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Par antoiniste le 20 Mars 2009 à 16:31
"Je peux vous conduire jusqu'à l'eau de la source, mais le seul qui puisse la boire, c'est vous-même."
Bouddha
source : Semkey-Dhadul (http://www.blogg.org/blog-73100.html)
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Par antoiniste le 20 Mars 2009 à 16:25
In the present discourse I shall attempt to show another essential property of language, namely : Every word is a sound, which had no signification before it was employed to name some phenomenon, and which even now has no signification apart from the phenomena to which it is applied. William and Thomas, when spoken with reference to two men, are significant appellations ; but if I apply these names to nullity, the words partake immediately of the nothingness to which I apply them.
This principle, when thus expressed, seems obvious ; still, in practice, it has escaped the vigilance of the most acute, and supplied metaphysics with its most perplexing doctrines.
To detect sophistry of this description we must again resort to the constituents of our knowledge ; to sights, sounds, tastes, feels, and smells. Thus, take the word weight it names a feel. The feel is abundantly familiar.It is discoverable in a feather, in a piece of lead, and in nearly every object. The word possessed no significancy before its introduction into language, and it now possesses none apart from the feel that it designates.
Admit then that weight is the name of a feel, and observe how speciously I can employ the word after I divest it of all signification : thus, "many objects are too small to be seen with the unassisted eye ; and some the most powerful microscope can render but just visible ; we may therefore well believe that numerous atoms are so small that no microscope can reveal them : still each must possess colour, shape, and weight."
Now observe, if weight names a feel, how has the word any signification when we predicate it of an atom, in which confessedly the feel cannot be experienced ? What feel is that which cannot be felt ? We have subtracted from the word all its significancy, and left nothing but a vacated sound. It becomes weight minus weight.
[...]
I have heard a company of intelligent persons deliberate gravely on the infinite divisibility of a drop of water ; half of a drop of water says one is water, for the division alters not chemically the nature of water, but diminishes the quantity merely. But the half being water may be again divided, and the residue will be still water ; and so in infinitum. The conclusion is regularly deduced from the premises, but during the process the word water loses its signification. Water is a narte given to a sight, a feel, and a taste. A water in which these are not discoverable, is water minus water a vacated sound.
A.B. Johnson - The philosophy of human knowledge; or, A treatise in language (1828)
source : archive.org
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Par antoiniste le 20 Mars 2009 à 14:04
Ce jour-là nous parlions à table "théologie". La bonne, une paysanne illettrée, écoutait debout. "Je ne crois en Dieu que quand j'ai mal aux dents", dit-elle. Après toute une vie, son intervention est la seule dont je me souvienne.
E.M. Cioran, Ebauches de vertige
Folio - 2E, p.22
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Par antoiniste le 20 Mars 2009 à 14:00
Le sentiment du transitoire et du périssable est au coeur de la méditation du temps,
" Sous le poids des années
toute grandeur s'efface.
Rien ne peut arrêter
la conquête du temps ",
créant un déchirement fécond pour la conscience, divisée ente son attirance pour la beauté et l'aperception de la vanité des choses. Telles est la fonction, dans l'écriture caldéronnienne, de la fréquente référence aux fleurs, que, pour mieux souligner la spécificité espagnole, l'on opposera à l'invitation célèbre, sous la plume de Ronsard, à cueillir le plaisir avant qu'il ne soit trop tard :
" Elles qui furent gloire et allégresse,
en s'éveillant dans la clarté du jour,
au soir elles seront navrante vanité,
dormant dans les bras de la nuit glacée ". (Le Prince constant, traduction de B. Sesé)
Une telle division crée comme deux ordres de réalité que peuvent représenter, par exemple, les deux voix que l'on entend constamment dans le théâtre du Siècle d'Or, d'une part, celle des sens, qui s'abandonne à la jouissance et que symbolise le gracioso ou valet bouffon, d'autre part, le discours de l'idéalisme des maîtres, qui célèbre le nécessaire dépassement des apparences et le renoncement, à la manière de Sigismond : "Arrière les majestés feintes, arrière les pompes fantastiques, arrière les illusions... Pour moi, plus de mensonges, car, désabusé de tout, je sais que la vie n'est qu'un songe."
Enfin, il n'est pas interdit de penser que, pour la génération de Calderón, la coïncidence de la décadence avec l'exploitation littéraire du thème du songe permettait de se réfugier commodément dans un sentiment diffus et consolant : puisque l'Histoire satisfait de moins en moins les exigences de l'Espagne, c'était bien parce qu'il ne s'agissait que d'un monde dégradé, pur reflet trompeur et vain du céleste ; ce dernier échapperait à la malédiction du devenir et de l'illusion, de toute la distance qui sépare une existence décevante de l'éternité et de l'absolu. Dans ces conditions aussi, la vie n'était qu'un mauvais rêve, dont les justes et les vrais chrétiens se réveillaient dans l'au-delà pour être enfin récompensés.
Quand le monde déçoit, il ne reste plus qu'à le nier.
Calderón, La vie est un songe,
Introduction de Didier Soulier, p.VIII et IX
Le Livre de Poche, classique
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Par antoiniste le 20 Mars 2009 à 13:42
Giambattista Vico y expose une théorie cyclique (« corsi et ricorsi ») de l’histoire selon laquelle les sociétés humaines progressent à travers une série de phases allant de la barbarie à la civilisation pour retourner à la barbarie.
* La première phase, l’« âge des dieux » est celle de l’émergence de la religion, de la famille et d’autres institutions de base ;
* la deuxième phase, l’« âge des héros » : le peuple est maintenu sous le joug d’une classe dominante de nobles ;
* la troisième phase, l’« âge des hommes » : le peuple s’insurge et conquiert l’égalité, processus qui marque cependant le début de la désintégration de la société.
source : wikipedia
Comparons à l'idée antoiniste :
Voilà comment nous nous construisons ; l'amour a d'abord sur nous tout empire, ensuite la spiritualité et enfin, la matière.
Par les tribulations et les vicissitudes, nous nous développons l'intelligence, faculté mère inhérente à l'esprit, qui nous rend accessibles à la matière et qui donne naissance à toutes les autres facultés. Par le contact de la matière, nous devenons plus sensibles, les souffrances que nous endurons nous font reconnaître peu à peu l'erreur où nous nous sommes plongés. C'est alors seulement que nous retournons vers l'amour.
Le Couronnement de l'OEuvre révélée, Cause, développement & perfectionnement de l'être, p.LXX
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Par antoiniste le 19 Mars 2009 à 18:25
Le XIXème siècle est à la fois le siècle où le catholicisme a perdu le contrôle de la société et celui où il a tenté de reconquérir une place importante. Les villes, où l'encadrement religieux est moindre, sont des lieux où la pratique religieuse est en baisse. Voyez ici l'exemple de Paris.
Instrument de cette reconquête, l'action associative, auprès de la jeunesse (JOC par exemple) en particulier dans le domaine sportif. Je vous ai parlé de l'exemple de l'Association de la Jeunesse Auxerroise (AJA) fondée par l'Abbé Deschamps en 1905 (en savoir plus ici).
Les pèlerinages sont aussi des temps forts de la reconquête des esprits par l'Eglise. Certains apparaissent à cette époque, c'est le cas de Lourdes (1858). D'autres, plus anciens, connaissent un certain regain. C'est le cas en Lorraine du pèlerinage à Notre-Dame de Sion (Meurthe-et-Moselle). Voici quelques photos de ce site. La statue géante de la vierge Marie, au sommet du clocher, a été récemment restaurée suite à l'incendie de ce clocher.
L'histoire de ce renouveau est racontée par l'écrivain nationaliste et antisémite Maurice Barrès dans La colline inspirée.
Mais Sion ce sont aussi les "étoiles", des fossiles de lys de mer, animaux marins, vivant ici il y a environ 80 millions d'années, pendant l'ère secondaire où la région était submergée par les océans :
Publié par M.AUGRIS à l'adresse 10:40
Thèmes Fait religieux, Football, France à la belle époque, Lorraine, Société industrielle, Sports
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1 commentaires:
Cesco a dit…
A propos du rôle des pèlerinages dans le renouveau chrétien, on constate aujourd'hui non seulement un engouement très net pour Compostelle, mais aussi pour le pèlerinage de Rome et de Jérusalem. Livres et sites sur ces deux grands pèlerinages fleurissent ces dernières années. Par exemple, ce marcheur qui s'est rendu à pied vers la Ville sainte et la Ville éternelle :
A pied jusqu'à Jérusalem
A pied jusqu'à Rome
source : http://histoire-geo-premiere.blogspot.com/2008/11/dchristianisation-et-reconqute.html
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Par antoiniste le 19 Mars 2009 à 17:36
"Nul ne possède d'autre droit que celui de toujours faire son devoir."
(Auguste Comte / 1798-1857 / Système de politique positive, 1851-1854)
source : http://atheisme.free.fr/Biographies/Comte.htm
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Par antoiniste le 19 Mars 2009 à 15:58
"En réalité, toute croyance vue de l'extérieur est loufoque et il est impossible d'établir une gradation entre les religions selon leur degré plus ou moins élevé de rationalité. L'irrationnel des religions qui nous sont proches nous échappe parce que nous y sommes habitués. Mais rappelez-vous qu'un concile de l'Église s'est longuement penché sur une question [...] : "La vierge Marie est-elle restée vierge également pendant son accouchement ?" [...] Nous atteignons peut-être là des sommets d'irrationnel (bien que le dogme de la trans-substanciation ou transformation du pain et vin en chair et sang réels de Jésus ne soit pas mal non plus!) mais nous nous permettons de rire lorsque la méditation transcendantale nous propose de changer le monde par la matière médiatrice".
(Anne Morelli / Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes / 1997)
source : http://atheisme.free.fr/Citations/Croyances.htm
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Par antoiniste le 19 Mars 2009 à 15:50
Si vous comptez les Y rouges sur les bords de l'image, vous aurez la sensation de voir tourner les cercles.
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Par antoiniste le 19 Mars 2009 à 15:46
Le poète surréaliste "rêve d'un long rêve où chacun rêverait"
(p.32 Les révoltés du travail - Manière de Voir)
Louis Aragon
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Par antoiniste le 18 Mars 2009 à 16:31
«Il vient un temps où l’esprit aime mieux ce qui confirme son savoir que ce qui le contredit. Alors l’instinct conservatif domine, la croissance spirituelle s’arrête.»
Gaston Bachelard
source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/gaston-bachelard-644.php?citations
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Par antoiniste le 18 Mars 2009 à 16:30
«Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit.»
Gaston Bachelardsource : http://www.evene.fr/celebre/biographie/gaston-bachelard-644.php?citations
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Par antoiniste le 18 Mars 2009 à 14:34
Les égyptiens, ce sont les «cœurs», ceux qui ont conscience de la volonté divine. L’écriture égyptienne incarne en quelque sorte les mots qui créèrent l’univers lors de la «première fois» de la création du monde. Etant vraiment l’expression de la volonté du démiurge, les mots hiéroglyphiques sont autant d’«icônes» exprimant l’essence de celui-ci. Le souffle vital qui permet aux êtres d’exister ne fait qu’un avec la parole du démiurge.
source : http://www.magazinelinitiation.com/Webzine/W_Article_Initiation.php?Auteur=Jean-Michel+Salmann
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Par antoiniste le 17 Mars 2009 à 16:43
Dans un article de Lille on line datant de 2007, on peut lire ceci : "Cette communauté ne poserait aucun problème si elle n’entretenait un rapport ambigu avec la médecine : la commission d’enquête parlementaire sur les sectes (1995) y voit un « mouvement sectaire » à tendance « guérisseuse ». Charline Delporte, présidente de l’Association de défense des familles et de l’individu victime des sectes (Adfi) ne remet pas en cause l’idéologie des antoinistes. « Ce qui est contestable, c’est le refus des soins médicaux. Une attitude contraire à nos droits et à nos lois. » Et de citer le cas d’une personne âgée refusant de se soigner, malgré l’insistance de ses proches. Elle n’acceptait pour tout soin que de la tisane, sur conseil du « desservant », un terme qui désigne le responsable antoiniste. Ou encore ce jeune homme, qui n’a plus mis les pieds chez un médecin depuis qu’il a embrassé le Culte. « Ce genre de comportements déviants peut déboucher sur des situations de non-assistance à personne en danger. »"
J'ai déjà évoqué cette commission d'enquête parlementaire sur les sectes, et l'infirmation par divers personnes du côté sectaire du culte antoiniste. Voilà un autre témoignage sur cette commission d'enquête : "Ce n’est pas la commission d’enquête qui a rédigé la fameuse “liste noire” des 172 groupes mis à l’index. Elle n’a fait qu’adopter une liste fournie par les RG (Renseignement Généraux). Cette liste n’a été soumise à aucune vérification indépendante." (source : http://www.la-liste-noire.nouvelle-religion.fr/)
Voyons ici ce que dit le site wikipedia sur cette association d'Adfi : "Ces critiques portent d'une part sur l'argument que certaines ADFI (regroupées au sein de l'UNADFI), par excès de zèle se livreraient ou se seraient parfois livrées à une véritable « chasse aux sorcières » et/ou à des accusations hâtives et des amalgames diffamants envers certaines personnes. Elle encouragerait également la répression envers certaines thérapies alternatives ou certaines minorités spirituelles inoffensives.
D'autre part, elles voient dans les actions de l'UNADFI l'influence de certaines organisations comme en particulier l'église catholique, ou une expression agressive de la laïcité."Qui croire ? Je vous laisse juge.
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Par antoiniste le 14 Mars 2009 à 19:40
"L'amour pour principe, l'ordre pour base, et le progrès pour but ; tel est, d'après ce long discours préliminaire, le caractère fondamental du régime définitif que le positivisme vient inaugurer."
(Auguste Comte / 1798-1857 / Système de politique positive, 1851-1854)
source : http://atheisme.free.fr/Biographies/Comte.htm
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Par antoiniste le 13 Mars 2009 à 16:38
Image : la conscience réflexive (Claure Baillargeon)
Sur un forum, Gilgamesh répond :
Les animaux munis d'un système nerveux central, contrairement aux plante et bactérie par exemple, sont éveillés, le monde existe pour eux et il a un sens (il est valorisé), ils possèdent un "Soi" auquel ramener leur expérience => ils sont conscient au sens de "awareness".
Parmi les animaux, l'Homme a développé sur cette base là une conscience de haut niveau, dite réflexive et qui lui est propre, qui permet d'élaborer une subjectivité, une conscience de soi comme "je", une conscience autobiographique (savoir qui on est et sa propre histoire). Seuls les humains sont conscient au sens de "consciousness".Titanic ajoute :
La capacité de mentir révèle la présence d'un libre-arbitre. Je doute que les animaux puissent mentir, ça m'étonnerait sacrément d'ailleurs. Les animaux ne sont pas non plus capables de cruauté, les hommes si
La conscience des animaux est immédiate, un peu comme celle des grands imbéciles ...
Oui certains animaux semblent "réfléchir", on dirait qu'ils évaluent les situations, comme s'ils connaissaient eux aussi les causes et les effets. On peut aussi leur faire acquérir une sorte d'espèce de début de conscience "réflexive" en les dressant. Mais alors au final ce sont de purs automatismes bêtement, machinalement appris, qui sont restitués ...source : http://forums.futura-sciences.com/debats-scientifiques/134658-animaux-ont-une-conscience.html
Le site philagora propose comme sujet de philo :
"Pourquoi prive-t-on l'animal de conscience?"
Site Philagora, tous droits réservés
_______________________________________________________
Pourquoi => pour quelle cause ou pour quelle raison?
=> dans quel but (projet)? Qu'est-ce qu'on veut se prouver -> voir l' "illusion"?
prive priver comme "priver de quelque chose" parce qu'on y a pas droit: refuser une caractéristique à un "objet" parce qu'il ne l'a pas (ex: il ne parle pas) ou parce qu'on ne désire pas qu'il l'ait: on la lui refuse.
on une certaine unanimité se manifeste dans l'espace et dans le temps, unanimité de conviction, suspecte à celui qui cherche la vérité, un discours bien ajusté à ce que cela est: ici l'animal.
l'animal Ce qui est à déterminer pour voir si la privation est justifiée ou n'est qu'une illusion, la satisfaction imaginaire d'un désir: une simple opinion
conscience => ce qui fait apparaître le monde des choses et autrui
=> ce qui fait apparaître le moi, la présence à soi
BIEN DISTINGUER:
=> la conscience spontanée de l'être vivant
=> la conscience réfléchie (attention volontaire, opposition de soi à soi, réflexion et pensée comme dialogue intérieur: c'est le même qui interroge et qui répond).
Bien garder cette distinction tout au long du devoir
Pour ce qui est du plan, philagora ne peut pas en donner mais, par des questions peut t'aider à le déduire du sujet, comme un costume bien ajusté, sur mesure, pour ainsi dire (Voir "conseil" dans Philobac/notions: tordre le cou à l'idée de méthode).
1) Les animaux manifestent-ils l'activité d'une conscience, d'une pensée, parlent-ils?
2) Les animaux manifestent-ils de la souffrance?
3) Les animaux produisent-ils des oeuvres qui exigent la temporalisation (voir Projet = lien ouverture nouvelle fenêtre
=> Si l'être humain prive l'animal de conscience est-ce de toutes les formes de consciences? (de la souffrance, du plaisir, de la pensée, de la réflexion, de la méditation)
Comment justifie-t-il cette privation?
a) Parce que l'observation, le raisonnement, l'expérimentation interdisent de leur attribuer....
b) Parce que l'homme veut échapper à sa condition animale en se valorisant?
Pistes de lectures:
Dominique LESTEL, L'animalité essai sur le statut de l'humain coll. Optiques .
Pierre BOUTANG: Le temps (Pour limiter certaines des thèses de cet excellent petit livre on le lira avec profit)
DESCARTES: Discours de la Méthode , 5ème partie, et Lettre du 5 février 1649 (à Morus)
GOFFI: Le philosophe et ses animaux (1994)
LESTEL: Paroles de singes (1995)
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Par antoiniste le 13 Mars 2009 à 14:03
L'origine de l'esprit se cache dans les phénomènes de l'infiniment petit.
Le Mécanisme de l'Esprit dans l'Univers - Un Monde Influence l'Autre Monde et Inversement
Par Dominic Leclerc
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Par antoiniste le 11 Mars 2009 à 17:36
La méditation est très bénéfique sur le plan physique. Elle permet de réduire la tention artérielle, de réguler le pouls et l'abondance des hormones de stress dans le sang et de relever le seuil de sensibilité à la douleur. Et on étudie actuellement son utilisation possible pour réduire la dépendance à l'insuline chez les diabétiques et augmenter le nombre de cellules sanguines chez les gens qui ont un système imunitaire déficient.
Les Mystères de l'inconnu - Le Don de guérir
Chapitre 2 - Les médecines orientales (p.54)
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Par antoiniste le 11 Mars 2009 à 17:22
Tout est mystère dans l'Amour,
Ses flèches, son Carquois, son Flambeau, son Enfance.
Ce n'est pas l'ouvrage d'un jour
Que d'épuiser cette Science.
Je ne prétends donc point tout expliquer ici.
Mon but est seulement de dire, à ma manière,
Comment l'Aveugle que voici
(C'est un Dieu), comment, dis-je, il perdit la lumière ;
Quelle suite eut ce mal, qui peut-être est un bien ;
J'en fais juge un Amant, et ne décide rien.
La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble.
Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.
Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble
Là-dessus le Conseil des Dieux.
L'autre n'eut pas la patience ;
Elle lui donne un coup si furieux,
Qu'il en perd la clarté des Cieux.
Vénus en demande vengeance.
Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :
Les Dieux en furent étourdis,
Et Jupiter, et Némésis,
Et les Juges d'Enfer, enfin toute la bande.
Elle représenta l'énormité du cas.
Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :
Nulle peine n'était pour ce crime assez grande.
Le dommage devait être aussi réparé.
Quand on eut bien considéré
L'intérêt du Public, celui de la Partie,
Le résultat enfin de la suprême Cour
Fut de condamner la Folie
A servir de guide à l'Amour.
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