• DECRYPTER L'UNIVERS (Hidabroot)

    L'une des énigmes les plus fascinantes peut-être même la plus fascinante est l'énigme posée par l'univers et sa complexité. Rav Zamir Cohen

    L'univers expliqué au moyen de la Torah.


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  •     Mon corps s'éteignait dans la mesure même où s'allumait mon esprit. Mon coeur se vidait. Mon sang s'allégeait. C'était de l'or en fusion qui voulait dans mes veines. Je n'aimais plus rien ni personne, j'adorais l'amour.

    Claire Lejeune, Mémoire de Rien, La geste,
    Editions Labor - Espace Nord, p.92


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  • République d’Irlande

    L’horreur des sévices dans les éco les catholiques

    Mis en ligne le 22/05/2009
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    Un rapport décrit le sort de 35 000 enfants placés dans 250 institutions entre 1930 et la fin 90. L'Eglise et les autorités se sont montrées complices.

    Sonia Delesallle-Stolper Correspondance particulière

    C’est une longue litanie de violences physiques et sexuelles systématiques, d’humiliations, de mauvais traitements, de négligences et d’ignorance. Les quelque 2 600 pages du rapport d’enquête sur les abus dont ont souffert des milliers d’enfants placés dans des institutions catholiques irlandaises financées par l’Etat, sur une période de soixante ans, coupe le souffle. "J’ai passé six ans chez les Sœurs- de-la-Miséricorde avant d’être transféré, alors que j’avais 8 ans, dans l’école industrielle de Glin, à Limerick, gérée par les Frères chrétiens", raconte Tom Hayes, né en Irlande, d’une mère célibataire, en 1946. Il avait deux ans quand il fut placé. Le cauchemar commença. "C’étaient des violences physiques exceptionnelles, des abus sexuels de la part de garçons plus âgés et les Frères qui nous menaçaient quand on se plaignait", raconte-t-il. A 16 ans, il quitte l’institution et économise grâce à des petits boulots de quoi payer son voyage vers l’Angleterre. "Il ne faut pas oublier que l’Etat irlandais ne nous a jamais offert aucun soutien, financier ou moral". Il entre dans le régiment des fusiliers royaux irlandais. "Ils m’ont rendu la raison. J’avais trouvé une famille". Sa véritable famille, il ne l’a retrouvée qu’en 2004, grâce à Barnardo’s, une organisation caritative qui lui apprend que sa mère vient de mourir. "On m’avait dit qu’elle était morte à ma naissance". Il a fondé Alliance Support Group "pour rassembler tous ceux qui ont vécu la même horreur"...

    source : LaLibre.be


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  • "L'homme sage apprend de ses erreurs ; L'homme plus sage apprend des erreurs des autres".

    Confucius


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  • source : rense.com


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  • Les études sur wikipédia :
    - Louis Lambert
    - Les proscrits
    - Séraphîta


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  • Les oiseaux se sont tus que l'on n'entendait pas
    Quand le "oui" de "oui, j'aime" a recouvert le tout.
    Il régnait dans ton coeur comme filait lundi,
    Un climat de forêt que menace la nuit.
    Les oiseaux se sont tus que l'on entendait pas
    Quand le "oui" de "oui, j'aime" a recouvert le tout.
    Il régnait dans ton coeur comme au fond des classes,
    Un climat de forêt que la nuit menace.
    À ce "oui", tu étais en nage
    Belle et sage.
    Les oiseaux ont repris au monde surpris : chants, cris.
    Et comme le jour s'abîme,
    Demeure bien que ténu ce "oui" sublime.
    À ce "oui", tu étais en nage
    Belle et sage.

        Bertrand Belin, La Perdue, 2008


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  • "Chaque fois que je triche avec moi-même, je vais droit à l'échec. Dans le fond, c'est bien fait pour moi."

    Jacques Brel

    (merci à David pour cette citation)


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  • Le matérialisme actuel (1913), textes de : Henri Bergson, Henri Poincaré, Charles Wagner, Firmin Roz, François Jean Henry de Witt-Guizot, Jean Friedel, Gaston Riou, Charles Gide.

    en accès libre sur archive.org

     


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  • Pour certains philosophes (pour Bernier, par exemple, dans son Traité du libre arbitre et du volontaire, paru en 1685), la liberté est une indifférence de l'homme, antécédente à la détermination de la volonté. Cette indifférence est bien mal placée immédiatement après le jugement de l'entendement et avant l'acte volontaire, lequel, en effet, ne peut que suivre immédiatement le jugement. La liberté d'indifférence n'est que ténèbres. La liberté vraie consiste dans une indifférence qui demeure après la détermination de la volonté ce qui n'est pas une indifférence de l'homme (car, après que l'homme a une fois jugé ce qu'il est meilleur de faire ou de ne pas faire, il n'est plus indifférent), mais une indifférence des puissances actives de l'homme, lesquelles sont tout autant capables d'agir ou de ne pas agir après qu'avant la détermination de la volonté, et par conséquent restent dans un état qu'on peut appeler indifférence même, aussi loin que cette indifférence s'étend, l'homme est libre et non au delà. Si je veux mouvoir ma main, je suis libre de le faire ou pas. La puissance de mouvoir ma main n'est nullement diminuée par la détermination de ma volonté. L'indifférence de cette puissance à agir ou à ne pas agir subsiste toute telle qu'elle était auparavant, comme il paraîtra si la volonté veut en faire l'épreuve en ordonnant le contraire. La paralysie supprimerait la volonté.

    Jean Didier, John Locke, p.28
    source : gallica


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  • Une mise en abîme

    source : www.free-tintin.net


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  •     Mais le plus important c'est la formation du caractère. Le grand principe, le fondement de toute vertu, de tout mérite, c'est que l'homme soit capable de se refuser à lui-même la satisfaction de ses propres désirs, de contrarier ses propres inclinations, et de suivre uniquement la voie que sa raison lui indique comme la meilleure, quoique ses appétits l'inclinent d'un tout autre côté.

    Jean Didier - Locke (1911), p.58
    source Gallica


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  • Une illusion de moins, c'est une vérité en plus.

    Alexandre (fils) Dumas
    Extrait d'Un cas de rupture


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  • «Dis-moi ce que tu vois et je te dirai ce que c'est.»
    (La formation de l'esprit scientifique)

    Gaston Bachelard

    source : http://www.evene.fr/celebre/biographie/gaston-bachelard-644.php?citations


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  • Devenir perceptible, sensible, comme matériel; se matérialiser. Cet être de délicatesse et d'ineffable douceur, c'est le songe même du poète ayant pris corps dans une vision à la fois réelle et symbolique (Bourget, Nouv. Essais psychol., 1885, p. 97). Dans cette pièce, où tous les six, muets, nous nous tenions, ce silence prenait corps dans une pâte humaine (Bosco, Mas Théot., 1945, p. 275).
    Prendre forme, se préciser, devenir consistant, prendre de l'importance et de la réalité. Désir, crainte qui prend corps; soupçons qui prennent corps. Il faut que l'idée de révolution sociale prenne corps dans des revendications précises (Jaurès, Et. soc., 1901, p. 105). Alors commença de prendre corps dans les journaux parisiens la honteuse légende de la captivité agréable et dorée (Ambrière, Gdes vac., 1946, p. 129).
    [Le compl. d'obj. désigne une chose abstraite] Donner (un/du) corps à qqc.
    Donner (un) corps à qqc. Lui donner forme, précision, consistance; lui donner de la réalité, le matérialiser; le réaliser, le concrétiser. Donner corps à l'espoir, à l'ambition, à une œuvre; donner un corps à une idée, à une théorie, à des rêves. L'écriture donne un corps à la parole en la mettant sous les sens (Bonald, Législ. primit., t. 2, 1802, p. 9). La métaphore vient donner un corps concret à une impression difficile à exprimer (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 79).
    Donner du corps à qqc. Lui donner plus de consistance, plus de réalité. Donner quelque corps à qqc.; donner quelque corps à une hypothèse. Si mon mari avait été gravement malade, cela aurait donné du corps à tous ces potins (Mauriac, Nœud vip., 1932, p. 146) :
    22. L'imagination donne du corps aux idées et leur crée des types et des symboles vivants qui sont comme la forme palpable et la preuve d'une théorie abstraite.
    Vigny, Le Journal d'un poète, 1824, p. 880.

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  •     La destinée de l'Homme lui-même était un problème. Avant la naissance, l'homme n'existe pas encore ; après la mort, il n'existe plus. La question que se posait les Anciens concernait la possibilité d'une autre vie ailleurs, après la mort. Mais si le corps ne bouge plus et demeure à l'endroit où il a été enterré, où vivra le défunt ?
        Au cours de cette sorte de mort quotidienne qu'est le sommeil, il nous arrive de rêver. Même si son corps ne quitte pas le lit où il repose, l'homme endormi connaît parfois, en rêve, d'étranges aventures et semble alors vivre une existence différente.
        Peut-être y a-t-il dans chaque homme un "double", un esprit, une âme unie au corps mais qui peut vive indépendamment de lui ? Est-ce cette âme qui subsiste après la mort ? Si la réparation de l'âme et du corps se produit quotidiennement à l'occasion du sommeil, pourquoi ne se produirait-elle pas au moment de la mort ?
        C'est sans doute un raisonnement proche de celui-ci qui est à l'origine de l'une des plus anciennes manifestations de la spiritualité humaine : le culte des morts. C'est parce que l'on croyait à la survie de l'âme que l'on déposait dans les tombes les objets familiers et les armes du défunt, ainsi que des provisions : en fait, tout ce dont il pouvait avoir besoin dans une autre vie. Ainsi prirent corps peu à peu deux idées fondamentales de la pensée religieuse : la présence, dans chaque homme, d'une âme immortelle, et l'existence d'un au-delà.

    Tout l'univers
    , volume 2
    La naissance des dieux, p.297
    Hachette, Paris, 1982


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  • Glück im Unglück haben.

    Avoir de la chance dans sa malchance.


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  • Dans son livre, Amin Maalouf manie volontiers le paradoxe et l’humour pour expliquer que les sociétés façonnent les religions plus que l’inverse

    «L’homme ne doit pas se couvrir la tête parce qu’il est l’image de la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme de l’homme; et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. C’est pourquoi la femme doit, à cause des anges, avoir sur la tête un signe de sujétion.»

    L’exemple est malicieusement choisi mais la citation authentique: saint Paul, Epître aux Corinthiens. Des lignes qui auraient amplement suffi à condamner les chrétiennes d’Europe au voile si l’Europe l’avait voulu. Dans son livre, Amin Maalouf les cite pour démontrer que ce sont d’abord les sociétés qui façonnent les religions, et non l’inverse.

    Un autre thème qui lui tient à cœur est la distinction, en matière de religion, entre l’identité culturelle partagée et la foi proprement dite. Pour l’illustrer, il raconte une vieille blague juive. Un père athée, pour assurer à son fils la meilleure instruction possible, le met chez les jésuites. Un jour, ce dernier, fort de ce qu’il a appris sur la Sainte Trinité, demande à son père s’il est vrai qu’il y a «trois dieux». «L’autre fronce les sourcils: «Ecoute-moi bien, mon fils! Il n’y a qu’un seul Dieu, et nous n’y croyons pas!»

    dans «Le dérèglement du monde» vendredi15 mai 2009

    Textes sacrés, sacrés textes

    source : LeTemps.ch

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