• Les oiseaux se sont tus que l'on n'entendait pas
    Quand le "oui" de "oui, j'aime" a recouvert le tout.
    Il régnait dans ton coeur comme filait lundi,
    Un climat de forêt que menace la nuit.
    Les oiseaux se sont tus que l'on entendait pas
    Quand le "oui" de "oui, j'aime" a recouvert le tout.
    Il régnait dans ton coeur comme au fond des classes,
    Un climat de forêt que la nuit menace.
    À ce "oui", tu étais en nage
    Belle et sage.
    Les oiseaux ont repris au monde surpris : chants, cris.
    Et comme le jour s'abîme,
    Demeure bien que ténu ce "oui" sublime.
    À ce "oui", tu étais en nage
    Belle et sage.

        Bertrand Belin, La Perdue, 2008


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  • Ferdinand Delcroix, Contribution du frère au premier numéro de la revue Unitif

     

    Illustration issue de l'article de l'Excelsior sur les Funérailles d'Antoine

     

    CONTRIBUTION DU FRERE DELCROIX (1) AU PREMIER NUMERO DE LA REVUE « L’UNITIF »
     
    «  COMMENT JE SUIS ARRIVE A CONNAÎTRE LE PERE »

     
        «  Elevé par des parents trop indulgents, j’ai grandi librement et abusé de leur amour. J’ai fait des études de professeur sans avoir le sérieux qui convient à cette mission. Quand j’ai obtenu mon diplôme j’avais bien quelques connaissances mais je manquais de sagesse pour guider les jeunes gens. J’ai fondé une famille avant d’avoir compris mon devoir envers celle que je quittais et comme il fallait s’y attendre, je ne la rendis pas heureuse ; par mon insouciance je semais le chagrin chez les êtres qui m’étaient le plus chers. Je ne songeais qu’au plaisir et à l’étude ; je sacrifiais tout à mes caprices et préoccupé de mon seul bonheur, je n’étais que peu sensible à leurs souffrances. On aurait pu croire qu’en possédant une situation honorable et de l’aisance, je devais être heureux. C’était le contraire. Déréglé dans mes désirs, j’avais contracté une maladie d’estomac qui me fit languir pendant des années et comme je n’avais pas beaucoup de cœur, je supportais mal l’épreuve et torturais inconsciemment ma compagne dévouée qui me soignait avec la plus grande sollicitude. Je n’écoutais pas les bons conseils qu’elle me donnait et je retombais toujours dans les mêmes fautes, dans les mêmes maux.

    L’amour vrai ne me touchait pas encore. D’erreurs en erreurs je suis arrivé à une crise terrible qui m’ouvrit complètement les yeux. Je vis clair en moi-même, je compris toute ma faiblesse, combien j’étais vaniteux et cruel et le remords me pénétra profondément. C’est alors que je résolus de changer de vie, de devenir autant sérieux que j’étais léger et aussi bon que j’étais méchant, ma première pensée fut de chercher une croyance à même de m’alimenter l’âme. Mes parents pratiquant le spiritisme, je me mis à chercher dans cet enseignement, je dévorai Alla KARDEC, je suivis les conférences, j’assistai aux séances expérimentales de tous les médiums qu’on me signalait pour tâcher de me convaincre de l’au-delà ; j’allai aussi chez le Père, nous L’appelions encore Monsieur ANTOINE. Je fus frappé du recueillement et de la ferveur qui régnait dans son milieu (1). Je ne m’intéressais pas beaucoup aux communications, mais bien à la morale substantielle que le chef de groupe faisait aux assistants et non aux esprits, comme j’ai pu le comprendre dans la suite. Je fus accueilli comme un frère dans ce milieu, mais n’étant pas digne d’y rester, je me décidai à fonder un groupe visant ce que je croyais être moral. Je m’associai avec un ami mais comme ses préférences allaient aux communications, le groupe manquant d’unité de direction ne tarda pas à décliner et tomba au bout d’un an. Entre temps j’étais revenu auprès du Père et j’assistais de plus en plus fréquemment aux instructions qu’il donnait pendant la semaine. L’amour des adeptes m’y attirait et plus encore ma vanité : je me sentais écouté avec respect par un nombreux auditoire. Petit à petit j’empiétais sur la mission du Guide, c’est ainsi  que je me permettais de moraliser les assistants, et pourtant j’en étais bien indigne ! Certains, comme je l’appris plus tard, préférant à tous mes beaux discours ses phrases parfois incorrectes mais dictées par un fluide réconfortant, le priaient de me faire cesser mais il leur conseillait de prendre patience et il se contentait de me rappeler à la réalité en disant que les mots ni les phrases ne sont rien que le fluide seul est tout, mais j’étais trop peu sensible pour être touché de son doux langage et je comprends aujourd’hui pourquoi ma vanité si ombrageuse ne se froissait pas de ses conseils : c’était la bonté qui les dictait. Un jour cependant il apparut clairement que j’étais venu auprès de lui plutôt pour le combattre et l’assemblée fut appelée à se prononcer entre le Guide et moi. Tous restèrent avec lui : jamais je n’oublierai cette séance qui montra combien j’étais méchant et ingrat. Mes frères me priaient d’assister encore aux réunions et moi de répondre dans mon dépit de ne plus pouvoir enseigner : «  Qu’y viendrais-je faire ? » Cependant comme j’allais à la fin de la réunion serrer la main de « Monsieur ANTOINE » suivant l’habitude de tous, il me dit avec tant de douceur « Vous reviendrez, n’est-ce pas ? » que je répondis spontanément oui. Ce fut mon bonheur. Forcé de me taire, ,j’écoutais et observais mieux ce qui se disait ou se passait autour de moi ; je réfléchis et compris alors beaucoup plus que pendant les séances où je discourais. « Monsieur ANTOINE » me retint un soir pour me dire entre autres ces paroles qui ne s’effaceront jamais de ma mémoire : « Plus tard vous verserez des larmes de joie d’être resté parmi nous. » Quelques jours après, le consultant au sujet de ma petite qui souffrait, il me fit une  révélation qui me convainquit de son savoir et je m’attachai à lui avec plus de sincérité. Je remarquai non sans surprise que venu pour instruire et protéger, j’étais plutôt instruit et protégé moi-même. Je le reconnus mieux encore dans le travail de la revue (2).
     
         Prétendument formé à l’école des classiques, je ne les compris vraiment qu’au contact du Père, car c’est par lui que j’ai appris à goûter leur simplicité et leur profondeur. Chaque fois que je voulais embellir le style, le Père me rappelait à la vérité et je puis dire que c’est sous sa direction que j’ai achevé mon éducation littéraire en passant de la théorie à la pratique. Mais ici encore je ne compris pas tout de suite, parce que l’intelligence est trop sensible aux apparences. Comme le Père n’est pas instruit, je croyais avoir un grand mérité et contribuer pour une bonne part dans l’œuvre dont je n’étais que le traducteur, le plus souvent infidèle(3). Combien de lois morales j’ai transcrites ou écrites sous le contrôle du Père que je me figurais posséder et que l’épreuve me rappelait à la modestie, à la réalité. Je raisonnais l’Enseignement plutôt par la mémoire que par le cœur et quand on m’interrogeait, je recourais à la lettre au lieu de puiser dans l’esprit. Quelle charité il a fallu au Père pour supporter le malheureux que j’étais ! Pour me faire comprendre que je n’étais pas indispensable, il dut me priver de tout travail. L’épreuve fut poignante mais salutaire. Je m’étais attaché à la revue qui contenait son Enseignement avec un acharnement incroyable, c’était ma vie et on me l’enlevait ! Alors me demandant ce que j’allais devenir, tout le reste de la journée et la nuit suivante, je passais en revue les milieux où j’avais vécu et d’autres que je connaissais plus ou moins, aucun ne m’attirait, je sentais que je ne pourrais trouver nulle part plus d’amour, car l’angoisse me serrait le cœur. Aussi quand le matin l’inspiration me vint d’aller à la visite, j’y courus et le Père me reçut avec )plus de bonté qu’auparavant. Montrant son front et son cœur, il me dit : « Mon fils, vous êtes là. » La revue parut sans que j’y misse le main : il n’y avait rien de changé, je retrouvais partout le style de la Révélation.
     
         Est-ce à dire que j’ai été corrigé de ma vanité ? Oh ! non puisque à cette heure encore je dois lutter constamment contre elle. Je le fais volontiers parce que je reconnais combien elle m’a souvent égaré, me faisant prendre le mal pour le bien et m’éloignant du vrai bonheur qui réside dans la sincérité. J’ai été lire dans les groupes l’Enseignement du Père et là j’ai ressenti ce que je n’avais encore perçu que bien faiblement : le bon fluide qui ranime et réjouit. Les mots profonds, les phrases maximes que le Père a trouvés de lui-même et qu’il a dû maintenir contre moi me sont apparus en pleine lumière et tout confus de mon ignorance, j’ai senti mon respect grandir pour celui qui m’avait formé, une reconnaissance infinie me pénétrer pour sa patience et son amour. Ainsi mon cœur s’ouvre à des sentiments qui me rendent aussi  heureux que j’étais malheureux, je recommence à comprendre ce qui m’était resté caché dans la Révélation et loin de maudire encore mes épreuves, je les bénis, puisqu’elles m’ont rapproché du Père et de tous mes frères. »
    ( Ferdinand DELCROIX )

    (1) Le Frère DELCROIX était professeur de français à l’Athénée  Royal de LIEGE ( actuellement LIEGE 1 ). Dans le roman de Robert VIVIER, de nombreuses pages sont consacrées au frère DELCROIX.
    (2) Le groupe concerné s’intitulait « LES VIGNERONS DU SEIGNEUR » et avait son siège à l’emplacement actuel du Temple de JEMEPPE. On a ici un aperçu de la richesse du mouvement spirite à l’époque.
    (3) A rapprocher de ce que dit la sténographe de l’ENSEIGNEMENT, la sœur DESART.

    source : http://antoinisme-documentation.skynetblogs.be/archive-week/2007-07


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  •  

    ---------->  Photos fournies par Thierry Renard, arrière-petit-fils de la sténographe : en haut, avec son mari François ; en bas, dans le temple de Jemeppe, en train de sténographier.  Merci à Thierry Renard.

     

     

    Commentaire sur mon site le 23-05-2009
    Marie Desart  De  Thierry Renard  Sujet:  Marie Desart
    Bonjour, Je suis l'arrière petit-fils de Marie Desart, sténographe de l'Enseignement du Père Antoine. Je serais désireux d'obtenir de plus amples informations à son sujet...

    ---------->

    Elle est née en 1864 et meurt le  10 novembre 1934. Elle est élève institutrice dès 1880. Elle habite Vinâve d'Île à Liège (face à l'entrée du Passage Lemonnier, proche de la Cathédrale Saint-Paul).

    Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

    Marie Schouleur, élève-institutrice
    (La Meuse, 26 juillet 1880)(belgicapress.be)


    Je fais suivre ci-dessous les extraits de livre concernant Marie Desart, en souhaitant que cela puisse vous être utiles (retrouvez les livres dans la section bibliographie de mon site) :

    Robert Vivier, p.282 :
       "L'un après l'autre, les Vignerons [du Seigneur] entraient. Mme Elskens d'abord, puis Gony, accompagné de son ami Célestin Macot. Ensuite Martin Jeanfils, Nihoul, Hérion, Stalmans, Hollange, d'autres encore. Mme Desart arriva la dernière. Elle n'était pas grande, mais elle avait un port de tête impérieux, et ses gestes étaient empreints d'une sorte d'emphase. Mme Desart était un très bon médium. Avec elle, on ne risquait jamais de rester sans communications. Le problème de l'au-delà l'avait de tout temps intéressée, et les séances de M. Antoine lui donnaient de grandes satisfactions, bien que ce fût une rude tâche, à ce qu'elle disait, que celle du "Connais-toi"."

    Robert Vivier, p.295
    [le début du chapitre XII évoque une séance durant laquelle Marie Desart, pris par un esprit mis en garde Louis Antoine]


    Elle participa déjà certainement à l'écriture de l'Enseignement de 1905 (dont les exemplaires ont été brûlés par Louis Antoine), car le frère Delcroix y participa également et précisa que cette première mouture était l’œuvre des Louis Antoine et plusieurs adeptes.

    Historique du Culte antoiniste, p.23
        "De 1906 à 1909, chaque dimanche de 10 h à 12 h, le Maître expose sa Révélation et répond aux questions des assistants. Ses paroles sont retranscrites simultanément par Madame Desart, sténographe de l'Enseignement".

    Robert Vivier, p.304
        "Le Maître commença par dire que grâce au dévouement des adeptes il avait pu atteindre un fluide plus pur, et que, si le groupe acceptait cette nouvelle inspiration, il en résulterait un grand bien pour toute l'humanité.
        "A une table en dessous de la tribune, Mme Desart était assise et prenait des notes en se servant de la sténographie."

    Pierre Debouxhtay, p.253
        "Lorsqu'en 1906 Antoine se mit à révéler le nouveau spiritualisme, des adeptes jugèrent indispensables de recueillir ses paroles afin de les annoncer "aux malheureux qui ont faim et soif de lumière divine" [l'Unitif, I, I, p.12]. Une adepte, Madame Desart, institutrice, fut chargée de sténographier cet enseignement qui, publiée dans l'Auréole de la Conscience, fut accueilli avec enthousiasme."

    [une photo, reproduite dans Robert Vivier, Editions Labor, représente cette scène]
    [Peut-être est-elle aussi sur la photo précédente, parmi les membres de la société spirites des "Vignerons du Seigneur"]
    Marie Desart, sténographe de l'Enseignement
    cf. l'article Écriture de l'Enseignement de mon site.

    Régis Dericquebourg, p.145 :
        Elle fit partie du Conseil général du culte de 1911 formé par Louis Antoine, chargé de gérer les affaires matérielles du mouvement.

    Pierre Debouxhtay, p.196 :
        Lors de la désincarnation du Père, une adepte raconte ses derniers moments et précise : "Tous nous comprîmes que le moment suprême de la séparation matérielle était arrivé, nous retenions notre souffle, nous écoutions avec une piété profonde les dernières paroles du Père qu'une sœur recueillait, si émue que ses mains tremblaient. Comment a-t-elle pu écrire ? Sur un chiffon de papier avec un crayon prêté, pliée, sa tête près de celle du sublime vieillard, elle écrivait sur le genou..."
    Est-ce que c'est là Marie Desart, je n'en sais rien.

    Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

    Marie Schouleur, décès
    (La Meuse, 12 novembre 1934)(belgicapress.be)



    Pierre Debouxhtay, pp.310-315 :
        En 1922, dans le Moniteur belge, dans les statuts du culte antoiniste comme établissement d'utilité publique, on apprend que Mme Marie Schouleur, sans profession, épouse de M. Dessart [sic, il faut lire Desart], demeurant à Jemeppe-sur-Meuse, de nationalité belge, fait toujours partie du Conseil.
    En 1934, ce qui doit être son mari (erreur de la graphie dans les noms de famille, bien que la domiciliation soit différente : était-elle près de Mère pendant que son mari était adepte du temple de Seraing, c'est là des suppositions) est secrétaire du Conseil d'administration :
    Desart, François, 69 ans, sans profession, rue des Sables, 120, à Seraing-sur-Meuse

        François Desart est né en 1865 et meurt en début octobre 1939.

    Marie Desart, sténographe de l'Enseignement et François Desart

    François Desart, décès
    (La Meuse, 3 octobre 1939)(belgicapress.be)



    Et bien sûr, pour avoir un aperçu de sa personnalité, vous pouvez vous reporter à la biographie du Père Antoine au début de la Révélation (qu'elle a écrit avec le frère Deregnaucourt, que vous trouvez également dans le fascicule gratuit dans les Temples Que savez-vous du culte antoiniste ?, et sur le site www.antoinisme.com) et surtout son récit de sa contribution en tant que sténographe de l'Enseignement à la fin de la Révélation.

    Peut-être d'autres lignes de sa main sont présentes dans les Unitifs, mais je n'en suis pas sûr.

    Marie Desart, sténographe de l'Enseignement

    Collaboratrice directe du Père - Soeur Desart, sténographe de l'Enseignement, désincarnée le 9 novembre 1934 (archives Temple de Retinne)

    Collaboratrice directe du Père - Soeur Desart, sténographe de l'Enseignement, désincarnée le 9 novembre 1934 (Archives Temple de Retinne)


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  • Voorrede
    Tien beginselen in proza, geopenbaard door Antoine den Weldoener

    Wet van het geweten
    De oorsprong van het leven
    De werkwijze van God
    Het niet bestaan van het kwaad
    De zedelijke wijding
    Het gebed
    De wetenschap en het geloof
    De kracht der gedachte
    Oorzaak der verscheidenheit van partijen en groepen
    Wetenschap en de psychische verschijnselen
    Het verstand en het geloof
    De verschillende richtingen van het leven en van het geluk
    Zoogenaamd Goddelijkewetten
    De belangeloosheid en het geloof
    Het wezen en de vorm
    Het geloof, de bescherming tegen booze gedachten
    De liefde en de solidariteit
    Het wezen of de schijn
    Het geloof en de liefdadigheid
    De zedelijke liefdadigheid
    Hoe wij wooruitgaan
    Het geloof en de liefde kunnen alleen door zedelijken arbeid verkregen worden
    Alles weten is alles liefhebben
    De materialist, de dweper en de ware geloovige
    Het gemeenschapsbeginsel
    Het is een plicht, de zedewetten in pratijk te brengen
    De kracht, die van de zedewetten uitgaat
    Wij kunnen noch het geloof noch de liefde bezitten, indien  wij die niet hadden verkregen door de praktijk van het weldoen
    Het bewuste ik en het verstands-ik
    De beproeving van de goede daad en de beproeving van de kwaad daad
    Het geloof en de twijfel in de opvoeding
    De menschelijke wetvergeleken met de wet van het geweten
    Zou God het lijden kunnen geschapen hebben?
    Het bestaan van God is de ontkenning van de stof en het bestaan van de stof is de ontkenning van God
    De boom der kennis van het gezicht op het goede

    De bekroning van het geopenbaarde Werk.
    De boom van de kennis van het gezicht op het kwaad
    De vrije wil
    Individueele eenheid van het geheel
    Adam en Eva vormen de grondslag van de paren van tegenstelling
    Schijn van de werkelijkheid
    Reïncarnatie
    Verstand
    De studie van de zedeleer
    Het mysterie: Liefde, verstand en geweten
    De geloofsleer en het geloof zelf
    Het ware geluk komt slechts voort uit het ongeluk
    Wij zullen de waarheid slechts bereiken door onze dwaling
    Een laatste woord van deze openbaring
    Oorzak, ontplooiïng en volmaking van de menschelijke wezenheid

    Broeders.

     

    Auteur/traducteur : Cato Waller-Van Marken, également traducteur d'un livre de Dinah Maria Mulock Craik Hoe worden ouders opgevoed en 1909. Dinah Craik (1826 - 1887) est une écrivaine et poétesse anglaise.
    Il s'agit ici de la première traduction assez libre en néerlandais de l'Enseignement. Un autre plus fidèle au texte est due à Soeur Vanderrhijn.


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  • "Chaque fois que je triche avec moi-même, je vais droit à l'échec. Dans le fond, c'est bien fait pour moi."

    Jacques Brel

    (merci à David pour cette citation)


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  • Le matérialisme actuel (1913), textes de : Henri Bergson, Henri Poincaré, Charles Wagner, Firmin Roz, François Jean Henry de Witt-Guizot, Jean Friedel, Gaston Riou, Charles Gide.

    en accès libre sur archive.org

     


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  • Pour certains philosophes (pour Bernier, par exemple, dans son Traité du libre arbitre et du volontaire, paru en 1685), la liberté est une indifférence de l'homme, antécédente à la détermination de la volonté. Cette indifférence est bien mal placée immédiatement après le jugement de l'entendement et avant l'acte volontaire, lequel, en effet, ne peut que suivre immédiatement le jugement. La liberté d'indifférence n'est que ténèbres. La liberté vraie consiste dans une indifférence qui demeure après la détermination de la volonté ce qui n'est pas une indifférence de l'homme (car, après que l'homme a une fois jugé ce qu'il est meilleur de faire ou de ne pas faire, il n'est plus indifférent), mais une indifférence des puissances actives de l'homme, lesquelles sont tout autant capables d'agir ou de ne pas agir après qu'avant la détermination de la volonté, et par conséquent restent dans un état qu'on peut appeler indifférence même, aussi loin que cette indifférence s'étend, l'homme est libre et non au delà. Si je veux mouvoir ma main, je suis libre de le faire ou pas. La puissance de mouvoir ma main n'est nullement diminuée par la détermination de ma volonté. L'indifférence de cette puissance à agir ou à ne pas agir subsiste toute telle qu'elle était auparavant, comme il paraîtra si la volonté veut en faire l'épreuve en ordonnant le contraire. La paralysie supprimerait la volonté.

    Jean Didier, John Locke, p.28
    source : gallica


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  • Une mise en abîme

    source : www.free-tintin.net


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  •  La Croix - 13 février 1936 - L'Armée du Salut et l'AntoinismeLa Croix - 13 février 1936
    journal quotidien catholique
    source : gallica

    L'Armée du Salut et l'Antoinisme

    Communiqué de l'évêché de Luçon

        Certaines sectes religieuses se livrent dans notre diocèse à une active propagande. nous apprenons que l'Armée du Salut et l'Antoinisme spécialement cherchent à recruter des adeptes, distribuent des brochures ou sollicitent des offrandes.
        Les catholiques auraient tort de ne voir dans l'Armée du Salut qu'une association charitable où se dépense, en effet, beaucoup de dévouement. Elle a des oeuvres philantropiques importantes, mais dont elle se sert pour conquérir les âmes, et les gagne à la foi salutiste. Cette doctrine, souvent exprimée d'une manière équivoque qui trompent des esprits non prévenus, est sur plus d'un point en contradiction formelle avec nos croyances, puisqu'elle nie, entre autres choses, l'institution divine et la nécessité des sacrements, notamment la nécessité du baptême.
        L'Antoinisme mérite un jugement plus sévère encore. on se demande comment une doctrine incohérente et souvent ridicule peut trouver des adeptes, à qui elle enseigne, par exemple, que le bien et le mal ne sont pas plus réels l'un que l'autre, que Dieu n'est pas l'auteur de la loi morale, que l'homme en observant des lois que lui-même a faites deviendra aussi parfait et même plus parfait que Dieu... Le reste est à l'avenant. C'est avec de telles niaiseries que l'Antoinisme veut faire des dupes. En avertissant les catholiques, non seulement nous protégeons leurs croyances, mais nous défendons encore les droits de la raison et du bon sens.
        Nous mettons donc les fidèles en garde contre cette double propagande et leur demandons de lui refuser tout subside pour ne pas coopérer à leur diffusion de doctrines et de sectes condamnées.


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  •     Mais le plus important c'est la formation du caractère. Le grand principe, le fondement de toute vertu, de tout mérite, c'est que l'homme soit capable de se refuser à lui-même la satisfaction de ses propres désirs, de contrarier ses propres inclinations, et de suivre uniquement la voie que sa raison lui indique comme la meilleure, quoique ses appétits l'inclinent d'un tout autre côté.

    Jean Didier - Locke (1911), p.58
    source Gallica


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  • Jules Bois, Le miracle moderne (1907)

    A lire et télécharger sur archive.org : Jules Bois, Le miracle moderne (1907)

    ainsi que sur gallica.fr : Le miracle moderne / Jules Bois (1907)

    La Métapsychique - La Surâme et le Surhomme - La Téléphatie et les Fantômes des Vivants - Rayons Humains - Maisons Hantées - Aventures d'un Revenant - Un Chapelet de Voyantes - Le Mystère des Tables Tournantes Éclairci - Le Mécanisme du Miracle de Lourdes - Les Professeurs de Volonté - Le Miracle est en Nous - Création d'une Humanité Supérieure.

    Le premier chapitre de la quatrième partie est consacré à Louis Antoine et le chapitre II au Zouave Jacob.

     

    Recensions :

    Jules Bois, Le miracle moderne (1907)(Figaro 26 août 1907)

    Figaro, 26 août 1907

    Jules Bois, Le miracle moderne (1907)(Le Penseur juillet 1907)

    Le Penseur, juillet 1907

    Jules Bois, Le miracle moderne (1907)

    Mercure de France, 1er juillet 1907


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  • Une illusion de moins, c'est une vérité en plus.

    Alexandre (fils) Dumas
    Extrait d'Un cas de rupture


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  •  

    UN CULTE ETRANGE

    A la Glacière, les « Antoinistes »
    inaugurent leur temple

        Il y a depuis hier, une nouvelle église à Paris.
        C'est au fond de la Glacière, rue Vergniaud, une petite église assez laide, coiffée d'un pauvre clocheton sans grâce, et ornée – si l'on peut dire – pour tout mobilier d'une manière de chaire, adossée au chevet, et de quelques panneaux portant diverses inscriptions telles que :

        L'enseignement du Père, c'est l’enseignement du Christ révélé à cette époque par la foi.
        Un seul remède peut guérir l'humanité : la Foi.
        C’est de la foi que naît l’amour qui nous montre, dans nos ennemis, Dieu lui-même.
        Ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu, car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de le servir.

        Nous en passons, et des plus philosophiques. Il y a aussi cloué à un panneau de bois, un cadre protégé par une vitrine. Ce tableau représente assez mal, un arbre avec cette inscription : « L'arbre de la science du mal ».
        Que veut dire ceci ? Ne cherchez pas à comprendre. C'est le symbole, l’unique symbole du culte « antoiniste ».
        Mais vous ignorez ce qu'est le « culte antoiniste » ?
        Le père Antoine était un brave homme de prophète qui s’en allait, par les bourgs et les villes de Belgique, prêchant la bonne parole, persuadant les gens naïfs, faisant des disciples… et des « miracles »… A son ordre, les paralytiques marchaient, les sourds entendaient, les aveugles voyaient. On le dit, du moins – nous n'affirmons rien. Et il créa une religion, la religion « antoiniste » qui a ses prêtres, ses desservants et ses fidèles.
        Le père Antoine est mort l'an dernier à Jemmapes en Belgique. Mais sa religion n’est pas morte avec lui. La veuve du prophète, qui a hérité, parait-il, du pouvoir spirituel et des vertus miraculeusement curatives de son mari, continue son apostolat aves pour coadjuteur, un homme chevelu et barbu, à tête de prophète.
        Ils étaient cinq ou six cents fidèles qui ont assisté à la cérémonie d'inauguration de la petite église C’étaient des hommes en lévite noire et coiffés d’un chapeau de feutre mat à bords plats, et des femmes vêtues de robe noire et couvertes d'un long voile également noir. Tous étaient austères et lugubres.
        La cérémonie fut d'une simplicité extrême. Point de sermon, point de discours, aucune démonstration religieuse. Mais il devait y avoir des miracles : on les attendait. Ils ne vinrent point.

     

    Le Petit Parisien, 27 octobre 1913 n°13512, p.2
    source : gallica


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  • «Dis-moi ce que tu vois et je te dirai ce que c'est.»
    (La formation de l'esprit scientifique)

    Gaston Bachelard

    source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/gaston-bachelard-644.php?citations


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  • La Gazette du village - InaugurationLa Gazette du village : journal républicain, politique et agricole
    1913
    source : gallica

    Le culte "antoiniste". – Il y a un
    nouveau culte, le culte antoiniste, et il a
    son église à Paris, dans le quartier de la
    Glacière, rue Vergniaud. Cette église, qui
    n'a rien d'élégant, a été inaugurée diman-
    che. Vous allez vous demander ce qu'est le
    culte antoiniste. Le Père Antoine était un
    prophète belge, mort l'an dernier; il allait
    de village en village, portant la bonne pa-
    role, faisant des disciples et, disent ces
    derniers, des miracles. Il faisait marcher
    les paralytiques, entendre les sourds, voir
    les aveugles. Et il créa une religion, la re-
    ligion antoiniste. Six cents fidèles ont as-
    sisté à Paris, à la cérémonie de l'inaugura-
    tion de l'église.


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  • Devenir perceptible, sensible, comme matériel; se matérialiser. Cet être de délicatesse et d'ineffable douceur, c'est le songe même du poète ayant pris corps dans une vision à la fois réelle et symbolique (Bourget, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 97). Dans cette pièce, où tous les six, muets, nous nous tenions, ce silence prenait corps dans une pâte humaine (Bosco, Mas Théot., 1945, p. 275).
    Prendre forme, se préciser, devenir consistant, prendre de l'importance et de la réalité. Désir, crainte qui prend corps; soupçons qui prennent corps. Il faut que l'idée de révolution sociale prenne corps dans des revendications précises (Jaurès, Et. soc., 1901, p. 105). Alors commença de prendre corps dans les journaux parisiens la honteuse légende de la captivité agréable et dorée (Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 129).
    [Le compl. d'obj. désigne une chose abstraite] Donner (un/du) corps à qqc.
    Donner (un) corps à qqc. Lui donner forme, précision, consistance; lui donner de la réalité, le matérialiser; le réaliser, le concrétiser. Donner corps à l'espoir, à l'ambition, à une œuvre; donner un corps à une idée, à une théorie, à des rêves. L'écriture donne un corps à la parole en la mettant sous les sens (Bonald, Législ. primit., t. 2, 1802, p. 9). La métaphore vient donner un corps concret à une impression difficile à exprimer (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 79).
    Donner du corps à qqc. Lui donner plus de consistance, plus de réalité. Donner quelque corps à qqc.; donner quelque corps à une hypothèse. Si mon mari avait été gravement malade, cela aurait donné du corps à tous ces potins (Mauriac, Nœud vip., 1932, p. 146) :
    22. L'imagination donne du corps aux idées et leur crée des types et des symboles vivants qui sont comme la forme palpable et la preuve d'une théorie abstraite.
    Vigny, Le Journal d'un poète, 1824, p. 880.

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  • Mode de pensée. - Lorsque l'esprit vient à réfléchir sur soi-même et à contempler ses propres actions, la pensée est la première chose qui se présente à lui, et il y remarque une grande variété de modifications qui lui fournissent différentes idées distinctes.
        Ici, Locke énumère de nouveau la perception et la mémoire, qu'il avait considérées d'abord comme idées simples. Il ajoute différentes variétés de mémoire ou d'imagination la réminiscence qui suppose effort, la contemplation longue et attendrie, la rêverie flottante. Lorsqu'on réfléchit sur les idées qui se présentent d'elles-mêmes et qu'on les enregistre dans sa mémoire, c'est attention. Dans le sommeil, on « songe ». L'extase est « songer les yeux ouverts ». De ces degrés divers de tension ou de détente mentale, Locke conclut que la pensée est l'action et non pas l'essence de l'âme, comme le prétendait Descartes : les essences ne comportent pas le plus et le moins.
        Ici encore, Locke rappelle le plaisir et la douleur et le malaise ou désir, qui est ressenti pour l'absence d'une chose qui donnerait du plaisir si elle était présente. C'est le sentiment de l'insuffisance du présent pour notre bonheur. Le malaise est le seul principe, le seul aiguillon qui excite l'activité et l'industrie humaines. L'amour est la « réflexion » sur le plaisir qu'une chose ou un individu présent ou absent peut produire en nous. La haine est la réflexion contraire.
        Locke n'attache aucune importance à l'association des idées. Hobbes en avait le premier formulé la loi : « La cause de la cohérence ou de la conséquence d'une conception par rapport à une autre est leur première cohérence ou conséquence au temps où elles furent produites par les sens ». Locke y voit la principale cause de l'erreur, et surtout de la sympathie et de l'antipathie, par l'influence des esprits animaux. Elles diffèrent selon l'inclination, l'éducation, l'intérêt ; elles appartiennent moins à la physiologie qu'à la pathologie de l'esprit. Les fondateurs de l'associationnisme se nomment Hume et Hartley.

    Jean Didier - Locke (1911), p.25
    source Gallica


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  • ANTOINE LE GUÉRISSEUR
        VIENT DE MOURIR EN BELGIQUE

        BRUXELLES, 25 juin. - Du correspondant particulier du « Matin » (par téléphone). - Antoine le guérisseur, qui avait fondé en Belgique un religion nouvelle, est décédé ce matin à Jemeppe.
        Né dans ce pays en 1846, il y avait instauré son culte il y a une vingtaine d'années. Sa religion que l'on appelait l'« antoinisme », promettait la guérison des maladies par la prière et par la foi. Il réussit ainsi à obtenur quelques cures sur certains malades du système nerveux.
        Il avait en France, en Allemagne, aux Etats-Unis de nombreux adeptes, et il en comptait évidemment beaucoup en Belgique. Plusieurs temples et salles de réunion existent en effet en Wallonie, et il y a quelque temps, 130.000 « antoinistes » avaient adressé aux Chambres belges une pétition tendant à ce que leur culte fût reconnu officiellment.

    Le Matin 26 juin 1912

    source : gallica


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