• Paris XIXe - rue du Pré Saint-Gervais (1928)

    Paris - rue du Pré Saint-Gervais (1928)

    Adresse : 49, rue du Pré-Saint-Gervais - 75019 Paris



    Style : Art Déco

    Panneau : Lecture de l'Enseignement du Père, le dimanche à 10 heures et tous les jours à 19 heures, excepté le samedi. Opération au nom du Père, les cinq premiers jours de la semaine à 10 heures. Le temple est ouvert du matin au soir aux personnes souffrantes. Tout le monde est reçu gratuitement

    Temple avec photos

    Date de consécration (par Mère) : 22 juillet 1928

    Anecdote : c'est le deuxième temple de Paris. Robert Vivier donne le nombre de 5000 pèlerins assistant à la consécration du temple (en donnant cependant la date du 26 juin 1924). Il possède une galerie interne pour le public.
    L'année suivante de la consécration, Mère fit placer sa photo à la tribune, à droite de celle du Père. On sait par une carte postale et un article de journal que sœur Marguerite Lévy y faisait du service. Je ne sais pas si elle en fut desservante.
    C'était le Siège social du Culte Antoiniste pour la France, qui est maintenant transféré au temple du Passage Roux.

  • Jacques Hillairet - Dictionnaire historique des rues de Paris (Supplément, p.108, 1972)

    Pré-Saint-Gervais (rue du)

        Ajouter : No 49. – Temple antoiniste. L'antoinisme tient son nom de l'ouvrier belge Louis Antoine, né à Mont-Crotteux en 1846, « désincarné » le 25 juin 1912. Catholique jusqu'à 42 ans, il devint ensuite spirite et cessa ses expériences pour guérir les malades ; on l'appela le Père et sa femme et collaboratrice la Mère. A ses yeux, le malade n'existe qu'en fonction des plaies de l'âme. A l'occasion des grandes fêtes, le 25 juin, anniversaire de la désincarnation du Père, et le 15 août, anniversaire de la consécration du premier temple, le temple, qui peut contenir au plus 300 personnes, est plein.

    Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris (Supplément, p.108, 1972)


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  • J'ai vu ce miracle (Ici Paris, 20 novembre 1950)

    J'ai vu ce miracle :
    un enfant inerte, porté par son père dans le temple antoiniste (Saint-Gervais) et qui a été guéri par la prière des siens

    Apporter aux malades l'espoir et vaincre la maladie, apprendre à conserver sa santé morale et, par voie de conséquence, sa santé physique, n'est-ce pas le souhait de chacun ? Le culte antoiniste se propose de l'exaucer. C'est une œuvre morale basée sur la foi et le désintéressement, partie de Belgique le 15 août 1910. Le gouvernement belge l'a reconnue comme fondation d'« utilité publique » par un décret royal daté du 3 octobre 1922.

        En France, il se développe parallèlement aux autres mouvements religieux auxquels il est assimilé. Un temple existe à Paris, d'autres en province. Celui de Rouen vient d'être consacré.
        Le culte laisse toute liberté à chacun ; on y vient quand on en a le désir, soit pour obtenir une grâce, soit pour s'instruire de la morale et écouter l'enseignement laissé par le Père Antoine.
        Tout se fait par la prière, c'est une œuvre de dévouement gratuit.
        « Quand la prière n'est pas payée, elle est entendue et elle porte ses fruits » a écrit le Père Antoine.
        Celui qui pratique le culte antoiniste, y va seulement pour trouver le chemin qui l'aidera à sortir de ses épreuves tout en gardant sa religion, son mode de vie, ses habitudes. Le but des adeptes n'est pas de convertir, mais simplement de consoler, de « guérir » par la foi.

        Il y a actuellement 48 temples antoinistes entretenus et 140 salles de lecture, embryons de futurs temples. Le 49e temple est en construction à Bernay.
        J'ai vu à Rouen, lors de la consécration d'un temple, les fidèles accourus de tous les coins de France, de Belgique, du Luxembourg, de Hollande, Suisse. La foule était animée d'une ferveur profonde. Nombreuses sont les villes, même hors d'Europe, qui réclament leur lieu de prière. Au Brésil, Rio-de-Janeiro demande un temple depuis 1939 !
        Le Père Antoine était un mineur qui, pendant plus de 22 ans, s'est consacré à l'humanité souffrante, guérissant les malades, prodiguant à des milliers d'affligés consolation et soulagement.

    L'âme,
    siège de la santé

        Tous sont d'un désintéressement absolu. La vie des 3.000 desservants et desservantes est un modèle d'énergie, si l'on songe que tous, sans exception, doivent gagner leur vie en dehors du culte.
        Au temple du Pré-Saint-Gervais, j'ai pris place au milieu des nombreux fidèles qui, chaque jour, viennent se recueillir, attendant dans la prière et la méditation d'être reçus par le desservant-guérisseur qui élèvera vers Dieu pour obtenir leur guérison.
        – Quelle grâce demandez-vous au Père ? vous demande-t-on.
        Pour une guérison il vous est répondu :
         N'oubliez pas que c'est Dieu, le grand docteur, a dit le Père Antoine. Il ne condamne pas, mais il démontre ainsi qu'aucun n'a le droit de prononcer d'arrêt quelle que soit la gravité de la maladie.
        Au sujet des épreuves en général, on répond :
        – Ne plus douter, c'est être convaincu que tout arrive par Dieu, que les difficultés sont nécessaires au bonheur, qu'elles constituent des épreuves dont on est seul la cause. Il est deux principes dont l'homme de progrès doit se pénétrer : le premier est que le mal n'existe pas. Le second, qu'il ne peut souffrir à cause d'autrui. L'unique source de bonheur est l'amour.

    Histoire d'une famille

        Une desservante, Mme M. P., qui porte la robe et qui assume plusieurs fois par semaine un travail à ce temple, 49, rue du Pré-Saint-Gervais, est une ancienne malade abandonnée par le corps médical. Cette jeune femme, dont le visage a la sérénité des saintes, m'explique très modestement :
         Il y a cinq ans, je suis tombée subitement très grièvement malade. Un matin, je ne pouvais plus remuer un bras, quelques heures après, je tombais brusquement par terre. Je suis entrée à l'hôpital où l'on diagnostiqua une sclérose en plaques. C'est un mal terrible qui ne pardonne pas. Après deux années d'hospitalisation, j'étais condamnée... et ramenée dans mon foyer.
        » Mon mari rencontre chez un de nos amis, une personne qui avait été guérie chez les antoinistes. C'était la première fois que nous entendions parler de ce culte. Cette personne lui donne l'adresse du temple, il était quatre heures, à cinq heures, mon mari était au Pré-Saint-Gervais pour demander ma guérison. Tous ces petits détails sont tellement présents à ma mémoire que je les revis encore aujourd'hui comme si c'était hier... 
        » Il a été reçu par le desservant de ce temple. Ils ont prié ensemble.
        « –  Votre femme n'aura plus de crises, lui a-t-il dit, qu'elle vienne assister à l'opération le matin à 10 heures.
        « – Mais elle est entièrement paralysée, lui répond mon mari, elle ne peut quitter son lit...!
        « Dans trois semaines, elle viendra, lui répondit-il.
        » J'ai tout de suite commencé à remuer les doigts et, quelques jours après, les jambes. Puis je me levais, et effectivement, au bout de trois semaines, j'étais au temple. »
        C'est ainsi que la mort a épargné ce foyer.
        Il est actuellement un des frères consultants et guérisseurs. Sa femme et sa jeune fille de 15 ans le secondent dans sa tâche.
        Autre miracle. Depuis 1914, cette brave femme est atteinte d'une surdité incurable. Elle habitait Belfort et à la suite d'un bombardement, eut le tympan crevé. Elle commence maintenant à entendre le tic-tac du réveil : elle sait qu'elle va guérir et continue à prier.
        Parmi les frères guérisseurs du temple, l'un d'eux est un miraculé. Atteint de paralysie du larynx, son médecin traitant lui donne quelques semaines à vivre. Il demande sa guérison ; il est sauvé à la deuxième visite.
         Depuis, il est devenu un grand consultant.

    L'explication des guérisons

        – Il n'y a rien de mystérieux dans la guérison, tout être qui obtient une grâce l'a mérité !
        Le desservant explique :
        – Il faut apprendre aux êtres à se réformer, les aider à acquérir un fluide meilleur en faisant un retour dans le passé, vers les devoirs moraux qui affluent sur le chemin que nous nous efforçons de suivre.
        Mon interlocuteur reçut un jour une jeune femme qui crachait le sang. Elle dit être divorcée depuis cinq ans et ne pouvoir se délivrer de pensées de haine envers son premier mari. Elle avoue avoir commis de graves erreurs, reconnaît ses fautes. Elle est maintenant entièrement guérie et a ouvert une salle de lecture.
        Cet autre encore qui se traîne au temple sur deux béquilles et qui, après une seule prière, sort sur deux jambes, sa femme portant ses béquilles. Depuis ce jour béni, c'est allégrement qu'il vient écouter la lecture – et il y vient... à bicyclette.
        – Ce n'est pas le corps qui est malade, c'est toujours l'âme, m'explique cet homme admirable, car le corps est seulement une petite partie de l'être. C'est le vieux vêtement que nous quittons lors de la désincarnation. L'âme seule est éternelle ; et c'est par elle que nous payons nos mauvaises actions, même si elles ont été commises au cours d'une vie antérieure.
        Des docteurs, des infirmières fréquentent le temple. Ils viennent pour demander la guérison de leurs malades. Un grand praticien manque rarement la lecture du dimanche.
        Je peux témoigner d'une guérison spectaculaire.
        Un jeune homme, presque un enfant, est, depuis des années, paralysé à la suite d'une opération manquée au cerveau.
        J'ai vu plusieurs fois cet enfant dans sa voiture d'infirme ou porté sur les épaules de son père, inerte, le faciès tordu, bavant, incapable de prononcer une parole. Les parents, animés d'une foi profonde, cherchaient inlassablement, contre toute logique apparente, le sauveur. Et le miracle a été accompli.
        J'ai revu ce ressuscité à la consécration du temple de Rouen. Je le revois au Pré-Saint-Gervais, son visage devenu normal est éclairé d'une lumière intérieure et... il marche. Un malade avait l'estomac descendu. Au cours de la prière, il s'écria, transporté : « C'est curieux... C'est curieux... » et, en sortant du temple, il me dit :
        – J'ai senti mon estomac reprendre sa place.
        L'extrême discrétion de l'apôtre que j'ai pu approcher au temple antoiniste m'empêche de dire tout ce que je pense de lui.
        Sa seule intention est de conserver intact l'héritage moral que les fondateurs du culte ont transmis à leurs enfants. En suivant cette ligne de conduite impersonnelle, l'œuvre du Père fait ses preuves. Les guérisons par la foi s'étendent et l'enseignement antoiniste est aimé et respecté par tous ceux qui le connaissent. Cet homme, qui a eu la vie la plus brillante et la plus noble avant de se consacrer au culte, ne vit plus que dans cette pensée.

    Ici Paris, 20 novembre 1950
        (illustration, cf. la rubrique concernant le Temple de Rouen)


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  • Frère Miot - Sr Jeannin - Pré-St-Gervais 1970 (Archives du Temple de Retinne)

    Frère Miot - Sr Jeannin - Pré-St-Gervais 1970 (Archives du Temple de Retinne)


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  • Tampon Temple Antoiniste de Paris 19e

    tampon d'un cachet du Temple antoiniste de Paris-19e


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  • Agrandissement temple antoiniste St-Gervais (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 16 juillet 1966)

    19. – Cession, par la Ville de Paris, d'une parcelle de terrain sise 47, rue du Pré-Saint-Gervais (19e), comprise dans l'îlot de la place des Fêtes.

         M. Rocher, au nom de la 3e Commission. – Mesdames, Messieurs, par mémoire du 22 juin, M. le Préfet de la Seine nous propose d'autoriser l'aliénation d'une parcelle de terrain sise dans l'îlot de rénovation de la place des Fêtes, 47, rue du Pré- Saint-Gervais, dans le 19 arrondissement, d'une superficie de 258,9 mètres carrés, au prix de 530 F le mètre carré, au bénéfice du culte Antoiniste pour agrandissement de son lieu de culte. Ce prix, qui est celui du mètre carré libéré, comme en matière d'équipement public, résulte du dernier état prévisionnel des recettes et dépenses approuvé par l'Administration des domaines de l'Etat. La somme versée par le culte Antoiniste entrera en compte au bilan de l'opération de la place des Fêtes

    Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 16 juillet 1966


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  • Pré-Saint-Gervais (Le Franc-tireur, organe des Mouvements unis de résistance, 3 janvier 1951)

        [...] Au numéro 49, de la rue due Pré-Saint-Gervais, le temple Antoiniste, culte reconnu en Belgique par décret royal du 3 octobre 1922. [...]

    Le Franc-tireur, organe des Mouvements unis de résistance, 3 janvier 1951

        Une petite indication du culte dans cette "Histoire de Paris par son métro" publiée par l'organe des Mouvements unis de résistance pour signaler peut-être que quelques Antoinistes n'étaient engagés dans la Résistance et même cachés et ainsi sauvés des Juifs, non seulement en France mais aussi en Belgique. Un membre du Temple s'engagera dans la défense passive. 


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  • A la recherche de l'occulte (Le Petit Journal, Montréal, 3 avril 1949)(numerique.banq.qc.ca)

    A la recherche de l'occulte

    (Voici la 2e série de trois articles écrits par Jean Faidide et révélant quelques-unes des innombrables sectes religieuses que l’on trouve à Paris. Les doctrines les plus diverses y abondent, donnant à Paris un visage que l’on connaît peu, ou pas).A la recherche de l'occulte (Le Petit Journal, Montréal, 3 avril 1949)(numerique.banq.qc.ca)

        PARIS. — (Spécial au Petit Journal, par A.L.A.) – A Pré-Saint-Gervais se trouve une petite chapelle. Je gravis quelques marches et une jeune femme vêtue de noir me salue : "Bonjour, frère." Et je réponds "Bonjour, sœur." Elle ajoute : "Entrez vous recueillir dans le temple, quelques instants.

        Une salle un peu sombre surplombée d'une galerie. Au centre, un vaste tableau noir sur lequel on peut lire : "Il faut aimer ses ennemis comme soi-même. Qui n'aime pas ses ennemis n'aime pas Dieu." Au-dessous, une chaire avec un portrait du père Antoine, vieillard majestueux, barbe et cheveux longs de prophète. A droite, une représentation de l'arbre de la science du bien et du mal. A gauche, un portrait de la mère.
        De nombreux fidèles attendent sur les bancs pour consulter un frère ou une sœur "antoiniste" qui priera avec eux le père pour l'obtention d'une grâce. Tous les matins, à 10 heures, on peut y entendre la lecture de la doctrine et recevoir les fluides. On ne compte plus les guérisons entièrement désintéressées.

    L’auteur continue avec une messe de l’église catholique libérale, puis consulte un médecin astrologue.

    Le Petit Journal, Montréal, 3 avril 1949 (source : numerique.banq.qc.ca)


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  • Temple de Paris - rue du Pré Saint-Gervais (FaceBook Historia Nuntius)

    Het Antoinisme

    Louis Antoine (1846-1912) werd geboren in Bergen (België), in een katholiek gezin. Hij werkte in verschillende beroepen (mijnwerker, fabrieksarbeider, plantaardige koopman ...) in België, Pruisen en Polen. In 1888: vestigt hij zich definitief in Jemeppe (België); sticht hij een spiritualistische groep, Les Vignerons du Seigneur, breekt met het katholicisme, ontdekt hij zichzelf zo snel als geschenken van de middelgrote en genezing - door middel van spreuken en toverdrankjes. In zijn kleine spirituele catechismus (1896), beweert hij dat de “wijnboeren des Heers” de zieken genezen, demonen uitdrijven, de doden opwekken en spreken met de “verdwenen” van deze wereld. . Hij werd beïnvloed door de geschriften van Allan Kardec.

    In 1901 werd Louis Antoine veroordeeld voor illegale uitoefening van de geneeskunde Hij werd veroordeeld tot een boete van 60 FR, hij keerde daarna richting ”magnetische genezing”, dit beperkt zich alleen tot het geloof van de genezer en die van zijn patiënt. Er worden regeneratieve golven uitgezonden door goede ”geesten”. In 1906 breekt hij met spiritisme. Hij plaatst een tempel op zijn eigendom in Jemeppe. Hij is de ”Vader” die profeteert, geneest vanaf zijn tribune en per brief zijn volgelingen ”Antoinisten ”. Hij geneest door het gebruik van gemagnetiseerd papier en thee. Hij schreef zijn ervaringen in zijn geschriften, die door zijn volgelingen worden gelezen in de tempels en de zogenaamde 'leeszalen' (gebed kamers). De supporters noemen oprichter Louis Antoine ”de vader” en zijn vrouw ”de moeder”. Na de dood van Antoine's, nam zijn vrouw, Jeanne-Catherine Collon, het landgoed over. Er waren toen twee antoinistische tempels en een paar dozijn ”leeszalen” in België en Frankrijk. Er was sterke groei onder leiding van J.-C. Collon, de ”Moeder”, ”vertegenwoordiger van de Vader”; bij haar dood (1940). Er waren 26 tempels in België. De beweging wordt voornamelijk vertegenwoordigd in Frankrijk en België, waar er 64 tempels zijn, waarvan 31 in Frankrijk. In Frankrijk zijn er 2.500 Antoinisten actief.

    Gebed neemt een belangrijke plaats in de religieuze praktijk van de Antoinisten. Een zeer eenvoudige religieuze ceremonie: het lezen van de geschriften van ”Vader Anthony ”, lofzangen. Genezing getuigenissen tijdens ”samenkomsten” in tempels. Viering van dopen van kinderen, bruiloften en begrafenissen, maar niet van de maaltijd van de Heer. De leden zijn niet verplicht om de vergaderingen bij te wonen, en ze mogen bij andere bewegingen. Op de top van de algemene christelijke feesten, hebben de Antoinisten twee andere feesten van hun eigen geloof: ter ere van het oprichtingspaar. 25 juni is voor ”de vader” en 3 november is voor ”de moeder”. Ze vieren ook de inwijding van de tempel in Jemeppe en de aanbidding van de beweging op 15 augustus. Het doel van deze beweging is om hulp te geven aan lijdende mensen door middel van gebed en zonder enig doel van bekering. Het bestaan van God, het kwaad, materie, ziekte en dood (geloof in reïncarnatie) word ontkend. Het is intelligentie (en dus de wetenschap) dat lijden creëert, het geloof in zichzelf dat onderdrukt is; Niettemin, mensen die denken dat ze ”ziek ” mogen deel nemen aan collectieve of individuele healing sessies, de zogenaamde ”operaties ”, om schadelijke stromen af te snijden. Strikte naleving van de natuurwetten: noch arts, noch apotheker, maar uniek beroep op het geloof (uitzondering voor de aftreksels van planten).

    ORGANISATIE Vandaag, collegiaal leiderschap zonder een”vader 's vertegenwoordiger”: 61 tempels (waaronder 34 in Frankrijk) en 190 leeszalen in België, Frankrijk (93 kamers), Engeland, Duitsland, Italië, Luxemburg, Polen, Congo, Australië, Brazilië; 2.500 tot 3.000 ”gekostumeerde ” Antoinisten (Leviet en hoge hoed voor mannen, zwarte jurk, hoed voor vrouwen); 20.000 beoefenaars (waarvan 2.500 in Frankrijk); onbepaald aantal consultants. Erkenning van Antoinisme In Frankrijk: Vereniging Culturelle antoiniste du Collège des desservants de France, (wet van 1901); gevestigd te Parijs (19e). 1910: instelling van een ”Antoinistische cult”. In België werd het een vereniging van openbaar nut. (Koninklijk Besluit van 3 oktober 1922)

    Verhaal & Foto: Ronald & Antoinette van Grinsven

    source : https://www.facebook.com/112752513569750/photos/a.116233006555034/116556479856020/?type=3&theater

     

    Traduction :

    Antoinisme

    Louis Antoine (1846-1912) est né à Mons (Belgique), dans une famille catholique. Il a travaillé dans diverses professions (mineur, ouvrier d'usine, marchand d'usine...) en Belgique, en Prusse et en Pologne. En 1888 : il s'installe définitivement à Jemeppe (Belgique) ; il fonde un groupe spirite, Les Vignerons du Seigneur, en rupture avec le catholicisme, se découvre aussi vite que les dons du médium et de la guérison - par des invocations et des formules magiques. Dans son petit catéchisme spirite (1896), il affirme que les "vignerons du Seigneur" guérissent les malades, exorcisent les démons, ressuscitent les morts, et parlent aux "disparus" de ce monde.... Il a été influencé par les écrits d'Allan Kardec.

    En 1901, Louis Antoine est condamné pour exercice illégal de la médecine. Il est condamné à une amende de 60 FR, il se tourne alors vers la "guérison magnétique", qui se limite à la seule foi du guérisseur et à celle de son patient. Les ondes régénératrices sont émises par les bons "esprits". En 1906, il a rompu avec le spiritisme. Il a placé un temple sur sa propriété à Jemeppe. Il était le "Père" qui a prophétisé, guéri depuis sa tribune et a répond aux lettres à ses disciples "Antoinistes". Il guérit grâce à l'utilisation de papier magnétisé et de thé. Il a consigné ses expériences dans ses écrits, qui sont lus par ses disciples dans les temples et dans les "salles de lecture" (salles de prière). Les partisans appellent le fondateur Louis Antoine "le père" et sa femme "la mère". Après la mort d'Antoine, sa femme, Jeanne-Catherine Collon, a repris le flambeau. Il y avait alors deux temples antoinistes et quelques dizaines de "salles de lecture" en Belgique et en France. La croissance a été forte, sous l'impulsion de J.-C. Collon, la "mère", "représentante du père", à sa mort (1940). Il y avait 26 temples en Belgique. Le mouvement est principalement représenté en France et en Belgique, où l'on compte 64 temples, dont 31 en France. En France, 2.500 antoinistes sont actifs.

    La prière occupe une place importante dans la pratique religieuse des antoinistes. Une cérémonie religieuse très simple : lecture des écrits du "Père Antoine", textes de louange ; témoignages de guérison lors de "rencontres" dans les temples : célébration des baptêmes, des mariages et des enterrements d'enfants, mais pas du repas du Seigneur. Les membres ne sont pas obligés d'assister aux réunions, et ils sont autorisés à rejoindre d'autres mouvements. En plus des fêtes chrétiennes générales, les antoinistes ont deux autres fêtes de leur propre foi : en l'honneur du couple fondateur. Le 25 juin est pour "le père" et le 3 novembre est pour "la mère". Ils célèbrent également la consécration du temple de Jemeppe et la création du mouvement le 15 août. Le but de ce mouvement est d'apporter une aide aux personnes en souffrance par la prière et sans but de conversion. L'existence de Dieu, du mal, de la matière, de la maladie et de la mort (foi en la réincarnation) est niée. C'est l'intelligence (et donc la science) qui crée la souffrance, la croyance en soi qui est alors supprimée ; néanmoins, les personnes qui se croient "malades" sont autorisées à participer à des séances de guérison collectives ou individuelles, appelées "opérations", pour couper les fluides nocifs. Stricte observation des lois de la nature : ni médecin ni pharmacien, mais unique appel à la foi (exception pour les infusions de plantes).

    ORGANISATION Aujourd'hui, direction collégiale sans "représentant du père" : 61 temples (dont 34 en France) et 190 salles de lecture en Belgique, France (93 pièces), Angleterre, Allemagne, Italie, Luxembourg, Pologne, Congo, Australie, Brésil ; 2 500 à 3 000 antoinistes "costumés" (lévite et haut-de-forme pour les hommes, robe noire, chapeau pour les femmes) ; 20 000 praticiens (dont 2 500 en France) ; nombre indéterminé de consultants. Reconnaissance de l'antoinisme en France : Association Culturelle antoiniste du Collège des desservants de France, (loi de 1901) ; basée à Paris (19ème). 1910 : Création d'un "culte antoiniste". En Belgique, elle est devenue une association d'utilité publique. (Arrêté royal du 3 octobre 1922)

    Histoire et photo : Ronald & Antoinette van Grinsven

        On croit pouvoir reconnaître frère Jeannin et sa famille à droite du groupe. Il utilisa encore longtemps une béquille.


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  • Paris 19e - 49 Rue du Pré Saint-Gervais (GoogleMaps 3D)

    source : Google Satellite - Vue 3D


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  • Paris-St-Germain des Prés - Samoanische Zeitung (21 Dec 1928, Page 6)    Antoinism, a religious cult that deals with mental and bodily ills, is to have a second church in Paris. The announcement caused Parisians to learn that this sect, only a generation old, has 100 churches throughout the world ruled from the little town of Jemeppe-sur-Meuse in Belgium where "The Mother," widow of Antoine, founder and "The Father," still presides over the services. It is a tenet of the cult that illness and matter are unreal.

    Samoanische Zeitung, 21 December 1928, Page 6

    Source : https://paperspast.natlib.govt.nz/newspapers/


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  • Temple Antoiniste de la rue du Pré-Saint-Gervais


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  • Carte postale (en vente au temple)


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  • Construction rue du Pré Saint-Gervais (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris 21 oct 1927)

                Demandes
    en autorisation de construire.

    Du 19 octobre 1927.

       19e arr. – Rue du Pré-Saint-Gervais, 43 bis. - Prop., Association cultuelle Antoiniste. - Arch., M. Aubry, 10, rue Emile Zola, à Tours. – Temple (1 étage).

     

    Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 21 octobre 1927


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  • Agrandissement rue du Pré Saint-Gervais (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris 26 mai 1928)

                 Demandes
    en autorisation de construire.

    Du 24 mai 1928.

        19e arr.  – Rue du Pré-Saint-Gervais, 45 bis. - Prop., Association cultuelle antoiniste. - Arch., M. Aubry, 10, rue Emile Zola, à Tours (Indre-et-Loire). — Temple (1 étage).

     

    Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 26 mai 1928


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  • Rue du Pré-Saint-Gervais (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris 16 juillet 1966)

    19. – Cession, par la Ville de Paris, d'une parcelle de terrain sise 47, rue du Pré-Saint-Gervais (19e), comprise dans l'îlot de la place des Fêtes.

        M. Rocher, au nom de la 3e Commission. – Mesdames, Messieurs, par mémoire du 22 juin, M. le Préfet de la Seine nous propose d'autoriser l'aliénation d'une parcelle de terrain sise dans l'îlot de rénovation de la place des Fêtes, 47, rue du Pré-Saint-Gervais, dans le 19e arrondissement, d'une superficie de 258,9 mètres carrés, au prix de 530 F le mètre carré, au bénéfice du culte Antoiniste pour agrandissement de son lieu de culte. Ce prix, qui est celui du mètre carré libéré, comme en matière d'équipement public, résulte du dernier état prévisionnel des recettes et dépenses approuvé par l'Administration des domaines de l'Etat. La somme versée par le culte Antoiniste entrera en compte au bilan de l'opération de la place des Fêtes.

        Cette opération contribuant à l'amélioration du parcellaire de la rue du Pré-Saint-Gervais, je vous propose, Mesdames, Messieurs, au nom de votre 3e Commission, d'adopter les conclusions du mémoire préfectoral.

        Adopté (1966, 287).

    Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 16 juillet 1966


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  • Jolly, rue du Pré Saint-Gervais (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris 20 oct 1931)

                     Le Préfet de la Seine,

        Vu la loi du 22 juillet 1912 relative à l'assainissement des voies privées ;
        Vu les lois des 15 février 1902 et 7 avril 1903 sur la protection de la santé publique ;
        Vu les arrêtés des 26 septembre 1929 et 29 avril 1931 enjoignant aux propriétaires riverains de la petite rue des Lilas, actuellement rue Janssen, et notamment à M. Jolly, représentant l'association cultuelle Antoiniste, et à M. Passot, de se constituer en syndicat et de désigner un syndic à l'effet de faire exécuter dans cette voie privée divers travaux d'assainissement ;
        Vu les lettres de MM. Jolly et Passot faisant connaître que les immeubles ne sont pas riverains de la rue Janssen, le terrain bordant ces immeubles ayant été acquis par la Ville de Paris ;
        Vu le plan cadastral de la petite rue des Lilas, actuellement rue Janssen ;
        Sur la proposition du Directeur de l'Hygiène, du Travail et de la Prévoyance sociale,

                    Arrête :

        Article premier. – L'association cultuelle Antoiniste représentée par M. Jolly, d'une part, et M. Passot, d'autre part, ne sont pas tenus de se conformer aux prescriptions des arrêtés des 26 septembre 1929 et 29 avril 1931 dont l'art. 1er est modifié en ce qui les concerne par le présent arrêté.
        Art. 2. – Copie du présent arrêté sera adressée à :

        1° M. le Directeur général des Travaux ;
        2° M. le Receveur municipal ;
        3° M. le Directeur du Contrôle central et des Contributions ;
        4° M. Dudillieux, syndic ;
        5° MM. Jolly et Passot.

        Fait à Paris, le 24 septembre 1931.

                    Pour le Préfet et par délégation :

                         Le Directeur de l'Hygiène,
                  du Travail et de la Prévoyance sociale,

                                J. FRANCESCHINI.

    Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 20 octobre 1931


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  • Paris - Rue du Pré Saint-Gervais (openstreetmap.org)

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