• Grenoble, cercle spirite (Bulletin de l'Union spirite française, v4, 1924)

        A Grenoble. – M. A. Dourille, président du groupe de Grenoble, Lumière et Charité, nous adresse les renseignements suivants, dont nous le remercions cordialement.
        L'Ecole psychique de Grenoble Lumière et Charité a été fondée en 1919, MM. Saltzmann et Petit (de Paris), – tous deux guérisseurs, – nous ayant prêté leur concours à cet effet. Le groupe compte actuellement une vingtaine de sociétaires. Deux fois par mois, nous donnons des réunions au Siège social, 15, rue Bayard, accompagnées de soins aux malades. Moi-même et ma secrétaire, l'un et l'autre guérisseurs, traitons par la prière et le magnétisme, de 13 à 19 heures. En outre, nous visitons, à domicile, les impotents, non seulement en ville mais dans tout le département. Il va de soi que nos soins sont absolument gratuits.
        Nous cherchons en ce moment à recruter de bons médiums pour l'étude des diverses manifestations psychiques. Il nous faudrait aussi un local adapté à nos besoins. Avec l'aide de nos bons amis invisibles, nous ne doutons pas que nous réussirons à réaliser ces différents espoirs, et que nous irons de
    progrès en satisfactions.

    Bulletin de l'Union spirite française, v4, 1924


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  • Évangélisation protestante à Damprémy (Charleroi)

        Mon premier contact avec la Belgique, "le plat pays", fut Ypres. En 1931, Ypres était à peine remise de ses blessures de la guerre 1914-1918. Je me souviens d'un char d'assaut énorme, gardé en souvenir sur une place de banlieue.
        Le temple méthodiste était un baraquement, les réunions, après-midi et soir, se tenaient en langue flamande. Le pasteur traduisait M. Scott. Cela donnait du sel à la prédication, entrecoupée de chants enthousiastes. Je suivais de mon mieux. Tout était si nouveau ! La mission terminée, nous partîmes pour Charleroi et Damprémy. Pays minier, corons bien alignés, terrils, seules collines de cette contrée laborieuse. Le soir, affluence aux réunions. Un public mélangé, curieux, "gueules noires", malades en grand nombre et surtout des possédés...
        C'est à Damprémy que je fus confronté à la réalité du monde des ténèbres. La plupart de nos auditeurs provenaient de la secte des "Antoinistes". Dès que nous leur imposions les mains au nom de Jésus, ils tombaient en crise, se roulaient par terre et criaient. C'était impressionnant. Plusieurs furent cependant complètement délivrés et se convertirent à Jésus-Christ. Une tranche vivante des "Actes des Apôtres".
        [...]
        L'auditoire du culte de l'assemblée naissante de Fives-Lille ne tarda pas à s'étoffer de familles de Valenciennes, ville où j'avais commencé des réunions au "Café des Fleurs".
        C'est un fait, là où le Seigneur travaille, l'Ennemi se démène. Dans cette région du Nord, les "Antoinistes", les guérisseurs en tous genres se taillaient du succès. Un guérisseur tenta de s'introduire chez nous.
        Le Pasteur Pierre Nicolle nous avait écrit à ce sujet : "Soyez prudents comme des kilomètres de serpents !"

    Arthur et Henriette Maret, Vous serez mes témoins, 2021
    sur le site de l'Union des Églises Évangéliques de Réveil de Suisse (https://ueer.ch/), en France, elle est membre de la Fédération protestante de France

        Arthur Maret, qui allait devenir l'un des fondateurs des EER, commença ainsi sa formation aux côtés de Douglas Scott, en méditant ses prédications, en priant et en imposant les mains avec lui pour de nombreux malades. Il voyagea ensuite principalement en Belgique et dans le nord de la France. Des choses étonnantes se produisaient sur son passage : des guérisons, des délivrances et des miracles spectaculaires accompagnaient sa prédication de l'évangile aux quatre angles.
    source : http://sources.pentecotisme.free.fr/index.php/pentecotisme/biographie-pentecotiste/arthur-maret.html
        Douglas Scott (1900-1967) est un prédicateur du Réveil et évangéliste anglais qui a consacré l’essentiel de son ministère à la France. Il est considéré aujourd’hui comme un des pionniers du mouvement de pentecôte en France et le principal fondateur des Assemblées de Dieu de France. (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_Scott_(%C3%A9vang%C3%A9liste))

        Cf. également https://addquaregnon.be/qui%20sommes%20nous/pentecote-en-belgique.html


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  • Anton der Heiler (General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912)    Brüssel, 26. Juni. (Anton der Heiler.) In Jemeppe ist gestern im Alter von 66 Jahren ein Wunderdoktor und Prophet, der sich „Anton der Heiler“ nannte, gestorben. Der Mann arbeitete in feiner Jugend in Rußland und kehrte anfangs der 90 er Jahre nach Belgien zurück. Er gründete eine Kolonie und predigte dieser einen vereinfachten Katholizismus, offenbar unter dem Einfluß der Theorien des Grafen Tolstoi. Seine Anhängerschar wird auf etwa 100 000 berechnet.
        Er nannte seinen Kultus den Antoinismus. Im vorigen Jahre hatten seine Anhänger eine Petition an die belgische Kammer gerichtet und ersucht, man solle ihre Religion als eine staatlich offizielle anerkennen. Die Kammer hat diesem Ersuchen nicht stattgegeben. Trotzdem predigte Anton seine Religion weiter. Er hatte sogar Anhänger in Deutschland und den Vereinigten Staaten von Nordamerika, die alljährlich zu ihm pilgerten.
        Seine Haupttätigkeit bestand in Wunderkuren, die ihn verschiedene Male mit dem Strafrichter in Konflikt brachten. Er wurde aber nur einmal zu einer geringfügigen Geldstrafe verurteilt. Anton war ein Schwärmer, der seine Kuren selbstlos ausübte, denn er hatte sich in Rußland ein Vermögen erworben. Auf seinem Totenbette hatte er bestimmt, daß seine Frau als Priesterin seiner Religion an die Spitze seiner Gemeinde treten solle.

    General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912

     

        Article repris presque à l'identique par le Lüdenscheider Tageblatt, du 11.7.1912:  Anton der Heiler (General Anzeiger für Dortmund, 27.6.1912)

     

    Traduction :

        Bruxelles, 26 juin. (Antoine le Guérisseur.) Un médecin miracle et prophète qui se faisait appeler "Antoine le Guérisseur" est décédé hier à Jemeppe à l'âge de 66 ans. L'homme a travaillé en Russie quand il était jeune et est revenu en Belgique au début des années 1890. Il fonde une colonie et prêche un catholicisme simplifié, apparemment influencé par les théories du comte Tolstoï. Ses partisans sont estimés à environ 100 000.
        Il a appelé son culte l'Antoinisme. L'année dernière, ses partisans ont adressé une pétition à la Chambre belge, demandant que leur religion soit reconnue par l'État. La Chambre n'a pas accepté cette demande. Malgré cela, Antoine a continué à prêcher sa religion. Il avait même des partisans en Allemagne et aux États-Unis d'Amérique qui faisaient des pèlerinages annuels pour le voir.
        Son activité principale consistait en des guérisons miraculeuses, ce qui le mit en conflit avec le juge pénal à plusieurs reprises. Cependant, il n'a été condamné qu'une seule fois à une petite amende. Antoine était un fanatique qui pratiquait ses cures avec désintéressement, car il avait fait fortune en Russie. Sur son lit de mort, il avait décrété que sa femme dirigerait sa communauté comme prêtresse de sa religion.


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  • Père Dor - Christ parle à nouveau (p.138)

       Ainsi va l'âme jusqu'au moment où elle sera dématérialisée, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'elle soit sans passion, sans envie, sans désir, sans haine, sans rancune ni désir de vengeance. Ainsi va l'âme, dis-je, jusqu'à ce qu'elle se soit acquis l'Amour du Bien, fluide éthéré, béni et consolant qui nous mène sûrement à Dieu, c'est-à-dire à la Charité pure (fluide d'un Bonheur sans fin).

    Père Dor, Christ parle à nouveau (p.138)

     

       Le livre du neveu de Louis Antoine ne vaut pas la beauté d'âme de l'Enseignement du Père. Mais quelques phrases de ci de là sont compatible avec l'Antoinisme.


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  • Ouverture d'un Temple Antoiniste à Hellemmes (Journal de Roubaix, 29 septembre 1925)(bn-r.cd-script.fr)

        OUVERTURE D'UN TEMPLE ANTOINISTE A HELLEMMES. – Dimanche, à 10 heures, devant une foule nombreuse d' « Antoinistes » venus de Belgique, la « Mère Antoine », la veuve d'Antoine-le-Guérisseur, a inauguré le temple Antoiniste, situé rue Jean-Bart.
        Après la cérémonie, la foule fut admise à visiter le temple, qui n'est qu'un local aux murs sévères sans la moindre ornementation.

    Journal de Roubaix, 29 septembre 1925 (source : bn-r.cd-script.fr)


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  • Een nieuwe staatsgodsdient (De Volksgazet van Brussel, 24 novembre 1922)(Belgicapress)

                               Een nieuwe staatsgodsdienst

        Partijgenoot Piérard heeft gevraagd dat de godsdienst der Antoinisten, die in het Walenland belijd wordt, zou erkend worden als staatsgodsdienst.
        Daar tegen protesteeren de katholieken. Zij vinden, dat het reeds te veel is dat de protestanten meepaarten van het manna van den Belgischen staat. Voor ons was de oplossing heel eenvoudig.
        De joden betalen hun godsdienst, de protestanten betalen voor het protestantisme en de Antoinisten voor den hunne, en als dan de roomsch-katholieken hetzelfde doen, dan betaalt elk voor de zaak, die hij gelooft de beste te zijn.

    De Volksgazet van Brussel, 24 novembre 1922 (Belgicapress)

     

    Traduction :

                               Une nouvelle religion d'Etat

        Piérard, membre du parti, demande que la religion antoiniste pratiquée en Wallonie soit reconnue comme religion d'Etat.
        Les catholiques s'y opposent. Ils estiment que c'est déjà trop pour les protestants de profiter de la manne de l'Etat belge. Pour nous, la solution était très simple.
        Les juifs paient pour leur religion, les protestants paient pour le protestantisme et les antoinistes paient pour la leur, et si ensuite les catholiques romains font de même, chacun paie pour la cause qu'il estime être la meilleure.


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  • Convoi funèbre - Madame Vve Jeanne Le Coz (Le Phare de la Loire, 7 septembre 1934)

    Exemple de faire-part pour un enterrement antoiniste dans un journal régional français, Le Phare de la Loire (7 septembre 1934) de Nantes.


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  • Cassandre, Noël antoiniste, par O. Grojean (in La Nation Belge, 6 janvier 1935)(Belgicapress)

    Dans cet encart publicitaire, trouvé dans La Nation Belge du 6 janvier 1935 (source : Belgicapress),

    on apprend que la revue Cassandre a édité « Noël antoiniste » par O. Grojean.


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  • Statuts du Culte Antoiniste (Moniteur belge)(1922)

    MINISTERE DE LA JUSTICE.

    Fondation d'établissement d'utilité publique.
    « Culte Antoiniste ». – Statuts. – Approbation.

    (1re direction générale, 3e section, n° 10042s.)

     

            ALBERT, Roi des Belges,

          A tous, présents et à venir, SALUT.

        Vu les expéditions des actes passés les 15 janvier et 10 juin 1922, devant le notaire Lapierre, de résidence à Jemeppe-sur-Meuse, par lesquels Mme Collon (Jeanne Catherine) veuve de M. Antoine (Louis Joseph), sans profession, demeurant en la dite commune, déclare fonder un établissement d'utilité publique, sous la dénomination : « Culte Antoiniste », et en soumettre les statuts à Notre approbation ;
        Vu les statuts de cet établissement insérés dans les actes susvisés ;

        Vu le procès-verbal d'expertise, en date du 10 juin 1922, et les pièces de l'instruction d'où il résulte que les temples avec leurs dépendances affectés à la fondation comprennent :

        1e Les immeubles inscrits au cadastre, commune de Jemeppe-sur-Meuse, section A, nos 29212, 29243, 292n3, 292q3, 292r3, 292s3, 29243, 292l3, 292m3, 292s, 292a3, 292j3, 292r3, 292p3 ; commune de Jupille, section A, n° 454t2 ; commune de Jumet, section D, n° 293v53 ; commune de Seraing, section B, n° 507s ; ville de Visé, section A, n° 335t ; commune de Momalle, section A, n 301c et 504k ; commune de Villers-le-Bouillet, section B, n° 1203k ; commune de Forest-lez-Bruxelles, section A, 400k ; commune de Souvret, section B, n° 753n ; ville de Liége, section C, n° 300h ; commune de Herstal, section G, n° 905k ; commune d'Ecaussinnes-d'Enghien, section A, nos 562f, 562g, 562e (ces deux derniers biens en nue propriété) ; commune de Montegnée, section A, partie des nos 55w et 55x ; commune de Bierset, section A, n° 398; ville de Verviers, section A, n° 22v4, et commune de Stembert, section B, n° 164k, d'une contenance totale de 88 ares 77 centiares et d'une valeur globale de de 508,900 francs et les biens meubles évalués à 19.900 francs ;
        2e Deux temples situés en France, l'un à Vichy, rue Bargoin, d'une contenance de 3 ares 60 centiares, l'autre à Tours, rue d'Ambroise, d'une contenance de 3 ares 96 centiares.

        Vu le titre II de la loi du 27 juin 1921 sur les associations sans but lucratif et les établissements d'utilité publique ;

        Sur la proposition de Notre Ministre de la Justice, Nous avons arrêté et arrêtons :

        Article 1er. La fondation susvisée de l'établissement d'utilité publique dénommé : « Culte Antoiniste » est approuvée.

        Art. 2. Les statuts de cet établissement, annexés au présent arrêté, sont approuvés.
        Notre Ministre de la Justice est chargé de l'exécution du présent arrêté.

        Donné à Bruxelles, le 3 octobre 1922.

    ALBERT.

    Par le Roi :
    Le Ministre de la Justice
    F. Masson


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  • Délivrez-nous du mal (Le Petit Marseillais, 8 avril 1936)

    « DELIVREZ-NOUS DU MAL »
    de Robert Vivier (Grasset)

        C'est un roman bien curieux que vient de publier M. Robert Vivier. C'est, en effet, le roman de Louis Antoine, ouvrier mineur des environs de Liége qui, à la fin d'une vie simple et pieuse, fut amené à l'occultisme, l'abandonna, se découvrit des dons de guérisseur, voua son temps et ses forces aux malades. Le spectacle continuel de la souffrance physique l'amena à remettre tout l'univers en question. Avec une simplicité et une ingéniosité inébranlables, il repensa le monde à sa façon. Cet homme presque illettré, après avoir créé une morale, écrivit des livres de métaphysique. Il est mort en 1912 et, aujourd'hui, l'antoinisme a son rite, ses prêtres et, dans de nombreuses villes de France et de Belgique, ses temples.
        M. Robert Vivier, qui est Belge, connaît parfaitement les paysages qu'il décrit, la vie et l'âme des ouvriers de ce pays, aussi les voit-on véritablement vivre et il s'agit bien d'un roman, non point d'une biographie ou d'une histoire romancée. On ne trouvera pas dans Délivrez-nous du mal un exposé historique des faits, encore moins des commentaires, l'auteur s'est appliqué à comprendre et à faire revivre l'aventure d'Antoine, sa vocation étonnante simplement accueillie par lui-même et par les autres. Mais avec un grand souci d'honnêteté, il a pris soin de ne lui attribuer ni un seul acte ni un seul geste qui ne soit en accord avec caractère ou avec les mœurs de son milieu, ou bien que la tradition orale, qui a joué un grand rôle dans la diffusion de l'antoinisme ne ratifie.
        Nous n'avons point à engager une discussion d'idées, mais puisque nous avons à juger un roman, nous devons envisager le point de vue de l'art. Et là, malgré un sujet curieux et plein d'attraits, nous devons faire des réserves. C'est une grande règle valable pour toute œuvre en général d'aborder le sujet au moment où il devient intéressant. M. Robert Vivier nous fait suivre son personnage depuis sa naissance, ne nous fait grâce d'aucun détail et il en a peu de curieux jusqu'à l'âge de sa vocation tardive. L'auteur retrace avec beaucoup d'exactitude un milieu de braves, d'honnêtes, de saintes gens. Est-ce pour satisfaire aux exigences du populisme que l'auteur traite son sujet avec tant de minutie ? En tous cas, ces longs tableaux, ces longues digressions lassent avant la trois-centième page. Nous ne voudrions pas être sévère pour un auteur dont l'œuvre est fort appréciée, mais d'autres peut-être le seront plus que nous et, à la lecture de ce volumineux ouvrage, se rappelleront le vers de Boileau :
                     Qui ne sut se borner...

    Le Petit Marseillais, 8 avril 1936

     

        Je termine la citation de Nicolas Boileau (citation très sévère du journaliste pour cet auteur) : « Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire ».


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  • Culte Antoiniste (Liège, Hors-Château)(image Flickr stephandekamp, 2018)

    Culte Antoiniste (Liège, Hors-Château)

    (image Flickr de stephandekamp, 2018)


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  • Tombe des époux Gony au cimetière des Biens communaux de Seraing

    Vue d'ensemble

    La plaque devant porte l'inscription : À notre mère regrettée Madame Gustave Gony-Plumier 1868-1967 (il s'agit de l'épouse du politique).
    Le médaillon dans la couronne doit représenté la mère de Gustave Gony (enterrement avec funérailles spirites).
    La plaque à droite est en souvenir de leur fille Andrée (1901-1985) avec son mari Nestor Dohogne (1898-1968)

    Tombe des époux Gony au cimetière des Biens communaux de SeraingTombe des époux Gony au cimetière des Biens communaux de SeraingMédaillon représentant une photo de Gustave Gony

    La plaque porte l'inscription : À notre époux et père regretté, Gustave Gony 1870 - 1913


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  • Henri Lormier - Maxime (Le Fraterniste, 1er mars 1934)

        On ne comprendrait pas la douleur pour les uns, la joie pour les autres dans UNE VIE, ce qui serait de la plus grande injustice, s'il n'y avait pas une balance spirituelle qui corrigerait les défauts et les vices d'une humanité ignorante de ses devoirs de solidarité, de fraternité, par une succession de vies.

    Le Fraterniste, 1er mars 1934 (Maxime de Henri Lormier)


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  • Ce que c'est que le culte ''Antoiniste'' (Le Petit Journal, Montréal, 24 avril 1938)(numerique.banq.qc.ca)

    Ce que c'est que le culte "Antoiniste" ?

        L'antoinisme est une étrange religion, qui compte des adeptes en France et, davantage encore, en Belgique. Il naquit en 1906, au cours d'une expérience spirite, au cours de laquelle la révélation fut faite à un ouvrier mineur, le "père Antoine", de la "réincarnation de son fils". Le centre de cette religion est à Jemeppe-sur-Meuse, près de Liége. C'est là, en quelque sorte, la petite Rome du culte antoiniste. Il y a une dizaine d'années, celui-ci groupait 300.000 adeptes, mais depuis quelque temps, il a beaucoup perdu. Quant à Antoine, il est décédé il y a peu d'années, après avoir professé que le mal ni la matière ne sont réels et qu'il suffit de s'en persuader pour être guéri de tous les maux physiques ou spirituels...

    Le Petit Journal, Montréal, 24 avril 1938 (source : numerique.banq.qc.ca)


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  • Allégorie du Libre-arbitre (Développement, p.19-21)

        Supposons que nous soyons deux, animés du même amour nous sommes l'un dans l'autre, des deux nous ne faisons qu'un ; nous partons à la recherche d'une chose qui doit nous faire le bonheur plus grand encore. Nous en sommes certains : impossible que nous soyons trompés, nous sommes dans la vérité puisqu'il n'y a que ce chemin pour arriver. Mais à un moment donné, un embranchement nous apparaît et nous voilà autant indécis que nous étions certains auparavant. Nous sommes embarrassés, mon compagnon veut prendre un chemin et moi l'autre ; tantôt des deux nous ne faisions qu'un et maintenant nous doutons, nous nous contrarions et nous nous divisons. J'élève une pensée vers Dieu, en murmurant je Lui dis : « Mon Dieu, Tu nous as abandonnés, Tu nous as trompés. » Mais une voix se fait entendre en moi : « Je ne suis où vous croyez, voilà pourquoi vous avez douté. Que cherchez-vous ? – Le libre arbitre. – Eh bien ! ne dites plus alors que je vous ai trompé, n'avez-vous pas trouvé ce que vous cherchiez ? » En effet, l'erreur venait de faire son apparition, c'est elle qui nous le donne, car si nous n'avions qu'un chemin à suivre, celui de la vérité, nous serions toujours certains d'y arriver puisqu'il nous serait impossible de nous en dispenser. Le deuxième nous donne la faculté de choisir. Disons alors que l'erreur est aussi utile. Simples et ignorants, dans la réalité nous n'étions pas heureux parce que nous n'aurions su l'apprécier. Mais le doute, l'intelligence qui est le deuxième chemin, nous rend libres en nous dirigeant à travers la matière qui n'est que tribulations, l'erreur d'où nous vient la souffrance ; nous devons passer par le mal pour comprendre le bien.

    Développement de l’Enseignement du Père, L'intelligence humaine, comparée à L'instinct animal, p.19-21


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  •     Adolphe Joseph Servais, né à Naninne (province de Namur) le 28 janvier 1838, était un médium et spirite célèbre dans les environs de Seraing. Il fit partie du premier groupe spirite liégeois et un des membres fondateurs de la Société Spiritualiste de Seraing. Il était également "religieux et libre penseur dans le sens le plus élevé du mot, puisque tout en affirmant les convictions religieuses qu'il avit librement acquises, il tenait à garder toute l'indépendance de sa pensée" précise son frère en croyance Jouffreau lors de son discours funéraire. Il était négociant de métier et habitait rue du Bac, à Seraing. Il était marié à Isabelle Joseph Adèle Comblet.
        Il meurt à son domicile, à Seraing le 15 juillet 1885, à l'âge de 47 ans et "ses dernières années n'ont été qu'un long et douloureux martyre." Ce sont ses voisins qui déclarèrent son décès en mairie.

    Adolphe Servais, acte de décès 15 juillet 1885

    Acte de décès du 15 juillet 1885

    Nécrologie Adolphe Servais #1 (Le Messager, 1er août 1885)Nécrologie Adolphe Servais #2 (Le Messager, 1er août 1885)

     

     

    Nécrologie pour Adolphe Servais dans Le Messager, 1er août 1885 (cliquez pour agrandir)


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  • STEMBERT - Culte Antoiniste

    Fronton du temple portant la date de sa consécration : (10 septembre) 1911
    Consacré par le Père


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  • Source du Père, à Seraing (FaceBook Michel Roba, 2018)

    Source du Père, à Seraing (FaceBook Michel Roba, 2018)


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  • Soeur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)

    Soeur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy (arch. du Temple de Tergnier)(détail)

    Sœur Edmonde devant la porte du Temple de Quessy
    (archives du Temple de Tergnier mises en ligne par l'Abbé Olivier sur la page FaceBook du Temple Gallican)


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  • Propagande Spirite (Le Messager, 1er octobre 1889)Tombe des époux Houart-Daloze - vue d'ensemble

     

     

     

    Tombe des époux Houart-Daloze - vue d'ensemble (Cimetière de Seraing, Biens communaux)

     

    PROPAGANDE SPIRITE

        Les nombreux adeptes de notre saine philosophie qui ont assisté aux funérailles de notre sœur en croyance, Mme Saive, ont pu admirer au cimetière de Seraing deux tombes portant des inscriptions spirites.
        L'un de ces monuments funéraires est remarquable par son travail artistique. Sur une surface de six mètres carrés deux blocs de granit superposés en pente douce recouvrent un caveau spacieux.
        Tout en haut repose un petit cercueil en pierre sculptée portant le Triomphe de la vie sur la mort, représenté par une élégante statuette d'enfant en marbre blanc, de grandeur naturelle. Elle tient d'une main un flambeau (la lumière), de l'autre une couronne d'immortelles.
        Sur le long côté du petit cercueil se trouve gravé en lettres dorées :

    Naître, mourir, renaître encore et progresser sans
    cesse.                       ALLAN KARDEC.

        Sur le granit sont aussi gravés ces mots :

    Vers Dieu par le Progrès et la Charité.

        Plus bas en relief, grandeur naturelle, le beau dessin sculpté (le cep de Vigne) qui se trouve à la page XLI du Livre des Esprits (1), et ensuite :

    Sépulture de la famille
    O. C. HOUART.

    (1) « Tu mettras en tête du livre le cep de vigne que nous t'avons dessiné parce qu'il est l'emblème du travail du Créateur, tous les principes matériels qui peuvent le mieux représenter le corps et l'esprit s'y trouvent réunis : le corps c'est le cep ; l'esprit c'est la liqueur ; l'âme ou l'esprit uni à la matière, c'est le grain. L'homme quintessencie l'esprit par le travail et tu sais que ce n'est que par le travail du corps que l'esprit acquiert des connaissances. »  (Livre des Esprits, page XLII.)

    Le Messager, 1er octobre 1889

    Tombe des époux Houart-DalozeTombe des époux Houart-Daloze - détail L'inscription de la citation d'Allan Kardec est maintenant presque illisible. La statuette dont parle l'article a quant à elle complètement disparu.


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