• Temple de Visé - De Legerbode (23 August 1917) 

         Visé. - Visé blijft nog altijd voor vele Luikenaars een bedevaartplaats, waarvoor nog jaren lang geen eerbied zal falen. Op Zon- en feestdagen is het stadje immer vol. Door den drukken arbeid aand den nieuwen spoorweg, waarover reeds thans de treinen loopen, huist er sedert twee jaar veel werkvolk, zoodat er handel en verkeer is, alhoewel aan heropbouw nog niets is gedaan.
        Toch is er een nieuw opgerezen: Langs een der voornaamste en mooiste [mot illisible], is een tempel der Antoinisten gekomen, een lachend, eenvoudig gebouw, dat elken Zondag vol geloovigen komt. 
       Herinneren wij ter loops dat « vader Antoine » een fabriekwerker was van Jemeppe-aan-de-Maas, die, een dertigtal jaren geleden, beweerde de gave van bezieling te hebben gekregen, zijn werkgerief had naar de knoppen gegooid en elken verderen levensdag meer de overtuiging erlangde, zoo in allernauwste gemeenschap met de goddelijke openbaring te zijn gekomen, dat hem geen hindernissen meer op zijn paden bleven om op te klimmen tot de functie van prediker eener nieuwe leer. 

    De Legerbode, 23 August 1917, p.4


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  • Temple de Stembert - Delftsche courant (10-10-1911) 

        Inwijding van een Antoinistentempel. Den 10den September is op een hoog plateau nabij Verviers een kleine temple geopend voor de secte van Antoine de Genezer te Jemappes. Het gebouw kan ten hoogste 200 personen bevatten, doch er waren wel 600 geloovigen, zoodat de plechtigheid eenige malen moest worden herhaald; velen droegen een eigenaardig zwart kleed. Antoine, een indrukwekkende figuur van 65 jaar, met langen baard en haren begaf zich met zegenende gebaren naar zijn standplaats, een steenen voetstuck maakte toen een plechtige zegenbeweging, een schelletje klonk, en men kon heengaan. Velen weenden van dankbaarheid en ontroering.

    Delftsche courant, 10/10/1911

     

    Traduction :

        Inauguration d'un temple antoiniste. Le 10 septembre, un petit temple a été ouvert sur un haut plateau près de Verviers pour la secte d'Antoine le guérisseur de Jemappes. Le bâtiment peut accueillir jusqu'à 200 personnes, mais il y avait 600 croyants, donc la cérémonie a dû être répétée plusieurs fois ; beaucoup portaient une robe noire particulière. Antoine, un personnage impressionnant de 65 ans, avec une longue barbe et des cheveux longs, s'y rendit avec des gestes de bénédiction, un piédestal de pierre fit un mouvement de bénédiction solennel, une sonnette retentit, et on pouvait partir. Beaucoup pleuraient de gratitude et d'émotion.


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  • Camille Lemonnier - La Belgique (Cockerill, dessin de Constantin Meunier)

        Toutes les heures, un bateau part de Seraing pour Liège, opportun et facile observatoire pour assister au déroulement du grand paysage industriel qui borde les rives. Le léger vapeur fend les eaux vertes ; une fraîcheur monte du fleuve ; à chaque instant les versants avancent ou reculent, chauves, lépreux, chevelus, aériens, vêtus de rayons ou de nuées : et le rivage a l'air de marcher. Là-bas, Seraing, sur la droite, s'enfonce dans un tourbillon fumeux, avec ses terris, ses cheminées, les gaz bleus de ses hauts fourneaux ; à gauche, Jemeppe s'étage sur une butte, dans les suies et les poussières : et les usines, les houillères, les buttes de schistes et de scories s'entassent, bouchant les perspectives de leurs amas difformes. La grande forge de ce pays du fer et du charbon bat là son plein, furieuse et rauque, nourrie de sang humain, Toujours un moloch, un antre éclaboussé de ténèbres et de feu se dresse à l'horizon, ou, plus proche, reflète sa silhouette bourrue dans la Meuse, enchevêtrant ses patibulaires sur le ciel, ou de son cube massif, démesuré, obscurcissant au loin les pentes. 

    Camille Lemonnier, La Belgique, pp.626-629
    Librairie Hachette et Cie, Paris, 1888
    source : https://archive.org/details/labelgiquelemonn00lemo


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  •     Fiquei surpreso quando soube que a Vera conhecia a Jacqueline e o pai dela, um francês que viera para o Brasil logo depois da segunda guerra mundial. Tinham sido colegas ae amigas no curso secundário. Aqui, antes de se casar, o pai de Jacqueline  acabou de perder a visão em consequência de queda de seu avião durane uma ação militar contra a Alemanha Nazista durante a guerra.
        A inesperada revelação deixou-me profundamente abalado. A imagem de Jacqueline, com o pai cego, não me saiu mais da cabeça, evocando as figuras de Antígona e Édipo, personagens que empre me comoveram. Até o detalhe da mãe falecida pouco antes de nos conhecermos tornava muito próximos o drama de minha amiga e o espisódio da tragédia de Sófocles. Passei dias e momentos angustiados e tristes, sem poder conter as lágrimas quando ouvia o "Assum Preto" de Luís Gonzaga que me fazia lembrar a situação do pai da Jacqueline.
        Pouco tempo depois a própria Jacqueline me falou sobre o pai, quando me convidou para o Culto Antonista que ambos frequentavam aos domingos, na Glória [1]. Foi muito bom eu estar preparado. Assi, não demonstrei qualquer surpresa, evitando magoá-la com alguma reação da minha parte. Aceitei o convite só para satisfazê-la.
         - Vê se não chega depois das 10:15, pois tenho uma surpresa para você - insistiu ela.
        No domingo combinado, após a minha missa, desci a pé o morro de Santa Teresa até a rua Benjamim Constant, 125, o endereço que ela me dera. Ao me proximar do local senti uma certa decepção. Era uma casa simples, muito antiga, mas bem conservada e limpa. Fiquei sem saber se subia a velha escada que dava para o andar superior ou se entrava numa das partes do andar térreo. Comecei por subir alguns degraus, mas desisti logo devido ao aspecto pouco convidativo do 2o. andar. Embaixo, ao passar pela única porta aberta, dei com umm pequeno hall, onde fui recebido por uma senhora muito educada que me convidou a entrar, indicando-me a sala ao lado.
         Na penumbra do pequeno recinto, um grupo de mais ou menos 30 pessoas estava atento à leitura que uma senhora, vestida como freira, fazia desde uma pequena tribuna, sob a luz de um abajur cuja luz.

    José Silveira da Costa, Memórias e confidencias do Padre Tibúrcio, 2017,
    Sicilianas, chap. 6 (p.177)

     

    Visite au temple de Rio
    Salle de lecture de la rua Benjamin Constant, 125 (fermée)

        J'ai été surpris d'apprendre que Vera connaissait Jacqueline et son père, un Français venu au Brésil peu après la Seconde Guerre mondiale. Ils avaient été camarades de classe et amis au lycée. C’est là, avant de se marier, que le père de Jacqueline vient de perdre la vue suite à l'écrasement de son avion lors d'une action militaire contre les Allemands Nazis pendant la guerre.
        La révélation inattendue m'a profondément secoué. L'image de Jacqueline, avec son père aveugle, ne m'a plus laissé l’esprit tranquille, évoquant les figures d'Antigone et d'Œdipe, personnages qui m'ont ému. Même les détails de la mère décédée, peu de temps avant notre rencontre, ont rapproché le drame de mon ami et celui de Sophocle. J'ai passé des jours et des moments de détresse et de tristesse, incapable de contenir mes larmes quand j'ai entendu "Assum Preto" de Luís Gonzaga, qui me rappelait le père de Jacqueline.
        Peu de temps après, Jacqueline elle-même m'a parlé de son père lorsqu'elle m'a invité au Culte Antoiniste auquel ils ont tous deux assisté le dimanche à Glória [1]. C'était bien que j'étais préparé. Donc, je n'ai pas montré de surprise, évitant de la blesser avec une réaction de ma part. J'ai accepté l'invitation juste pour la contenter.
         - "Veillez à pas arriver après 10h15, parce que j'ai une surprise pour vous", a-t-elle insisté.
        Le dimanche, après ma messe, j'ai descendu la colline de Santa Teresa jusqu’à la rue Benjamin Constant, n°125, l'adresse qu'elle m'avait donnée. En approchant de l'endroit, j'ai ressenti une certaine déception. C'était une maison simple, très ancienne, mais bien entretenue et propre. Je n’étais pas sûr si je montais le vieil escalier qui donnait à l’étage supérieur ou si j’entrais dans une des parties du rez-de-chaussée. J'ai commencé par monter les escaliers, mais j'ai rapidement abandonné à cause de l'aspect peu engageant du 2ème étage. En bas, alors que je traversais la seule porte ouverte, je trouvai une petite salle où je fus accueillie par une femme très polie qui m'invita à entrer, en m’indiquant la pièce voisine.
         Dans la pénombre du petit local, un groupe d'environ 30 personnes était attentif à la lecture qu'une dame, habillée comme une nonne, lut à partir d'une petite tribune, sous la lumière d'une lampe dont la lumière ...

    [1] Quartier de Rio de Janeiro situé entre Catete, la plage de Flamengo, Santa Teresa et Lapa. Il doit son nom à l'église Nossa Senhora da Glória do Outeiro, une des premières églises construites au XVIIIe siècle à Rio de Janeiro.

     


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  • Christophe Bourseiller, Guide de l'autre France (2014)temple antoiniste
    34 rue Vergniaud
    75013 Paris

        Nourrissant depuis toujours un intérêt soutenu pour les dissidences de tout poil, je ne pouvais qu'être attiré par ce clocher vert et ce joli temple dédié à l'antoinisme, qui domine le croisement de la rue Wurtz et de la rue Vergniaud. Cette religion minoritaire a été fondé en 1910 par Louis Antoine. Le culte est apparu en Belgique mais a rapidement essaimé, sans pour autant détrôner le catholicisme romain. Disciple du spirite Allan Kardec, Louis Antoine manifesta toute sa vie des dons de guérisseur. Il est décédé en 1912. L'antoinisme compte sur le territoire français trente et un temples. On ne peut pas ne pas remarquer l'accoutrement des femmes qui tiennent celui de la rue Vergniaud, car il y a là quelque chose d'un peu bigoudin.

     

    temple antoiniste
    8-10 impasse Roux
    75017 Paris
    ouvert tous les jours.

        Les antoinisme défendent une esthétique très spécifique. Leurs temples aux toits pentus évoquent un peu les maisons anciennes de la Nouvelle Angleterre. C'est le cas de ce site ancien fondé en 1955 dans une discrète impasse du XVIIe arrondissement, qui donne dans la rue Desrenaudes. Flotte ici un parfum d'inhabituel, d'insolite, comme un coup de canif dans la réalité. Au fronton, cette inscription laconique : « Culte antoinisme ».

     

    Christophe Bourseiller, Guide de l'autre France :
    Lieux underground, cool, minoritaires, ésotériques ...
    Fayard, 2014 - 288 pages 

        Le même auteur évoquera encore le temple antoiniste de la rue Vergniaud dans son autre Guide de l'autre Paris.


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  •     Les préjugés et les erreurs des sens se découvrent de tous côtés à notre vue. Nous essayons de les corriger par la raison, et nous voilà insensiblement conduits à des paradoxes inouïs, à des difficultés, à des contradictions, qui se multiplient sous nos pas à mesure que nous avançons dans la spéculation. A la fin, après avoir erré dans bien des labyrinthes, nous nous retrouvons juste où nous étions, ou, ce qui est pis, nous nous fixons dans un misérable scepticisme.

    George Berkeley, Les principes de la connaissance humaine,
    Introduction, 1., p.3
    A. Colin (Paris), 1920


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  • Culto Antonista (à droite) - R. Gen. Polidoro, 141 - Botafogo


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  • Culto Antonista - R. Gen. Polidoro, 141 - Botafogo - vue d'ensemble


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  • Culto Antonista - R. Gen. Polidoro, 141 - Botafogo (détail)


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  • Quessy - ancien temple antoiniste

    extérieur après rénovation et entrée en fonction de l'Église Catholique Gallicane


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  • Délivrez-nous du mal - Les Nouvelles littéraires 22 février 1936

     

     LE LIVRE DE LA SEMAINE

    Délivrez-nous du mal 

    N'ayant point coutume de prédire le passé,
    je n'affirmerai pas que Robert Vivier de-
    vait inévitablement se faire le biographe
    d'Antoine le Guérisseur. On n'a pourtant
    pas oublié qu'il débuta par une importante
    étude sur Baudelaire, le poëte catholique
    qui souffrit, comme Antoine, d'avoir ren-
    contré le « prêtre incompetent ». De plus,
    le romancier Robert Vivier, compatriote de
    Louis Antoine et lauréat du Prix Albert Ier,
    est un ami des populistes. Lui-même déclare
    qu'André Thérive, peintre des antoinistes
    parisiens, lui suggéra d'écrire la vie du
    Père Antoine. Sans parler de prédestinations
    avouons que l'entreprise bénéficiait d'une
    assez rare union de circonstances favora-
    bles.
        Elle offrait aussi des difficultés dont la
    principale consistait à nourrir sans arbi-
    traire une narration continue de la carrière
    d'Antoine pendant ses années obscures. J'i-
    gnore si tous les détails de cette première
    partie sont authentiques, mais je sais qu'ils
    le paraissent. En effet, la tradition rapporte
    que, dès l'enfance, Antoine a reçu de mys-
    térieux avertissements. Que ces épisodes
    significatifs s'inscrivent avec tant de natu-
    rel dans le récit de Vivier, cela prouve que
    tout le reste a été recréé selon un esprit de
    fidèle intelligence.
        Sans impliquer la moindre abdication,
    cette sympathie nous aide à comprendre
    l'évolution humaine de Louis Antoine. Ro-
    bert Vivier en marque finement les étapes :
    la caserne de Bruges où Antoine apprend à
    connaitre « les autres », l'accident qui le
    rend responsable d'un homicide, la mort de

     son fils qui le convaincra du néant de la

    matière. Alors nous sentons comment sa
    suprême joie s'est identifiée à son pouvoir
    d'apaiser la souffrance, qu'elle soit physique
    ou morale. Délivrez-nous du mal (1) : ce
    titre évoque, non moins qu'Antoine le Gué-
    risseur, Antoine le Généreux.
        Car les deux surnoms conviennent à celui
    qui répondait aux médecins : « Je n'exerce
    pas l'art de guérir, c'est le don de guerir
    que j'ai. » L'unité de la vie d'Antoine réside,
    ainsi que Vivier le montre, dans son obéis-
    sance aux voix intérieures qui lui dictaient
    sa conduite. Après l'avoir détaché du catho-
    licisme, elles l'ont fait renoncer au spiri-
    tisme, à une « trop facile idolatrie de l'au-
    delà ». Chaque ancienne foi qu'il rejetait,
    il l'abandonnait pour ce qu'il jugeait être
    « une foi plus pure ». Quand il fonda le
    Nouveau Spiritualisme, il concevait l'aven-
    ture humaine comme l'histoire d'un retour
    à la source primitive de l'Amour. 
       Dans le succès de l'antoinisme verrons-
    nous seulement le triomphe d'une personna-
    lité exceptionnelle ? Croyons-en plutôt Ro-
    bert Vivier qui retrouve dans cette doctrine
    une expression du « pays de Liége où le
    peuple a abandonné l'Eglise parce qu'elle
    ne lui semblait plus sa maison, mais où il
    a gardé des mains prêtes à se joindre ».
    Jusque, dans l'édifice métaphysique d'An-
    toine, dans cette « machine à faire du bon-
    heur avec la vieille misère », reconnaissons
    avec Vivier le travail où un bon ouvrier a
    mis tout son art et son coeur. Alors nous
    unirons dans un même respect une belle
    vie et un beau livre. 
                                René LALOU.

     (1) Aux éditions Grasset.

     


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  • Halo of Consciousness - Danse pour le Temple Antoiniste par la chorégraphe Flora Wiegmann

        Trois vidéos d'une danse contemporaine créée pour le Temple Antoiniste de Forest, performance reproduite dans la gare de Seattle, lors de la Seattle Art Fair :

    https://vimeo.com/178250756 
    https://vimeo.com/178250623
    https://vimeo.com/178250261


         cf. le site de la chorégraphe :

        This work was initially conceived for the former site of a Culte Antoiniste temple in Brussels, Belgium.
        The religion, founded in 1910, combines elements of Catholicism, the cycle of reincarnation, tolerance of all other faiths, healing through simple rites and rituals, and transcending the limits of intellect towards higher consciousness.
        Halo of Consciousness investigates imagined actions that could be unique to Antoinism, the history of movement and ailments that reside in the two dancers’ bodies, and the possibility to activate consciousness through meditative events.
        Performed during the Seattle Art Fair at Union Station.

       
    With dancer, Rebecca Bruno


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  • Claudine Brelet - Guérir autrement (1978)

    Auteur : Claudine Brelet
    Titre : Guérir autrement
    Éditeur : Presse de la Renaissance
    Collection : Evolution PSI
    Date de publication : 1978
    Nombre de pages : 214

     

        Anthropologue auprès de l'OMS, fait le point sur ces médecines méconnues qui sont à la source de l'art thérapeutique (en 1990).

     

        Jacques Cécius retranscrit un témoignage de guérison dans l'Antoinisme :

    "Parlant un jour de ce culte avec un de mes amis ethnologue, (…), il m'avoua avoir eu recours un jour à un "Frère guérisseur antoiniste". Il souffrait de violentes céphalées dues à une sinusite : son médecin n'étant pas parvenu à l'en soulager avec les médications habituelles, il eut l'idée de "voir sur le terrain" le rituel de guérison antoiniste.

    Entré dans le temple, il fit part de sa demande au Frère qui accueillait les visiteurs. Celui-ci indiqua le Frère X… en lui montrant une des portes et en le priant d'attendre son tour, ce qu'il fit. Puis, lorsqu'il entra, reçu par un homme très âgé, il s'entendit dire immédiatement : "Faites confiance au Père Antoine", dont un portrait semblable à celui qui se trouvait devant "l'autel" était fixé au mur de cette "chambre à invocations". Cet ami commença à expliquer ce dont il souffrait : "Ces explications ne sont pas nécessaires…Il suffit de croire", lui fut-il répondu avec une grande douceur. "Tournez-vous vers le Père". Le Frère guérisseur lui demanda son nom et tous deux se placèrent face au portrait du Père Antoine. Puis il murmura une prière, dans un état de concentration intense. "La prière au Père va vous dégager…". Cet ami essaya, lui aussi, de se concentrer pour se mettre en état de résonance, comme il l'avait lu dans des manuels de yoga, qu'il n'avait néanmoins jamais pratiqué : "Alors m'avoua-t-il, une chose incroyable se produisit. Moi qui suis un bougre ne pratiquant aucune religion, je ressentis une énorme bouffée de chaleur. Je me mis à transpirer à grosses gouttes, comme atteint par une fièvre intense. Puis, tout aussi soudainement je me sentis soulagé, frais, heureux, dispos, léger comme je ne m'étais plus senti depuis longtemps".

    Il demanda au Frère guérisseur ce qui s'était produit. Celui-ci répondit que ce genre de phénomène arrivait fréquemment et qu'il l'avait simplement dégagé de "mauvais fluides".

    A ma connaissance, cet ethnologue plutôt marxiste ne souffrit plus ni de ses céphalées, ni de sa sinusite rebelle". 


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  • Encyclopédie des sectes dans le monde (1980)

    Titre : Encyclopédie des sectes dans le monde
    Auteurs : Christian Plume, Xavier Pasquini
    Éditions : A. Lefeuvre, 1980 - 485 pages
    Collection : Connaissance de l'étrange

        Jacques Cécius évoque les erreurs de cet ouvrage :
      Christian Plume et Xavier Pasquini  parlent aussi (page 37) d'imposition des mains. Pire, page 42, ils décrivent la "Cultuelle Antoiniste "49 rue du Pré-Saint Gervais, 75019 Paris. Comme étant l'une des nombreuses filiales discrètes de ce culte des "Antoinistes". Or, le temple mentionné est le plus connu des parisiens. Et il n’existe nullement de « filiale discrète ».

     


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  • Léon Souguenet - Antoine le Guérisseur (1902)

    ANTOINE LE GUERISSEUR

    (Extrait du Messager de Bruxelles, Journal financier, reproduit par le Messager de Liège),

        « Il existe à Jemeppe-sur-Meuse un homme dont la renommée a franchi les limites de son bourg natal et qui voit accourir chaque jour vers lui des suppliants. Ils lui demandent, comme à un tout-puissant, la santé, la joie, le réconfort moral ; ils le supplient de leur faire entrevoir le sort de leurs parents morts. Et l'homme, le successeur des anciens thaumaturges réalise ses rêves : il renvoie ses visiteurs guéris, souriants, améliorés moralement, convaincus souvent qu‘ils ont entendu la parole d'un père ou d'une mère, d'un enfant ou d’un ami défunt. Cet homme s'appelle Louis Antoine ; on l'appelle plus volontiers Antoine le guérisseur.
        — Antoine ? Allez tout droit (on dit à Liège : rotez tout droit), vous tournerez à droite à la première rue, puis vous traverserez le pont du chemin de fer... puis...
        Celle qui me parle est une femme de mine souffreteuse, elle tient un enfant sur ses bras, deux autres sont accrochés à ses jupes. Elle ne s'étonne pas de mes questions, elle ne sourit pas. Je devine bien que toutes les mères d’ici, ont, une fois ou l’autre, invoqué le guérisseur contre la maladie d'un petit. C'est un triste bourg, ouvrier et industriel, Jemeppe ; comme toute la banlieue de Liège, il est cerné par la ronde joyeuse des collines encore vertes où les arbres, ce jour-là, s’échevelaient follement ; la Meuse le traverse d’un sillon lumineux et chantant comme une farandole.
        Tout le monde connaît Antoine, et tout le monde, sans rire et sans hésiter, donne les renseignements demandés.
        Au coin d'une rue, une maison dont une partie est occupée par une boutique, c'est là. On entre dans un corridor, mais déjà derrière une porte vitrée on a surpris des éclats de voix. Antoine a des visiteurs. On sonne ; une femme vient ouvrir. Et sans que l'assistance se détourne on se trouve dans une chambre modeste et propre, où se pressent les fidèles ; leur aspect extérieur m'autorise à les appeler des fidèles. Il en vient comme cela de 150 à 200 par jour (Vingt-cinq mille malades sont venus cette année).
        Louis Antoine est un homme de taille moyenne, les cheveux drus, noirs, mais grisonnants, le teint brun, la moustache grise et coupée court, les joues creuses ; il s’exprime, sans fausse modestie et sans vanité.
        — Comment guérissez-vous les gens ?
        — Par l'imposition des mains, ou en élevant mon esprit vers Dieu.
        — Vous êtes chrétien ?
        — Oui.
        — spirite ?
        — Oui. L'un n'empêche pas l'autre.
        — Votre pouvoir est-il infaillible ?
        — Non. Il y a des gens que je ne puis guérir. Ce sont ceux qui n’ont pas la foi, qui viennent à moi sans la sincérité, l'humilité du cœur.
        — Êtes-vous père ?
        — J'avais un fils, il est mort à vingt ans.
        Mais pourquoi me posez-vous ces questions ? Etes-vous malade ?
        — Oui. Mais je n’ajoute pas que ma maladie échappe aux médecins et que je suis de ceux, sans doute, qu’Antoine ne guérit pas.
        — Vous avez été poursuivi une fois, continué-je.
        — Oui, j’ai été condamné conditionnellement. J'avais, en recommandant une drogue inoffensive, été imprudent.
        En m’éloignant, j’interrogeai des pèlerins, ils ont tous une foi, une indestructible foi dans le pouvoir d’Antoine. On m'indique tel et tel que je puis interroger :
        — Allez voir. Demandez-lui comment il était, comment il est maintenant.
        A quoi bon ? Le miracle pour moi n'est pas là, il est dans la foi de ces ouvriers, de ces petits (ll n’y a pas que des petits, des ouvriers parmi les nombreux visiteurs de notre frère et ami Antoine ; Toutes les classes de la société se rencontrent dans la belle salie qu'il a fait construire adjacente à sa demeure), de ces souffrants, en ce guérisseur sorti de leurs rangs et qui, depuis longtemps déjà, opère parmi eux sans que leur foi se démente.
        Louis Antoine m'a remis des brochures. Je lis sur l'une cette invitation :
                                                         Vers Dieu par la Science et la Charité.

    Société Spirite
    Les vignerons du Seigneur de Jemeppe-sur-Meuse.

                  « Frères et Sœurs en Humanité,

        « Vous êtes invités aux séances publiques qui ont lieu le premier et le troisième dimanche de chaque mois, à 10 heures du matin, chez M. Louis ANTOINE, à Jemeppe-sur-Meuse.
        « Vous y serez reçus fraternellement, vous participerez aux séances, et vous pourrez, si les conditions le permettent, vous entretenir avec vos chers disparus de ce monde.
         « Le spiritisme vous donne les preuves de l'existence de Dieu, de la survivance de l’âme, et, en le pratiquant sincèrement, il vous conduit au Bonheur Eternel. — Dieu vous donne le don de soulager vos frères dans toutes maladies, afflictions morales ou physiques.
         « Le spiritisme est une philosophie consolante, base des enseignements du Christ et s’appuyant sur les lois qui régissent l'univers.

    « LOUIS ANTOINE. »

        Sur l'autre, il y a cette simple indication :
        « Séance publique le premier dimanche de chaque mois, chez M. Louis Antoine, rue du Bois-de-Mont, à Jemeppe-sur-Meuse, à 10 heures précises du matin et le deuxième et quatrième dimanche, chez M. Pierre Debroux, menuisier-entrepreneur à Crotteux-Mons, à 5 heures-de l'après-midi.
         « On peut se procurer les livres spirites chez M. Louis Antoine, à Jemeppe. »
        Dans celle-ci je trouve la profession de foi du guérisseur. En voici le début :

                   « Frères et Sœur en Humanité,

        « Cette petite brochure a pour but de faire connaitre à mes visiteurs ma manière de procéder, de leur dire de quelle façon je puis leur être utile :
        « Je conseille à tous ceux qui se trouvent dans la peine, par suite de maladie, affliction morale ou physique, de réfléchir avant d'observer certaines pratiques en usage, telles que déplacements, dépenses inutiles ou promesses de voyages, etc.
         « Quand on veut sortir d’une situation pénible ou difficile, il est utile et plus efficace d'élever sa pensée vers Dieu et de l'implorer sincèrement.
        « Si notre prière est sincère, nous sommes certains de recevoir la bonne inspiration de nous adresser soit à tel médecin, soit à toute autre personne à même de nous venir en aide.
        « Je recommande aussi ù mes visiteurs la prière à Dieu parce qu'elle console d'abord en toute circonstance ».

        Les hommes que j'interroge me passent des brochures : pour la propagande, disent-ils.
        Voici un petit catéchisme spirite pour servir à l’instruction des enfants et des personnes ne connaissant pas le spiritisme, publié par la Société spirite « Les Vignerons du Seigneur », de Jemeppe-sur-Meuse. Instructions par l'Esprit de vérité, Esprit consolateur.
        J'ouvre ce catéchisme et j'y lis, au chapitre de la communication des esprits :

    1. L'Esprit dépouillé de son corps peut-il communiquer avec nous ?
    Oui, il le peut et le fait très souvent.

    2. Par quel moyen le fait-il ?
    Par le moyen des médiums.

    3. Qu'est-ce qu'un médium ?
    C'est une personne apte à recevoir les communications des Esprits, soit par l'audition, soit par la vue ou de toute autre façon.

    4. Tout le monde peut-il être médium ?
    Oui, en général, tout le monde peut le devenir en s'exerçant patiemment pendant un temps plus ou moins long.

    5. La médiumnité est-elle utile à celui qui le possède ?
    Oui, non seulement à lui, mais à tous ceux à qui les enseignements des Esprits peuvent inspirer des pensées salutaires, des sentiments louables.

    6. Tous les Esprits peuvent-ils communiquer ?
    Oui, lorsque Dieu le permet.

        On me demande :
        — Vous êtes spirite ?
        — Pas du tout. Je suis très sceptique.
        Et ces gens simples me répondent avec la tranquillité d'hommes qui savent :
        — Ça ne fait rien. Vous croirez.
        J'ai vu naguère à Gohissart, j'ai vu ailleurs, les spirites évoquant leurs morts. De ce spectacle je n'ai pas rapporté la foi, mais de l'étonnement, mais de l'admiration.
        Comme le cerf biblique cherche l'eau des fontaines, ceux-ci, altérés, cherchent l’idéal ; leurs ^mes sont orientées vers l'au-delà, et ce sont sans doute leurs âmes parties en avant d'eux-mêmes, qui répondent à leurs mélancoliques interrogations.
        Quoi qu'il en soit, le spiritisme est un moyen, un étrange moyen si l'on veut, d'élévation morale.
        Il y a dans son funèbre décor de singulières lueurs, il y a en lui cette part d’infinie douleur et d'infini espoir que met l'homme dans sa religion, une part de beauté aussi, et j'ai retrouvé comme un écho lointain de la Prière sur l’Acropole dans cette prière d'Allan Kardec :

        « Dieu, notre Père, qui avez puissance et bonté, donnez la force à celui qui subit l'épreuve ! Donnez la lumière à celui qui cherche la vérité ! Mettez au cœur de l'homme la compassion et la charité !
         « Dieu ! Donnez au voyageur l'étoile directrice, à l’affligé la consolation, au malade le repos !
        « Père, donnez au coupable le repentir ! Donnez à l'esprit la vérité ! Donnez à l'enfant le guide ! Donnez a l'orphelin le père ! Seigneur, que votre bonté s'étende sur tout ce que vous avez créé !
        « Pitié, mon Dieu, pour celui qui ne vous connaît pas, espoir pour celui qui souffre ! Que votre bonté permette aujourd'hui aux esprits consolateurs de répandre partout la paix, l'espérance et la foi !
        « Dieu ! Un rayon, une étincelle de votre amour peut embraser la terre, laissez-nous puiser aux sources de cette bonté féconde et infinie, et toutes les larmes seront séchées, toutes les douleurs calmées ; un seul cœur, une seule pensée montera jusqu'à vous, avec un cri de reconnaissance et d'amour ! »

    Ethèrel

    Revue Spirite, Journal d’études psychologiques, 1902
    source : internet

     

        Il s'agit de l'article de Léon Souguenet "Antoine le Guérisseur" repris dans Les Monstres Belges (1904).


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  • Algemeen Handelsblad (01-07-1911)   ,,Antoine de genezer'' te Jemeppe aan de Maas, van wiens wonderdaden vroeger an eens sprake was, en wiens aanhang van vele tienduizenden uit alle standen een werkelijke secte vormt, die maandelijks wordt gesticht door het blad van den Meester ,,l'Auréole de la Conscience, revue mensuelle de la révélation'', heeft een nieuwe wijze van genezen ingevoerd, waardoor de justitie geen vat meer op hem heeft. Hij geeft nu geen persoonlijke adviezen, meer maar ontvangt de menigte bezoekers gezamenlijk in een groot kerkgebouw, hem geschonken door een Amerikaan. Op eet preekstoel bidt hij en zegent daarop de zieken of hun vertegenwoordigers, want men kan ook een ander sturen.

    Algemeen Handelsblad (01/07/1911)

     

    Traduction :

       "Antoine le guérisseur" à Jemeppe sur Meuse, dont les miracles ont déjà existé, et dont les partisans de plusieurs dizaines de milliers de personnes de tous horizons sont une véritable secte, fondée par la revue mensuelle de la révélation du Maître "l’Auréole de la Conscience", a introduit une nouvelle méthode de guérison, hors du contrôle judiciaire. Il ne donne plus de conseils personnels, mais reçoit la foule des visiteurs ensemble dans une grande église qui lui a été offerte par un Américain. Sur la chaire, il prie et bénit les malades ou leurs représentants, car on peut aussi envoyer quelqu’un à sa place.


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  • Algemeen Handelsblad (27-06-1912)

     

               Antoine, de genezer.
        Antoine, een man, die zijn leven nog al naam gemaakt heeft als stichter van een nieuwen godsdienst, waarvoor nu te Jemappe een tempel staat, die eenige vermaardheid kreeg, is Maandagnacht te Jemappe overleden.
        In 1846 te Grande Flémalle bij Luik geboren, was Antoine omstreeks 21 jaar geleden uit Rusland, waar hij eenig fortuin gemaakt had, in België teruggekeerd. Hij vestigde zich toen te Jemappe en deed in het gehucht Bois de Mont eene arbeiderswijk aanleggen.
        In 1895 liet hij eenige dier woninge tegen den grond halen en daarvoor in de plaats kwam toen een tempel van beischeiden afmetingen. Daarin predikte hij een godsdienst van goedheid, liefde en solidariteit. De goedgeloovigen schreven hem ook de macht toe om door handoplegging ziekten te genezen - vandaar zijn bijnaam ,,de genezer''. Hij vond vele aanhangers onder alle klassen der matschappij, ook in Frankrijk en in Duitsland, tot zelfs de Vereenigde Staten. Niet lang geleden werd aan de Belgische volksvertegenwoordiging een petitie aangeboden, geteekend door 130.000 Antoinisten in België, die verzochten dat hun godsdienst onder de officieel erkende zou worden opgenomen.
        De overledene werd tweemaal gerechtelijk vervolgd wegens het ongeoorloofd uitoefenen van geneeskundige praktijk. De eerste maal werd hij tot eene oete van 26 francs veroordeeld, de twede maal volgde eene vrijspraak.
        De dood van Antoine heeft onder de bevolking van Jemappe groote droefenis teweeggebracht. Hij was er algemeen zeer geliefd wegens zijne edele denkbeelden, zoodat Zondag a.s. de begrafenis van den overledene eene indrukwekkende plechtigheid belooft te worden.
        De overledene had in zijn jeugd eene zeer gebrekkige opvoeding genoten, maar zich in zijn later leven door eigen arbeid ontwikkeld, welke ontwikkeling hij boven alles dienstbaar had willen maken aan het welzijn zijner medemenschen.

    Algemeen Handelsblad (27/06/1912)

     

    Traduction :

              Antoine, le guérisseur.

        Antoine, un homme qui s'est déjà fait un nom de son vivant en tant que fondateur d'une nouvelle religion, pour laquelle il y a maintenant un temple à Jemeppe, qui a acquis une certaine renommée, est mort lundi soir à Jemeppe.
        Né en 1846 à Grande Flémalle près de Liège, Antoine était revenu de Russie, où il avait fait fortune, en Belgique il y a environ 21 ans. Il s'installe à Jemeppe et construit un quartier ouvrier dans le hameau du Bois de Mont.
        En 1895, il fit détruisit quelques-unes de ses maisons et les remplaça par un temple des petites dimensions. Il y prêchait une religion de bonté, d'amour et de solidarité. Le crédule lui attribuait aussi le pouvoir de guérir les maladies par l'imposition des mains, d'où son surnom de "guérisseur". Il a trouvé de nombreux adeptes dans toutes les classes de la société, y compris en France et en Allemagne, et même aux États-Unis. Il n'y a pas si longtemps, une pétition a été présentée au Parlement belge, signée par 130.000 Antoinistes en Belgique, qui ont demandé que leur religion soit incluse parmi les religions officiellement reconnues.
        Le défunt a été poursuivi à deux reprises pour avoir exercé illégalement la médecine. La première fois, il a été condamné à prêter serment à 26 francs, la deuxième fois, il a été acquitté.
        La mort d'Antoine a causé une grande tristesse parmi la population de Jemeppe. Il y était très populaire en raison de ses idées nobles, de sorte que dimanche, les funérailles du défunt promettent d'être une cérémonie impressionnante.
        Dans sa jeunesse, le défunt avait reçu une éducation très médiocre, mais, plus tard dans sa vie, il s'était développé par son propre travail, qu'il avait surtout voulu rendre serviable au bien-être de ses semblables.


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  • Square Mauranne

    Ce petit square triangulaire de la rue Jacques Rayé à Schaerbeek portera désormais le nom de Maurane, qui y était domiciliée.

    Schaerbeek ne perd pas de temps: un square rebaptisé du nom de Maurane
    Home > Régions - 08/05/2018 à 11:45 - Belga

     

    Maurane habitait Schaerbeek depuis longtemps. La chanteuse belge décédée ce 7 mai était domiciliée au 32 de la rue Jacques Rayé. Dont le square portera désormais son nom.

    Le collège de la commune de Schaerbeek réuni mardi matin a décidé de renommer le square sis dans la rue Jacques Rayé «Square Maurane». La chanteuse belge qui est décédée dans la nuit de lundi à mardi y était domiciliée au numéro 32.

    Les bourgmestre et échevins schaerbeekois ont également acté qu’un livre de condoléances virtuel serait ouvert ce mardi sur le site de la commune. Celui-ci est encore en cours d’élaboration.

    Un hommage sera également rendu le 25 mai lors du prochain conseil communal et une gerbe de fleurs sera envoyée à la famille de l’artiste.

    De son vrai nom Claudine Luypaerts, Maurane âgée de 57 ans a été retrouvée inanimée dans son lit dans la soirée de lundi. Un médecin légiste ainsi qu’un laboratoire de la police fédérale sont descendus sur les lieux et une information judiciaire a été ouverte, mais aucune intervention d’un tiers n’a été constatée à ce stade.


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  •     Tous les temples portent la mention CULTE ANTOINISTE sur leur fronton. La plupart porte l'année de sa consécration. Ils suivent en cela l'exemple des temples de Jemeppe et de Stembert, consacré par le Père lui-même.
    Certains présentent d'autres caractéristiques.

    Lyon-Villeurbanne et Retinne sont les seuls temples où soit inscrit TEMPLE sur la façade. Cela a été le cas de celui de Verviers (où apparaît la date 1914 maintenant).

    Le Temple de Spa porte deux fois la date, en façade et au pignon.

    Le Temple de La Louvière ne porte plus la mention du culte depuis sa vente à la communauté musulmane.

    Le Temple de Forest porte la date en petit suivant le nom de l’architecte. La mention Culte Antoiniste de la façade a été repeinte en blanc, comme le reste de sa façade blanche et verte, la rendant presque invisible.

    Les temples suivant ne portent pas la date de consécration mais seulement "Culte Antoiniste" :
    Le Temple de Liège-Hors Château (1917).
    Le Temple de Schaerbeek (1925) porte le nom de l’architecte (elle devait y figurer selon les plans).
    Le Temple de Montegnée (1919).
    Le Temple de Seraing (1915).
    Le Temple de Souvret (1913).
    Le Temple de Momalle (1915).

    La mention CULTE a disparu du temple (vendu) de Tournai depuis des dégâts dus à une tempête.

    Le Temple de Retinne porte la date sur le pas de moineau supérieure de la porte d'entrée et la mention TEMPLE – ANTOINISTE et non CULTE ANTOINISTE. C'est certainement la conséquence du jugement de la Cour d'Appel de Liège qui, en voulant empêcher la confusion, demandait au frère Hanoul qui fonda un temple dissident en 1949 de ne pas porter la mention de Temple antoiniste.

        Tous les temples de France porte la date d’inauguration ainsi que la mention CULTE ANTOINISTE. Seul celui de Monaco ne semble pas l’indiquer. Est-ce à comprendre comme une volonté de montrer l’évolution du culte en France (le temple de Monaco sera certainement toujours le seul de ce territoire confetti) par la multiplication des temples qui, rappelons-le, est la seule forme de "prosélytisme" que se permet le culte.

        La salle de lecture de Poitiers (Buxerolles) porte déjà la mention CULTE ANTOINISTE et l'année 1963. Celle de Tergnier (Quessy) portait également cette mention et la date, jusqu'à ce qu'elle doit vendue à l'Église Catholique Gallicane (sans changer la date 1988). Depuis peu, l'inscription de l'église a disparu.


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  •    On nous les [les Antoinistes] signale à Oignies et Libercourt, au diocède d'Arras, - à Lille et sa région, Dunkerque et ses faubourgs (une vingtaine de missionnaires, des centaines de personnes touchées, peu de converties).

    C.Ch. Chéry o.p., Les Sectes, in Lumière et Vie, n°6, 1952, p.103


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