• Porte et écriteau du Temple antoiniste de Bernay (wikipedia)

    Porte et écriteau du Temple antoiniste de Bernay (source : wikipedia)


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  • Theosophy and Antoinism (The Theosophist, Vol.133, n°12, Sept 2012, ts-adyar.org)Theosophy and Antoinism

        Earlier, on 16 May, the Belgian General Secretary, Mr Jan Jelle Keppler, organized a Lunch Seminar on 'Theosophy and Antoinism' at the Information Centre of the European Union in Brussels. There were about thirty participants. He gave lectures on Theosophy and on Father Antoine, a Belgian Prophet and healer, who founded the so-called 'theosophical religion' of Antoinism, more than a century ago. This Antoinist cult still has about thirty temples in Belgium and thirty in the north of France. The Information Centre is situated in the heart of the European Centre in Brussels and one of its meeting rooms was made available free of charge by the European Union. Prof. Dr Régis Dericquebourg from the University of Lille, France, gave a lecture on healing religions on which subject he is an authority. Prof. Dr Chris Vonck, Rector of the Faculty for Comparative Study of Religions in Antwerp, Belgium, gave a lecture on the activities of his Faculty.

    The Theosophist, Vol.133, n°12, Sept 2012, ts-adyar.org

     



    Jan Jelle Keppler (FB Jean-François Mayer

     

    Traduction :

    Théosophie et Antoinisme

        Le 16 mai dernier, le Secrétaire Général belge, M. Jan Jelle Keppler, a organisé un déjeuner-séminaire sur 'Théosophie et Antoinisme' au Centre d'Information de l'Union Européenne à Bruxelles. Il y avait environ trente participants. Il a donné des conférences sur la Théosophie et sur le Père Antoine, un prophète et guérisseur belge, qui a fondé la soi-disant "religion théosophique" de l'Antoinisme, il y a plus d'un siècle. Cette secte antoiniste compte encore une trentaine de temples en Belgique et une trentaine dans le nord de la France. Le Centre d'information est situé au cœur du Centre européen de Bruxelles et une de ses salles de réunion a été mise gratuitement à disposition par l'Union européenne. Le Prof. Dr Régis Dericquebourg de l'Université de Lille, France, a donné une conférence sur les religions de guérison, sujet sur lequel il fait autorité. Chris Vonck, recteur de la Faculté d'étude comparative des religions d'Anvers (Belgique), a donné une conférence sur les activités de sa faculté.


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  • Passage chez les Antoinistes

    27 Mai 2021 , Rédigé par CC Publié dans #Médiums, #Otium cum dignitate, #Spiritualités de l'amour 

    Écriteau du Temple Le médium Reynald Roussel ayant dit sur YouTube récemment qu’il allait de temps en temps se recueillir chez les antoinistes (une "Eglise parallèle" de guérisseurs), cela m’a rappelé que Régis Dericquebourg, le préfacier de mon avant-dernier livre, avait enquêté sur leur compte. J’ai alors songé que pourrais peut-être moi aussi, leur rendre visite, et par exemple, puisque c’est une Eglise de guérison, leur soumettre une vieille tendinite que je traîne depuis des années. Je sais après mes expériences chez les médiums que ce genre d’aventure n’est jamais complètement « gratuit », il peut avoir des conséquences graves parfois, mais je n’aime pas vivre dans la peur, et puis j’ai tenté après tout des choses tout aussi périlleuses en février dernier lorsque je suis retourné voir en Béarn une magnétiseuse étrange qui avait été initiée chez les Tziganes…

    J’ai donc saisi l’occasion de ma pause déjeuner pour me rendre en bus à l’église antoiniste de ma ville, qui se trouve dans un quartier un peu excentré.

    Au bout d’une demi-heure, j’étais aux abords d’un bâtisse des années 1930 ou 50. L’affiche à l’entrée indiquait généreusement que l’église était ouverte tout le temps. Je pousse la porte, elle est fermée à clé. Un mot écrit en petit indique de sonner si tel est le cas. Je sonne. Au bout de deux minutes une voix féminine me répond : « C’est pourquoi ? » « Pour une guérison », dis-je. « Vous êtes qui vous ? » ajouta la voix désagréable comme une employée de la Sécurité sociale. « Je croyais que l’Eglise est ouverte à tout le monde » dis-je. « - Oui, c’est vrai mais je ne vous vois pas bien à la caméra. Pouvez-vous reculer svp ?

    Bon, je vous ouvre, mais ça va prendre 5 minutes le temps que j’arrive. »

    Père Antoine Enfin la voix ouvrit. C’était une petite dame sexagénaire, au cheveux assez courts frisés. Plus aimable qu’à travers l’interphone, elle me dit « entrez frère », puis commença à m’expliquer : « J’habite dans la partie arrière du temple. Je suis officiante avec mon mari. On peut dire bonne sœur. Vous venez pour quoi ? une prière ? Attendez je vais mettre ma tenue d’officiante. Entrez là en attendant, voici un dépliant que vous pouvez lire. C’est la première fois que vous venez ? La salle de prière est là à gauche. Et là à droite il y a les deux pièces où l’on reçoit les gens ». J’entre donc seul dans la partie gauche où je suis censé me recueillir. Cela ressemble à un temple protestant. En style dépouillé. Il y a au mur un portrait du père Antoine, le fondateur du mouvement dans les années 1900, portrait un peu gauche, et un de sa femme, ainsi que des écriteaux dont j’ai oublié le contenu. Au bout de quelques minutes, la dame ouvre la porte. Elle est vêtue de noir avec une coiffe sombre. Elle me présente son mari qui revient des courses, du même âge qu’elle, enrobé, qui me dit deux mots de leur « culte ». Il me dit qu’ils acceptent toutes les religions. « Nous ne sommes pas une secte » ajoute-t-il. « Oui, dis-je, c’est bien spécifié sur Wikipedia, la Mivilude ne vous classe pas parmi les sectes ». « Oui, surenchérit-il, tout le monde est libre de faire ce qu’il veut ici, on ne demande rien. Mais attention à Internet, il y a à boire et à manger sur ce qu’ils disent sur nous. Donc, oui, on accepte tout le monde. On reconnaît que chaque prophète a été utile à son époque : Moïse, Jésus, Antoine pour notre époque ». « - Il était médium, non ? » « Oui, au début » insiste-t-il comme pour laisser entendre que son envergure avait dépassé celle d’un médium par la suite. « Vous croyez que Jésus est ressuscité ? » demandé-je à tout hasard. L’homme est embarrassé. « Qu’il est ressuscité… heum… non, enfin chacun croit ce qu’il veut, mais nous pensons que c’est un prophète" "- Vous pensez que c'est un prophète comme les Musulmans" fis-je. Il ne relève pas et reprend "Un prophète qui a aidé l’humanité à avancer à son époque, comme Moïse avant lui. D’ailleurs il n’a pas renié Moïse n’est ce pas. Après chaque époque a cru sur lui ce qui lui était nécessaire. Et puis tout le monde évolue. L’Eglise catholique elle-même aussi non ? » « Oui, et pas toujours en bien » dis-je (évidemment je situais parfaitement le propos de  mon interlocuteur qui du point de vue chrétien est antéchristique, puisque selon a Bible est Antéchrist quiconque ne croit pas que Jésus est ressuscité, et cela rappelle l’évolutionnisme du Dr Rozier (voyez mon billet de 2017 là dessus).

    Porte du Temple

    La dame parut embarrassée de nous voir disserter de la sorte : "Oh ! moi pour un premier échange je ne dis jamais tout ça. Je suis plus terre à terre, plus pratique. Venez dans la pièce d'accueil (je ne sais plus comment elle appelait cette pièce) vous verrez les questions théoriques plus tard." On se retrouve dans une petite pièce avec là encore des portraits, des écriteaux. La dame fait préciser ce que je veux soigner. Je lui demande si je peux demander pour deux choses. Elle me répond "oh tout ce que vous voulez, vous pouvez même demander de gagner au loto. De toute façon le Père Antoine vous a pris dans son amour à partir du moment où vous avez franchi cette porte, maintenant vous allez voir il va se produire des choses étonnantes vous allez vois. Il y a une dame récemment qui est venue pour un cancer. Dans la foulée tout s'est combiné pour que ses rendez vous médicaux soient annulés et que tout s'arrange." Elle m'explique : "Je vais prier à voix haute. Mon mari, le frère officiant lui ne parle pas, mais moi je parle.

    L'Eglise tient à l'anonymat pour que tout le monde se sente libre. Elle me demande quand même comment je les ai connus, ce qui me conduit à parler de mon livre sur les médiums.

    Cela ne la fait pas réagir plus que cela. Elle me demande si je viens loin. Je dis le nom de mon quartier. Elle ne le connaît pas. Cela ne fait pas longtemps que le couple vit dans ma ville. Et l'église n'est ouverte en permanence que depuis juillet. Avant la dame a vécu à Auxerre, à Paris, à Valras, et même, toute petite, à Eaux Bonnes en Béarn. Elle a été comptable pour le magazine l'Express. "Vous avez été catholique ?" allais-je lui demander. "Oui ?" "- Vous avez donc quitté cette Eglise ?" "Non je ne l'ai pas quittée, je le suis encore différemment" allait-elle répondre. Chez les antoinistes on assume toujours le passé tout en le dépassant.

    Mais pour l'heure elle fait la prière. Elle a dû briser un morceau d'anonymat en me demandant mon prénom. Donc devant la photo du fondateur elle dit "Voilà Christophe, qui n'est pas venu par hasard puisqu'il a cherché cette Eglise". Elle expose mon problème de tendinite. Puis termine sa prière avec "qu'il lui soit donné selon sa foi et son mérite". A la fin elle se tourne vers moi elle me dit : "Vous devriez aller voir une posturologue, pas une podologue, une posturologue. Comme on ne se connaît pas je ne peux pas vous en conseiller mais parmi les gens qui fréquentent le temple il y en a qui ont eu recours à ça". "C'est un message intérieur que vous avez reçu ?" demandé-je. "Je ne sais pas si l'on peut appeler ça comme ça, fait-elle, disons que ça m'est venu pendant la prière". Et comme elle a été aussi intuitive en songeant que j'avais peut être une jambe un peu plus courte que l'autre, elle ajoute "oh mais ici il n'est pas question de voyance, j'ai pensé à ça c'est tout".

    Puis elle va me dire un mot sur leur Eglise devant une photo où l'on voit tous les temples de France (une trentaine peut-être). Leurs cérémonies, leurs prières. Il y a sept ou huit personnes qui y viennent régulièrement. Cela sent la religion sur le déclin. La dame, qui s'appelle Gabrielle je crois, dit qu'il n'y a pas assez de célébrants pour maintenir les temples ouverts. Comme j'ai demandé sur quoi portaient leurs lectures le dimanche, elle me montre deux livres noirs et un vert. Le vert est en vente. C'est la biographie "romancée" (précise-t-elle) du fondateur (ce culte de la personnalité fait vraiment penser au Cercle de Bruno Gröning. Les deux noirs sont les écrits du Père Antoine. Ils ne se vendent pas, mais les gens peuvent les avoir chez eux quand ils "montent" spirituellement en s'étant bien imprégné de l'esprit de leur Eglise. Voilà, elle me conseille de passer encore deux minutes en recueillement dans leur grande salle pour augmenter les chances de guérison. Elle insiste beaucoup sur leurs prochaines réunion de lecture, il y en a une ce soir si je veux. Trois ou quatre fois elle aura fait remarquer qu'on pouvait faire des dons mais que ce n'était pas obligatoire, qu'on était libre, même si enfin il fallait bien que l'Eglise vive, mais bon, de toute façon ils ne veulent rien savoir, tout est anonyme, donc soit on glisse dans la boîte aux lettres, mais ce n'est pas obligatoire. 

    Je suis parti en glissant discrètement 10 euros. Pas sûr que j'y retourne, sauf si ma curiosité de sociologue me poussait à vouloir en savoir plus sur les gens qui assistent aux lectures et aux "opérations" comme ils appellent leurs cérémonies dominicales. La tendinite est toujours sensible. Mais personne ne m'avait promis que je pourrais "gambader tout de suite comme un lapin" pour reprendre les mots de la dame.

     

    Source : Le blog de Christophe Colera, Sociologue, anthropologue, écrivain (auteur notamment de Les Médiums. Une forme de chamanisme contemporain  (recension par Régis Dericquebourg) et Le complotisme protestant contemporain qu’il évoque en début d’article comme son avant-dernier livre).
    http://down-under.over-blog.com/2021/05/passage-chez-les-antoinistes.html

     

         On peut reconnaître par la porte d’entrée le temple de Rouen.


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  • New religion spreads in Belgium (The Champaign Daily News, 9 January 1911)

    NEW RELIGION SPREADS IN BELGIUM

    BRUSSELS. – A new cult has come into being in this country under the name of "Antoinistes," or followers of Antoine the Healer, of Jemeppe-sur-Meuse near Liege. The number of Antoine's disciples has creased rapidly, and a petition, signed by 160,000 of them, has just been presented to the Belgian government asking that the new cult may be legalized, as are the Catholic, Protestant, and Jewish religions, in order that It may share in certain civil advantages connected mainly with the property rights of its various temples. Antoine the Healer holds a silent service in his temple at Jemeppe-sur-Meuse on four days of each week (not on Sundays). He merely faces his congregation with lifted hand for a full minute, and walks out; then an adept says: "Everyone whose faith is strong enough must be cured." Louis Antoine, who is sixty-five, was formerly coal miner. He is a vegetarian and a hermit, speaking to no one except by telephone. His wife, Madame Antoine, "The Good Mother," performs cures as his deputy by waving her hand and invoking "Antoine the Healer."

    The Champaign Daily News, 9 January 1911

     

    Traduction :

    UNE NOUVELLE RELIGION SE PROPAGE EN BELGIQUE

    BRUXELLES. – Un nouveau culte a vu le jour dans ce pays sous le nom d'« Antoinistes », ou disciples d'Antoine le Guérisseur, de Jemeppe-sur-Meuse près de Liège. Le nombre des disciples d'Antoine s'est accru rapidement, et une pétition, signée par 160 000 d'entre eux, vient d'être présentée au gouvernement belge pour demander que le nouveau culte soit légalisé, comme le sont les religions catholique, protestante et juive, afin qu'il puisse bénéficier de certains avantages civils liés principalement au droit de propriété de ses différents temples. Antoine le Guérisseur tient un service silencieux dans son temple de Jemeppe-sur-Meuse quatre jours par semaine (pas le dimanche). Il se contente de faire face à sa congrégation, la main levée, pendant une minute entière, puis sort ; un adepte dit alors : « Toute personne dont la foi est assez forte doit être guérie. » Louis Antoine, qui a soixante-cinq ans, était autrefois mineur de charbon. Il est végétarien et ermite, ne parlant à personne sauf par téléphone. Sa femme, Madame Antoine, « La Bonne Mère », accomplit les guérisons en tant que son adjointe en agitant la main et en invoquant « Antoine le guérisseur ».

        On y retrouve les images publiées du Temple et de la Mère dans un article de The Illustrated London News (December 17, 1910).


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  • Le hasard (Le Fraterniste, 2 mai 1913)

    LE HASARD pour être véritablement HASARD devrait procéder du zéro ou, ce qui est pareil, du RIEN ou NÉANT ABSOLU. Alors, vraiment, il serait : HASARD, c'est-à-dire : Effet sans cause !
       
    Autrement, il a une cause et il n'est donc plus, en réalité, hasard ! Mais alors, s'il y a cause, nous devons la rechercher et la dévoiler cette cause.
        Et puis, est-il possible que des êtres puissent concevoir le Néant ? Où est-il ce néant-là ? Est-il possible qu'il puisse être, puisque tout a toujours été, sans commencement et sans fin ?...

    Le Fraterniste, 2 mai 1913


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  • Antoinistischer Tempel (FaceBook Zeitraster Photography)

    Antoinistischer Tempel (source FaceBook Zeitraster Photography)


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  • La Révélation, Cause de la variété des partis et des groupes (p.27)

        La qualité du fluide d'un milieu explique l'aisance de compréhension des adeptes, leur bonheur, leur prosélytisme. Une seule pensée préside à la création de tout parti ; elle est nourrie en silence, longtemps peut-être avant d'être mise en exécution ; elle est cultivée avec amour, apparaissant chaque jour avec plus de puissance et de netteté, toujours plus certaine d'atteindre la fin qu'elle se propose.

    La Révélation, Cause de la variété des partis et des groupes, p.27


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  • A New Religion with 160,000 Followers in Belgium (The New York Times, 1911-01-01 - Vol 60 Iss 19335)

    source : https://archive.org/details/sim_new-york-times_1911-01-01_60_19335_0/page/n5/mode/2up


        On y retrouve les images publiées dans des articles du Leeds Mercury (December 14, 1910), de The Illustrated London News (December 17, 1910) et du Daily Mirror (December 14, 1910).

        Voici le texte des illustrations :

    "ANTOINE" IN HIS TEMPLE.
    This Photograph Shows the Leader of the New Sect "In Communication" With the Minds of Worshippers in the Antoinistic Temple. Services Are Held Monday to Wednesday, Inclusive. There is No Sunday Service. Antoine Was Formely a Miner.  (Antoine dans son temple : Cette photographie montre le chef de la nouvelle secte "en communication" avec l'esprit des adorateurs du temple antoiniste. Les services ont lieu du lundi au mercredi inclus. Il n'y a pas de service le dimanche. Antoine était autrefois mineur.).

    A CRIPPLE WHO SAYS HE WAS HEALD.
    "Antoinism" Is Apparently a Combination of Faith-Healing and Spiritualism and Its Founder's Followers Obey Him Unhesitatingly in Everything. Remarkable Cures Are Told About. In This Photograph the Man With a Cane is Said to Have Been Cured of a Disease of the Bones Pronounced Incurable at Hospitals. He is Being Held Up As An Example to the Cripple in the Chair. (Un infirme qui dit avoir été guéri : L'"Antoinisme" est apparemment une combinaison de la guérison par la foi et du spiritisme et les disciples de son fondateur lui obéissent sans hésitation en tout. Des guérisons remarquables sont racontées. Sur cette photographie, l'homme à la canne dit avoir été guéri d'une maladie osseuse considérée comme incurable dans les hôpitaux. Il est montré en exemple à l'infirme en fauteuil roulant.).

    A FOLLOWER FROM NEW YORK.
    Among Antoine's Disciples is Mme Guillaume, a French-Woman Who Lived in New York. She Claims to Have Been Cured of Hip Disease by Antoine. (Une adepte de New York : Parmi les disciples d'Antoine se trouve Mme Guillaume, une Française qui vit à New York. Elle prétend avoir été guérie d'une maladie de la hanche par Antoine.).

    THE WIFE OF THE "HEALER."
    Antoine's Wife, Know to the Sect as the "Dear Mother," Interviews Afflicted Visitors After Each Service. The Photograph Shows Her in the Garden of the "Healer"s" Home Which Adjoins the Temple. (La femme du guérisseur : La femme d'Antoine, connue dans la secte sous le nom de "chère mère", reçoit les visiteurs affligés après chaque service. La photo la montre dans le jardin de la maison du "guérisseur" qui jouxte le temple.).


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  • Spirites à Toulouse (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        TOULOUSE. – La Société d'Etudes Psychiques et de Morale Spirite s'applique, sous la Direction de son Président, M. Ternes, à éclairer les esprits errants sur leur état afin de leur permettre de comprendre et d'évoluer.
        De son côté l'Institut Métapsychique de la même ville se réorganise. A sa tête doit bientôt être placé M. Stellet, métapsychiste éclairé qui saura certainement donner à ce groupement une impulsion nouvelle.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Spirites à Saint-Etienne (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        SAINT-ETIENNE. – Le Groupe Fraternel Psychique de cette ville, que dirige Mme Cognet, continue à obtenir de beaux résultats dans les traitements spirituels par l'intermédiaire de médiums qui se dévouent à cette œuvre charitable. Des séances privées ont lieu où des communications de haute portée morale, par écriture semi-mécanique sont obtenues. Nous pouvons dire que le Groupe de St-Etienne jouit d'une grande considération par toute la ville. Cela est dû au dévouement et à la compétence de ses dirigeants que nous sommes heureux de féliciter ici.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Spirites à Nice (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        NICE. – La Société d'Etudes Psychiques de Nice ne fonctionne chaque année que pendant la période de novembre à fin mai. Ses travaux consistent en conférences publiques bi-mensuelles et en réunions d'études également bi-mensuelles dans lesquelles se discutent les divers phénomènes observés dans les nombreux centres d'études. Des commentaires judicieux accompagnent ces discussions.
        M. Grialou, président, et M. Guillot, Secrétaire Général de la Société Niçoise, s'emploient avec beaucoup de compétence à la direction de ce vieux groupement. Les conférences de l'an passé furent faites par des conférenciers de qualité. Elles attirèrent toutes un nombreux public à la Salle Bellet.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Spirites à Lille-Roubaix-Tourcoing (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        LILLE. – La Société d'Etudes Psychiques et de Philosophie Spiritualiste que préside M. Lelong, constituée officiellement en janvier 1928, a fixé ses réunions d'études au jeudi soir entre 20 et 22 heures et au dernier dimanche de chaque mois. Si, depuis sa fondation, il y a eu des démissions, on a plaisir à constater que les départs ont toujours été compensés par de nouvelles inscriptions. La société a pu, il y a quelques mois, acquérir une cinquantaine de chaises et louer une salle pour ses assemblées et réunions. D'intéressants messages au oui-ja sont obtenus et des études sont faites sur l'hypnotisme, le magnétisme, etc.

        ROUBAIX. – M. Taelman, Président du Cercle d'Etudes Psychiques et Spirites de Roubaix, nous écrit que 1928 a été pour sa société une année de réels progrès. Les statuts ont été déposés à la Préfecture et les réunions mensuelles sont suivies régulièrement par 150 personnes. La bibliothèque se monte graduellement grâce au concours généreux des adhérents. Tous les lundis ont lieu des séances expérimentales au cours desquelles se poursuit le développement de la médiumnité. Des médiums guérisseurs se dévouent au profit des affligés qui viennent leur demander assistance.
        Pour l'année en cours, le Cercle d'Etudes Psychiques et Spirites de Roubaix suivra le même programme.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Spirites à Bordeaux (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        BORDEAUX. – Malgré son grand âge Mme Agullana continue avec une fidélité digne d'exemple à servir l'idée qui nous est chère. Retirée dans un coin de campagne, elle reçoit, avec son affabilité bien connue, tous les spirites qui sont de passage à Bordeaux et se font un devoir d'aller la saluer.
       * Dans cette même ville, le groupe spirite « Les Amis Réunis » à la tête duquel se trouve Mlle Marie Coste, s'emploie à propager parmi les ouvriers la vérité qui découle du spiritisme. Des réunions ont lieu tous les 15 jours et sont régulièrement suivies.
        La Bibliothèque de ce groupe s'est enrichie ces derniers mois de plusieurs volumes offerts par les Editions Jean Meyer. Les ouvrages mis ainsi à la portée de tous sont lus avec beaucoup d'intérêt par les adhérents de ce groupe auxquels nous adressons nos encouragements pour la poursuite de son travail.
        * Sous la direction de la dévouée animatrice, Mme Escalère, le Groupe Jean de la Brède, de Bordeaux, s'emploie à enseigner à ses membres le sens véritable de la vie. C'est un difficile et un beau programme qui mérite d'être poursuivi. Le Groupe Jean de la Brède a ses réunions générales chaque dimanche ; le mercredi est réservé exclusivement aux personnes souffrantes quelles qu'elles soient. Le vendredi est le jour des visites à domicile ; des membres charitables du groupe vont dans les taudis où règnent la misère et la désespérance.
        Nous sommes heureux de signaler ici la fondation dans cette ville de Bordeaux, de l'Union Spiritualiste du Sud-Ouest que préside l'éminent Dr Maxwell. Nous espérons pouvoir, un jour, parler plus longuement de l'activité de cette nouvelle Société. En tout cas elle débute sous les meilleurs auspices.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Spirites à Douai (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        DOUAI. – Le Foyer de Spiritualisme de Douai continue ses efforts en vue de la propagation des enseignements spirites. A cet effet, au cours de l'année, il a organisé de nombreuses réunions publiques avec le concours de conférenciers parisiens et de divers orateurs des villes voisines. Une étroite collaboration réunit d'ailleurs les groupes du Nord dont les dirigeants se prêtent un mutuel appui. Cette collaboration amicale a déjà donné de tels résultats que nos amis viennent de fonder une grande Fédération des Sociétés spirites et spiritualistes de toute la région du Nord. Nous sommes persuadés que cette nouvelle organisation, créée surtout pour amplifier la propagande de nos idées, donnera d'utiles et féconds résultats.
        Au point de vue expérimental les faits obtenus au Foyer de Spiritualisme de Douai ont été très nombreux ; plus de cinquante identifications spirites purent être établies au moyen de données précises ; dans plusieurs cas, des êtres décédés vinrent témoigner d'une façon probante de la survivance de leur personnalité.
        La tâche si délicate du développement de nouveaux médiums qui demande tant de persévérance et de sévérité se poursuit d'une façon normale. Des séances et causeries d'initiation ont également lieu régulièrement pour instruire les membres et leur apprendre les principes de la doctrine spirite.
        En résumé le Foyer de Spiritualisme de Douai s'efforce de propager le spiritisme le plus possible, surtout d'une façon rationnelle. C'est l'œuvre de M. et Mme Richard et des amis qui les entourent. Nous leur adressons nos félicitations fraternelles pour leur remarquable activité.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Spirites à Cambrai-Caudry (Bulletin de l'Union spirite française, v9, 1929)

        CAMBRAI. — Le Groupe Fraterniste Fénelon a vu se révéler deux médiums, l'un à incarnation, l'autre à écriture semi-mécanique, par l'intermédiaire duquel de beaux messages ont été obtenus. Le Président, M. Colignon, espère organiser bientôt une conférence à Cambrai, assuré par avance qu'elle provoquera l'intérêt de ses concitoyens.
        Le courage dont font preuve les membres du Groupe Fraterniste Fénelon, de Cambrai, nous fait bien augurer de son avenir.

    Bulletin de l'Union spirite française (v9, 1929)


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  • Dom Gabriele Amorth - Nouveaux récits d'un exorciste (1993)    Dom Gabriele Amorth - Nouveaux récits d'un exorciste (2011)Auteur : Dom Gabriele Amorth
    Titre : Nouveaux récits d'un exorciste
    Éditions : F.X. de Guibert (O.E.I.L.), 1993, Paris - 252 pages
    Éditions du Rocher, Paris, 2011

        Évoque la visite dans un temple antoiniste :
        Elle lui suggéra d'aller dans une église « antoiniste », où on prierait sur elle. Armida s'y rendit et elle fut accueillie avec beaucoup de bonté et de désintéressement ; ils ont prié sur elle et les siens. Le résultat fut bon, en ce sens que tous les trois éprouvèrent un soulagement, mais sans obtenir la guérison qu'ils cherchaient. Dans ses recherches ultérieures, Armida a eu l'impression que c'est le démon qui la conduisait. Elle tomba sur une église dite « orthodoxe », où un jeune prêtre lui demanda de brûler des herbes une fois par semaine, à heure fixe.

        Quatrième de couverture :
        D'un côté un intérêt sans cesse renouvelé pour les films sur l'exorcisme et le paranormal. De l'autre, le silence et le doute, ou la négation, sur Satan ou celui que l'Ecriture appelle le « prince de ce monde ».
        Pourtant, les faits sont là. L'action surnaturelle de Satan peut se manifester et appelle parfois l'urgente nécessité du moyen extraordinaire que présente l'exorcisme au sein de l'Eglise.
        Dom Gabriele Amorth, exorciste du Vatican, n'est pas, loin de là, un obsédé du démon. Son récit s'inscrit dans un débat entre la tradition bimillénaire issue de l'Evangile et les tendances modernes méconnaissant l'action démoniaque ; entre les exorcistes qui font cavaliers seuls sans dialogue avec les psychiatres, et ceux qui considèrent que la psychiatrie est l'explication absolue...
        Après "Un exorciste raconte", véritable best seller en Italie depuis le début des années 90 et réédité aux éditions du Rocher en 2010, ce livre développe et enrichit les réflexions du premier, nourri d'expériences personnelles nouvelles ou vécues par d'autres.


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  • Temple Antoiniste (mtn Gallery) de Forest (FB Jean-Pierre Lienard)

    Temple Antoiniste (mtn Gallery) de Forest
    (source FaceBook Jean-Pierre Lienard)


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  • Consécration d'un temple antoiniste à Aix-les-Bains (La Meuse, 8 juin 1924)(Belgicapress)

    CONSECRATION D'UN TEMPLE ANTOINISTE. – Mère Antoine ira consacrer, fin juillet ou commencement d'aout prochain, un Temple Antoiniste à Aix-les-Bains (Savoie). S'inscrire au Temple Antoiniste le plus rapproché, fr. 165 en 3e classe, et fr. 265 en 2ème classe.

    La Meuse, 8 juin 1924 (source : Belgicapress)


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  • On arrête un guérisseur inoffensif (Le Petit bleu de Paris, 8 avril 1927)TROP DE ZELE

    ON ARRÊTE
    un guérisseur inoffensif

        Mais mieux vaudrait coffrer les assassins, les cambrioleurs et les empoisonneurs publics.

        Il est entendu qu'il faut défendre la santé publique contre les marchands d'orviétan qui vendent, sous forme de poudres, de cachets ou de flacons, sans diplômes et contre espèces sonnantes, des drogues sans valeur, quand elles ne sont pas nocives pour ceux qui les emploient.
        Mais pourquoi, diable, arrêter ce paysan des environs de Metz qui, d'aubergiste, était devenu antoiniste zélé, puis guérisseur des maladies du corps humain par la foi et l'amour de Dieu ? Le père Wagner, comme on l'appelait, en plus de ses fonctions d'hôtelier villageois, avait rang d'évêque du culte antoiniste. A ce titre, il faisait des miracles, c'est-à-dire qu'il faisait du bien à une foule de malheureux malades par l'application de sa doctrine purement mystique.
        La foi soulève les montagnes, c'est un lieu commun. Pourquoi – à la condition que celui qui se sert de ce levier intérieur ne soit pas un filou – lui refuser le moyen de soulager des misères physiques ? Le Codex n'est pas l'alpha et l'oméga de la thérapeutique humaine et l'on conçoit très bien que certaines catégories de souffrants trouvent un soulagement à leurs maux ailleurs que dans les formules débitées avec garantie du gouvernement. C'est dans ce domaine-là qu'on peut dire que la fin justifie les moyens, l'essentiel étant qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.
        Il y a au surplus assez de cambrioleurs, d'assassins, de mercantis et autres malfaiteurs publics pour que les juges s'occupent de choses utiles et ne se rendent pas ridicules en arrêtant des gens qui veulent guérir les corps, comme les âmes, en prescrivant la foi et l'amour de Dieu.
        Justement, dans cette région lorraine, il y a des bouchers empoisonneurs et des dissimulateurs de bénéfices de guerre. Les parquets locaux ne croient-ils pas que mieux vaudrait s'occuper de ces gens-là que d'un thaumaturge villageois et mystique qui, en fait de médicaments, recommandait aux malades de chercher la guérison aux sources de la vie surnaturelle ? Un tel apôtre n'est pourtant guère dangereux ni pour l'ordre public, ni pour la santé de ses concitoyens, à la différence des marchands de viande avariée et de vaches tuberculeuses. Aussi peut-on penser que ce n'est pas M. Barthou qui a donné des instructions de ce genre-là.

    Le Petit bleu de Paris, 8 avril 1927


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  • Les guérisseurs (La Métropole, 12 août 1905)(Belgicapress)Choses et autres

                                                          Guérisseurs

        Il vient de mourir à Lyon un personnage qui était célèbre dans la ville et dans tout le pays, sous le nom de Philippe. C'était un ancien garçon boucher, disent les journaux, qui s'était senti appelé, à ce qu'il disait, par des voix secrètes, à pratiquer des guérisons. Il opérait dans un petit salon d'une rue très fréquentée et la foule s'empressait à venir le consulter, et à lui raconter ses misères. Il y eut comme cela toujours, il y aura probablement toujours des personnages qui se diront investis de dons tout spéciaux et se feront fort de guérir l'humanité, et toujours l'humanité en grand nombre accourra demander merci. Et ce sont le plus souvent de vulgaires farceurs. Philippe le Lyonnais eut des prédécesseurs illustres. Le plus connu fut peut-être le zouave Jacob, ce musicien de la garde impériale, qui, à force de souffler dans un piston, se découvrit un souffle d'inspiré. Il finit par avoir comme clients les plus illustres personnages, entr'autres le maréchal Canrobert, et rédigera des mémoires tout pleins de pensées pompeuses.
        Il y a dans les environs de Liége, un particulier du nom d'Antoine, qui reçoit à peu près tous les jours deux cents personnes, sur qui il récite une vague prière, sur qui il souffle vaguement, à qui il ordonne des petites choses inoffensives et même hygiéniques, et qui s'en vont convaincus qu'elles sont guéries. Et souvent, il faut le dire, elles le sont.
        En général, quand ce sont des étrangers qui viennent pratiquer en Belgique ces exercices, on les expulse tout simplement, l'autorité ayant fort peu confiance dans leurs dons. Il vous souvient peut-être de cet Américain thaumaturge qu'on expulsa, il y a une dizaine d'années, et dont certains journaux prirent le parti avec une belle animation. Personnellement, j'ai connu une dame qui opérait à Saint-Gilles-lez-Bruxelles. Vêtue de blanc, et se faisant fort de guérir des hernies, des épilépsies et quantité d'autres maladies, elle imposait les mains. Un ancien chef de gare presque aveugle avait été guérie par elle et il était pris d'une telle foi, qu'il s'était fait l'apôtre de cette thaumaturge. Ce fut lui qui vint me relancer ; il me somma de venir voir et de raconter au monde entier ce que j'aurais vu. Comme je n'avais pas de foi, je ne vis rien d'extraordinaire, et comme je n'avais pas de maladie à faire guérir, je ne pus apprécier le talent de la dame. A quelque temps de là, la police intervint dans ce petit trafic et la race des guérisseurs comptait une martyre de plus.
        Le prestige de tous ces gens-là, bien plus étonnant que celui des médecins qui ont fait des études et qui ne jugent que d'après les faits, est éclatant, indiscutable. On recourra toujours volontiers à eux par esprit de contradiction, pour narguer la science officielle, et par cette croyance au merveilleux qui existe si ancrée dans le cœur humain. On veut absolument découvrir du merveilleux à tous les tournants de la vie. Et songez, songez aussi à tous les spirites qui pullulent dans les centres industriels, à Seraing, dans les environs de Charleroi et qui demandent à des pratiques absurdes la guérison de presque toutes les maladies. On condamne les guérisseurs, et après cela, l'observateur désintéressé se demande : "Mais ces farceurs-là, tout farceurs qu'ils étaient, ont peut-être parfois réellement calmé une grande douleur ?" Il y a un droit légal de guérir et il est singulier que l'on parle d'un exercice illégal de l'art de guérir, comme si, dès qu'on guérit on ne se trouve pas un bienfaiteur humain au-dessus des lois.
        Pasteur, qui n'était pas médecin, n'avait pas le droit légal de guérir. Il a tout de même guéri quelques hommes.
        Et toutes ces historiettes ou tous ces faits ne sont qu'un prétexte à conversation que je vous soumets pour les soirs où la pluie ou le mauvais temps vous cloîtreront dans quelque hôtel des bords de la mer.

                                                                   ETHEREL

    La Métropole, 12 août 1905 (source : Belgicapress)

     

        Etherel est le pseudonyme de Léon Souguenet qui a également écrit des articles sur les spirites et sur Antoine-le-Guérisseur.

        Cette chronique a donné lieu a un droit de réponse publié par le journal. Cf. Les guérisseurs (La Métropole, 18 août 1905).


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