• Les antoinistes célèbrent pour la première fois à Paris l'anniversaire de la mort du ''Père''

    LES ANTOINISTES CELEBRENT
    POUR LA PREMIÈRE FOIS A PARIS
    L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU "PERE"

     

        Le 20 Juin 1912, la Père Antoine se désincarnait : entendez qu'il exhalait son âme simple et généreuse. Mais une religion nouvelle était née. A vrai dire, le culte antoiniste, spiritualisme nouveau, basé sur la foi pure, avait déjà de six ans. Son fondateurs alors âgé de soixante ans l'avait institué en 1906 à Jemeppe-sur-Meuse, qui est restée la Rome de cette Eglise. Depuis le 25 juin 1913, les anniversaires de la « désincarnation » ont toujours été célébrés, à Jemeppe, par des foules comparables à celle – 30 ou 40.000 personnes – qui avait suivi le cercueil du Père. Hier, pour la première fois, cette commémoration solennelle avait lieu à Paris.
        La chapelle Antoiniste se trouve en fond du treizième arrondissement, à l'angle de la rue Vergniaud et de Ia rue Wurz. Elle a les dimensions d'une église de village et les voisins dominent nettement du balcon de leur cinquième, le coq embroché au paratonnerre du clocher. Un petit jardin précède le porche, où est peinte cette légende : « Le Père Antoine, le grand guérisseur de l'humanité, pour celui qui a la foi. »
        Tous les jours, matin et soir, la desservante, Mme Vitard, à qui, certes, on refuserait les soixante-dix ans qu'elle avoue, récite les dix principes révélés par le Père. Avant, pendant et après cette lecture, l'assistance médite profondément, les yeux fermes et les mains jointes, les quatre doigts de la main droite fortement étreints entre le pouce et l'index de la main gauche, et les poings à la hauteur des yeux.
        Hier matin, la foule des croyants débordait sur la rue et encombrait le carrefour.
        Le Frère Musin était venu de Jemeppe, avec la sœur Deregnaucourt, grâce aux libéralités de laquelle trente temples antoinistes ont déjà pu être élevés en Belgique.
        Aucun costume n'est impose aux adeptes mais les « frères » et les « sœurs » portent la robe « révélée ». Pour les hommes, c'est une soutane étroitement boutonnée et tombant aux genoux ; la coiffure est un « tromblon » assez bas, comme en portait il y a trois quarts de siècle. Pour les femmes, la jupe noire se complète d’un corsage à manches pagode ; un ruban noir noué sous le menton, retient une capote bordée de tulle plissé et agrémentée d’un long voile retombant dans le dos.
        C'est le Frère Mersin qui présidait : pendant qu’il dardait sur la foule muette son regard magnétique, des mains jointes se mirent à trembler et beaucoup de regards se mouillèrent.
        – C'est que voyez-vous, me dit un « frère », nous sommes tous des gens renoncé par la science (sic).
        Il voulait dire que presque tous malades, abandonnés par les médecins, les fidèles du culte antoiniste ne mettaient plus que dans la foi leur dernière espérance : la leur soulèverait des montagnes.
       Il y eut, après la méditation, une procession derrière l'emblème de la religion antoiniste : un arbre d'argent avec cette inscription : « L'arbre de Ia science de la vue du mal. »
        L'année prochaine, on inaugurera un nouveau temple, à le porte Pouchet ; cette année, en septembre, un autre doit s'ouvrir à Aix-les-Bains, puis un encore Orange…
       Sommes-nous à une ère de scepticisme ? – R. N.

    Le Petit Parisien du 26 juin 1924 (Numéro 17285)
    source : Gallica


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  •     Si l'espace existe, certaines facultés donnent de le franchir avec une telle vitesse que leurs effets équivalent à son abolition. De ton lit aux frontières du monde, il n'y a que deux pas : LA VOLONTÉ - LA FOI !

    Honoré de Balzac, Louis Lambert


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  • Рысь пестра сверху, а человек лукав изнутри.

    Le lynx montre ses taches, la malice de l'homme se cache.


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  • Le Christianisme a créé le monde intérieur.

    André Suares


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  •     Nous venons d'apprendre que le temple de Liège, un des plus fréquentés, grouperait seulement 200 fervents et 1000 adeptes sensu lato; d'autres temples, par exemple ceux de Spa(1) et de Stembert(2) ne comptent qu'une poignée d'adeptes.

    (1) Le 13 août 1933, Mère s'est rendue à Spa pour y porter ses encourageents au culte qui ne prospère guère. (Déclaration que m'a fait une adepte de Verviers).
    (2) Un dimanche après-midi, je suis allé à l'office au temple de Stembert : il y avait une demi-douzaine d'assistants.

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, p.290


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  • Cantique antoiniste - La Paix au tombeau

    Le chansonnier liégeois (numeriques.be)

    Chanson antoiniste : "LA PAIX AU TOMBEAU"

    A l'origine, peu après la désincarnation du Père ANTOINE, les Antoinistes prirent l'habitude de faire, en pèlerinage, le trajet entre JEMEPPE et NANDRIN (dernière sortie du Père) en passant par la source dite "du Père ANTOINE"). Là, on chantait cette chanson. Ce pèlerinage ne fut jamais officiellement reconnu par le CULTE ANTOINISTE mais qui laissait faire. Cela allait même en contradiction avec les principes du Culte qui prône la simplicité. Je vous laisse juges :

    LA PAIX DU TOMBEAU

     

    CoupletCantique antoiniste - La Paix au tombeau

    Fils de ce peuple où chacun peine,

    Sans espérer quelque idéal,

    Un pauvre enfant, l’âme sereine,

    Se crut né pour guérir le mal,

    De son berceau naquit l’idée,

    D’unir les hommes d’un grand amour

    Par qui la terre régénérée

    Vivrait d’bonheur sans plus d’retour

     

     

    Refrain

    La paix du tombeau

    Repose ton âme

    Oh bon Père ANTOINE

    A qui nous d’vons tant

    De ceux dont la barque

    Eurent besoin de ta rame

    Reçois les regrets

    Comme du pur encens.

     

    Couplet

    Aussi le Temple ou à tout l’monde

    Le Père ouvrait large son cœur

    Devint la source toujours féconde

    De la santé et du bonheur

    Il sut guérir la maladie

    Ramener la paix dans les foyers

    Son seul salaire était qu’on prie

    Qu’on fît le bien, la charité.

     

    Couplet

    Partout son culte a comme un lierre

    Jeté des bras, fait des heureux

    Qui le connaît et le vénère

    S’attache à lui comme à son dieu

    Le sillon qui dans la pensée

    Il sut creuser pacifiquement

    Reste profond comme l’idée

    Dont il poursuit l’avènement.

     

    source : http://antoinisme.20six.fr/antoinisme/art/66123/

     

    Pierre Debouxhtay précise les deux airs possibles : Le Premier amour ou Le Petit Ballon rouge (composition de Henri Mailfait qui daterait de 1912)

     

    Cantique antoiniste - La Paix au tombeau

    Cantique antoiniste - La Paix au tombeau

     

       (archive.org & library.si.edu)

        À écouter en cliquant sur ce lien et sur FaceBook (Temple Antoiniste de Retinne : Philosophie Spiritualiste). 
        Un autre chant antoiniste est en hommage à Mère Antoine.
        Le chant est évoqué dans un article du magazine A-Z Hebdomadaire illustré.

    Chant antoiniste - Le Père Antoine (Musée de folklores et des inattendues à Tournai)(photo de Olivier Malbrecq)

    Chant antoiniste - Le Père Antoine (Musée de folklores et des inattendues à Tournai)(photo de Olivier Malbrecq)


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  •     "Nous colportons tous avec le plus grand zèle, écrit un adepte verviétois (L'UNITIF, II, 3, p.5-6), la revue contenant les Enseignements que le Père révélait et pendant les trois années que se fit ce travail le nombre des malades qui se rendirent à Jemeppe de Verviers et des environs ne cessa de grandir. Ceux qui par leur foi y trouvaient la guérison de l'âme plutôt que du corps venaient grossir nos rangs et quand le Père se retirant du Temple en 1909 eut désigné un adepte pour y faire le lecture de la nouvelle Révélation et nous eut appelés à établir partout des lectures à l'exemple de ce qui se faisait à Jemeppe, il se forma tout de suite en notre ville un groupe très important bientôt suivi de deux autres qui prospérèrent également."

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.258-59


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  •     C'est en 1914 que se fit la première fois le voyage à Quatre-Bras (Nandrin). "Pendant un jour de la semaine sainte Mère, dont la santé avait été éprouvée précédemment, reçut l'inspiration de sortir en voiture et Elle se rendit à Quatre-Bras, par le chemin qu'avait suivi le Père" (L'UNITIF, II, II, p.3-4). On fit aussi la lecture de l'Enseignement le jeudi et le vendredi et le dimanche 28 juin eut lieu la lecture générale et la visite des appartements du Père. L'après-midi on organisa le cortège. Comme on le voit, il y a quelques différences entre la célébration de 1914 et celle d'aujourd'hui. Actuellement, opération générale, cortège, pèlerinage aux Quatre-Bras se font le même jour, le 25 juin, tandis qu'avant la guerre ces cérémonies avaient lieu à des jours différents de la "semaine sainte". Le pèlerinage à Quatre-Bras, nous venons de le voir, fut inauguré officiellement par Mère en 1914 et s'est maintenu jusqu'à nos jours. C'est ainsi qu'en 1930, des auto-cars, remplis d'adeptes partirent par le chemin du Père, dans l'après-midi. A la fontaine où Antoine s'était arrêté, un lecteur de temple fit pour chaque groupe de pèlerins la lecture des dix principes. Au temple de Quatre-Bras, à 3 heures, Mère fit le recueillement, suivi de la lecture des dernières paroles du Père, puis la foule défila dans le temple. Au retour, à l'orée du bois, nouvelle lecture des dix principes. En cours de route des adeptes chantaient le cantique du Père.
        Or, détail typique, ce pèlerinage annoncé officiellement ad valvas, dans le Temple de Jemeppe, avait été condamné en 1913 ; en effet, des adeptes l'ayant fait, l'UNITIF (nov. 1913, p.10-11) publia l'article suivant : "L'Antoinisme est encore à son aurore et déjà l'intelligence est en mouvement pour déformer la réalité. Dernièrement, on me fit part d'un pèlerinage antoiniste au lieu dit : Quatre-Bras, endroit où le Père affaibli s'est rendu en voiture un peu avant sa désincarnation afin de respirer un peu d'air pur; là, deux adeptes soutenaient le vénérable vieillard pour L'aider à marcher, Mère suivait en silence, résignée dans cette grande épreuve et combien recueillie ! Ah ! ne faisons pas de ce lieu de souffrance un lieu de réunion, si nous voulons faire revivre des instants d'épreuves, partons seuls ou en communion, silencieux et respectueux ! Certains ont découvert que le Père s'est rendu dans ces bois quatorze fois, qu'Il y a fait quatorze stations ! Je suis allé aux informations et quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre par les personnes qui ont accompagné le Père dans ses pénibles promenades, que le Père avait été à cet endroit une ou deux fois. Voilà comment débutent les pèlerinages, ils sortent en entier de l'imagination du peuple, voilà comment naissent les légendes, nous avons pour devoir de les extirper à leur naissance afin d'éviter pour l'avenir le mensonge et l'erreur".
        Les pèlerinages, manifestation naturelle de l'esprit religieux, se retrouvent dans tous les cultes ; malgré sa répugnance pour les formes extérieures, la hiérarchie antoiniste n'a pu tenir tête au sentiment populaire.

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.224-25


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  •     La région de Verviers est une de celles où l'Antoinisme s'est implanté assez profondément. C'est dans un village limitrophe de Verviers que fut inauguré, en 1911, le premier temple après celui de Jemeppe. L'adepte qui vient de nous faire connaître les débuts de l'Antoinisme à Verviers nous rapporte les conditions dans lesquelles fut construit et inauguré ce temple de Stembert :

        "En 1911, un adepte eut la pensée de construire à côté de sa demeure à Stembert, village situé sur une des hauteurs de notre ville, un modeste temple sur le modèle de celui de Jemeppe, et en quelques mois, malgré la modicité des ressources il fut achevé. Nous priâmes le Père de venir le consacrer et c'est le 10 septembre de la même année qu'eut lieu cette cérémonie. Jamais nous n'oublierons cette date solennelle où nous fûmes témoins d'un grand événement. La campagne de Bronde où s'élève le Temple est vaste et solitaire. Ce jour-là elle fut animée d'un mouvement extraordinaire, non seulement une partie de la population verviétoise qui connaît et respecte le Père avait fait cortège à la voiture qui L'amenait avec Mère, mais des antoinistes du monde entier, pour la plupart revêtus de la robe, avaient tenu à prendre part à cette cérémonie. Une foule innombrable entourait le sanctuaire et le recueillement était général. Tous ressentaient plus ou moins inconsciemment l'influence du fluide éthéré. Le Père avait fait annoncer que pour la cérémonie Il recevrait tous les malades réunis dans le Temple à dix heures comme Il le faisait à Jemeppe. Leur nombre fut si grand qu'Il dut renouveler cinq fois de suite l'opération. Après, le Père nous fit remercier alors que nous Lui devions tout. Quel bonheur inexprimable nous est donc réservé lorsque par le travail moral nous aurons mérité de jouir de ce fluide céleste dont nous avons tous ressenti un avant-goût à cette cérémonie. Depuis ce jour le feu sacré nous a animés davantage encore. Toutes les instructions qui nous viennent de Jemeppe, nous les mettons aussitôt en pratique, s'il faut voyager avec des brochures ou avec L'UNITIF, c'est le même élan chez tous. nous comptons quatre guérisseurs qui ont consacré toute leur vie à soigner les malades et à répandre l'Enseignement."

    L'UNITIF, novembre 1912, p.6-7. Nous avons aussi sur cette cérémonie quelques lignes d'un journal verviétois, LE JOUR, 25 juin 1912.

    in Pierre Debouxhtay, Antoine le Guérisseur et l'Antoinisme, pp.259-60


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  • DECRYPTER L'UNIVERS (Hidabroot)

    L'une des énigmes les plus fascinantes peut-être même la plus fascinante est l'énigme posée par l'univers et sa complexité. Rav Zamir Cohen

    L'univers expliqué au moyen de la Torah.


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  •   Antoinistes et Juifs parisiens pendant la guerreIllustration : Suzanne Davy, née Marseille, une fille de Paulette                          Suzanne Davy, née Marseille
    et Paulette Bartel, née Tzesselsky, en France en 1979
    (documents de Yossi Bartel, qu'il soit ici remercié)

    Antoinistes et Juste parmi les Nations    

    Angèle Marseille
    Dossier Yad Vashem : 525
    Remise de la médaille de Juste : 29/04/1969
    Sauvetage : Paris 75000 - Paris
    Qualité: Membre de l'église antoiniste
    Religion : Catholique
    Nom d'épouse: Marseille
    Date de décès: 26/01/1999

    Suzanne Marseille Davy
    Dossier Yad Vashem : 525
    Remise de la médaille de Juste : 29/04/1969
    Sauvetage : Paris 75000 - Paris
    Qualité: Membre de l'église antoiniste
    Religion : Catholique
    Nom de naissance: Marseille
    Nom d'épouse: Davy
    Date de naissance: 1911
    Date de décès: 26/01/1999

    Notice
        Angèle Marseille et sa fille Suzanne, habitent à Paris dans un appartement. Dans le même immeuble habite la famille juive Tzesselsky.
        Lors de la grande rafle du Vel d'Hiv, le 17 juillet 1942, les quatre membres de la famille Tzesselsky, le père, la mère, Paulette, 14 ans, et son frère, 9 ans, sont arrêtés et internés au camp de Pithiviers.
        Ils seront remis en liberté grâce à l'intervention de l'ORT, école juive où travaille M. Tzesselsky.
        De retour chez eux, il ne se trouva que deux personnes, sur les 30 familles habitant l'immeuble pour leur donner un peu de réconfort et de nourriture : Angèle Marseille et sa fille Suzanne.
        Le 19 mars 1943, avertit par un employé de l'ORT d'une arrestation imminente. Ils s'en ouvrent à Suzanne qui demande à sa mère de les accueillir pour la nuit.
        Après quelques hésitations, la famille arrive dans le petit logement des Marseille à minuit. Ils éviteront ainsi la police qui se présentera à leur domicile deux heures plus tard.
        La concierge qui ignoraient où ils étaient cachés, déclara qu'ils étaient partis sans laisser d'adresse.
        Il devint clair que les Tzesselsky ne pouvaient retourner chez eux.
        Le lendemain, Suzanne partit pour Vincennes où elle loua à son nom un appartement pour les Tzesselsky sous une fausse identité. Mais il s'avéra dangereux de faire déménager les Tzesselsky et ils est décidé qu'ils resteraient alors chez Suzanne et Angèle. Les parents Tzesselsky resteront 18 mois, sans que personne dans l'immeuble ne s'en rende compte.
        Suzanne contacta une organisation juive clandestine pour placer les deux enfants. Présentés comme des orphelins et munis de faux papiers, ils sont envoyés dans un village isolé près de Dormans dans la Marne.
    Suzanne leur rend visite régulièrement même si le voyage en train prend 3 heures et que le village est situé à 7 ou 8 kilomètres de la gare.
        Suzanne Marseille, présentée comme une parente, leur amène des cadeaux.
        Toute la famille de Paulette Tzesselsky sera sauve.
        Après la guerre, les Tzesselsky voulurent remercier leurs sauveteuses, qui malgré leur situation financière précaire, refusèrent toute compensation.
        La famille Tzesselsky partit s'installer en Israël, mais resta en contact avec ses amies Angèle et Suzanne.

    Lien vers le Comité français pour Yad Vashem
    Réseau de sauvetage
    Suzanne Marseille Davy
             
    Familles hébergées, cachées, aidées ou sauvées par Angèle Marseille
    Paulette Tzesselsky

    sources :
    https://www.ajpn.org/juste-Angele-Marseille-1834.html
    https://www.ajpn.org/juste-Suzanne-Marseille-Davy-785.html
    https://www.ajpn.org/personne-Paulette-Tzesselsky-1867.html

     

        Similarly for Angèle Marseille and her daughter Suzanne lived in a Paris apartement building where they met the four members of the Tzesselsky family who where Jewish. On March 19, 1943, Suzanne learned that the Tzesselskys were about to be arrested. She insisted that they all spend the night in her morther's apartment. thus they eluded the police who came to fetch them late that evening. It was clear that the Tzesselskys could not remain in their apartement; they remained hidden whith Suzanne and her mother for eighteen months unbeknownst to all the other tenants. The two children were sheltered with anither family: they were later moved to another place under assumed identities. Suzanne visited the children regularly; these visits involved long trips by train and a seven- or eight-hour walk to a lone village where she introduced herself as a relative of the "orphaned" children. The Tzesselsky family was reunited at the end of the war. The Marseilles, members of the Antoiniste Church, a theosophical religion which emphasizes the divine-spiritual attributes of the individual, refused any monetary compensation for their charitable deed. "Without them, we should not have been citizens of Israel but perhaps a bit of ash on Mount Zion [where ashes of the victims who were burnt in the crematoria are preserved]," Paulette Tzesselsky states in her deposition.

    The Path of the Righteous: Gentile Rescuers of Jews During the Holocaust
    Mordecai Paldiel
    KTAV Publishing House, Inc., 1993
    GoogleBooks

        Dans ce livre, on apprend l'appartenance d'Angèle Marseille aux Antoinsites : "Les Marseille, membres de l'Église Antoiniste, une religion théosophique qui met l'accent sur les attributs divins-spirituels de l'individu, ont refusé toute compensation monétaire pour leur acte de charité. "Sans eux, nous n'aurions pas été citoyens d'Israël mais seulement peut-être un peu de cendre sur le Mont Sion [où sont conservées les cendres des victimes brûlées dans les fours crématoires]", déclare Paulette Tzesselsky dans sa déposition."


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  •     Mon corps s'éteignait dans la mesure même où s'allumait mon esprit. Mon coeur se vidait. Mon sang s'allégeait. C'était de l'or en fusion qui voulait dans mes veines. Je n'aimais plus rien ni personne, j'adorais l'amour.

    Claire Lejeune, Mémoire de Rien, La geste,
    Editions Labor - Espace Nord, p.92


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  • Agnès Bonneton, Jean-Stéphane Bonneton, Denise Glück, Paris sacré, 100 Lieux à découvrir, 2007

    source : GoogleBooks


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  • République d’Irlande

    L’horreur des sévices dans les éco les catholiques

    Mis en ligne le 22/05/2009
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    Un rapport décrit le sort de 35 000 enfants placés dans 250 institutions entre 1930 et la fin 90. L'Eglise et les autorités se sont montrées complices.

    Sonia Delesallle-Stolper Correspondance particulière

    C’est une longue litanie de violences physiques et sexuelles systématiques, d’humiliations, de mauvais traitements, de négligences et d’ignorance. Les quelque 2 600 pages du rapport d’enquête sur les abus dont ont souffert des milliers d’enfants placés dans des institutions catholiques irlandaises financées par l’Etat, sur une période de soixante ans, coupe le souffle. "J’ai passé six ans chez les Sœurs- de-la-Miséricorde avant d’être transféré, alors que j’avais 8 ans, dans l’école industrielle de Glin, à Limerick, gérée par les Frères chrétiens", raconte Tom Hayes, né en Irlande, d’une mère célibataire, en 1946. Il avait deux ans quand il fut placé. Le cauchemar commença. "C’étaient des violences physiques exceptionnelles, des abus sexuels de la part de garçons plus âgés et les Frères qui nous menaçaient quand on se plaignait", raconte-t-il. A 16 ans, il quitte l’institution et économise grâce à des petits boulots de quoi payer son voyage vers l’Angleterre. "Il ne faut pas oublier que l’Etat irlandais ne nous a jamais offert aucun soutien, financier ou moral". Il entre dans le régiment des fusiliers royaux irlandais. "Ils m’ont rendu la raison. J’avais trouvé une famille". Sa véritable famille, il ne l’a retrouvée qu’en 2004, grâce à Barnardo’s, une organisation caritative qui lui apprend que sa mère vient de mourir. "On m’avait dit qu’elle était morte à ma naissance". Il a fondé Alliance Support Group "pour rassembler tous ceux qui ont vécu la même horreur"...

    source : LaLibre.be


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  • "L'homme sage apprend de ses erreurs ; L'homme plus sage apprend des erreurs des autres".

    Confucius


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  • source : rense.com


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  • On ne saurait soutenir que, avec ses qualités et ses défauts, la puissante organisation catholique, dont un Auguste Comte a si admirablement montré le grand rôle civilisateur à travers le monde entier, soit une œuvre de races inférieures. En Angleterre même et aux Etats-Unis, le catholicisme a eu sur le protestantisme une influence heureuse, en radoucissant, en adoucissant les mœurs publiques, en tempérant chez une minorité, puis, par la contagion de l'exemple, chez la majorité même, ce qu'avait de farouche et d'insociable l'individualisme protestant, ce culte du moi en vue de Dieu, ce culte de Dieu dans le moi, qui confinait à la divinisation du moi. Un éminent critique a dit que le protestantisme fut la « protestation de l'individu contre le caractère social du catholicisme », et ce n'est pas là, assurément, une définition complète ou adéquate de la Réforme; mais on peut accorder que la Réforme fut une révolte de l'individualisme et une victoire de la personnalité, qui enveloppait d'ailleurs une juste exaltation de la conscience individuelle, de la foi individuelle, de la religion individuelle, trop étouffées sous les formes, sous les œuvres, sous l'organisation collective du catholicisme. Il y a donc là deux tendances également hautes, l'une vers la diversité individuelle, l'autre vers l'unité sociale, dont aucune ne constitue une vraie « infériorité » de race ou de valeur morale.

    Alfred Fouillée, Esquisse psychologique des peuples Européens (1903)
    Les races latines et germaniques au point de vue de la religion, p.530
    source : archive.org


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  • Louis Antoine et l'antoinisme

    Données historiques rassemblées par le Frère Jean-Marc BOFFY

    91 pages

    Edité en 2003 par le CULTE ANTOINISTE
    Etablissement d'Utilité Publique
    2, rue Rousseau
    4101 Jemeppe-sur-Meuse - Belgique


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  • Les études sur wikipédia :
    - Louis Lambert
    - Les proscrits
    - Séraphîta


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