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Par antoiniste le 2 Mars 2010 à 19:51
wenn ich nicht hier bin, bin ich auf'm sonnendeck
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
oder im solarium
oder am radar
und wenn ich nicht hier bin, bin ich auf'm sonnendeck
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
oder im aquarium
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
und alles was ist dauert drei sekunden
eine sekunde für vorher, eine für nachher, eine für mittendrin
für da wo der gletscher kalbt
wo die sekunden ins blaue meer fliegen
wenn ich nicht hier bin...
wenn ich nicht hier bin, bin ich auf'm sonnendeck
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
oder im solarium
oder am radar
und wenn ich nicht hier bin, bin ich auf'm sonnendeck
bin ich
auf'm sonnendeck
oder im aquarium
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
und alles was ist, dauert drei sekunden
eine sekunde für vorher, eine für nachher, eine für mittendrin
für da, wo der gletscher kalbt
wo die sekunden ins blaue meer fliegen
und wenn ich nicht hier bin, bin ich auf auf'm sonnendeck
bin ich auf'm sonnendeck [2x]
wenn ich nicht hier bin, bin ich auf'm sonnendeck
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
oder im solarium
oder bin ich am radar?
und wenn ich nicht hier bin, bin ich auf'm sonnendeck
bin ich auf'm sonnendeck
oder im aquarium
bin ich, bin ich, bin ich, bin ich
und alles was ist, dauert drei sekunden
eine sekunde für vorher, eine für nachher, eine für mittendrin
für da, wo der gletscher kalbt
wo die sekunden ins blaue meer fliegen
und wenn ich nicht hier bin, bin auf'm sonnendeck
bin ich auf'm sonnendeck
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Par antoiniste le 22 Février 2010 à 19:09
Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face, a décidé de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.
lien vers le site : http://nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/
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Par antoiniste le 19 Février 2010 à 16:27A. − HIST., le plus souv. au plur. Membre d'une secte qui se répandit au xive s. en France, en Allemagne et dans les Pays-Bas et qui soutenait qu'on ne doit avoir honte de rien de ce qui est naturel (d'apr. Littré). À partir de ce moment [1255], persécutions sans nombre dans Paris (...) en 1372, contre les turlupins (Hugo, Paris, 1867, p. 27).source : http://www.cnrtl.fr/definition/turlupin
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Par antoiniste le 19 Février 2010 à 15:11
Les mouvements " guérisseurs "
On peut qualifier de " guérisseuses " les théories professant un mode de guérison non reconnu par la science médicale actuelle.
Le degré de dangerosité de ces théories varie suivant quelles complètent ou se substituent à des techniques plus scientifiques, qu'elles entraînent ou non des interactions avec des substances actives prescrites par des médecins.
Les mouvements guérisseurs sont extrêmement divers.
Un des plus anciens est le culte antoiniste, fondé par Louis Antoine à la fin du dernier siècle. La notion de maladie est niée, de même que celle de la mort (croyance en la réincarnation) : c'est l'intelligence qui crée la souffrance, c'est la seule foi en elle-même qui la supprime, et non l'intervention des professionnels de santé.
Le mouvement HUE France (branche française de l'Institute for Human and Universal Energy Reseach Inc - IHUERI) se rattache, lui, au courant plus Nouvel âge ou orientaliste. La thérapie proposée consiste à " injecter de l'énergie universelle dans l'organisme du patient (...) en débloquant les canaux d'énergie " , grâce à une action consistant à maintenir les chakras ouverts. L'ensemble des pathologies est couvert par les techniques de l'IHUERI.
Plus récent et d'apparence catholique, le groupe Invitation à la Vie Intense (IVI) a été fondé en 1977 par Yvonne Trubert. La doctrine, fondée sur l'affirmation du caractère bénéfique de certaines " harmonisations " et " vibrations " , emprunte à de multiples théories, y compris médicales.
Il est à signaler que les mouvements guérisseurs recrutent, dans des proportions non négligeables, parmi les professionnels de la santé, médicaux ou para-médicaux, ce qu'un des interlocuteurs de la Commission a expliqué de la manière suivante : " Aujourd'hui, de nombreux m- ce n'est pas moi qui prendrai position - les e classique. Ils cherchent donc des voies nouvelles dans les ms que l'on voit fleurir: mn particulier les m amen ÇÊJõai trouvous sommes en train dõe nouvel arrivant a ainsi la caution de ses confrante, jõallais dire sur un plan scientifique. Il entre donc dans la secte, il y dle. Tous les gourous que jõai ntelligence ! "
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 décembre 1995.
RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE (1) SUR LES SECTES
source : http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r2468.asp
note : désolé pour la fin du texte mais il apparaît comme ça dans le rapport en ligne...
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Par antoiniste le 19 Février 2010 à 15:00
L'année de sa naissance n'est pas non plus connue précisément. Les dates retenues peuvent osciller entre -9 et -2. Les évangiles selon Matthieu et selon Luc la situent sous le règne d'Hérode Ier le Grand dont le long règne s'achève en 4 avant notre ère. L'estimation généralement retenue par les historiens actuels va de 7 à 5 avant notre ère.
Il est paradoxal que Jésus de Nazareth puisse être né « avant Jésus Christ » : l'origine de l'ère commune est en effet censée être la naissance du Christ. Mais ce début de l'ère chrétienne (l'Anno Domini), qui ne s'est imposé progressivement en Europe qu'à partir du Ier millénaire, a été fixé d'après les travaux du moine Denys le Petit réalisés au VIe siècle, que l'on sait à présent être erronés et, si le calendrier historique a été précisé depuis, son origine conventionnelle n'a pas été modifiée.
La naissance de Jésus (la Nativité) est traditionnellement fêtée le 25 décembre, à Noël, mais cette date est entièrement conventionnelle, et n'a rien d'un « anniversaire ». Elle aurait été fixée dans l'Occident latin au IVe siècle, possiblement en 354, pour coïncider avec la fête romaine du Sol Invictus, célébrée à cette date à l'instar de la naissance du dieu Mithra, né un 25 décembre ; le choix de cette fête permettait une assimilation de la venue du Christ - « Soleil de justice » - à la remontée du soleil après le solstice d'hiver. Avant cette date, la Nativité était fêtée le 6 janvier et l'est encore par l’Église arménienne apostolique, alors que l’Église catholique romaine y fête aujourd’hui l’Épiphanie ou Théophanie (baptême de Jésus dans le Jourdain, évènement que les plus anciennes Églises pré-romaines utilisaient comme acte de « naissance » du Christ). Si l'on en croit l'évangile selon Luc, qui raconte qu'« il y avait des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux », cela rend peu vraisemblable l'idée d'une naissance durant la saison hivernale, rigoureuse dans cette région.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_de_Nazareth#Origines
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Par antoiniste le 17 Février 2010 à 11:04
- Le médicament est parfois précieux, dit Michel.
- Bien sûr ! Il apaise des réactions excessives, désordonnées. Une drogue, un sérum, un vaccin, peuvent être indispensables en pleine crise aiguë. Mais ne l'utilisez qu'après avoir essayez tous les autres moyens - et souvenez-vous, en l'employant, que vous ne faites que refouler les manifestations de la maladie sans la guérir. Refoulé, le mal, inévitablement, portera sur un autre organe son effort de nettoyage, et cela dans des conditions aggravées, puisque le purifications des humeurs aura été empêchée, et puisque le médicament ou le vaccin aura rapporté chez votre patient une intoxication chimique ou microbienne supplémentaire. Pensez toujours en employant un médicament dans un cas urgent que vous parez au plus pressé, voilà tout. Et qu'il faudra ensuite faire subir à celui que vous soignez une longue cure de désintoxication et une révision générale de tout son mode d'alimentation et de vie.
Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.293
Livre de Poche, Paris, 1943
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Par antoiniste le 16 Février 2010 à 14:05
Ma grippe vous va très bien
M'a dit mon amant ce soir
Ça vous donne un joli teint
Ça vous va mieux que le noir
Ma grippe vous va très bien.
Souffrez que je tousse un peu
Lui ai-je dit d'un air doux
Souffrez que je souffre un peu
J'ai parfois très mauvais goût
Souffrez que je souffre un peu.Quand vous souffrez mon amie
M'a répondu mon amant
Vous ressemblez à la pluie
Je trouve ça très seyant
Quand vous souffrez mon amie.
J'ai un peu peur ai-je ditQue les larmes me vieillissent
J'ai un peu peur aussi
Que la fièvre m'enlaidisse
J'ai un peu peur ai-je dit.Elles vous vont comme un gant
Vous savez bien que vos larmes
Me plaisent beaucoup vraiment
Votre fièvre a bien du charme
Elles vous vont comme un gant.Ah vraiment je suis trop maigre
Je sens que je m'affaiblis
N'avez-vous pas de vinaigre
Voyez mes bras ai-je dit
Ah vraiment je suis trop maigre.
Mais ces os vous vont très bien
M'a répondu mon amant
Ne vous inquiétez de rien
Ça vous donne un air troublant
La mort vous ira très bien
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Par antoiniste le 11 Février 2010 à 19:35
Un récit hassidique nous transmet une réponse que fit un jour Aaakov Yitzhak.
On lui demandait :
- Il est dit dans le Talmud que la cigogne est appelée en hébreu Hassida, ce qui signifie pieuse, ou affectueuse, et cela parce qu'elle aime ses enfants. Alors pourquoi la fait-on entrer dans la catégorie des animaux impurs ?
Il répondit :
- Parce qu'elle ne donne son amour qu'à ses enfants.
Jean-Claude Carrière, Le cercle des menteurs, Contes philosophiques du monde entier
France Loisirs, Paris, 1998 (p.106)
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Par antoiniste le 11 Février 2010 à 17:17
Je n'avais qu'à signer quelques papiers. Je me suis dit qu'en acceptant, j'aurais peut-être le pouvoir de changer quelque chose. C'était faux : on ne donne jamais le pouvoir à ceux qui risquent de s'en servir. D'ailleurs quel pouvoir ? Le pouvoir est une invention révolue. Les pouvoirs d'aujourd'hui sont si multiples et dilués que le système en est devenu impuissant.
Frédéric Beigbeder, 99 francs, p.218
Folio, Paris, 2000
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Par antoiniste le 11 Février 2010 à 17:16
On dit parfois que j'extravague...
que je délire...
Pourtant, il n'y a pas plus raisonnable que moi !
Il n'y a pas d'esprit plus cartésien que le mien !
Je ne fais que rapporter les faits
tels que je les observe.
Il est évident qu'il y a observer et observer !
Cela dépend su sens que l'on donne au mot "observer".
Exemple :
Quand on demande aux gens d'observer le silence...
au lieu de l'observer, comme on observe
une éclipse de lune,
ils écoutent... et tête baissée, encore !
Ils ne risquent pas de le voir, le silence... !
Parce que les gens redoutent le silence.
Ils le redoutent !
Alors, dès que le silence se fait,
les gens le meublent.
Quelqu'un dit :
- Tiens ? Un ange passe !
alors que l'ange, il ne l'a pas vu passer !
S'il avait le courage, comme moi,
d'observer le silence en face,
l'ange, il le verrait !
Parce que, mesdames et messieurs,
lorsqu'un ange passe, je le vois !
Je suis le seul, mais je le vois !
Evidemment que je ne dis pas que je vois
passer un ange,
parce qu'aussitôt, dans la salle,
il y a un doute qui plane !
Je le vois planer, le doute...
Evidemment que je ne dis pas que je vois
planer un doute parce qu'aussitôt,
les questions :
- Comment ça plane, un doute ?
- Comme ça ! (Geste de la main qui oscille.)
- Comment pouvez-vous identifier un doute
avec certitude ?
A son ombre !
L'ombre d'un doute, c'est bien connu... !
Si le doute fait de l'ombre,
c'est que le doute existe... !
Il n'y a pas d'ombre sans doute !
Et l'on sait le nombre de doutes au nombre d'ombres !
S'il y a cent ombres, il y a cent doutes.
Je ne sais pas comment vous convaincre ?!
Je vous donnerais bien ma parole,
mais vous allez la mettre en doute !
Le doute... je vais le voir planer...
Je vais dire :
- Je vois planer un doute.
Aussitôt, le silence va se faire...
Quelqu'un va dire :
- Tiens ? Un ange passe !
Et il faudra tout recommencer !
A propos de l'ange, aussi, on m'en pose
des questions insidieuses :
- Dites-moi, votre ange là,
de quel sexe est-il ?
Alors là... (geste de la main qui oscille),
je suis obligé de laisser planer un doute,
parce que je n'en sais rien !
- D'où vient-il ?
Il va vers sa chute !
Parce que l'ange, attiré par la lumière des projecteurs s'y précipite...
Ebloui, l'ange s'y brûle les ailes et l'ange choit !
Et un ange qui a chu est déchu !!
Mesdames et messieurs... à la mémoire de tous les anges
qui sont tombés dans cette salle,
nous allons observer une minute de silence...
(L'artiste voyant "passer" un ange, les gens rient.)
(L'artiste avec un geste de la main qui oscille :)
Il n'y a que des doutes qui planent !
Raymond Devos, Matière à rire, Un ange passe,
Olivier Orban, Paris, 1991, p.99
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Par antoiniste le 3 Février 2010 à 18:24
Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait
J'ai peur, j'ai peur du grand méchant vous
Ah ! la vilaine bête que ce vous !
Mais je ne sais comment j'arriverai à chasser
Pour toujours ce grand méchant vous de mes pensées
Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait
Je me suis mis dans la gueule du vous !
Ah ! quel enragé que ce vous !
Combien de nuits ce grand méchant vous m'a sauté
À la gorge, comme j'allais le caresser
Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait
Je ne sais hurler avec le vous
Ah ! quel animal que ce vous !
Mais comment savoir dans cette rivalité
Qui de l'homme ou du vous l'emporte en cruauté ?
Promenons-nous dans le moi
Pendant qu'le vous n'y est pas
Car si le vous y était
Sûr'ment il nous mangerait
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Par antoiniste le 3 Février 2010 à 18:14
On parle sans cesse, actuellement, de la production. Pour consommer, il faut d'abord produire, et pour produire il faut travailler. Voilà ce que, depuis juin 1936, on entend répéter partout, du Temps jusqu'aux organes de la C. G. T., et ce qu'on n'entend, bien entendu, contester nulle part, sinon par ceux que font rêver les formes modernes du mythe du mouvement perpétuel. C'est là, en effet, un obstacle au développement général du bien-être et des loisirs et qui tient à la nature des choses. Mais par lui-même il n'est pas aussi grand qu'on l'imagine d'ordinaire. Car seul est nécessaire à produire ce qu'il est nécessaire de consommer ; ajoutons-y encore l'utile et l'agréable, à condition qu'il s'agisse de véritable utilité et de plaisirs purs.
Simone Weil, La condition ouvrière, p.198
source : classiques.uqac.ca
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Par antoiniste le 3 Février 2010 à 18:02
Il est naturel à l'homme et il lui convient de s'arrêter quand il a fait quelque chose, fût-ce l'espace d'un éclair, pour en prendre conscience, comme Dieu dans la Genèse ; cet éclair de pensée, d'immobilité et d'équilibre, c'est ce qu'il faut apprendre à supprimer entièrement dans l'usine, quand on y travaille. Les manoeuvres sur machines n'atteignent la cadence exigée que si les gestes d'une seconde se succèdent d'une manière ininterrompue et presque comme le tic-tac d'une horloge, sans rien qui marque jamais que quelque chose est fini et qu'autre chose commence. Ce tic-tac dont on ne peut supporter d'écouter longtemps la morne monotonie, eux doivent presque le reproduire avec leur corps.
Simone Weil, La condition ouvrière, p.207
source : classiques.uqac.ca
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Par antoiniste le 3 Février 2010 à 14:31
" Il faut tout voir, disait-il. Une maladie des rein, ça réagit sur le coeur, le foie, et le cerveau. La belle affaire, d'avoir un rein en main ! Il n'y a pas de maladie locale ! Et même, il n'y a pas de maladie, il n'y a que des malades. Vos manuels vous donnent des listes de symptômes pour chaque maladie : c'est de la blague. On ne trouve jamais tous les symptômes, et on trouve toujours d'autres symptômes étrangers à côté. Vous verrez ça avec l'expérience, Doutreval. Et c'est pourquoi il y a bien des médecins médiocres : ils se sont fiés aux manuels. Je prétends que tout étudiant en médecine devrait au moins avoir été externe dans un hôpital. L'externe a vu des malades, les a surveillés lui-même longtemps, soigneusement, à son aise, sans avoir derrière le dos un professeur ni des camarades. Il a pu s'intéresser. Il a "pratiqué". Avec les systèmes actuels trop d'étudiants deviennent médecins sans avoir guère vu de patients ! Rares, oui, assez rares somme toute sont ceux qui ont la possibilité de faire de longs séjours dans les hôpitaux, d'étudier les hommes, les cas... "
Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.257
Le Livre de Poche, Paris, 1943
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Par antoiniste le 3 Février 2010 à 14:30
Aucun discours ne peut donner la certitude, tout repose sur l'expérience.
Roger Bacon (1214 - 1294), surnommé Doctor mirabilis (« Docteur admirable »)
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Par antoiniste le 3 Février 2010 à 14:29
Il faut l'épuisement, l'affaiblissement du sujet, pour que le microbe puisse se greffer sur lui.
Cet affaiblissement des défenses naturelles, de nos jours, est le plus souvent causé par une alimentation malsaine, toxique, irritante (viande, charcuterie, sucre, alcool), qui surexcite un moment, fait croire à un surcroît de force, mais gaspille les énergies du sujet, l'acidifie, le désarme devant le bacille de la tuberculose, comme devant tout autre microbe (typhoïde, diphtérie, septicémies).
Maxence van der Meersch, Corps et âmes, p.276
Le Livre de Poche, Paris, 1943
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