• J. B. Gallioz - Message mystérieux (Survie, n°243, Janvier-Février 1956)

    MESSAGE MYSTERIEUX

    LES AVENTURES DE LA MORT FUTURE, DEVOILES 45 AN LUS TARD

        Lorsque j'étais âgé de 20 à 30 ans, j'habitais une commune dans les hautes montagnes de Savoie. J'avais comme voisin le maire de la commune, un véritable brave homme, doué d'une intelligence remarquable ; il aimait se dévouer et rendre service à tous, il ne manquait pas en général d'aller rendre visite à tous les moribonds du pays et quelque chose le frappait très souvent, dont il ne comprenait pas la signification. Il avait été élevé, comme moi d'ailleurs, dans la religion catholique ; il a dû se désincarner sans avoir compris les causes ci-après :
        Ce brave Maire venait me dire très souvent : « Je n'y comprends rien ». En effet, ses amis moribonds lui demandaient presque toujours une cuvette d'eau et du savon pour se laver les mains ; il apprenait le lendemain qu'ils étaient morts dans la nuit ; il fallait donc avoir les mains propres pour mourir, et jamais nos prêtres nous avaient enseigné cela. Si bien que ces faits me sont restés gravés dans ma mémoire jusqu'à ce jour de mes 76 ans. Mais, étant venu habiter Grenoble depuis 1930, j'ai eu l'occasion de découvrir les belles doctrines de la véritable lumière :
        1° La Société Théosophique.
        2° Le Culte Antoiniste – et surtout le Spiritisme,
    ce qui m'a fait élire Président de la Section de Grenoble. Par la lecture de nos beaux ouvrages et une étude approfondie, j'ai pu découvrir des Médiums écrivains à incorporation, et autres, j'ai donc constaté que les Entités Désincarnées avaient le pouvoir de guider la main de Médiums ou de parler par leur corps. C'est ainsi que j'ai posé la question aux entités concernant ce que je n'avais jamais compris, et exposé par mon voisin le brave Maire de mon pays natal, 45 ans auparavant. Voici la réponse des Entités :

        « Mes chers Amis, que vous êtes tous réfractaires à comprendre ! Je vais vous donner un exemple quand vous vous préparez à sortir en ville, aller aux offices, à une fête, ou simplement en commission, vous vous dites je vais sûrement rencontrer des amis et leur toucher la main, et alors vous avez soin de vous laver les mains ; car, que dirait l'ami s'il vous voyait les mains sales. Vous ne savez donc pas que le moribond, quelques heures avant de mourir, est déjà dans le coma. C'est-à-dire que son esprit est déjà dans l'Au-delà, alors que l'autre moitié est encore avec vous. C'est pour cela qu'il dit des paroles paraissant abracadabrantes ; ceux qui le veillent disent il ne sait plus ce qu'il dit. Ces moribonds aperçoivent déjà des Esprits qui viennent les chercher ce sont en général des parents, des amis. Le moribond a l'impression qu'il faudra leur toucher la main, comme ils le faisaient sur la terre et cela avec les mains propres bien entendu, car le moribond croit que ce sont les mêmes mains. Avez-vous compris maintenant, mes amis. »

        En résumé, j'ignore si ce brave Maire s'est lavé les mains également avant de se désincarner, car j'avais quitté mon pays natal depuis longtemps lorsque j'ai appris son départ.
        Pour terminer, je suis poussé à dire que je plains ceux qui nient l'Au-Delà et qui refusent de s'instruire. Je suis tenté de dire comme Picono-Chiodo, Avocat à la Cour d'Appel de Milan (La Vérité Spiritualiste, page 74) : « A ces savants d'aujourd'hui qui n'ont pas pris la peine d'étudier le sujet et qui se moquent des Phénomènes médiumniques, nous répondrons avec E. Bonnemère : « Votre sourire n'est pas celui de Voltaire, mais c'est le rire de l'idiot beaucoup plus fréquent que l'autre ».

     J. B. GALLIOZ,       

    Président de la Société d'Etude
    Psychique de Grenoble.

    Survie, n°243, Janvier-Février 1956


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  • Jean-Baptiste Gallioz (Le Petit Dauphinois, 9 décembre 1937)

     

        On ne sait s'il s'agit de Jean-Baptiste Gallioz, spirite et antoiniste. Mais il s'agit du même nom et de Grenoble.


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  • Eine angebliche Wunderheilung (General Anzeiger für Dortmund, 25.3.1912)

        Brüssel, 24. März. (Eine angebliche Wunderheilung.) Ein in Lille erscheinendes Blatt berichtet über eine angebliche Wunderheilung, die auf den Einfluß Antons des Heilers, eines bei Jemeppe wohnenden Wundermannes und Gesundbeters, zurückgeführt wird. In Caudry (frans. Norddepartement), wo sich vor einiger Zeit eine etwa 300 Mitglieder zählende Gruppe der Sekte Antons gebildet hat, lebte ein junges Mädchen, das von Geburt an halbseitig gelähmt war und sich nur mit größter Mühe einige Schritte fortschleppen konnte. Einige Frauen des Orts brachten die Kranke kürzlich nach Jemeppe zu Anton, von wo sie am Dienstag zurückkam, nachdem sie den Gebrauch ihrer Glieder erlangt hatte. Ein Einwohner von Lille, der sich dieser Tage nach Caudry begeben hatte, da das Gerücht von der Heilung zu ihm gedrungen war, schildert seine Eindrücke wie folgt: Auf dem Marktplatz in Caudry sahen wir einen langen Zug von Menschen, die sich nach dem Hause der Geheilten begaben, um sie zu beglückwünschen. Viele Anhänger der Sekte waren darunter die Lobgesänge anstimmten. Seit die Stunde von der wunderbaren Heilung sich verbreitet hat, strömen zahlreiche Menschen aus der ganzen Umgegend in dem Städtchen zusammen, um sich von der Wahrheit des Gerüchts au überzeugen. Die Geheilte, Helene Thery, wohnt mit ihrer Mutter, einer Witwe, in einem Häuschen in einem ärmlichen Viertel.
        Das Haus war von einer großen Menschenmenge umlagert, so daß es geraume Zeit dauerte, bis wir vorgelassen wurden. Die Mutter des Mädchens erklärte, daß dieses von Geburt an überaus schwächlich gewesen sei und sich nur aufrechtzuerhalten vermochte, wenn es sich an der Wand ober an Möbeln festhielt; die rechte Hälfte des Körpers ist gelähmt und Arm und Bein sind auf dieser Seite verkrüppelt. Das Mädchen selbst sagte aus, daß es in dem Hause des Heilers von einer starken inneren Erregung ergriffen worden sei, beim Anblick des Heilers habe sie, von einem inneren Zwange getrieben, mit lauter Stimme ihren Glauben an ihn bekannt und alsbald zu ihrer Freude erkannt, daß sie sich aufrechterhalten und gehen konnte. Unter dem jubelnden Beifall einer tausendköpfigen Menge sei sie dann mehrmals um daß „Heiligtum“ herumgegangen. Zum Bewiese der Wahrheit stand die Geheilte auf und ging quer durch das Zimmer und zu ihrem Sessel zurück, wobei sie merklich hinkte und ihren verkürzten Fuß nachzog. Es dürfte sich hier wahrscheinlich um einen der nicht allzu seltenen Fälle von Heilung durch Autosuggestion handeln. Anton der Heiler hat, wie seinerzeit berichtet wurde, vor etwa einem Jahre ein Gesuch an die Regierung um Anerkennung seiner Sekte gerichtet.

    General Anzeiger für Dortmund, 25.3.1912

     

    Traduction :

        Bruxelles, le 24 mars. (Une prétendue guérison miraculeuse.) Un journal paraissant à Lille rapporte une prétendue guérison miraculeuse attribuée à l'influence d'Antoine le Guérisseur, un thaumaturge et guérisseur habitant près de Jemeppe. A Caudry (département français du Nord), où s'est formé il y a quelque temps un groupe d'environ 300 membres de la secte d'Antoine, vivait une jeune fille hémiplégique de naissance, qui ne pouvait faire que quelques pas avec la plus grande difficulté. Quelques femmes de l'endroit ont récemment conduit la malade à Jemeppe, chez Antoine, d'où elle est revenue le mardi, après avoir recouvré l'usage de ses membres. Un habitant de Lille, qui s'était rendu ces jours-ci à Caudry, le bruit de la guérison étant parvenu jusqu'à lui, raconte ainsi ses impressions : Sur la place du marché de Caudry, nous avons vu un long cortège de gens qui se rendaient au domicile de la guérie pour les féliciter. Parmi eux, de nombreux adeptes de la secte ont entonné des chants de louange. Depuis que l'heure de la guérison miraculeuse s'est répandue, de nombreuses personnes de toute la région affluent dans la petite ville pour s'assurer de la véracité de la rumeur. La guérie, Hélène Thery, habite avec sa mère, une veuve, dans une petite maison d'un quartier pauvre.
        La maison était entourée d'une grande foule, si bien qu'il fallut attendre un certain temps avant que l'on nous laisse entrer. La mère de la fillette a expliqué qu'elle était très faible depuis sa naissance et qu'elle ne pouvait se tenir debout qu'en s'accrochant au mur ou aux meubles ; la moitié droite de son corps est paralysée et son bras et sa jambe sont estropiés de ce côté. La jeune fille elle-même a déclaré qu'elle avait été prise d'une forte émotion intérieure dans la maison du guérisseur, qu'à la vue du guérisseur, poussée par une contrainte intérieure, elle avait confessé d'une voix forte sa foi en lui et qu'elle avait aussitôt reconnu, à sa grande joie, qu'elle pouvait se tenir debout et marcher. Sous les acclamations d'une foule de mille personnes, elle aurait ensuite fait plusieurs fois le tour du "sanctuaire". Pour prouver la vérité, la femme guérie se leva et traversa la pièce pour retourner à son fauteuil, en boitant sensiblement et en traînant son pied raccourci. Il s'agit probablement d'un des cas, pas si rares, de guérison par autosuggestion. Antoine le guérisseur, comme cela a été rapporté à l'époque, a adressé il y a environ un an une demande au gouvernement pour la reconnaissance de sa secte.

    General Anzeiger für Dortmund, 25 mars 1912


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  • Bêtise humaine (L'Ami de l'Ordre, 3 mai 1916)(belgicapress.be)

    A Charleroi
    (De notre correspondant)

        BETISE HUMAINE. – Imitant le fameux Père Antoine, de Jemeppe-sur-Meuse, le non moins fameux Père Dor vint s'installer à Roux, il y a 6 ans. Il y fonda une nouvelle doctrine et une école morale et donna à ses visiteurs des conseils gratuits, mais en même temps, il leur vendait des brochures abracadabrantes à très haut prix. Le parquet alla même lui rendre visite plusieurs fois. Survint la guerre, qui porta au Père Dor un coup décisif. Dans les premiers jours de 1915, le Père Dor annonça la fin de la guerre pour le 1er mai 1915, d'une façon si absolue qu'il voulait, disait-il, qu'on ne l'appelât plus par son nom si sa prophétie ne se réalisait pas. Hélas sa prophétie ne se réalisa pas : les affaires périclitèrent et actuellement le Père Dor, met en vente les bâtiments de son école morale et va habiter à Uccle, dans une coquette villa.

    L'Ami de l'Ordre, 3 mai 1916 (source : belgicapress.be)


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  • Saulnes - Carte postale

    Saulnes
    Quartier du Temple Antoiniste, rue Haute (mtn rue Ph.-Aug. Rase)

    Saulnes - Quartier du Temple Antoiniste, rue Haute (mtn rue Ph.-Aug. Rase)


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  • Préface du livre L'Auréole de la Conscience, Antoine le Guérisseur

    Préface du livre L'Auréole de la Conscience, Antoine le Guérisseur

    Préface du livre L'Auréole de la Conscience, Antoine le Guérisseur-L'Opération

        Nous portons à la connaissance des personnes souffrantes que les jours fériés, sauf les dimanches, Le Guérisseur opèrera sur tous les malades réunis à 10 heures, dans le temple. Ces jours-là, Le Guérisseur aura même un plus grand pouvoir que dans ses opérations habituelles. Il ne prescrit rien, la foi seule en Lui suffit pour obtenir toute satisfaction dans les maladies et contrariétés de tous genres.
        Il est permis de se faire remplacer par une personne qui a foi au
    Guérisseur, lorsqu'on ne peut venir soi-même.


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  • Temple de Lyon (creator.nightcafe.studio)

    Temple de Lyon

    image créée avec creator.nightcafe.studio


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  • Inauguration du nouveau local des Vignerons du Seigneur (Le Messager, 15 déc. 1900)

        Avis. – L'inauguration du nouveau local de la société spirite « les Vignerons du Seigneur » de Jemeppe-sur-Meuse, aura lieu le 25 décembre à 3 heures, rue du Bois-de-Mont, n° 1.
        A cette occasion, une causerie de circonstance sera faite par un ancien frère en croyance de la région.
        Le comité de la société invite à cette réunion intime et fraternelle tous les spirites désireux d'y assister.
                                                                                                           
    L. Antoine.

    Le Messager, 15 décembre 1900

       Le même journal publiera quelques jours plus tard un complément de la plume de H. (très certainement Henri Hollange).


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  • Les Antoinistes en pèlerinage à Paris (Le Drapeau Rouge-La Voix du peuple, 27 juin 1924)(Belgicapress)

    ECHOS ET NOUVELLES

    Les Antoinistes en pèlerinage à Paris !

    Cinq mille pèlerins, disciples d'Antoine-le-Guérisseur, sont allés, mercredi, à Paris, de toutes les provinces, rendre hommage à leur patron, et célébrer la fête au temple voué au culte dont il fut l'initiateur. La mère Antoine, veuve du Guérisseur, était venue de Belgique. Elle et trois officiants rappelèrent, dans la chapelle, les principes énoncés par le père Antoine et les fidèles répétèrent longuement le cri d'un père antoiniste guéri : « Gloire au père Antoine ! »

    Le Drapeau Rouge/La Voix du peuple, 27 juin 1924 (source : Belgicapress)


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  • Jemeppe-sur-Meuse - Rue du Pont (Nicolas Dor)

        Pierre Dor sera l'intermédiaire pour Louis Antoine de la Maison Delhaize, rue Grand-Vinâve à Jemeppe, à la fin de l'année 1900. Par cet intermédiaire, le Père achetait des flacons d'extrait de viande La Plata qu'il remettait ensuite aux malades qui le consultaient (Pierre Debouxhtay, p.76).
        La même année, Louis Antoine paya chez Dor Nicolas, cordonnier, rue du Pont, une paire de souliers pour 7 francs 50, afin de les remettre à Hollange. Il était alors infirme, et demeurant à Seraing, rue de la Vecquée, chez Noël Claes. Louis Antoine le soigna et le guéri : "il est devenu un croyant sincère et il vient me voir toutes les semaines" (Pierre Debouxhtay, p.76).


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  • PÈRE (Carte postale - H. Dardenne, Jemeppe - date inconnue)PÈRE (Carte postale - H. Dardenne, Jemeppe - date inconnue)-verso

     https://ihoesd.ideesculture.fr/index.php/Detail/objects/5959

        L'inscription en bas à gauche est intéressante : on peut encore y lire l'avertissement REPRODUCTION INTERDITE, mais l'indication du photographe (H. Dardenne de Jemeppe) semble avoir été grattée.


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  • Faire-part - Victor Maes (La Meuse, 9 mars 1939)(Belgicapress)

    Faire-part de décès de Victor Maes pour son enterrement antoiniste

    La Meuse, 9 mars 1939 (source : Belgicapress)


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  • À Liége - Au conseil communal pour la reconnaissance (L'Indépendance Belge, 17 février 1921)(Belgicapress)

    A LIEGE

        Au Conseil communal. – Au cours de la séance qu'il vient de tenir, le Conseil communal a décidé d'intervenir pour 75,000 francs dans l'œuvre du « Fonds National des Combattants » et a émis le vœu de voir l'Etat reconnaître légalement le culte antoiniste,

    L'Indépendance Belge, 17 février 1921 (source : Belgicapress)


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  • Jean-Yves Thébault - Hostie et vieilles ficelles (1958)

    Auteur : Jean-Yves Thébault
    Titre : Hostie et vieilles ficelles (Roman)
    Éditions du Scorpion, Collection Alternance, Paris, 1958


        Évoque l'antoinisme, mais ce n'est pas le sujet principale du livre. Également l'auteur de La Voile noire, J.-Y. Thébault fût jeune géologue du Service de Recherches minières de l'Algérie.

                               AVANT-PROPOS
                  pour inciter les lecteurs religieux au saint pardon des pécheurs
        Lecteur, ne nous accable pas de ton ironie !
        En vérité je te le dis, nous ne la méritons pas. Croyant, nous avons droit à ta compassion. Sceptique, nous prétendons faire plus que te divertir.
        Notre histoire est la douloureuse aventure des prophètes, des faux prophètes qui surent devenir des dieux pour des millions d'êtres ; des dieux authentiques. En vérité, je te le dis, le sort des hommes est plus enviable que celui des divinités !
        Ne nous méprise pas ! Si nos mystifications t'apparaissent odieuses, comprends qu'elles sont pleines d'enseignement. Qu'au moins elles éveillent en toi le germe riche et salubre du doute. Cherche à en tirer des vérités applicables à d'autres religions, à d'autres mages aux allures d'inspirés. Insulte-nous, puis si ton esprit a quelque logique, cherche qui tu devras insulter immédiatement après nous, de qui tu devras douter.
        Nous avons écouté la sagesse orientale : « Les hommes ont fait les dieux ».
        Nous les avons aidés dans cette tâche. Nous avons créé des rites neufs, suscité une mystique nouvelle, confectionné des commandements, absurdes certes ; mais jamais plus que ceux des autres faux-dieux dont nous fùmes les concurrents loyaux sur cette terre.
        Lecteur, tu vas assister à la naissance d'une religion, qui, si dérisoire qu'elle fut, sut provoquer de la ferveur.


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  • Enseignement (Le Messager, 15 juin 1905)Bibliographie

        Enseignement. C'est le titre donné par la Société spirite « Les Vignerons du Seigneur », de Jemeppe-sur-Meuse, au livre instructif qu'elle vient de faire éditer.
        S'instruire en commun en cherchant à s'améliorer, c'est là un noble but que poursuivent les membres si dévoués de ce groupe, qui se réunit souvent sous la direction de M. Antoine et qui a pu obtenir, sur des sujets variés, des réponses bien dignes d'être notées et répandues.
        Les adversaires du spiritisme pourront puiser dans ces instructions si morales les connaissances qui leur manquent, redressant ainsi leur faux jugement sur notre doctrine.
        Curieuses à tous les titres sont les dissertations sur la véritable foi religieuse définie par M. Antoine « une puissance acquise par l'expérience qui permet à l'homme de penser et d'agir suivant son élévation morale. »
        Bien intéressantes aussi sont les réponses données par M. Antoine aux questions posées par les assistants sur le magnétisme et les fluides, sur la méthode à suivre pour la formation des groupes, sur la prière, les médiumnités diverses et les obsessions, le libre arbitre, les devoirs réciproques des humains, les conséquences de leurs actes dans le présent et l'avenir de leur être, tous sujets qui avec bien d'autres encore, rendent très attrayante la lecture de cet ouvrage de 250 pages appelé à guider également les débutants en leur évitant des causes d'erreurs ou de découragement.

    Le Messager, 15 juin 1905


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  • NICE - Culte Antoiniste - Tympan du temple

     Tympan néo-gothique du temple portant la date de sa consécration : (15 octobre) 1931

     


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  • Escroquerie contre un antoiniste (La Meuse, 11 juillet 1939)(Belgicapress)IL RECIDIVE...

    La seconde fois, il se disait vicomte

        Un individu se présentait un jour de Janvier 1939 chez le secrétaire-trésorier du Conseil d'administration du culte antoiniste. Il lui racontait une longue et compliquée histoire de laquelle résultait qu'il avait certaines difficultés avec le Parquet militaire. Il allait comparaitre devant le Conseil de Guerre. Il était innocent – naturellement – comme l'enfant qui vient de naître. Il devait assurer les frais de sa défense. Son oncle lui enverrait de Paris des fonds. Mais en attendant la manne avunculaire, il était dans une situation financière difficile. Pour le guérir de cette maladie, que Rabelais appelle « faulte de pécunne », le visiteur demandait un secours de 200 francs. A titre tout à fait provisoire, évidemment. Un prêt de quelques jours, que l'emprunteur s'empresserait de rembourser.
        Le bon cœur de M. D... fut attendri par cette triste histoire. « Je n'ai aucune notion des choses militaires » avoue-il avec candeur à l'audience de la huitième chambre correctionnelle.
        Il prêta les 200 francs.
        Et – croyez-nous si vous le voulez – M. D... attend encore les 200 francs avancés à cette éventuelle victime des méchants juges du Conseil de Guerre.
        Les choses en étaient là, l'incident était oublié, lorsque deux mois après environ, le secrétaire-trésorier du Conseil d'administration du culte antoiniste, se trouvant paisiblement chez lui, reçut la visite d'un malheureux qui était fort mal en point. Ce pauvre homme avait la tête complètement emmaillotée de multiples pansements. La bouche même disparaissait sous les bandes de toile. A peine apercevait-on le bout du nez et un œil – un seul – du malheureux.
        Il conta sa lamentable odyssée. Il n'était rien moins que le vicomte de Jonghe d'Ardoye. Il arrivait de Bruxelles dans sa puissante automobile. Au quai de Fragnée sa limousine avait eu la malchance d'entrer en collision avec la camionnette d'un marchand de margarine. De margarine, s'il vous plait, le vicomte tenait à la précision.
        Et comble de guigne, sans doute dans un carambolage, le noble chauffeur avait en même temps, renversé un pauvre ouvrier, domicilié à Angleur, qui était sorti de l'aventure, avec une blessure à la cuisse. Toujours de la précision.
        Le vicomte était blessé lui-même. Mais surtout il était navré de l'infortune de ces pauvres gens. Son cœur sensible saignait au souvenir de ces infortunes. Il désirait vivement parer au plus pressé, conclure un arrangement avec le blessé. Mais pour cela, il fallait... 400 francs pour verser comme un baume sur les blessures. Ces 400 francs le vicomte les demandait à la charité bien connue du trésorier du culte antoiniste.
        Le visiteur appuyait son récit de la remise d'une carte de visite au nom du vicomte de Jonghe d'Ardoye.
        Cette carte portait plusieurs lignes d'écriture. Malheureusement, M. D... n'avait pas ses lunettes sous la main. S'il avait examiné la carte, il se serait aperçu qu'une ligne avait été grattée. Dans la suite, cette ligne put être reconstituée. Elle recommandait à la bienveillance Georges Raskart.
        Mais revenons en arrière. M. D... n'était guère disposé à « marcher » pour les 400 francs. Il hésitait. Il se retira en chambre du conseil pour délibérer... pardon, il se rendit dans une pièce voisine et demanda l'avis de sa fille. Celle-ci lui dit : « Si tu te trouvais dans la même situation, ne serais-tu pas heureux de trouver quelqu'un de charitable qui t'aiderait ? »
        Cette remarque détermina M. D... II revint trouver le vicomte et lui remit les 400 francs demandés.
        Ce sont de très beaux sentiments d'altruisme, constate le président, mais...
        Le vicomte sortit. Du seuil de sa demeure, M. D... le vit qui se précipitait vers une station de taxis proche et s'engouffrait dans un des véhicules.
        – Il n'avait pas de bandage aux jambes ? s'inquiète, avec une apparente ingénuité, M. Leboutte, qui présidait l'audience.
        – Non, répond le bénévole prêteur. Et il ajoute : « Il s'était dit cependant blessé aussi à la jambe. »
        – Il trépignait plutôt d'aise de vous avoir flibusté les 400 francs. Et vous ne les-avez plus revus ?
        – Non, avoue M. D... Je n'y compte plus.
        – C'est probable. Il vaut mieux s'attendre au pire.
        L'extraordinaire agilité du vicomte à se ruer vers un taxi avait éveillé les soupçons de M. D..., qui s'en alla narrer la visite reçue au commissaire de police. Celui-ci constata le grattage opéré sur la carte de visite.
        Il rechercha et retrouva Georges Raskart, qui n'était pas vicomte, mais ouvrier d'usine, domicilié à Liège. Le véritable vicomte reconnut sa carte de visite, dont on avait abusé avec un culot digne d'admiration.
        Et Raskart était invité à expliquer ses faits et gestes.
        Car les juges liégeois du Parquet, plutôt méfiants par nature, estiment que Raskart est l'auteur des deux visites à M. D... La première – celle qui s'est terminée par l'obtention des 200 francs – ayant été couronnée de succès, Raskart aurait décidé de récidiver. Mais il aurait accompagné sa seconde apparition d'une mise en scène dénotant de l'imagination et un réel talent de comédien. Raskart avait imaginé le scénario que nous exposons ci-dessus. Et pour jouer la comédie, il s'était affublé de bandages ayant un triple but : donner plus de vraisemblance au récit de l'accident dont il avait été lui-même une des victimes ; apitoyer l'éventuel prêteur ; dissimuler ses traits et même sa voix, qui passait transformée à travers un linge. Ceci pour le cas où M. D... aurait le mauvais goût de se rappeler le visiteur aux 200 fr.
        Cette comédie fut admirablement jouée.
        Mais que dit le premier rôle ? le Frégoli, soldat en difficulté avec le Conseil de Guerre, ou vicomte, caramboleur d'auto et de piéton ?
        Raskart s'est effacé modestement, n'aime pas jouer en public.
        Sans doute l'indisposition subite des vedettes l'a-t-elle empêché de répondre à l'appel de son nom ?
        Il avait su choisir le milieu favorable, a dit en son réquisitoire M. Bruno, Juge suppléant, faisant fonctions de ministère public. Et, après un premier essai, il a été pris d'un revenez-y.
        Baskart n'a pas d'antécédent judiciaire. Il a fait des débuts prometteurs.
        Le tribunal lui a, par défaut, octroyé : deux peines de deux mois de prison et de 182 francs d'amende, du chef de deux escroqueries ; plus un mois et 182 francs du chef de port de faux nom.
        Il avait bien choisi : grand nom vieille noblesse... Quand on prend du galon !...
        Le tribunal a accordé à Raskart le bénéfice du sursis.
        Il lui avait fait passer un bon moment ! Au public aussi, d'ailleurs. Ce fut un sketche pittoresque dans le banal défilé.

    La Meuse, 11 juillet 1939 (Belgicapress)


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  • Délivrez-nous du mal, par Robert Vivier (Gringoire, 7 février 1936)

    Délivrez-nous du mal, par Robert Vivier

        En 1846 naquit près de Liége un homme qui, avant sa mort, quatre-vingts ans plus tard, s'était lui-même élevé un temple où des milliers de fidèles venaient le prier comme un mage. En 1932, la religion antoiniste comptait une vingtaine de temples en Belgique ; aujourd'hui, en Europe, le nombre des centres organisés dépasse une centaine.
        C'est l'histoire romancée, très romancée même, de cet homme destiné dès sa naissance au rude labeur de la mine dont il se libéra à quinze ans, que nous conte M. Robert Vivier, qui, pour un autre roman, obtint naguère le Prix Albert-Ier. Une seconde partie, d'un ton plus didactique bien qu'assez sommaire, nous renseigne sur l'antoinisme qui semble n'être guère autre chose qu'un assez vulgaire spiritisme. L'auteur, par contre, s'est plu à romancer la vie quotidienne de ce prophète moderne doué, dès sa jeunesse, de nombreuses prémonitions qui l'amèneront à prendre peu à peu conscience de son pouvoir de guérisseur. Le livre, en dépit de fâcheuses longueurs, est souvent attachant et coloré. (Grasset.)

    Gringoire, 7 février 1936


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  • Les progrès de l'antoinisme - Momalle (Journal de Charleroi, 24 juin 1914)(Belgicapress)

    Les progrès de l'antoinisme.
        Deux nouveaux temples antoinistes vont être érigés à Verviers et à Momalle. La mère Antoine ira les consacrer prochainement.

    Journal de Charleroi, 24 juin 1914 (source : Belgicapress)


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