et de vie.
    Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.293
    Livre de Poche, Paris, 1943


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  • Ma grippe vous va très bien
    M'a dit mon amant ce soir
    Ça vous donne un joli teint
    Ça vous va mieux que le noir
    Ma grippe vous va très bien.
    Souffrez que je tousse un peu
    Lui ai-je dit d'un air doux
    Souffrez que je souffre un peu
    J'ai parfois très mauvais goût
    Souffrez que je souffre un peu.

    Quand vous souffrez mon amie
    M'a répondu mon amant
    Vous ressemblez à la pluie
    Je trouve ça très seyant
    Quand vous souffrez mon amie.
    J'ai un peu peur ai-je dit

    Que les larmes me vieillissent
    J'ai un peu peur aussi
    Que la fièvre m'enlaidisse
    J'ai un peu peur ai-je dit.

    Elles vous vont comme un gant
    Vous savez bien que vos larmes
    Me plaisent beaucoup vraiment
    Votre fièvre a bien du charme
    Elles vous vont comme un gant.

    Ah vraiment je suis trop maigre
    Je sens que je m'affaiblis
    N'avez-vous pas de vinaigre
    Voyez mes bras ai-je dit
    Ah vraiment je suis trop maigre.
    Mais ces os vous vont très bien
    M'a répondu mon amant
    Ne vous inquiétez de rien
    Ça vous donne un air troublant
    La mort vous ira très bien


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  • source : gigistudio.over-blog.com


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  •     Un récit hassidique nous transmet une réponse que fit un jour Aaakov Yitzhak.
        On lui demandait :
        - Il est dit dans le Talmud que la cigogne est appelée en hébreu Hassida, ce qui signifie pieuse, ou affectueuse, et cela parce qu'elle aime ses enfants. Alors pourquoi la fait-on entrer dans la catégorie des animaux impurs ?
        Il répondit :
        - Parce qu'elle ne donne son amour qu'à ses enfants.

    Jean-Claude Carrière, Le cercle des menteurs, Contes philosophiques du monde entier
    France Loisirs, Paris, 1998 (p.106)


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  •     Je n'avais qu'à signer quelques papiers. Je me suis dit qu'en acceptant, j'aurais peut-être le pouvoir de changer quelque chose. C'était faux : on ne donne jamais le pouvoir à ceux qui risquent de s'en servir. D'ailleurs quel pouvoir ? Le pouvoir est une invention révolue. Les pouvoirs d'aujourd'hui sont si multiples et dilués que le système en est devenu impuissant.

    Frédéric Beigbeder, 99 francs, p.218
    Folio, Paris, 2000


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  • On dit parfois que j'extravague...
    que je délire...
    Pourtant, il n'y a pas plus raisonnable que moi !
    Il n'y a pas d'esprit plus cartésien que le mien !
    Je ne fais que rapporter les faits
    tels que je les observe.
    Il est évident qu'il y a observer et observer !
    Cela dépend su sens que l'on donne au mot "observer".
    Exemple :
    Quand on demande aux gens d'observer le silence...
    au lieu de l'observer, comme on observe
    une éclipse de lune,
    ils écoutent... et tête baissée, encore !
    Ils ne risquent pas de le voir, le silence... !
    Parce que les gens redoutent le silence.
    Ils le redoutent !
    Alors, dès que le silence se fait,
    les gens le meublent.
    Quelqu'un dit :
    - Tiens ? Un ange passe !
    alors que l'ange, il ne l'a pas vu passer !
    S'il avait le courage, comme moi,
    d'observer le silence en face,
    l'ange, il le verrait !
    Parce que, mesdames et messieurs,
    lorsqu'un ange passe, je le vois !
    Je suis le seul, mais je le vois !
    Evidemment que je ne dis pas que je vois
    passer un ange,
    parce qu'aussitôt, dans la salle,
    il y a un doute qui plane !
    Je le vois planer, le doute...
    Evidemment que je ne dis pas que je vois
    planer un doute parce qu'aussitôt,
    les questions :
    - Comment ça plane, un doute ?
    - Comme ça ! (Geste de la main qui oscille.)
    - Comment pouvez-vous identifier un doute
    avec certitude ?
    A son ombre !
    L'ombre d'un doute, c'est bien connu... !
    Si le doute fait de l'ombre,
    c'est que le doute existe... !
    Il n'y a pas d'ombre sans doute !
    Et l'on sait le nombre de doutes au nombre d'ombres !
    S'il y a cent ombres, il y a cent doutes.
    Je ne sais pas comment vous convaincre ?!
    Je vous donnerais bien ma parole,
    mais vous allez la mettre en doute !
    Le doute... je vais le voir planer...
    Je vais dire :
    - Je vois planer un doute.
    Aussitôt, le silence va se faire...
    Quelqu'un va dire :
    - Tiens ? Un ange passe !
    Et il faudra tout recommencer !
    A propos de l'ange, aussi, on m'en pose
    des questions insidieuses :
    - Dites-moi, votre ange là,
    de quel sexe est-il ?
    Alors là... (geste de la main qui oscille),
    je suis obligé de laisser planer un doute,
    parce que je n'en sais rien !
    - D'où vient-il ?
    Il va vers sa chute !
    Parce que l'ange, attiré par la lumière des projecteurs s'y précipite...
    Ebloui, l'ange s'y brûle les ailes et l'ange choit !
    Et un ange qui a chu est déchu !!
    Mesdames et messieurs... à la mémoire de tous les anges
    qui sont tombés dans cette salle,
    nous allons observer une minute de silence...
    (L'artiste voyant "passer" un ange, les gens rient.)
    (L'artiste avec un geste de la main qui oscille :)
    Il n'y a que des doutes qui planent !

    Raymond Devos, Matière à rire, Un ange passe,
    Olivier Orban, Paris, 1991, p.99


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  • Promenons-nous dans le moi
    Pendant qu'le vous n'y est pas
    Car si le vous y était
    Sûr'ment il nous mangerait

    J'ai peur, j'ai peur du grand méchant vous
    Ah ! la vilaine bête que ce vous !
    Mais je ne sais comment j'arriverai à chasser
    Pour toujours ce grand méchant vous de mes pensées

    Promenons-nous dans le moi
    Pendant qu'le vous n'y est pas
    Car si le vous y était
    Sûr'ment il nous mangerait

    Je me suis mis dans la gueule du vous !
    Ah ! quel enragé que ce vous !
    Combien de nuits ce grand méchant vous m'a sauté
    À la gorge, comme j'allais le caresser

    Promenons-nous dans le moi
    Pendant qu'le vous n'y est pas
    Car si le vous y était
    Sûr'ment il nous mangerait

    Je ne sais hurler avec le vous
    Ah ! quel animal que ce vous !
    Mais comment savoir dans cette rivalité
    Qui de l'homme ou du vous l'emporte en cruauté ?

    Promenons-nous dans le moi
    Pendant qu'le vous n'y est pas
    Car si le vous y était
    Sûr'ment il nous mangerait


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  •     On parle sans cesse, actuellement, de la production. Pour consommer, il faut d'abord produire, et pour produire il faut travailler. Voilà ce que, depuis juin 1936, on entend répéter partout, du Temps jusqu'aux organes de la C. G. T., et ce qu'on n'entend, bien entendu, contester nulle part, sinon par ceux que font rêver les formes modernes du mythe du mouvement perpétuel. C'est là, en effet, un obstacle au développement général du bien-être et des loisirs et qui tient à la nature des choses. Mais par lui-même il n'est pas aussi grand qu'on l'imagine d'ordinaire. Car seul est nécessaire à produire ce qu'il est nécessaire de consommer ; ajoutons-y encore l'utile et l'agréable, à condition qu'il s'agisse de véritable utilité et de plaisirs purs.

    Simone Weil, La condition ouvrière, p.198
    source : classiques.uqac.ca


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  •     Il est naturel à l'homme et il lui convient de s'arrêter quand il a fait quelque chose, fût-ce l'espace d'un éclair, pour en prendre conscience, comme Dieu dans la Genèse ; cet éclair de pensée, d'immobilité et d'équilibre, c'est ce qu'il faut apprendre à supprimer entièrement dans l'usine, quand on y travaille. Les manoeuvres sur machines n'atteignent la cadence exigée que si les gestes d'une seconde se succèdent d'une manière ininterrompue et presque comme le tic-tac d'une horloge, sans rien qui marque jamais que quelque chose est fini et qu'autre chose commence. Ce tic-tac dont on ne peut supporter d'écouter longtemps la morne monotonie, eux doivent presque le reproduire avec leur corps.

    Simone Weil, La condition ouvrière, p.207
    source : classiques.uqac.ca


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  •     " Il faut tout voir, disait-il. Une maladie des rein, ça réagit sur le coeur, le foie, et le cerveau. La belle affaire, d'avoir un rein en main ! Il n'y a pas de maladie locale ! Et même, il n'y a pas de maladie, il n'y a que des malades. Vos manuels vous donnent des listes de symptômes pour chaque maladie : c'est de la blague. On ne trouve jamais tous les symptômes, et on trouve toujours d'autres symptômes étrangers à côté. Vous verrez ça avec l'expérience, Doutreval. Et c'est pourquoi il y a bien des médecins médiocres : ils se sont fiés aux manuels. Je prétends que tout étudiant en médecine devrait au moins avoir été externe dans un hôpital. L'externe a vu des malades, les a surveillés lui-même longtemps, soigneusement, à son aise, sans avoir derrière le dos un professeur ni des camarades. Il a pu s'intéresser. Il a "pratiqué". Avec les systèmes actuels trop d'étudiants deviennent médecins sans avoir guère vu de patients ! Rares, oui, assez rares somme toute sont ceux qui ont la possibilité de faire de longs séjours dans les hôpitaux, d'étudier les hommes, les cas... "

    Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.257
    Le Livre de Poche, Paris, 1943


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  •     Aucun discours ne peut donner la certitude, tout repose sur l'expérience.

    Roger Bacon (1214 - 1294), surnommé Doctor mirabilis (« Docteur admirable »)


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  •     Il faut l'épuisement, l'affaiblissement du sujet, pour que le microbe puisse se greffer sur lui.
        Cet affaiblissement des défenses naturelles, de nos jours, est le plus souvent causé par une alimentation malsaine, toxique, irritante (viande, charcuterie, sucre, alcool), qui surexcite un moment, fait croire à un surcroît de force, mais gaspille les énergies du sujet, l'acidifie, le désarme devant le bacille de la tuberculose, comme devant tout autre microbe (typhoïde, diphtérie, septicémies).

    Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.276
    Le Livre de Poche, Paris, 1943


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  •     A chaque épreuve, un pas en avant.

    Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.275
    Le Livre de Poche, Paris, 1943


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  •     Lorsque l'argent est la seule raison de notre travail, il devient difficile d'estimer nos vrais besoins et d'apprécier ce qu'on possède déjà.


    merci à Jacques Cécius pour cette citation du jour.


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