• Vers l'an 200 après J.C., Clément d'Alexandrie affirmait : En ce qui concerne les choses mystérieuses, les symboles des Egyptiens sont semblables à ceux des Hébreux (Clément d'Alexandrie, Stromates, V.)
    Cette citation surprenante a incité Roger et Messod Sabbah à faire une étude comparative entre l'écriture hébraïque et les hiéroglyphes. Des ressemblances extraordinaires furent constatées, lettres après lettres, dans la forme, la prononciation, le nom ou la valeur symbolique. La première conclusion de cette étude permettait d'accréditer l'affirmation de Clément d'Alexandrie.
    Désireux d'en savoir plus, Roger et Messod Sabbah entreprirent une étude comparée de l'Ancien Testament, en rapport avec les données archéologiques de la XVIIIe dynastie pharaonique, se référant aux savants les plus éminents de l'égyptologie. Une relecture appuyée sur les commentaires des textes bibliques de Rachi (Troyes, XIe siècle ap. J.C.), grand maître de la tradition hébraïque écrite et orale, qui avait comme livre de référence la Bible araméenne, leur apporta une lumière nouvelle. Ils constatèrent que pour la Bible araméenne, les Hébreux s'appelaient les «Yéhoudaé », mot égyptien signifiant héritier, adorateurs de Pharaon... Ils formaient avec les « Lévi » la plus puissante tribu d'Israël, celle de Yahoudah (Juda). S'appuyant sur le Midrach (commentaire de la Bible des anciens rabbins), Rachi précisait que lors de la sortie d'Egypte, les Lévi n'avaient jamais été esclaves de Pharaon, parce qu'ils appartenaient à la prêtrise et la noblesse d'Egypte... Etaient-ils les serviteurs et adorateurs de Pharaon, comme le confirmait le hiéroglyphe «Yéhoudaé » ? Contre toute attente, ce procédé aboutit à de nouvelles coïncidences, amenant progressivement à rapprocher l'Exode biblique des prêtres Yahouds avec l'Exode historique des prêtres d'Akhet-Aton, capitale du pharaon Akhénaton, désertée après sa mort sur l'ordre du Divin Père Aï, vizir de Toutankhamon.

    source : http://www.editionsjcgodefroy.fr/page.php?id=13

     

    Cf. également le site dédié à la spiritualité kamite http://www.kamitik.com/ :

    Bienvenue sur le premier site consacré à la spiritualité Atonienne, à l'origine du judaïsme du christianisme et de l'islam
    Nous sommes un groupe à la fois hétérogène et homogène !
    Hétérogène, parce qu'à la base nous sommes issus de religions, de races et de milieux sociaux culturels différents.
    Homogène, parce que nous sommes unis par une même foi dans la religion monothéiste du pharaon Akhenaton, le véritable Moïse tel que nous le révèle le chercheur kamite Akounaatona alias Pierre Nillon.


    votre commentaire
  • L'antoinisme, religion burlesque (La Croix, 5 janvier 1932)

    La Croix - mardi 5 janvier 1932 (Numéro 14986)
    journal quotidien catholique
    source : gallica


    L'antoinisme, religion burlesque

        Dans la Cité Chrétienne de Bruxelles,
    M. Louis Timmermans montre l'extra-
    vagance des théories philosophiques et
    religieuses de l'antoinisme où s'égarent
    malheureusement des esprits trop cré-
    dules.

        Louis-Antoine est né à Flémalle-Grande
    le 8 juin 1846. Il devient ouvrier métal-
    lurgiste, voyage en Allemagne, épouse en
    1873 Jeanne-Catherine Collon, dont il a
    un fils cinq mois plus tard. Revenu en
    Belgique, il s'installe comme concierge
    aux « Tôleries Liégeoises », à Jemeppe.
    Amené à fréquenter des séances spi-
    rites, il devient président d'une secte
    et se fait médium guérisseur. Bientôt
    il se lasse et se passe des esprits, et
    distribue lui-même conseils et ordon-
    nances. Il prescrit contre toutes les ma-
    ladies une certaine liqueur Coune. Con-
    damné pour exercice illégal de la mé-
    decine, ce qui lui vaut la sympathie de ses
    malades et de leurs amis, il change de
    méthode et prescrit de l'eau claire, à
    laquelle il communique, dit-il, un fluide
    magnétique. La renommée grandit. An-
    toine change de nouveau de méthode
    prescrit du papier magnétisé, moins
    encombrant qu'un bidon d'eau. La re-
    nommée grandit toujours, et le guéris-
    seur, voulant aller de l'avant, rêve de
    devenir prophète et fondateur de re-
    ligion. Il supprime tout intermédiaire ma-
    tériel et se contente d'imposer les mains
    aux malades pour faire passer le fluide
    bienfaisant.
        Mais toute religion s'accompagne d'une
    doctrine et d'une morale. De 1905 à 1910,
    Antoine écrit quatre ouvrages qui sont
    le plus incompréhensible baragouin qu'il
    est possible d'imaginer. Le culte s'éta-
    blit en mème temps que la morale et
    la doctrine; partout, des temples se
    fondent. Cela fatigue le « bon père »
    qui meurt en 1912, âgé de 66 ans. Avant
    son décès, il a eu le temps de passer son
    pouvoir à sa femme. Ses dernières pa-
    roles: « Après Mère. il y aura de grands
    guérisseurs. On pourra en choisir un
    pour remplacer Mère. Mère suivra tou-
    jours mon exemple; elle ira sur la tri-
    bune comme j'y vais, mais pour le
    nouveau guérisseur, il n'en sera pas de
    même : il montera à la tribune par l'es-
    ralier opposé, et quand il l'aura mérité,
    il ira par où je vais. »

    La philosophie antoiniste

        On trouve dans les ouvrages d'An-
    toine quelques propositions fondamen-
    tales qui peuvent être considérées comme
    la base philosophique de cette religion
    bizarre. Le plus important de ces ou-
    vrages est le Couronnement de l'œuvre
    révélée (1910). « Il faut en convenir,
    tout ce qui a été révélé jusqu'à ce jour
    n'est qu'un acheminement vers la réa-
    lité, tendant à nous rendre plus aptes à
    la comprendre et à l'apprécier. Le
    Couronnement est à lui seul tout
    l'enseignement ». Voilà une formule-
    type de la littérature antoiniste. D'abord
    l'affirmation tranchante : il faut en con-
    venir. Rien de plus contraire à l'antoi-
    nisme que la forme interrogative, que
    le point d'interrogation, que le simple
    doute méthodique. Il faut en convenir,
    rien ne dépasse l'assurance d'Antoine;
    son assurance est son principal et son
    seul argument. Mais j'ai tort, dans cet
    article sur l'antoinisme, d'employer des
    mots tels qu'argument, ou que philo-
    sophie, ou que doute méthodique. An-
    toine, en effet, détestait l'intelligence.
    Dans tous ses écrits, il l'a terriblement
    malmenée, comme s'il sentait qu'elle
    était sa principale adversaire. « L'intel-
    ligence, dit-il dans la Révélation, l'in-
    telligence considérée par l'humanité
    comme la faculté la plus enviable à
    tous les points de vue, n'est que le
    siège de notre imperfection. » Et dans
    le Couronnement, qui est à lui seul tout
    l'enseignement, il nous apprend que
    « l'intelligence suprême n'est autre que
    le démon en qui nous sommes incar-
    nés » et que « la loi morale est opposée
    à l'Intelligence ». Qu'Antoine me par-
    donne. mais je ne parviens pas à trou-
    ver dans ses ouvrages une page qui
    soit intelligente, ni une page qui soit
    morale. Bien plus je crois que son
    immoralité foncière provient de sa bê-
    tise. Ce brave homme était sans doute
    orgueilleux, peut-être ambitieux, mais ce
    qu'il était certainement, c'est bête comme
    il n'est pas permis de l'être quand on
    fonde une religion. De sorte qu'il ne
    lui restait plus qu'une ressource ca-
    noniser la stupidité.
        Avec beaucoup de bonne volonté, on
    pourrait dire que les ouvrages d'An·
    toine contiennent, en philosophie trois
    notions fondamentales: sa conception de
    Dieu, du monde et de l'homme.
        Ses idées sur Dieu sont très vagues.
    Antoine semble être panthéiste et adhé-
    rer, pour autant qu'il les a comprises,
    aux théories de Hegel. « Rien n'est sorti
    de Dieu qui ne soit Dieu; s'il n'en
    était pas ainsi, Dieu ne serait pas pur.
    Il remplit tout l'univers et seul il existe
    réellement. »
        Deuxième idée générale d'Antoine: le
    monde matériel n'est qu'apparence. Com-
    bien de fois cette idée ne revient-elle
    pas dans ses livres ? « Pourquoi voyons-
    nous la matière et qu'elle est en dehors
    de nous ? Parce que nous ne percevons
    tout que par les sens qui sont seuls
    matière, illusion de notre esprit. Disons
    plutôt que tout se résume en nous; c'est
    notre imperfection seule qui nous rend
    accessibles à la matière, qui nous fait
    imaginer qu'elle existe tandis que c'est
    le contraire.» La même idée revient des
    centaines de fois sous des formes diffé-
    rentes. Je demande pardon à mes lec-
    teurs de leur rapporter encore la sui-
    vante: « L'animal n'existe qu'en appa-
    rence... il n'est que l'excrément de notre
    imperfection. » Voilà pour le monde ma-
    tériel.
        Quant à la philosophie antoiniste de
    l'homme, elle est absolument simpliste.
    Il y a dans l'homme deux individualités:
    le « moi conscient et le moi intel-
    ligent ». Avant d'arriver jusqu'à la
    pureté absolue de l'être », il nous faut
    passer par des milliers d'existences. Le
    passage d'une vie à l'autre est appelé
    désincarnation et réincarnation. Mais ces
    termes ne peuvent être entendus au sens
    habituel des spirites, puisque la matière
    est pure représentation subjective. La
    mort et le passage d'une ancienne vie à
    une nouvelle ne sont que le remplace-
    ment d'une illusion par une nouvelle,
    et il en sera ainsi tant que nous ne se-
    rons pas dépouillés de l'intelligence.

    La religion antoiniste

        Toute religion sérieuse, qu'elle soit
    dogmatique ou qu'elle soit une réaction
    contre le dogmatisme, a toujours le
    dogme pour base. Le scepticisme lui-
    même est une forme de dogmatisme,
    puisque douter sincèrement et se mo-
    quer de ceux qui ne doutent pas est une
    attitude de partisan. Sans doute existe-
    t-il des esprits raffinés qui ne se con-
    tentent pas de douter, mais qui vont
    jusqu'à douter de leurs doutes ce sont
    des exceptions qui ne se rencontrent
    qu'au milieu de peuples trop civilisés.
        Antoine, lui, ne doutait pas. Sa reli-
    gion est basée sur une certitude
    inébranlable, une certitude absolue
    et qui est le point de départ de toutes
    ses extravagances: cette certitude, c'est
    qu'Antoine doit être glorifié comme un
    dieu. Au commencement il se contente
    de révéler, car sa mission, raconte-t-il,
    est de compléter l'œuvre des prophètes
    et d'adapter leur enseignement au dé-
    veloppement actuel de l'humanité. D'où
    des révélations telles que celles-ci: « Je
    vous ai révélé qu'Adam n'existait que
    spirituellement; il est le moi conscient
    et Eve, qui n'existait qu'en apparence,
    le moi intelligent. Telles sont les deux
    individualités qui sont en nous, l'une
    réelle et l'autre apparente... J'ai révélé
    que la défaillance d'Adam ne lui per-
    mettait plus de supporter la réalité; il
    en souffrait et cherchait partout le moyen
    de s'y dérober. Il la cachait et s'ima-
    ginait que chez ses semblables il en
    était de même à son égard. En dissi-
    mulant la réalité, croyant se faire esti-
    mer avec l'apparence, Adam agissait tout
    contrairement à son avenir. » Adam et
    Eve sont l'objet constant des révélations
    d'Antoine. Leur histoire est pour lui une
    obsession. Adam n'a pas été le premier
    homme, « il en existait d'autres à cette
    époque, qui occupaient diverses con-
    trées, formant différents milieux de la
    même élévation ». Néanmoins, c'est Adam
    qui a créé le monde où nous vivons, car
    il nous a transmis en héritage l'état
    d'incarnation où nous sommes. La faute
    d'Adam fut « d'imaginer Dieu en dehors
    de lui, en croyant le voir dans le ser-
    pent ». Par là, il se créa une « indi-
    vidualité personnelle »; il se forma un
    corps en y mettant « des milliers d'an-
    nées »; il se dota d'intelligence et de
    sens qui sont « les attributs de l'intel-
    ligence »; il fut envahi par l'illusion
    que la matière et le mal existent; « Il
    chercha de quoi se revêtir pour se sous-
    traire à la rue de ses semblables et
    s'imagina voir un arbre »; ainsi naquit
    dans Adam la notion de la distinction
    des sexes, et il connut « l'amour de la
    bestialité »; le père de l'humanité in-
    carnée fit partager son erreur à ses com-
    pagnons. car « ils avaient confiance en
    lui ». Depuis lors, le genre humain vit
    dans « l'affreux cauchemar qu'est l'in-
    carnation ». On voudrait savoir, en li-
    sant cela, ce que le prophète de Je-
    meppe aurait « révélé », s'il n'avait pas
    été chargé d'adapter ses extravagances
    au développement actuel de l'humanité.
        Toutes ces révélations ne sont cepen-
    dant pas de foi pour le disciple d'An-
    toine, car le bon père entend être l»-
    lérant et prudent. « Ce qui est au-
    jourd'hui la lumière sera demain l'obscu
    rité », tel est un de ses adages favoris.
    Il est cependant une vérité qu'il a voulu
    inculquer à ses disciples: une vérité
    qui n'est ni relative, ni lumière éphé-
    mère, mais la seule grande vérité; c'est
    celle que l'on trouve dans la préface
    de la Révélation : « Nous ne voulons pas
    faire d'Antoine le guérisseur un grand
    seigneur, nous faisons de lui notre sau-
    veur; disons qu'il est notre Dieu ».
    Et dans le même ouvrage, il est apellé
    le messie du XIXe siècle, venu en mis-
    sion pour régénérer l'humanité !
        S'il suffit, pour être régénéré, d'appli-
    quer les préceptes antoiniste, le travail
    ne sera pas difficile. Antoine, en effet,
    supprime l'essentiel de la morale : les
    devoirs envers Dieu. « Nous sommes
    autant indépendants de Dieu qu'il l'est
    de nous », dit-il à plusieurs reprises,
    dans la Révélation et dans le Couron-
    nement. Par ailleurs, il nie la réalité du
    mal moral: « Le bien et le mal n'existent
    pas ». Antoine affirme une partie des
    devoirs envers le prochain; il prêche
    la douceur, l'affabilité, le désintéresse-
    ment et surtout le pardon des injures.
    Vit-à-vis de lui-même, l'homme n'a qu'un
    devoir, et c'est de suivre les penchants
    de sa nature : « La pudeur est un
    sentiment factice »; « On ne peut faire le
    mal, du moment qu'on suit les pen-
    chants de sa nature »; « Agissez d'après
    votre naturel, ne vous arrêtez pour per-
    sonne, c'est ainsi que vous serez le
    plus rapprochés de la vérité ». On peut
    conclure, que « la morale antoiniste est
    beaucoup trop voisine de l'immorale ».
    Elle est immorale parce qu'elle mécon
    naît nos devoirs envers Dieu; immorale
    parce qu'elle nie la réalité du matl mo-
    ral; immorale parce qu'elle supprime
    toute sanction; immorale, enfin, parce
    que le « messie du XIXe siècle » chargé
    de régénérer l'humanité et d'adapter à
    notre temps les révélations des pro-
    phètes, s'est contenté, pour toute morale,
    de reprendre la maxime du philosophe
    païen : Sequere naturam.
        Zntoine, avons-nous vu, nie l'existence
    de Dieu. « Ne croyons pas en Dieu, mais
    croyons en nous et agissons naturelle-
    lement. Sachons que nous sommes Dieu
    nous-mêmes », lit-on dans le Couron-
    nement. Dès lors, pourquoi un culte ?
    C'est qu'Antoine a détourné sur sa pers-
    sonne les honneurs qui sont dus à
    Dieu seul. De son vivant, il s'est laissé
    proclamer le messie; depuis sa mort,
    les honneurs se sont accentués. En
    même temps que les honneurs, s'est ac-
    centuée la stupidité des cérémonies. Dans
    les cérémnonies courantes, le desservant
    donne lecture des dix principes antoi-
    nistes; il commente ensuite à sa façon
    un passage de la Bible. Après quoi, re-
    cueillement prolongé de l'assemblée qui
    se retrempe dans la foi au père, afin
    de bénéficier de  ses inspirations et de
    s'imprégner de son fluide éthéré, qui
    finit par l'inonder. A la fin de l'inon-
    dation: les malades invités apprennent
    qu'ils sont soulages ou guéris. Les cér-
    rémonies importantes, telles que les
    inaugurations de nouveaux temples, sont
    beaucoup plus compliquées. Le public,
    « oublieux de la matière, y communie
    dans le fluide éthéré du père. Voilà pour-
    quoi la consécration d'un nouveau
    temple antoiniste a une signification si
    sublime: elle nous réunit dans notre
    commune aspiration à la divinité, elle
    témoigne que nous nous remettons à
    notre père du soin de nous diriger et
    de nous protéger, afin que nous soyons
    comme lui assis sur la gloire de nos
    œuvres ».
        Le dieu Antolne a son collège de mi-
    nistre, collège, dont les femmes ne sont
    pas exclues. Au sommet de la hiérarchie,
    il y a le « représentant du père », qui
    est inamovible; pour l'aider, un Conseil
    de huit membres. Actuellement, la mère
    Antoine porte le titre de « représentant
    du père ». Pour se rendre aux réunions
    cultuelles, le antoinistes portent un
    costume spécial, qui a été « révélé »
    par le père. Leur emblème est « l'arbre
    de la vue du mal », qui rappelle aux
    adeptes que la grande tâche est de s'épu-
    rer de la vue du mal, seule cause qui
    précipita Adam dans l'apparente incar-
    nation.
        « S'épurer de la vue du mal ? deman-
    dera un lecteur trop zélé. Antoine n'a-t-il
    pas nié l'existence du mal, à différentes
    reprises et de façon formelle ? La con-
    tradiction est flagrante, comme sont fla-
    grantes bien d'autres contradictions dans
    la religion antoiniste. » A quoi je ré-
    pondrai par le grand, le seul, le véri-
    table argument. Cet argument est le
    huitième précepte du père Antoine : « Ne
    vous laisses pas guider par l'intelli-
    gence ».


    votre commentaire
  • En France, contrairement à ce qu’on croit, le phénomène sectaire, qui a connu une forte expansion dans les années 60-70, est relativement stable depuis une quinzaine d’années. Des groupes naissent chaque jour, mais beaucoup disparaissent aussi. Les grands groupes des années 70 - Moon, Krishna - ne représentent quasiment plus rien en France. A l’inverse, un mouvement comme les Témoins de Jéhovah connaît une forte croissance et rassemble à lui seul, avec 130 000 adeptes, près des deux tiers des adeptes de toutes les « sectes » recensées.

    En ce qui concerne les groupes dont la forte dangerosité est avérée, M. Alain Vivien, président du Centre de documentation, d’éducation et d’action contre les manipulations mentales (CCMM) et nouveau président du comité interministériel de lutte contre les sectes mis en place par le gouvernement de M. Lionel Jospin, estime qu’elles sont tout au plus une dizaine en France.

    En fait, tout le monde a intérêt à gonfler les chiffres : les sectes pour se donner du poids - les scientologues français affirment par exemple qu’ils sont 50 000 alors qu’ils sont à peine 2 000 - ; certaines associations de lutte contre les sectes pour justifier leur combat ; les responsables politiques pour se donner le beau rôle de pourfendeurs d’un nouveau fléau social ; et certains médias pour faire de l’Audimat ou vendre du papier.

    Cela dit, la dangerosité des groupes n’est absolument pas liée à leur nombre. Une seule secte, Aum, a réussi à répandre du gaz sarin dans le métro de Tokyo en mars 1995, faisant douze morts et des milliers de personnes intoxiquées. Heaven’s Gate ne comprenait que 40 adeptes, et 39 sont morts au printemps 1997 en Californie, l’Ordre du Temple solaire, à peine 500 adeptes, et 74 sont décédés de manière tragique en plusieurs vagues entre 1994 et 1997, alternativement sur le territoire américain et européen. On peut même affirmer que plus un groupe est petit et cultive le secret, plus il a de risques de dériver car il repose entièrement sur l’autorité d’un unique dirigeant, qui peut à tout moment entraîner ses adeptes dans son délire sans qu’aucun contrôle institutionnel ou social puisse s’exercer.

    source : http://www.monde-diplomatique.fr/1999/05/LENOIR/12059


    Remarquons que les derniers Rapport au Premier Ministre de la Miviludes ne cite plus l'antoinisme, alors que la Scientologie, et les Témoins de Jéhovah sont critiqués.

    source : http://www.miviludes.gouv.fr/


    votre commentaire
  • L'Auréole de la conscience nous enjoint d'aimer ses ennemis : "ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu ; car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de Le servir".

    Et le premier principe, nous enjoint de nous aimer nous-même : Dieu parle et dit : "si vous m'aimez, vous ne l'enseignerez à personne, puisque vous savez que je ne réside qu'au sein de l'homme."


    votre commentaire
  •     "Le principe qui interdit de ''se faire des images'', explique Gilles Bernheim, rabbin de la Grande Synagogue de la Victoire, à Paris, et agrégé de philosophie, est longuement étudié par les maîtres de la tradition juive et les enseignements qui en sont tirés ne sont pas unilatéraux ni uniformes." Cette interdiction traduisant surtout, selon lui, l'inquiétude de voir une chose se pétrifier : une idée, une manière de penser ou une manière d'être en relation avec son prochain.

        Le XXIe siècle sera-t-il religieux ?
        Télérama hors-série & L'Actualité religieuse, p.46


    votre commentaire
  • L'acte de foi est une prière catholique dans laquelle le croyant affirme sa foi en Dieu et en l'Église qu'il a instituée comme servante de la Vérité. Cette prière s'oppose à la croyance en un Dieu trompeur, "mauvais génie" (tel que Descartes l'envisage dans la première de ses Méditation métaphysiques) et à l'idée selon laquelle la vérité serait subjective, voire multiple.

    Le texte est le suivant :

    « Mon Dieu, je crois fermement en toutes les vérités que vous nous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper. »

    source : wikipedia

     

    Un autodafé (du portugais auto da fé, qui est auto de fé aujourd'hui, venu du latin actus fideiacte de foi) consistait, à l'origine, à brûler des livres considérés comme païens, blasphématoires ou immoraux (mesure qu'aurait pratiquée Paul de Tarse). Puis, au Moyen Âge, il devint la proclamation solennelle d'un jugement prononcé par l'Inquisition et dont l'exécution conduisait le coupable à sa destruction, mort ou vif, par le feu.

    source : wikipedia


    votre commentaire
  • Adam et Eve constituent le mythe fondateur de la culture hétérosexuelle en Occident. Origines de l’Humanité, ils s’inscrivent dans une cosmogonie dont les implications politiques sont souvent mises en avant, soit pour penser la relation entre hommes et femmes, soit pour justifier la relation entre homos et hétéros.

    Assez souvent, aux Etats-Unis, les mouvements évangéliques soucieux d’affirmer le primat de l’hétérosexualité protestent : «Adam and Eve, not Adam and Steve !» Mais en 1998, ce slogan fut détourné de manière humoristique par Paul Rudnick dans sa pièce, The Most Fabulous Story Ever Told, qui parodie le récit de la Création en mettant en scène deux personnages homosexuels, qui se nomment justement Adam et Steve. Adam and Steve, c’est aussi le nom d’une comédie romantique de Craig Chester, réalisée en Angleterre en 2005, qui parodie également le livre de la Genèse.

    Pour ce qui est de la France, la question s’est aussi posée. A l’occasion de la manifestation organisée par Christine Boutin contre le Pacs, le 31 janvier 1998, plusieurs militants arboraient des panneaux indiquant «Adam et Eve, pas Adam et Yves !» Cependant, ce rappel à l’ordre théologique fut une fois de plus subverti, en l’occurrence par Zazie, en 2001, dans une chanson intitulée fort à propos Adam et Yves.

    Mais revenons au texte lui-même, c’est-à-dire à Genèse 1, 27 : «Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, masculin et féminin il les créa.» Ce verset très célèbre, maintes fois commenté, constitue l’une des sources les plus riches de la tradition cabalistique. Au XIIe siècle, Rabbi Abraham ben David de Posquières (ordinairement désigné par l’acronyme Rabed) publia un commentaire du Talmud, qui passe aujourd’hui pour être l’un des plus anciens témoignages de la cabale médiévale. Dans ce fragment, il se réfère à une longue tradition, qui tire de ce passage et de quelques autres sources midrashiques deux conclusions : premièrement, Adam a été créé avec un double visage (dou-partsoufim), masculin et féminin, et cette double identité est à l’image de Dieu.

    Cette interprétation a été reprise par de nombreux commentateurs, comme Jospeh Gikatila, par exemple, cabaliste du XIIIe siècle, que Charles Mopsik cite dans ses ouvrages de référence (Le sexe des âmes, éditions de L’Éclat, Paris-Tel Aviv, 2003; Cabale et cabalistes, éditions Albin Michel, Paris, 2003; Les grands textes de la cabale, éditions Verdier, Lagrasse, 1993). Selon Gikatila, l’androgynie du Créateur se reflète dans celle de la Créature, et ce n’est qu’en Genèse 2, 22, que l’homme androgyne dut être divisé en deux sexes, comme l’indique aussi Rachi (R. Salomon ben Isaac, Troyes, 1040-1105), dans un commentaire du Talmud, largement repris par la tradition. Bref, loin d’être une conception marginale, cette vision androgyne de l’homme et de Dieu est au cœur de la théosophie cabalistique, et elle implique de repenser à nouveaux frais la représentation du sexe et du genre dans la théologie judéo-chrétienne.

    Ce n’est pas ici le lieu de discuter de la pertinence de cette interprétation, de sa justesse, et de la signification réelle de ce verset biblique. Il importe seulement de mettre en garde ceux qui tentent de justifier la suprématie hétérosexuelle en se fondant sur ce verset en particulier ; il convient de les avertir de la multiplicité des significations possibles de ce passage, et de les inviter à être un peu plus prudents quant à l’utilisation des sources bibliques en général…

    source : http://heterosexualite.blogs.liberation.fr/tin/2009/01/les-grands-myth.html#more


    votre commentaire
  • Notre-Dame des courants-d'air


    votre commentaire
  • J.J FDIDA ; INTERPRETE :STEPHAN ROPERTCONTE : LA FOI

    un homme qui a perdu la foi va voir le rabbi

    source : http://www.archive.org/details/LaFoi


    votre commentaire
  • Chapitre XII. L’Antoinisme
    Louis Antoine, chef de la secte antoinite, est né en 1846 à Liège, dans une famille de mineurs. Il a été lui-même mineur, puis ouvrier métallurgiste. Il a commencé à faire du spiritisme après la mort de son fils. Quoique à peu près illettré, il s’est trouvé à la tête d’un groupement dit des « Vignerons du Seigneur ».
    « Ce qui est remarquable dans le cas d’Antoine, ce n’est pas sa carrière de « guérisseur », qui présente plus d’une ressemblance avec celle du zouave Jacob: il y eut à peu près autant de charlatanisme chez l’un que chez l’autre, et, s’ils obtinrent quelques cures réelles, elles furent très probablement dues à la suggestion, bien plutôt qu’à des facultés spéciales; c’est sans doute pour cela qu’il était si nécessaire d’avoir la « foi ». Ce qui est plus digne d’attention, c’est qu’Antoine se soit posé en fondateur de religion, et qu’il ait réussi à cet égard d’une façon vraiment extraordinaire, en dépit de la nullité de ses « enseignements », qui ne sont qu’un vague mélange de théorie spirites et de « moralisme » protestant, et qui sont, de plus, rédigés souvent en un jargon presque inintelligible. » (p. 352)
    L’Antoinisme a fait profession de mépriser l’intelligence, qu’il a dénoncé comme la cause de tous les maux. Elle réprésenterait le démon dans l’homme, tout comme la conscience y représenterait Dieu. Avec l’évolution, tout finirait par s’arranger.
    Selon les Antoinites, le mal n’existe pas, uniquement la « vue du mal », autrement dit c’est l’intelligence qui le crée.
    Des préceptes antoinites:
    « Un atome de matière nous est souffrance. »;
    « Si la matière existe, Dieu ne peut exister. »;
    « Nulle autre que l’individualité d’Adam a créé ce monde, Adam a été porté à se constituer une atmosphère et à construire son habitaiton, le globe, tel qu’il voulait l’avoir. »
    « Vous êtes libres, agissez comme bon vous semble, celui qui fait bien trouvera bien. En effet, nous jouissons à un tel point de notre libre arbitre, que Dieu nous laisse faire de lui ce que nous voulons. »
    « Tout cela est passablement incohérent; la seule idée qui s’en dégage, et tant est qu’on puisse appeler cela une idée, pourrait se formuler ainsi: il faut éliminer l’intelligence au profit de la « conscience », c’est-à-dire de la sentimentalité. Les occultistes français, dans la dernière période, en sont arrivés à une attitude à peu près semblable; encore n’avaient-ils pas, pour la plupart, l’excuse d’être des illettrés […]. » (p. 356)
    « […] ce qui est terrible, c’est la facilité avec laquelle ces insanités se répandent à notre époque: en quelques années, l’Antoinisme a rassemblé des adhérents par milliers. Au fond, la raison de ce succès, comme de celui de toutes les choses similaires, c’est qu’elles correspondent à quelques-unes des tendances qui sont le propre de l’esprit modernl mais ce sont précisément ces tendances qui sont inquiétantes, parce qu’elles sont la négation même de toute intellectualité, et l’on ne peut se dissimuler qu’elles gagnent du terrain actuellement. Le cas de l’Antoinisme, nous l’avons dit, est tout à fait typique; parmi les multiples sectes pseudo-religieuses qui se sont formées depuis un demi-siècle environ, il en est d’analogues, mais celle-là présente la particularité d’avoir pris naissance en Europe, tandis que la plupart des autres, de celles du moins qui ont réussi, sont originaires d’Amérique. Il en est d’ailleurs, comme la « Christian Science », qui sont parvenues à s’implanter en Europe, et même en France dans ces dernières années; c’est encore là un symptôme d’aggravation du déséquilibre mental dont l’apparition du spiritisme marque en quelque sorte le point de départ; et, alors même que ces sectes ne sont pas directement dérivées du spiritisme comme l’est l’Antoinisme, les tendances qui s’y manifestent sont assurément les mêmes dans une large mesure. » (p. 362)

    René Guénon, L’Erreur spirite, (note de lectura)

    Paru chez Editions Traditionnelles, 1984.

    source : http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/07/ren-gunon-lerreur-spirite-note-de_29.html


    votre commentaire
  •    Au cours de cette recherche, je me suis rendu compte de l'importance du sens social pour les individus. J'ai aussi constaté que la société ne pouvait avoir de sens que par la création de liens sociaux. C'est surtout cette absence de liens sociaux, ainsi que l'incapacité chronique de nos sociétés occidentales modernes à produire des systèmes de sens solides et durables, qui est responsable de la « détresse sociale » de notre époque. Devant l'incapacité des grandes institutions sociales et religieuses à produire un discours qui serait en prise directe sur la réalité, nombreux sont ceux qui se tournent vers de nouvelles formes de solidarité sociale, culturelle et spirituelle. Le réseau du NA représente bien cette tendance, car il propose une nouvelle forme d'organisation de la vie spirituelle mieux adaptée à la vie des sociétés occidentales postmodernes.

    Martin Geoffroy

    sociologie, professeur adjoint, 
    Collège Universitaire de Saint-Boniface (University of Manitoba)

      Pour une typologie du nouvel âge

       Un article publié dans la revue Cahiers de recherche sociologique, no 33, 1999, pp. 51-83. Montréal: Département de sociologie, UQAM.

    Note : l'auteur évoque l'antoinisme et les autres "religions de géurison" étudiées par Régis Dericquebourg

    source : http://209.85.129.132/search?q=cache:beq0uKLlaWAJ:classiques.uqac.ca/contemporains/geoffroy_martin/typologie_nouvel_age/typologie_nouvel_age.doc+guenon+antoinisme&cd=10&hl=fr&ct=clnk&client=firefox-a


    votre commentaire
  • - Minyân = assemblée dont les membres doivent souvent se mettre en quatre pour être dix.

        note : minyân veut dire "nombre" en hébreu, est désigne le quorum obligatoire d'adultes pour pouvoir célébrer un office juif ; en Europe, il est parfois difficile de réunir ces 10 personnes, et l'office n'est pas possible, une simple réunion est alors faite sans lecture de la Torah.

    - Qu'est-ce qu'un bon Juif ?
    - Celui qui trouve que les autres sont de mauvais Juifs.

    Un fervent amateur de littérature yiddish se recueille devant la tombe de Scholem Aleichem. Et il soupire
    - Jetzt bist de nebbich Scholem Asch !

    Scholem Aleichem est en train de se promener avec un ami lorsqu'ils aperçoivent une dame juive particulièrement corpulente.
    - Oï ! s'écrie l'ami, vous ne saviez pas encore tout en écrivant "Es ist schwer ze sein a Jid..." (être juif, c'est lourd à porter), (et il ajoute) "Es is noch schwerer ze sein a Jidene !" (Être juive, c'est encore plus lourd).

     

    source : http://judaisme.sdv.fr/humour/noctuel/noct1.htm


    votre commentaire
  •     La psychologie pré-freudienne, enfermée dans l'idéologie de la domination du cerveau sur le sang, exige de l'individu, de l'homme instruit et civilisé, qu'il réprime ses instincts par la raison. Freud répond nettement et brutalement : les instincts ne se laissent pas réprimer, et il est vain de supposer que, lorsqu'on les réprime, il sont chassés et disparus à jamais. Tout au plus arrive-t-on à refouler les instincts du conscient dans l'inconscient. Mais alors, soumis à cette déviation dangereuse, ils se tassent dans le fond de l'âme et engendrent par leur constante fermentation l'inquiétude nerveuse, les troubles et la maladie. Sans illusions, sans indulgence, sans croyance au progrès, Freud établit péremptoirement que ces forces instinctives de la Libido, stigmatisées par la morale, constituent une partie indestructible de l'être humain qui renaît dans chaque embryon ; que cet élément ne peut jamais être écarté, mais que dans certains cas on réussit à rendre son activité inoffensive par le passage dans le conscient. Donc, la prise de conscience, que l'ancienne éthique sociale considère comme un danger capital, Freud l'envisage comme une remède ; le refoulement qu'elle estimait bien faisant, il en démontre le danger. Ce que la vieille méthode tenait à mettre sous le boisseau, il veut l'étaler au grand jour. Il veut identifier au lieu d'ignorer, aborder au lieu d'éviter, approfondir au lieu de détourner le regard. Mettre à nu au lieu de voiler.

       Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.286-87
       Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)


    votre commentaire

  • 3 commentaires
  • Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités

    Philippe Perollier est avocat au barreau de Marseille. Il s'est intéressé aux conséquences judiciaires de la campagne de lutte contre les sectes.
    Vous pouvez vous procurer cette interview sur DVD en écrivant à contact@cicns.net
    Visitez notre site pour voir toutes nos interviews de sociologues, juristes, historiens, ethnologues et de personnes discriminées sur http://www.cicns.net/Video.htm


    votre commentaire
  • Argent public : les cathos reçoivent-ils trop ? "Le financement des cultes" : un reportage de Alain Dremière et Yves crasson.

    Tourisme religieux : la vache à lait du vatican, "Le tourisme religieux" un reportage de Valérie Dupont.

    A visionner sur google vidéo

    Diffusés le 9 avril 2008 par la RTBF.


    votre commentaire
  • Zazen (座禅) est la posture principale de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen. C’est la posture qu’utilisait Bouddha pendant ses méditations.

    Le but de zazen est de se concentrer sur la respiration et sur la posture en elle-même afin de la maintenir le plus correctement possible. Cela permettrait de développer la concentration, d'être serein et d'unifier et d'améliorer esprit et corps. La signification du terme japonais shikantaza — « seulement s'asseoir » — résume à la fois la simplicité et la difficulté de cette pratique.

    Zazen est la pratique centrale du zen. Les longues périodes de zazen sont généralement effectuées dans un dojo qui sert de salle de méditation, en alternance avec des périodes de kinhin, une marche méditative. Le début d'une période de zazen est traditionnellement annoncée en faisant tinter trois fois la cloche (shijosho) et la fin d'un cycle en sonnant une fois (hozensho). Avant et après la séance sur le zafu, un coussin de méditation, le pratiquant effectue un Gassho (salut mains jointes) en s'inclinant devant son zafu, ses collègues pratiquants et le maître.

    Il a été prouvé que la méditation déclenchait, comme dans un sommeil profond, les ondes cérébrales alpha et thêta, dues à l'afflux de sang dans les couches supérieures du cerveau, qui est alors très bien irrigué. Certains moines et laïcs tentent de faire connaître zazen comme un bon exercice de concentration qui apporterait sérénité, calme et bien-être.

    source : wikipedia


    votre commentaire
  •     La terre sacrée du Mont Athos ne peut pas être souillée par une présence féminine, telle est la loi vieille de 1000 ans, respectée par l'Etat grec et l'Union Européenne. Aussi, quand quatre femmes âgées de 27 à 32 ans, prostituées moldaves, très certainement victimes de trafic, échouèrent sur les côtes du Mont Athos, que croyez vous qu'il arrivât ? Les bons moines, effrayés par cette présence diabolique, appelèrent la police.

        Pour ces victimes des turpitudes masculines, point de charité chrétienne, point de preuve d'amour comme le Christ en montra envers Marie-Madeleine, pécheresse bien-aimée qui fut la première à voir le tombeau vide et le Christ ressuscité. nos quatre Marie-Madeleine moldaves ont peu de chances de voir autre chose que les barreaux d'une prison. La loi grecque punit de deux ans d'emprisonnement tout contrevenant à la loi vieille de 1000 ans. Nous sommes en 2008, dites-vous ?

              Jacqueline Dérens

    Clara Magazine - Septembre 2008 N°109 - Planète femmes - INTERLIGNES, p.20


    votre commentaire
  • La définition de ce mot, peut nous éclairer sur la pratique antoiniste :

    Celui, celle qui reçoit les confidences d'une personne. Être le (la) confident(e) favori(te), intime. "Tout de suite nous devînmes confidents. En deux heures je connus tout de son âme" (Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 444) ;
    "Disraëli aimait mieux encore voir Lady Blessington seule. Elle était devenue sa confidente et sa conseillère dans ses aventures amoureuses. Il lui disait tout, comme il avait aimé Henrietta, comment il l'avait fait recevoir à Bradenham par ses parents, ..."
    Maurois, La Vie de Disraëli, 1927, p. 90.

    Rare. [En parlant d'une relation sans deuxième personne, avec soi-même, par l'entremise de l'art, de la nature, ...] Être le confident de soi-même. "Enfin, il [Étienne] avait épousé la mer, elle était sa confidente et son amie" (Balzac, L'Enfant maudit, 1831-36, p. 392). "La lune fut toujours la confidente de ceux qui pensent à autre chose qu'à gagner de l'argent" (Alain, Propos, 1933, p. 1120).


    votre commentaire
  • L'âme est une entité immatérielle capable de perception et de conscience de soi.

    Si jamais on avait voulu inventer une entité qui puisse combler les humains, l'âme serait cette entité. Thomas Hobbes a souligné que le concept d'une substance immatérielle repose sur une contradiction. Il est impossible d'imaginer une entité immatérielle qui soit dotée de vie et de perception. Même ceux qui croient en l'âme imaginent toujours celle-ci sous la forme d'un nuage ou d'une brume ayant forme humaine. C'est une illusion que de croire que le concept d'âme est concevable. Cependant, des milliards de personnes ont cru en ce genre d'entités intangibles qui peuvent se déplacer dans l'espace tout en percevant et en interprétant des vibrations et des émissions d'énergie dans l'air, sans être dotées d'organes sensoriels.

    Les travaux effectués par des philosophes et des psychologues, se fondant sur l'hypothèse d'une entité immatérielle qui, d'une façon ou d'une autre, cohabiterait et interagirait avec le corps humain, n'ont pas permis de mieux comprendre le fonctionnement de l'intelligence. Au contraire, ce genre d'approche a plutôt favorisé la superstition et l'ignorance, tout en empêchant le développement d'une réelle et utile connaissance de l'intelligence humaine. On peut fonder de meilleurs espoirs dans le travail de ceux qui perçoivent l'intelligence comme un mode de fonctionnement du cerveau et qui traitent la maladie 'mentale' comme un problème fondamentalement physique. Cette croyance en l'existence d'une entité immatérielle, qui aurait besoin des traitements d'experts en entités immatérielles, a donné lieu à deux grandes industries particulièrement lucratives : la religion et la psychologie. On peut dire qu'une troisième industrie s'épanouit aussi grâce au concept d'âme : la philosophie. En effet, un grand nombre de philosophes produisent des livres et des articles qui sont fondés sur l'hypothèse de l'existence des esprits, cependant que d'autres gagnent leur vie en développant des réfutations et des critiques portant sur ces livres et articles. On pourrait dire que le sceptique et le croyant ont besoin l'un de l'autre !

    source : http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/soul.html


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique