• Tout le monde a très probablement remarqué le fait suivant :

        * Lorsqu’on vit une expérience désagréable, le temps semble s’écouler plus lentement.
        * Lorsqu’on vit une expérience agréable, le temps semble s’écouler plus rapidement.

    Cette constatation nous mène à nous poser une question fondamentale. Puisque l’écoulement du temps nous paraît si différente selon les moments, qu’en est-il de l’écoulement réel du temps indépendamment de nous ?

    Nous avons une sensation de l’écoulement du temps, mais cette sensation étant différente selon les moments, nous pouvons penser que l’écoulement du temps que nous croyons réelle n’est peut-être qu’une illusion, une sensation programmée dans notre cerveau. À quelle vitesse le temps peut-il s’écouler si nous-mêmes avons une perception si variable de son écoulement ?

    Frank Tipler introduit une notion de temps subjectif qui se distingue du temps physique. Selon Tipler, une unité de temps subjectif correspond à une information traitée (l'esprit étant considéré comme un un système de traitement). La sensation d'écoulement du temps serait donc différente selon la quantité d'information que l'esprit humain est en mesure de traiter et donc dépendrait du stade d'évolution de celui-ci.

    Des considérations en théorie des cordes amènent à penser que le temps physique ne s'écoule pas. La conscience parcourrait le temps qui est figé, un peu comme une voiture parcourt une route.

    La situation se complique lorsque l'on se place dans le cadre de la théorie d'Everett. Dans ce cadre, l'évolution du monde n'est pas linéaire mais arborescente. À chaque instant l'évolution emprunte simultanément toutes les possibilités prévues par la mécanique quantique, et on peut alors légitimement se poser la question de savoir ce qu'il advient de la conscience individuelle. Notre conscience se divise-t-elle aussi pour coexister simultanément dans des mondes parallèles ? Paul Jorion répond négativement à cette question. Selon lui, la conscience emprunterait le chemin d'évolution qui est le plus favorable pour elle.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_et_conscience


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  • Philip J. Klass a proposé une hypothèse générale pour les vagues d’ovnis : « Lorsque la couverture médiatique conduit le public à croire qu'il y a des ovnis dans les environs, il y a de nombreux objets naturels ou artificiels qui, particulièrement lorsqu'ils sont vus la nuit, peuvent prendre des caractéristiques inhabituelles dans l'esprit d'un observateur plein d'espoir. Leurs observations d'ovnis s'ajoutent en retour à l'excitation de masse, ce qui encourage encore plus de témoins à chercher à voir des ovnis. Cette situation se nourrit d'elle-même jusqu'à ce que les médias perdent leur intérêt pour le sujet, et alors le phénomène retombe. » Ce phénomène de contagion sociologique est assez proche de l'hystérie collective.

    Certains enquêteurs peuvent influencer volontairement ou involontairement le témoin en posant des questions guidantes. Il suffit que l'enquêteur pose des questions « orientées » pour fausser le témoignage et le rendre plus étrange. Ce phénomène de distorsion du témoignage assez proche de la suggestion est bien connu des psychologues et a été abondamment étudié, notamment par Elisabeth Loftus.


    Le cas de Beert

    En novembre 1975, cinq personnes déposèrent à la rédaction d'un journal belge néerlandophone une photographie de ce qu'ils appelèrent le cas du siècle. Le journal publia la photo avec un article demandant s'il y avait des témoins. La rédaction fut assaillie de coups de fils de témoins qui jurèrent avoir vu exactement le même objet. Ce fut une mini-vague d'ovnis. Après quelques jours les cinq personnes reconnurent que le cliché était un faux. L'expérience montra qu'à partir d'un faux cas (ici un canular), on peut engendrer d'autres témoignages tout aussi faux par la simple contagion psychologique.
    Les croyants crièrent au scandale sans pouvoir invalider la justesse de la démonstration.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_sociopsychologique


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  • Marcel Moreau - Monstre
    D'une fécondation de décombres

        Celui qui s'émerveille des performances technologiques est déjà un homme perdu pour les vraies connaissances, vertigineuses, celles auxquelles nous invite le mystère humain, charnel, spirituel, ces abîmes dont l'exploration fut à peine commencée et resta en l'état, par excès de raison, d'humanisme, par haine de la folie.
        (...) L'humanité n'a plus de génie. Son génie a été torturé, mutilé, traîné de déjections spéculatives en credo diarrhéiques par des descendants dégénérés des premiers déicides. (...) Je n'ai que mépris pour ce mauvais déclin, poussif, exsangue, grisâtre, ses cris, ces nervosités pour rien, ces agitations grotesques autour d'idoles de toc et de stuc, ces philosophies infirmes, ces guerres locales qui sont la paix des géants, ces morales putrides, toutes ces objections à une agonie apothéotique de notre monde, à quelque chose comme de fols adieux à la vie, chef d'oeuvre d'orgies avant le grand refroidissement.

    source : http://membres.lycos.fr/arachnid/monstre.html


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  • Le biologiste Jean Rostand (1894-1977) déclare dans une interview que « nous ne savons pas si l’homme est une fleur ou une chaise » et s’explique de ce propos provocateur : la chaise est potentiellement éternelle dès lors qu’elle est traitée avec soin et réparée régulièrement. La fleur, au contraire, porte déjà en elle le programme de sa propre destruction. Dans les deux cas, les hommes peuvent espérer découvrir un jour l’immortalité physique : un entretien, c’est en général affaire de technique et de discipline ; un programme, ça peut sans doute s’altérer au niveau du gène. Mais, pour Rostand, « le plus urgent est d’y voir plus clair afin de savoir dans laquelle des deux directions travailler ».

    Au soir de sa vie, Rostand se dira persuadé que « si l’on avait consacré aux recherches en biologie toutes les sommes consacrées aux budgets militaires de tous les pays, la question de l’immortalité ou au moins de la jouvence éternelle serait déjà réglée ».

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Immortalit%C3%A9


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  •     Je vais t'aider mon dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance. Une chose cependant m'apparait de plus en plus claire : ce n'est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons t'aider - et ce faisant nous aider nous-mêmes.

    Prière du dimanche matin, 12 juillet 1942, référence : Une vie bouleversée Seuil 1985 et 1988, p. 166
    source : wikipedia - article Etty Hillesum


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  •     L'idée que toute existence est discutable, que toute perception peut être trompeuse, que tout jugement peut être renversé, que toute affirmation qui paraît objective renferme une part secrète d'arbitraire, cette idée court le monde depuis que le pensée a laissé ses premières traces.
        C'est une histoire chinoise, extrêmement célèbre, qui est au centre de ces hésitations de l'esprit. Tchouang-Tseu nous l'a rapportée.
        Un homme rêve qu'il est un papillon. il voltige légèrement de fleur en fleur, ouvrant et refermant ses ailes, sans le plus léger souvenir de sa nature humaine.
        Quand il se réveille, il s'aperçoit avec étonnement qu'il est un homme. Mais est-il un homme qui vient de rêver qu'il était un papillon ? Ou un papillon en train de rêver qu'il est un homme ?
        On dit qu'il ne put jamais répondre à cette question.

    Jean-Claude Carrière, Le cercle des menteurs, Contes philosophiques du monde entier
    France Loisirs, Paris, 1998 (p.73)


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  • "The Cult of Moral Grayness"
    by Ayn Rand
    (published in THE OBJECTIVIST NEWSLETTER, June, 1964,
    and included as chapter 9 in the book, THE VIRTUE OF SELFISHNESS):
    -------

         One of the most eloquent symptoms of the moral bankruptcy of today's culture, is a certain fashionable attitude toward moral issues, best summarized as: "There are no blacks and whites; there are only grays."

         This is asserted in regard to persons, actions, principles of conduct, and morality in general.  "Black and white," in this context, means "good and evil."  (The reverse order used in that catch phrase is interesting psychologically.)

         In any respect one cares to examine, that notion is full of contradictions (foremost among them is the fallacy of "the stolen concept").  If there is no black and white, there can be no gray -- since gray is merely a mixture of the two.

         Before anyone can identify anything as "gray," one has to know what is black and what is white.  In the field of morality, this means that one must first identify what is good and what is evil.  And when a man has ascertained that one alternative is good and the other is evil, he has no justification for choosing a mixture.  There can be no justification for choosing any part of that which one knows to be evil.

    -----

         If a moral code (such as altruism) is, in fact, impossible to practice, it is the code that must be condemned as "black," not its victims evaluated as "gray."  If a moral code prescribes irreconcilable contradictions -- so that by choosing the good in one respect, a man becomes evil in another -- it is the code that must be rejected as "black."  If a moral code is inapplicable to reality -- if it offers no guidance except a series of arbitrary, groundless, out-of-context injunctions and commandments, to be accepted on faith and practiced automatically, as blind dogma -- its practitioners cannot properly be classified as "white" or "black" or "gray": a moral code that forbids and paralyzes moral judgment is a contradiction in terms.

         If, in a complex moral issue, a man struggles to determine what is right and fails or makes an honest error, he cannot be regarded as "gray"; morally, he is "white."  Errors of knowledge are not breaches of morality; no proper moral code can demand infallibility or omniscience.

         But if, in order to escape the responsibility of moral judgment, a man closes his eyes and mind, if he evades the facts of the issue and struggles not to know, he cannot be regarded as "gray"; morally, he is as "black" as they come.

         Many forms of confusion, uncertainty and epistemological sloppiness help to obscure the contradictions and to disguise the actual meaning of the doctrine of moral grayness.

         Some people believe that it is merely a restatement of such bromides as "Nobody is perfect in this world" -- i.e., everybody is a mixture of good and evil, and, therefore, morally "gray."  Since the majority of those one meets are likely to fit that description, people accept it as some sort of natural fact, without further thought.  They forget that morality deals only with issues open to man's choice (i.e., to his free will) -- and, therefore, that no statistical generalizations are valid in this matter.

         If man is to be "gray" by nature, no moral concepts are applicable to him, including "grayness," and no such thing as morality is possible.  But if man has free will, then the fact that ten (or ten million) men made the wrong choice, does not necessitate that the eleventh one will make it; it necessitates nothing -- and proves nothing -- in regard to any given individual.

    -----

         There are, of course, complex issues in which both sides are right in some respects and wrong in others -- and it is here that the "package deal" of pronouncing both sides "gray" is least permissible.  It is in such issues that the most rigorous precision of moral judgment is required to identify and evaluate the various aspects involved -- which can be done only by unscrambling the mixed elements of "black" and "white."

         The basic error in all these various confusions is the same: it consists of forgetting that morality deals only with issues open to man's choice -- which means: forgetting the difference betwen "unable" and "unwilling."  This permits people to translate the catch phrase "There are no blacks and whites" into: "Men are unable to be wholly good or wholly evil" -- which they accept in foggy resignation, without questioning the metaphysical contradictions it entails.

         But not many people would accept it, if that catch phrase were translated into the actual meaning it is intended to smuggle into their minds: "Men are unwilling to be wholly good or wholly evil."

         The first thing one would say to any advocate of such a proposition, is: "Speak for yourself, brother!"  And that, in effect, is what he is actually doing; consciously or subconsciously, intentionally or inadvertently, when a man declares: "There are no blacks and whites," he is making a psychological confession, and what he means is: "I am unwillling to be wholly good -- and please don't regard me as wholly evil!"

         Just as in epistemology, the cult of uncertainty is a revolt against reason -- so, in ethics, the cult of moral grayness is a revolt against moral values.  Both are a revolt against the absolutism of reality.

    -----

         Observe, in politics, that the term extremism has become a synonym of "evil," regardless of the content of the issue (the evil is not what you are extreme about, but that you are "extreme" -- i.e., consistent).  Observe the phenomenon of the so-called neutralists in the United Nations: the "neutralists" are worse than merely neutral in the conflict between the United States and Soviet Russia; they are committed, on principle, to see no difference between the two sides, never to consider the merits of an issue, and always to seek a compromise, any compromise in any conflict ... .

    -----

         Like a mixed economy, men of mixed premises may be called "gray"; but, in both cases, the mixture does not remain "gray" for long.  "Gray," in this context, is merely a prelude to "black."  There may be "gray" men, but there can be no "gray" moral principles.  Morality is a code of black and white.  When and if men attempt a compromise, it is obvious which side will necessarily lose and which will necessarily profit.

         Such are the reasons why -- when one is asked: "Surely you don't think in terms of black-and-white, do you?" -- the proper answer (in essence, if not in form) should be: "You're damn right I do!"




    -- The entire article became chapter 9 in the book, THE VIRTUE OF SELFISHNESS by Ayn Rand, which is even more relevant today.

    source : http://freedomkeys.com/ar-moralgrayness.htm


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  • Ou comment une chanson qui chante la beauté du monde et des gens se tranforme en chanson indésirable."Nous nous égarons [...] en nous appuyant sur des termes de comparaison qui nous montrent le bien dans le mal et le mal dans le bien, puisque seule la réalité nous froisse."
    Le Couronnement de l'OEuvre Révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.XXII

    "What a wonderfull world" de Louis Armstrong après les attentats du 11 septembre qui ont été interdites d'antennes aux USA pendant un bon mois. (cf. wikipedia)

    On peut écouter la merveilleuse version d'Israel IZ Kamakawiwo'ole :



    Somewhere, over the rainbow, way up high,
    And the dreams that you dreamed of, Once in a lullaby.
    Oh, somewhere over the rainbow, blue birds fly,
    And the dreams that you dreamed of, Dreams really do come true.

    Someday, I'll wish upon a star,
    Wake up where the clouds are far behind me.
    Where trouble melts like lemon drops,
    High above the chimney top,
    That's where you'll find me.

    Oh, somewhere, over the rainbow, bluebirds fly,
    And the dreams that you dare to. Oh why, oh why can't I..?

    Well, I see trees of green and red roses too,
    I'll watch them bloom for me and you.
    And I think to myself: What a wonderful world..!

    Well, I see skies of blue and I see clouds of white,
    And the brightness of day.
    I like the dark and I think to myself:
    What a wonderful world..!

    The colors of the rainbow, so pretty in the sky,
    Are also on the faces of people passing by.
    I see friends shaking hands, saying, "How do you do?"
    They're really saying, " I...I love you!"

    I hear babies cry, and I watch them grow,
    They'll learn much more than we'll know.
    And I think to myself: What a wonderful world..!

    Someday, I'll wish upon a star,
    Wake up where the clouds are far behind me.
    Where trouble melts like lemon drops,
    High above the chimney top,
    That's where you'll find me.

    Oh, somewhere, over the rainbow, way up high.
    And the dreams that you dare to, Oh why, oh why can't I..?

     

    music by Harold Arlen and lyrics by Yip Harburg


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  • illustration : La Dame à la Licorne - A mon seul désir (source : stanford.edu)

    La Dame à la licorne est une série de six tapisseries datant de la fin du XVe siècle, que l'on peut voir au musée national du Moyen Âge (Thermes et Hôtel de Cluny, à Paris). Inspirées d'une légende allemande du XVe siècle, les tapisseries dites de « La Dame à la licorne » furent tissées dans les Flandres entre 1484 et 1500.
    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_à_la_licorne

    La signification de la dernière tapisserie reste mystérieuse. Plusieurs interprétations ont ainsi été faites. L'une d'entre elles est particulièrement intéressante. "A Mon Seul Désir", tel est le nom attribué à cette merveilleuse tapisserie. Sur cette pièce, la Dame remet dans le coffre à bijoux le collier qu'elle portait sur les autres tapisseries. La signification la plus souvent retenue est celle du refus de la tentation, et de la renonciation aux cinq sens précédemment énoncés.
    source : http://www.licornedecluny.com/docdamlicorn.htm

    Selon une interprétation contraire (de Marie-Elisabeth Bruel, docteur ès Lettres, Attachée de Conservation du Patrimoine, responsable de l’Inventaire au Conseil Général de l’Allier (Auvergne)), les six tentures traditionnellement identifiées comme les cinq sens et "A mon seul désir" représenteraient six des Vertus allégoriques courtoises du Roman de la Rose de Guillaume de Lorris, soit respectivement : Oiseuse (la Vue), Richesse (le Toucher), Franchise (le Goût), Liesse (l'Ouïe), Beauté (l'Odorat), Largesse (A mon seul désir).
    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Dame_%C3%A0_la_licorne#Description


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  •     Songe que, né en d'autres pays, tu penserais d'après d'autres usages, et qu'il n'est, pour l'Homme, d'autre vérité que celle qu'il accepte de croire entre toutes les autres, - aussi douteuses que celle qu'il choisit: choisis donc celle qui te rend un dieu.

    Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
    Flammarion, p.381, Livre VI, Chapitre VIII


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  •     Depuis cinq cents siècles, les hommes n'occupaient plus, sur la planète, que des îlots dérisoires. L'ombre de la déchéance avait de loin précédé les catastrophes. A des époques fort anciennes, aux premiers siècles de l'ère radio-active, on signale déjà la décroissance des eaux : maints savants prédisent que l'Humanité périra par la sécheresse. Mais quel effet ces prédictions pouvaient-elles produire sur des peuples qui voyaient des glaciers couvrir leurs montagnes, des rivières sans nombre arroser leurs sites, d'immenses mers battre leurs continents ? Pourtant, l'eau décroissait lentement, sûrement, absorbée par la terre et volatilisée dans le firmament (1). Puis, vinrent les fortes catastrophes. On vit d'extraordinaires remaniements du sol ; parfois, des tremblements de terre, en un seul jour, détruisaient dix ou vingt villes et des centaines de villages : de nouvelles chaînes de montagnes se formèrent, deux fois plus hautes que les antiques massifs des Alpes, des Andes ou de l'Himalaya ; l'eau tarissait de siècle en siècle. Ces énormes phénomènes s'aggravèrent encore. A la surface du soleil, des métamorphoses se décelaient qui, d'après des lois mal élucidées, retentirent sur notre pauvre globe. Il y eut un lamentable enchaînement de catastrophes : d'une part, elles haussèrent les hautes montagnes jusqu'à vingt-cinq et trente mille mètres ; d'autre part, elles firent disparaître d'immenses quantités d'eau.

    (1) Dans les hautes régions atmosphériques, la vapeur d'eau fut de tout temps décomposée, par les rayons ultra-violets, en oxygène et en hydrogène : l'hydrogène s'échappait dans l'étendue interstellaire.

    J.H.Rosny, La mort de la terre, p.19 (1912)
    source : archive.org


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  •     A voir sur Dailymotion.


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  • Folge 10: Die Namensuche
    Auf ihrem Trip durch die Wüste von Nazareth nach Bethlehem haben Mary und Joseph ausreichend Zeit, sich Namen für das noch ungeborene Kind zu überlegen. Da sie nicht wissen, ob es ein Mädchen oder ein Junge wird, schmökern sie in dem großen Buch der Vornamen nach beidem.

        * Autor/-in:Uli Höhmann
        * Länge:1:14 Minuten
        * Datum:Freitag, 11. Dezember 2009
        * Sendereihe:Café Mondial | Funkhaus Europa

    source : Schwanger durch die Wüste - Funkhaus Europa - Radio Bremen


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  •     "Je vois bien, dit-elle à l’oiseau, que vous êtes le phénix dont on m’avait tant parlé. Je suis prête à mourir d’étonnement et de joie. Je ne croyais point à la résurrection ; mais mon bonheur m’en a convaincue. — La résurrection, madame, lui dit le phénix, est la chose du monde la plus simple. Il n’est pas plus surprenant de naître deux fois qu’une. Tout est résurrection dans ce monde ; les chenilles ressuscitent en papillons ; un noyau mis en terre ressuscite en arbre ; tous les animaux ensevelis dans la terre ressuscitent en herbes, en plantes, et nourrissent d’autres animaux dont ils font bientôt une partie de la substance : toutes les particules qui composaient les corps sont changées en différents êtres. Il est vrai que je suis le seul à qui le puissant Orosmade ait fait la grâce de ressusciter dans sa propre nature. "

    Voltaire, La Princesse de Babylone
    Chapitre  IV
    source : Wikisource


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  •     - Oh! reprit Hadaly, c'était très raisonnable! Ainsi, tu oubliais, cependant, que la plus certaine de toutes les réalités, - celle, tu le sais bien, en qui nous sommes perdus et dont l'inévitable substance, eu nous, n'est qu'idéale - (je parle de l'Infini,) - n'est pas seulement que raisonnable. Nous en avons une lueur si faible, au contraire, que nulle raison, bien que constatant cette inconditionnelle nécessité, ne saurait en imaginer l'idée autrement que par un pressentiment, un vertige, - ou dans un désir.

    Auguste Villiers de L'Isle-Adam, L'Eve Future
    Flammarion, p.375, Livre VI, Chapitre VI


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  •     Il ne faudrait pas ces mois-ci suivre Julien Verhaege à la trace ; on aurait tôt fait de le croire fou. Mais il y a par le monde moins de fou qu'on ne dit ; il y a surtout des gens qui essaient d'esquiver leur conscience. Heureux quand ils y réussissent !

    André Thérive, Sans âme, Chapitre XIV, p.165
    Le Livre Moderne Illustré, Paris, 1933


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  •     Pourtant il ne ment pas. Personne ici ne ment. On s'illusionne. Journaliste quand on n'était qu'un nègre, le pape quand on est un pauvre fou, la réalité a changé de nez et ce nez n'est pas plus bête qu'un autre.

    André Baillon, Chalet 1, p.186
    Cambourakis, Paris, 2009


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