• Vers l'an 200 après J.C., Clément d'Alexandrie affirmait : En ce qui concerne les choses mystérieuses, les symboles des Egyptiens sont semblables à ceux des Hébreux (Clément d'Alexandrie, Stromates, V.)
    Cette citation surprenante a incité Roger et Messod Sabbah à faire une étude comparative entre l'écriture hébraïque et les hiéroglyphes. Des ressemblances extraordinaires furent constatées, lettres après lettres, dans la forme, la prononciation, le nom ou la valeur symbolique. La première conclusion de cette étude permettait d'accréditer l'affirmation de Clément d'Alexandrie.
    Désireux d'en savoir plus, Roger et Messod Sabbah entreprirent une étude comparée de l'Ancien Testament, en rapport avec les données archéologiques de la XVIIIe dynastie pharaonique, se référant aux savants les plus éminents de l'égyptologie. Une relecture appuyée sur les commentaires des textes bibliques de Rachi (Troyes, XIe siècle ap. J.C.), grand maître de la tradition hébraïque écrite et orale, qui avait comme livre de référence la Bible araméenne, leur apporta une lumière nouvelle. Ils constatèrent que pour la Bible araméenne, les Hébreux s'appelaient les «Yéhoudaé », mot égyptien signifiant héritier, adorateurs de Pharaon... Ils formaient avec les « Lévi » la plus puissante tribu d'Israël, celle de Yahoudah (Juda). S'appuyant sur le Midrach (commentaire de la Bible des anciens rabbins), Rachi précisait que lors de la sortie d'Egypte, les Lévi n'avaient jamais été esclaves de Pharaon, parce qu'ils appartenaient à la prêtrise et la noblesse d'Egypte... Etaient-ils les serviteurs et adorateurs de Pharaon, comme le confirmait le hiéroglyphe «Yéhoudaé » ? Contre toute attente, ce procédé aboutit à de nouvelles coïncidences, amenant progressivement à rapprocher l'Exode biblique des prêtres Yahouds avec l'Exode historique des prêtres d'Akhet-Aton, capitale du pharaon Akhénaton, désertée après sa mort sur l'ordre du Divin Père Aï, vizir de Toutankhamon.

    source : http://www.editionsjcgodefroy.fr/page.php?id=13

     

    Cf. également le site dédié à la spiritualité kamite http://www.kamitik.com/ :

    Bienvenue sur le premier site consacré à la spiritualité Atonienne, à l'origine du judaïsme du christianisme et de l'islam
    Nous sommes un groupe à la fois hétérogène et homogène !
    Hétérogène, parce qu'à la base nous sommes issus de religions, de races et de milieux sociaux culturels différents.
    Homogène, parce que nous sommes unis par une même foi dans la religion monothéiste du pharaon Akhenaton, le véritable Moïse tel que nous le révèle le chercheur kamite Akounaatona alias Pierre Nillon.


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  • L'antoinisme, religion burlesque (La Croix, 5 janvier 1932)

    La Croix - mardi 5 janvier 1932 (Numéro 14986)
    journal quotidien catholique
    source : gallica


    L'antoinisme, religion burlesque

        Dans la Cité Chrétienne de Bruxelles, M. Louis Timmermans montre l'extravagance des théories philosophiques et
    religieuses de l'antoinisme où s'égarent malheureusement des esprits trop crédules.

        Louis-Antoine est né à Flémalle-Grande le 8 juin 1846. Il devient ouvrier métallurgiste, voyage en Allemagne, épouse en 1873 Jeanne-Catherine Collon, dont il a un fils cinq mois plus tard. Revenu en Belgique, il s'installe comme concierge aux « Tôleries Liégeoises », à Jemeppe. Amené à fréquenter des séances spirites, il devient président d'une secte et se fait médium guérisseur. Bientôt il se lasse et se passe des esprits, et distribue lui-même conseils et ordonnances. Il prescrit contre toutes les maladies une certaine liqueur Coune. Condamné pour exercice illégal de la médecine, ce qui lui vaut la sympathie de ses malades et de leurs amis, il change de méthode et prescrit de l'eau claire, à laquelle il communique, dit-il, un fluide magnétique. La renommée grandit. Antoine change de nouveau de méthode prescrit du papier magnétisé, moins encombrant qu'un bidon d'eau. La renommée grandit toujours, et le guérisseur, voulant aller de l'avant, rêve de devenir prophète et fondateur de religion. Il supprime tout intermédiaire matériel et se contente d'imposer les mains aux malades pour faire passer le fluide bienfaisant.
        Mais toute religion s'accompagne d'une doctrine et d'une morale. De 1905 à 1910, Antoine écrit quatre ouvrages qui sont le plus incompréhensible baragouin qu'il est possible d'imaginer. Le culte s'établit en mème temps que la morale et la doctrine; partout, des temples se fondent. Cela fatigue le « bon père » qui meurt en 1912, âgé de 66 ans. Avant
    son décès, il a eu le temps de passer son pouvoir à sa femme. Ses dernières paroles: « Après Mère. il y aura de grands guérisseurs. On pourra en choisir un pour remplacer Mère. Mère suivra toujours mon exemple; elle ira sur la tribune comme j'y vais, mais pour le nouveau guérisseur, il n'en sera pas de même : il montera à la tribune par l'escalier opposé, et quand il l'aura mérité, il ira par où je vais. »

    La philosophie antoiniste
        On trouve dans les ouvrages d'Antoine quelques propositions fondamentales qui peuvent être considérées comme la base philosophique de cette religion bizarre. Le plus important de ces ouvrages est le Couronnement de l'œuvre révélée (1910). « Il faut en convenir, tout ce qui a été révélé jusqu'à ce jour n'est qu'un acheminement vers la réalité, tendant à nous rendre plus aptes à la comprendre et à l'apprécier. Le Couronnement est à lui seul tout l'enseignement ». Voilà une formule type de la littérature antoiniste. D'abord l'affirmation tranchante : il faut en convenir. Rien de plus contraire à l'antoinisme que la forme interrogative, que le point d'interrogation, que le simple doute méthodique. Il faut en convenir, rien ne dépasse l'assurance d'Antoine; son assurance est son principal et son seul argument. Mais j'ai tort, dans cet article sur l'antoinisme, d'employer des mots tels qu'argument, ou que philosophie, ou que doute méthodique. Antoine, en effet, détestait l'intelligence. Dans tous ses écrits, il l'a terriblement malmenée, comme s'il sentait qu'elle était sa principale adversaire. « L'intelligence, dit-il dans la Révélation, l'intelligence considérée par l'humanité comme la faculté la plus enviable à tous les points de vue, n'est que le siège de notre imperfection. » Et dans le Couronnement, qui est à lui seul tout l'enseignement, il nous apprend que « l'intelligence suprême n'est autre que le démon en qui nous sommes incarnés » et que « la loi morale est opposée à l'Intelligence ». Qu'Antoine me pardonne, mais je ne parviens pas à trouver dans ses ouvrages une page qui soit intelligente, ni une page qui soit morale. Bien plus je crois que son immoralité foncière provient de sa bêtise. Ce brave homme était sans doute orgueilleux, peut-être ambitieux, mais ce qu'il était certainement, c'est bête comme il n'est pas permis de l'être quand on fonde une religion. De sorte qu'il ne lui restait plus qu'une ressource canoniser la stupidité.
        Avec beaucoup de bonne volonté, on pourrait dire que les ouvrages d'Antoine contiennent, en philosophie trois notions fondamentales: sa conception de Dieu, du monde et de l'homme.
        Ses idées sur Dieu sont très vagues. Antoine semble être panthéiste et adhérer, pour autant qu'il les a comprises, aux théories de Hegel. « Rien n'est sorti de Dieu qui ne soit Dieu; s'il n'en était pas ainsi, Dieu ne serait pas pur. Il remplit tout l'univers et seul il existe réellement. »
        Deuxième idée générale d'Antoine: le monde matériel n'est qu'apparence. Combien de fois cette idée ne revient-elle pas dans ses livres ? « Pourquoi voyons-nous la matière et qu'elle est en dehors de nous ? Parce que nous ne  percevons tout que par les sens qui sont seuls matière, illusion de notre esprit. Disons plutôt que tout se résume en nous; c'est notre imperfection seule qui nous rend accessibles à la matière, qui nous fait imaginer qu'elle existe tandis que c'est le contraire.» La même idée revient des centaines de fois sous des formes différentes. Je demande pardon à mes lecteurs de leur rapporter encore la suivante: « L'animal n'existe qu'en apparence... il n'est que l'excrément de notre imperfection. » Voilà pour le monde matériel.
        Quant à la philosophie antoiniste de l'homme, elle est absolument simpliste. Il y a dans l'homme deux individualités: le « moi conscient et le moi intelligent ». Avant d'arriver jusqu'à la pureté absolue de l'être », il nous faut passer par des milliers d'existences. Le passage d'une vie à l'autre est appelé désincarnation et réincarnation. Mais ces termes ne peuvent être entendus au sens habituel des spirites, puisque la matière est pure représentation subjective. La mort et le passage d'une ancienne vie à une nouvelle ne sont que le remplacement d'une illusion par une nouvelle, et il en sera ainsi tant que nous ne serons pas dépouillés de l'intelligence.

    La religion antoiniste
        Toute religion sérieuse, qu'elle soit dogmatique ou qu'elle soit une réaction contre le dogmatisme, a toujours le dogme pour base. Le scepticisme lui-même est une forme de dogmatisme, puisque douter sincèrement et se moquer de ceux qui ne doutent pas est une attitude de partisan. Sans doute existe-t-il des esprits raffinés qui ne se contentent pas de douter, mais qui vont jusqu'à douter de leurs doutes ce sont des exceptions qui ne se rencontrent qu'au milieu de peuples trop civilisés.
        Antoine, lui, ne doutait pas. Sa religion est basée sur une certitude inébranlable, une certitude absolue et qui est le point de départ de toutes ses extravagances: cette certitude, c'est qu'Antoine doit être glorifié comme un dieu. Au commencement il se contente de révéler, car sa mission, raconte-t-il, est de compléter l'œuvre des prophètes et d'adapter leur enseignement au développement actuel de l'humanité. D'où des révélations telles que celles-ci: « Je vous ai révélé qu'Adam n'existait que spirituellement; il est le moi conscient et Eve, qui n'existait qu'en apparence, le moi intelligent. Telles sont les deux individualités qui sont en nous, l'une réelle et l'autre apparente... J'ai révélé que la défaillance d'Adam ne lui permettait plus de supporter la réalité; il en souffrait et cherchait partout le moyen de s'y dérober. Il la cachait et s'imaginait que chez ses semblables il en était de même à son égard. En dissimulant la réalité, croyant se faire estimer avec l'apparence, Adam agissait tout contrairement à son avenir. » Adam et Eve sont l'objet constant des révélations d'Antoine. Leur histoire est pour lui une obsession. Adam n'a pas été le premier homme, « il en existait d'autres à cette époque, qui occupaient diverses contrées, formant différents milieux de la même élévation ». Néanmoins, c'est Adam qui a créé le monde où nous vivons, car il nous a transmis en héritage l'état d'incarnation où nous sommes. La faute d'Adam fut « d'imaginer Dieu en dehors de lui, en croyant le voir dans le serpent ». Par là, il se créa une « individualité personnelle »; il se forma un corps en y mettant « des milliers d'années »; il se dota d'intelligence et de sens qui sont « les attributs de l'intelligence »; il fut envahi par l'illusion que la matière et le mal existent; « Il chercha de quoi se revêtir pour se soustraire à la rue de ses semblables et s'imagina voir un arbre »; ainsi naquit dans Adam la notion de la distinction des sexes, et il connut « l'amour de la bestialité »; le père de l'humanité incarnée fit partager son erreur à ses compagnons. car « ils avaient confiance en lui ». Depuis lors, le genre humain vit dans « l'affreux cauchemar qu'est l'incarnation ». On voudrait savoir, en lisant cela, ce que le prophète de Jemeppe aurait « révélé », s'il n'avait pas été chargé d'adapter ses extravagances au développement actuel de l'humanité.
        Toutes ces révélations ne sont cependant pas de foi pour le disciple d'Antoine, car le bon père entend être tolérant et prudent. « Ce qui est aujourd'hui la lumière sera demain l'obscurité », tel est un de ses adages favoris. Il est cependant une vérité qu'il a voulu inculquer à ses disciples: une vérité qui n'est ni relative, ni lumière éphémère, mais la seule grande vérité; c'est celle que l'on trouve dans la préface de la Révélation : « Nous ne voulons pas faire d'Antoine le guérisseur un grand seigneur, nous faisons de lui notre sauveur; disons qu'il est notre Dieu ». Et dans le même ouvrage, il est appelé le messie du XIXe siècle, venu en mission pour régénérer l'humanité !
        S'il suffit, pour être régénéré, d'appliquer les préceptes antoiniste, le travail ne sera pas difficile. Antoine, en effet, supprime l'essentiel de la morale : les devoirs envers Dieu. « Nous sommes autant indépendants de Dieu qu'il l'est de nous », dit-il à plusieurs reprises, dans la Révélation et dans le Couronnement. Par ailleurs, il nie la réalité du mal moral: « Le bien et le mal n'existent pas ». Antoine affirme une partie des devoirs envers le prochain; il prêche la douceur, l'affabilité, le désintéressement et surtout le pardon des injures. Vit-à-vis de lui-même, l'homme n'a qu'un devoir, et c'est de suivre les penchants de sa nature : « La pudeur est un sentiment factice »; « On ne peut faire le mal, du moment qu'on suit les penchants de sa nature »; « Agissez d'après votre naturel, ne vous arrêtez pour personne, c'est ainsi que vous serez le plus rapprochés de la vérité ». On peut conclure, que « la morale antoiniste est beaucoup trop voisine de l'immorale ». Elle est immorale parce qu'elle méconnaît nos devoirs envers Dieu; immorale parce qu'elle nie la réalité du mal moral; immorale parce qu'elle supprime toute sanction; immorale, enfin, parce que le « messie du XIXe siècle » chargé de régénérer l'humanité et d'adapter à notre temps les révélations des prophètes, s'est contenté, pour toute morale, de reprendre la maxime du philosophe païen : Sequere naturam.
        Antoine, avons-nous vu, nie l'existence de Dieu. « Ne croyons pas en Dieu, mais croyons en nous et agissons naturellement. Sachons que nous sommes Dieu nous-mêmes », lit-on dans le Couronnement. Dès lors, pourquoi un culte ? C'est qu'Antoine a détourné sur sa personne les honneurs qui sont dus à Dieu seul. De son vivant, il s'est laissé proclamer le messie; depuis sa mort, les honneurs se sont accentués. En même temps que les honneurs, s'est accentuée la stupidité des cérémonies. Dans les cérémonies courantes, le desservant donne lecture des dix principes antoinistes; il commente ensuite à sa façon un passage de la Bible. Après quoi, recueillement prolongé de l'assemblée qui se retrempe dans la foi au père, afin de bénéficier de  ses inspirations et de s'imprégner de son fluide éthéré, qui finit par l'inonder. A la fin de l'inondation: les malades invités apprennent qu'ils sont soulages ou guéris. Les cérémonies importantes, telles que les inaugurations de nouveaux temples, sont beaucoup plus compliquées. Le public, « oublieux de la matière, y communie dans le fluide éthéré du père. Voilà pourquoi la consécration d'un nouveau temple antoiniste a une signification si sublime: elle nous réunit dans notre commune aspiration à la divinité, elle témoigne que nous nous remettons à notre père du soin de nous diriger et de nous protéger, afin que nous soyons comme lui assis sur la gloire de nos œuvres ».
        Le dieu Antoine a son collège de ministre, collège, dont les femmes ne sont pas exclues. Au sommet de la hiérarchie, il y a le « représentant du père », qui est inamovible; pour l'aider, un Conseil de huit membres. Actuellement, la mère Antoine porte le titre de « représentant du père ». Pour se rendre aux réunions cultuelles, le antoinistes portent un costume spécial, qui a été « révélé » par le père. Leur emblème est « l'arbre de la vue du mal », qui rappelle aux adeptes que la grande tâche est de s'épurer de la vue du mal, seule cause qui précipita Adam dans l'apparente incarnation.
        « S'épurer de la vue du mal ? demandera un lecteur trop zélé. Antoine n'a-t-il pas nié l'existence du mal, à différentes reprises et de façon formelle ? La contradiction est flagrante, comme sont flagrantes bien d'autres contradictions dans la religion antoiniste. » A quoi je répondrai par le grand, le seul, le véritable argument. Cet argument est le huitième précepte du père Antoine : « Ne vous laisses pas guider par l'intelligence ».


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  • En France, contrairement à ce qu’on croit, le phénomène sectaire, qui a connu une forte expansion dans les années 60-70, est relativement stable depuis une quinzaine d’années. Des groupes naissent chaque jour, mais beaucoup disparaissent aussi. Les grands groupes des années 70 - Moon, Krishna - ne représentent quasiment plus rien en France. A l’inverse, un mouvement comme les Témoins de Jéhovah connaît une forte croissance et rassemble à lui seul, avec 130 000 adeptes, près des deux tiers des adeptes de toutes les « sectes » recensées.

    En ce qui concerne les groupes dont la forte dangerosité est avérée, M. Alain Vivien, président du Centre de documentation, d’éducation et d’action contre les manipulations mentales (CCMM) et nouveau président du comité interministériel de lutte contre les sectes mis en place par le gouvernement de M. Lionel Jospin, estime qu’elles sont tout au plus une dizaine en France.

    En fait, tout le monde a intérêt à gonfler les chiffres : les sectes pour se donner du poids - les scientologues français affirment par exemple qu’ils sont 50 000 alors qu’ils sont à peine 2 000 - ; certaines associations de lutte contre les sectes pour justifier leur combat ; les responsables politiques pour se donner le beau rôle de pourfendeurs d’un nouveau fléau social ; et certains médias pour faire de l’Audimat ou vendre du papier.

    Cela dit, la dangerosité des groupes n’est absolument pas liée à leur nombre. Une seule secte, Aum, a réussi à répandre du gaz sarin dans le métro de Tokyo en mars 1995, faisant douze morts et des milliers de personnes intoxiquées. Heaven’s Gate ne comprenait que 40 adeptes, et 39 sont morts au printemps 1997 en Californie, l’Ordre du Temple solaire, à peine 500 adeptes, et 74 sont décédés de manière tragique en plusieurs vagues entre 1994 et 1997, alternativement sur le territoire américain et européen. On peut même affirmer que plus un groupe est petit et cultive le secret, plus il a de risques de dériver car il repose entièrement sur l’autorité d’un unique dirigeant, qui peut à tout moment entraîner ses adeptes dans son délire sans qu’aucun contrôle institutionnel ou social puisse s’exercer.

    source : http://www.monde-diplomatique.fr/1999/05/LENOIR/12059


    Remarquons que les derniers Rapport au Premier Ministre de la Miviludes ne cite plus l'antoinisme, alors que la Scientologie, et les Témoins de Jéhovah sont critiqués.

    source : http://www.miviludes.gouv.fr/


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  • L'Auréole de la conscience nous enjoint d'aimer ses ennemis : "ne pas aimer ses ennemis, c'est ne pas aimer Dieu ; car c'est l'amour que nous avons pour nos ennemis qui nous rend dignes de Le servir".

    Et le premier principe, nous enjoint de nous aimer nous-même : Dieu parle et dit : "si vous m'aimez, vous ne l'enseignerez à personne, puisque vous savez que je ne réside qu'au sein de l'homme."


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  •     "Le principe qui interdit de ''se faire des images'', explique Gilles Bernheim, rabbin de la Grande Synagogue de la Victoire, à Paris, et agrégé de philosophie, est longuement étudié par les maîtres de la tradition juive et les enseignements qui en sont tirés ne sont pas unilatéraux ni uniformes." Cette interdiction traduisant surtout, selon lui, l'inquiétude de voir une chose se pétrifier : une idée, une manière de penser ou une manière d'être en relation avec son prochain.

        Le XXIe siècle sera-t-il religieux ?
        Télérama hors-série & L'Actualité religieuse, p.46


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  • L'acte de foi est une prière catholique dans laquelle le croyant affirme sa foi en Dieu et en l'Église qu'il a instituée comme servante de la Vérité. Cette prière s'oppose à la croyance en un Dieu trompeur, "mauvais génie" (tel que Descartes l'envisage dans la première de ses Méditation métaphysiques) et à l'idée selon laquelle la vérité serait subjective, voire multiple.

    Le texte est le suivant :

    « Mon Dieu, je crois fermement en toutes les vérités que vous nous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper ni nous tromper. »

    source : wikipedia

     

    Un autodafé (du portugais auto da fé, qui est auto de fé aujourd'hui, venu du latin actus fideiacte de foi) consistait, à l'origine, à brûler des livres considérés comme païens, blasphématoires ou immoraux (mesure qu'aurait pratiquée Paul de Tarse). Puis, au Moyen Âge, il devint la proclamation solennelle d'un jugement prononcé par l'Inquisition et dont l'exécution conduisait le coupable à sa destruction, mort ou vif, par le feu.

    source : wikipedia


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  • Adam et Eve constituent le mythe fondateur de la culture hétérosexuelle en Occident. Origines de l’Humanité, ils s’inscrivent dans une cosmogonie dont les implications politiques sont souvent mises en avant, soit pour penser la relation entre hommes et femmes, soit pour justifier la relation entre homos et hétéros.

    Assez souvent, aux Etats-Unis, les mouvements évangéliques soucieux d’affirmer le primat de l’hétérosexualité protestent : «Adam and Eve, not Adam and Steve !» Mais en 1998, ce slogan fut détourné de manière humoristique par Paul Rudnick dans sa pièce, The Most Fabulous Story Ever Told, qui parodie le récit de la Création en mettant en scène deux personnages homosexuels, qui se nomment justement Adam et Steve. Adam and Steve, c’est aussi le nom d’une comédie romantique de Craig Chester, réalisée en Angleterre en 2005, qui parodie également le livre de la Genèse.

    Pour ce qui est de la France, la question s’est aussi posée. A l’occasion de la manifestation organisée par Christine Boutin contre le Pacs, le 31 janvier 1998, plusieurs militants arboraient des panneaux indiquant «Adam et Eve, pas Adam et Yves !» Cependant, ce rappel à l’ordre théologique fut une fois de plus subverti, en l’occurrence par Zazie, en 2001, dans une chanson intitulée fort à propos Adam et Yves.

    Mais revenons au texte lui-même, c’est-à-dire à Genèse 1, 27 : «Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, masculin et féminin il les créa.» Ce verset très célèbre, maintes fois commenté, constitue l’une des sources les plus riches de la tradition cabalistique. Au XIIe siècle, Rabbi Abraham ben David de Posquières (ordinairement désigné par l’acronyme Rabed) publia un commentaire du Talmud, qui passe aujourd’hui pour être l’un des plus anciens témoignages de la cabale médiévale. Dans ce fragment, il se réfère à une longue tradition, qui tire de ce passage et de quelques autres sources midrashiques deux conclusions : premièrement, Adam a été créé avec un double visage (dou-partsoufim), masculin et féminin, et cette double identité est à l’image de Dieu.

    Cette interprétation a été reprise par de nombreux commentateurs, comme Jospeh Gikatila, par exemple, cabaliste du XIIIe siècle, que Charles Mopsik cite dans ses ouvrages de référence (Le sexe des âmes, éditions de L’Éclat, Paris-Tel Aviv, 2003; Cabale et cabalistes, éditions Albin Michel, Paris, 2003; Les grands textes de la cabale, éditions Verdier, Lagrasse, 1993). Selon Gikatila, l’androgynie du Créateur se reflète dans celle de la Créature, et ce n’est qu’en Genèse 2, 22, que l’homme androgyne dut être divisé en deux sexes, comme l’indique aussi Rachi (R. Salomon ben Isaac, Troyes, 1040-1105), dans un commentaire du Talmud, largement repris par la tradition. Bref, loin d’être une conception marginale, cette vision androgyne de l’homme et de Dieu est au cœur de la théosophie cabalistique, et elle implique de repenser à nouveaux frais la représentation du sexe et du genre dans la théologie judéo-chrétienne.

    Ce n’est pas ici le lieu de discuter de la pertinence de cette interprétation, de sa justesse, et de la signification réelle de ce verset biblique. Il importe seulement de mettre en garde ceux qui tentent de justifier la suprématie hétérosexuelle en se fondant sur ce verset en particulier ; il convient de les avertir de la multiplicité des significations possibles de ce passage, et de les inviter à être un peu plus prudents quant à l’utilisation des sources bibliques en général…

    source : http://heterosexualite.blogs.liberation.fr/tin/2009/01/les-grands-myth.html#more


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  • Notre-Dame des courants-d'air


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  • J.J FDIDA ; INTERPRETE :STEPHAN ROPERTCONTE : LA FOI

    un homme qui a perdu la foi va voir le rabbi

    source : http://www.archive.org/details/LaFoi


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  • Chapitre XII. L’Antoinisme
    Louis Antoine, chef de la secte antoinite, est né en 1846 à Liège, dans une famille de mineurs. Il a été lui-même mineur, puis ouvrier métallurgiste. Il a commencé à faire du spiritisme après la mort de son fils. Quoique à peu près illettré, il s’est trouvé à la tête d’un groupement dit des « Vignerons du Seigneur ».
    « Ce qui est remarquable dans le cas d’Antoine, ce n’est pas sa carrière de « guérisseur », qui présente plus d’une ressemblance avec celle du zouave Jacob: il y eut à peu près autant de charlatanisme chez l’un que chez l’autre, et, s’ils obtinrent quelques cures réelles, elles furent très probablement dues à la suggestion, bien plutôt qu’à des facultés spéciales; c’est sans doute pour cela qu’il était si nécessaire d’avoir la « foi ». Ce qui est plus digne d’attention, c’est qu’Antoine se soit posé en fondateur de religion, et qu’il ait réussi à cet égard d’une façon vraiment extraordinaire, en dépit de la nullité de ses « enseignements », qui ne sont qu’un vague mélange de théorie spirites et de « moralisme » protestant, et qui sont, de plus, rédigés souvent en un jargon presque inintelligible. » (p. 352)
    L’Antoinisme a fait profession de mépriser l’intelligence, qu’il a dénoncé comme la cause de tous les maux. Elle réprésenterait le démon dans l’homme, tout comme la conscience y représenterait Dieu. Avec l’évolution, tout finirait par s’arranger.
    Selon les Antoinites, le mal n’existe pas, uniquement la « vue du mal », autrement dit c’est l’intelligence qui le crée.
    Des préceptes antoinites:
    « Un atome de matière nous est souffrance. »;
    « Si la matière existe, Dieu ne peut exister. »;
    « Nulle autre que l’individualité d’Adam a créé ce monde, Adam a été porté à se constituer une atmosphère et à construire son habitaiton, le globe, tel qu’il voulait l’avoir. »
    « Vous êtes libres, agissez comme bon vous semble, celui qui fait bien trouvera bien. En effet, nous jouissons à un tel point de notre libre arbitre, que Dieu nous laisse faire de lui ce que nous voulons. »
    « Tout cela est passablement incohérent; la seule idée qui s’en dégage, et tant est qu’on puisse appeler cela une idée, pourrait se formuler ainsi: il faut éliminer l’intelligence au profit de la « conscience », c’est-à-dire de la sentimentalité. Les occultistes français, dans la dernière période, en sont arrivés à une attitude à peu près semblable; encore n’avaient-ils pas, pour la plupart, l’excuse d’être des illettrés […]. » (p. 356)
    « […] ce qui est terrible, c’est la facilité avec laquelle ces insanités se répandent à notre époque: en quelques années, l’Antoinisme a rassemblé des adhérents par milliers. Au fond, la raison de ce succès, comme de celui de toutes les choses similaires, c’est qu’elles correspondent à quelques-unes des tendances qui sont le propre de l’esprit modernl mais ce sont précisément ces tendances qui sont inquiétantes, parce qu’elles sont la négation même de toute intellectualité, et l’on ne peut se dissimuler qu’elles gagnent du terrain actuellement. Le cas de l’Antoinisme, nous l’avons dit, est tout à fait typique; parmi les multiples sectes pseudo-religieuses qui se sont formées depuis un demi-siècle environ, il en est d’analogues, mais celle-là présente la particularité d’avoir pris naissance en Europe, tandis que la plupart des autres, de celles du moins qui ont réussi, sont originaires d’Amérique. Il en est d’ailleurs, comme la « Christian Science », qui sont parvenues à s’implanter en Europe, et même en France dans ces dernières années; c’est encore là un symptôme d’aggravation du déséquilibre mental dont l’apparition du spiritisme marque en quelque sorte le point de départ; et, alors même que ces sectes ne sont pas directement dérivées du spiritisme comme l’est l’Antoinisme, les tendances qui s’y manifestent sont assurément les mêmes dans une large mesure. » (p. 362)

    René Guénon, L’Erreur spirite, (note de lectura)

    Paru chez Editions Traditionnelles, 1984.

    source : http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/07/ren-gunon-lerreur-spirite-note-de_29.html


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  •    Au cours de cette recherche, je me suis rendu compte de l'importance du sens social pour les individus. J'ai aussi constaté que la société ne pouvait avoir de sens que par la création de liens sociaux. C'est surtout cette absence de liens sociaux, ainsi que l'incapacité chronique de nos sociétés occidentales modernes à produire des systèmes de sens solides et durables, qui est responsable de la « détresse sociale » de notre époque. Devant l'incapacité des grandes institutions sociales et religieuses à produire un discours qui serait en prise directe sur la réalité, nombreux sont ceux qui se tournent vers de nouvelles formes de solidarité sociale, culturelle et spirituelle. Le réseau du NA représente bien cette tendance, car il propose une nouvelle forme d'organisation de la vie spirituelle mieux adaptée à la vie des sociétés occidentales postmodernes.

    Martin Geoffroy

    sociologie, professeur adjoint, 
    Collège Universitaire de Saint-Boniface (University of Manitoba)

      Pour une typologie du nouvel âge

       Un article publié dans la revue Cahiers de recherche sociologique, no 33, 1999, pp. 51-83. Montréal: Département de sociologie, UQAM.

    Note : l'auteur évoque l'antoinisme et les autres "religions de géurison" étudiées par Régis Dericquebourg

    source : http://209.85.129.132/search?q=cache:beq0uKLlaWAJ:classiques.uqac.ca/contemporains/geoffroy_martin/typologie_nouvel_age/typologie_nouvel_age.doc+guenon+antoinisme&cd=10&hl=fr&ct=clnk&client=firefox-a


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  • - Minyân = assemblée dont les membres doivent souvent se mettre en quatre pour être dix.

        note : minyân veut dire "nombre" en hébreu, est désigne le quorum obligatoire d'adultes pour pouvoir célébrer un office juif ; en Europe, il est parfois difficile de réunir ces 10 personnes, et l'office n'est pas possible, une simple réunion est alors faite sans lecture de la Torah.

    - Qu'est-ce qu'un bon Juif ?
    - Celui qui trouve que les autres sont de mauvais Juifs.

    Un fervent amateur de littérature yiddish se recueille devant la tombe de Scholem Aleichem. Et il soupire
    - Jetzt bist de nebbich Scholem Asch !

    Scholem Aleichem est en train de se promener avec un ami lorsqu'ils aperçoivent une dame juive particulièrement corpulente.
    - Oï ! s'écrie l'ami, vous ne saviez pas encore tout en écrivant "Es ist schwer ze sein a Jid..." (être juif, c'est lourd à porter), (et il ajoute) "Es is noch schwerer ze sein a Jidene !" (Être juive, c'est encore plus lourd).

     

    source : http://judaisme.sdv.fr/humour/noctuel/noct1.htm


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  •     La psychologie pré-freudienne, enfermée dans l'idéologie de la domination du cerveau sur le sang, exige de l'individu, de l'homme instruit et civilisé, qu'il réprime ses instincts par la raison. Freud répond nettement et brutalement : les instincts ne se laissent pas réprimer, et il est vain de supposer que, lorsqu'on les réprime, il sont chassés et disparus à jamais. Tout au plus arrive-t-on à refouler les instincts du conscient dans l'inconscient. Mais alors, soumis à cette déviation dangereuse, ils se tassent dans le fond de l'âme et engendrent par leur constante fermentation l'inquiétude nerveuse, les troubles et la maladie. Sans illusions, sans indulgence, sans croyance au progrès, Freud établit péremptoirement que ces forces instinctives de la Libido, stigmatisées par la morale, constituent une partie indestructible de l'être humain qui renaît dans chaque embryon ; que cet élément ne peut jamais être écarté, mais que dans certains cas on réussit à rendre son activité inoffensive par le passage dans le conscient. Donc, la prise de conscience, que l'ancienne éthique sociale considère comme un danger capital, Freud l'envisage comme une remède ; le refoulement qu'elle estimait bien faisant, il en démontre le danger. Ce que la vieille méthode tenait à mettre sous le boisseau, il veut l'étaler au grand jour. Il veut identifier au lieu d'ignorer, aborder au lieu d'éviter, approfondir au lieu de détourner le regard. Mettre à nu au lieu de voiler.

       Stefan Zweig - La guérison par l'esprit, p.286-87
       Le Livre de Poche, n°9524, 1931 (1982 & 1991 pour la traduction française)


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  • Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualités

    Philippe Perollier est avocat au barreau de Marseille. Il s'est intéressé aux conséquences judiciaires de la campagne de lutte contre les sectes.
    Vous pouvez vous procurer cette interview sur DVD en écrivant à contact@cicns.net
    Visitez notre site pour voir toutes nos interviews de sociologues, juristes, historiens, ethnologues et de personnes discriminées sur http://www.cicns.net/Video.htm


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  • Argent public : les cathos reçoivent-ils trop ? "Le financement des cultes" : un reportage de Alain Dremière et Yves crasson.

    Tourisme religieux : la vache à lait du vatican, "Le tourisme religieux" un reportage de Valérie Dupont.

    A visionner sur google vidéo

    Diffusés le 9 avril 2008 par la RTBF.


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  • Zazen (座禅) est la posture principale de méditation assise de la pratique du bouddhisme zen. C’est la posture qu’utilisait Bouddha pendant ses méditations.

    Le but de zazen est de se concentrer sur la respiration et sur la posture en elle-même afin de la maintenir le plus correctement possible. Cela permettrait de développer la concentration, d'être serein et d'unifier et d'améliorer esprit et corps. La signification du terme japonais shikantaza — « seulement s'asseoir » — résume à la fois la simplicité et la difficulté de cette pratique.

    Zazen est la pratique centrale du zen. Les longues périodes de zazen sont généralement effectuées dans un dojo qui sert de salle de méditation, en alternance avec des périodes de kinhin, une marche méditative. Le début d'une période de zazen est traditionnellement annoncée en faisant tinter trois fois la cloche (shijosho) et la fin d'un cycle en sonnant une fois (hozensho). Avant et après la séance sur le zafu, un coussin de méditation, le pratiquant effectue un Gassho (salut mains jointes) en s'inclinant devant son zafu, ses collègues pratiquants et le maître.

    Il a été prouvé que la méditation déclenchait, comme dans un sommeil profond, les ondes cérébrales alpha et thêta, dues à l'afflux de sang dans les couches supérieures du cerveau, qui est alors très bien irrigué. Certains moines et laïcs tentent de faire connaître zazen comme un bon exercice de concentration qui apporterait sérénité, calme et bien-être.

    source : wikipedia


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  •     La terre sacrée du Mont Athos ne peut pas être souillée par une présence féminine, telle est la loi vieille de 1000 ans, respectée par l'Etat grec et l'Union Européenne. Aussi, quand quatre femmes âgées de 27 à 32 ans, prostituées moldaves, très certainement victimes de trafic, échouèrent sur les côtes du Mont Athos, que croyez vous qu'il arrivât ? Les bons moines, effrayés par cette présence diabolique, appelèrent la police.

        Pour ces victimes des turpitudes masculines, point de charité chrétienne, point de preuve d'amour comme le Christ en montra envers Marie-Madeleine, pécheresse bien-aimée qui fut la première à voir le tombeau vide et le Christ ressuscité. nos quatre Marie-Madeleine moldaves ont peu de chances de voir autre chose que les barreaux d'une prison. La loi grecque punit de deux ans d'emprisonnement tout contrevenant à la loi vieille de 1000 ans. Nous sommes en 2008, dites-vous ?

              Jacqueline Dérens

    Clara Magazine - Septembre 2008 N°109 - Planète femmes - INTERLIGNES, p.20


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  • La définition de ce mot, peut nous éclairer sur la pratique antoiniste :

    Celui, celle qui reçoit les confidences d'une personne. Être le (la) confident(e) favori(te), intime. "Tout de suite nous devînmes confidents. En deux heures je connus tout de son âme" (Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932, p. 444) ;
    "Disraëli aimait mieux encore voir Lady Blessington seule. Elle était devenue sa confidente et sa conseillère dans ses aventures amoureuses. Il lui disait tout, comme il avait aimé Henrietta, comment il l'avait fait recevoir à Bradenham par ses parents, ..."
    Maurois, La Vie de Disraëli, 1927, p. 90.

    Rare. [En parlant d'une relation sans deuxième personne, avec soi-même, par l'entremise de l'art, de la nature, ...] Être le confident de soi-même. "Enfin, il [Étienne] avait épousé la mer, elle était sa confidente et son amie" (Balzac, L'Enfant maudit, 1831-36, p. 392). "La lune fut toujours la confidente de ceux qui pensent à autre chose qu'à gagner de l'argent" (Alain, Propos, 1933, p. 1120).


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  • L'âme est une entité immatérielle capable de perception et de conscience de soi.

    Si jamais on avait voulu inventer une entité qui puisse combler les humains, l'âme serait cette entité. Thomas Hobbes a souligné que le concept d'une substance immatérielle repose sur une contradiction. Il est impossible d'imaginer une entité immatérielle qui soit dotée de vie et de perception. Même ceux qui croient en l'âme imaginent toujours celle-ci sous la forme d'un nuage ou d'une brume ayant forme humaine. C'est une illusion que de croire que le concept d'âme est concevable. Cependant, des milliards de personnes ont cru en ce genre d'entités intangibles qui peuvent se déplacer dans l'espace tout en percevant et en interprétant des vibrations et des émissions d'énergie dans l'air, sans être dotées d'organes sensoriels.

    Les travaux effectués par des philosophes et des psychologues, se fondant sur l'hypothèse d'une entité immatérielle qui, d'une façon ou d'une autre, cohabiterait et interagirait avec le corps humain, n'ont pas permis de mieux comprendre le fonctionnement de l'intelligence. Au contraire, ce genre d'approche a plutôt favorisé la superstition et l'ignorance, tout en empêchant le développement d'une réelle et utile connaissance de l'intelligence humaine. On peut fonder de meilleurs espoirs dans le travail de ceux qui perçoivent l'intelligence comme un mode de fonctionnement du cerveau et qui traitent la maladie 'mentale' comme un problème fondamentalement physique. Cette croyance en l'existence d'une entité immatérielle, qui aurait besoin des traitements d'experts en entités immatérielles, a donné lieu à deux grandes industries particulièrement lucratives : la religion et la psychologie. On peut dire qu'une troisième industrie s'épanouit aussi grâce au concept d'âme : la philosophie. En effet, un grand nombre de philosophes produisent des livres et des articles qui sont fondés sur l'hypothèse de l'existence des esprits, cependant que d'autres gagnent leur vie en développant des réfutations et des critiques portant sur ces livres et articles. On pourrait dire que le sceptique et le croyant ont besoin l'un de l'autre !

    source : http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/soul.html


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