• Il est vrai que nous parlons beaucoup de ce monde corporel, illusoire, dit le Père. Il nous faut en sortir mais chaque jour, des événements nous font croire qu'il existe vraiment, ne fût-ce que aller travailler, etc...
    Tant que nous croirons en la matière, nous en subirons les effets, dit le Père.
    Mère, elle, disait "la matière et la morale vont de pair". Pourquoi ?

    La matière que nous traversons, toutes ces lois héritées d'Adam, nous met à l'épreuve : ces épreuves surviennent toujours pour éprouver notre foi ; cette foi qui nous dit qu'avec Dieu en nous, notre source, rien ne pourrait nous arriver ni nous manquer; et pourtant cela nous arrive ! les ennuis par ci, des embarras par là: malgré tous nos efforts , nous les subissons quand même. Nous sommes des dieux IMparfaits, dit le Père. Le but est donc de nous améliorer, de nous transformer, de transformer nos pensées et même de les anéantir. En fait, se dépasser, dépasser cette nature humaine , ... la parcelle de foi que nous pouvons acquérir peut nous aider :

    Nous avons peu : remercions pour ce que nous avons, disons "j'ai, Dieu est ma ressource, car à celui qui a, il sera donné".
    L'un nous fait du tort, réagissons : "il a une conscience d'essence divine comme tout un chacun, elle finira par parler", Dieu est en lui aussi".
    Nous tombons malades, réagissons : "Dieu est en nous, nous sommes Un, Dieu n'est pas malade, il est la santé".

    N'oublions pas : c'est notre réaction qui fera que
     TOUT SE RESOUDRA A NOTRE SATISFACTION.


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  • Nos sens matériels nous trompent ; nous croyons en la matière de notre corps, une matière compacte qui nous mure l'esprit ;
    Adam se détache, se divise et entre dans la spiritualité, matière éthérée, qui devient compacte par les sens matériels qu'il développe.
    Il oublie que Dieu est en lui ; il s'incarne donc dans le doute.
    Notre incarnation est le doute: cependant, "Dieu ne l'abandonna pas"...
    Nous ne sommes pas plus abandonnés qu'Adam : soyons logiques.
    Dieu est en nous : toute lumière est en nous : nous y sommes déjà, elle n'est pas en dehors de nous.
    La matière compacte (corporelle) ou éthérée (spiritualité) n'existe pas, nous nous laissons tromper par nos sens, par des croyances.
    C'est parce que nous y croyons que nous la voyons, que nous en subissons les effets, qu'elle soit compacte ou éthérée: mais nous devons savoir que Dieu est déjà là, depuis toujours, question de foi, inutile de courir après, de se demander quand et comment l'atteindre ! Il est là, ainsi nous sommes.
    Dieu laisse faire de Lui tout ce que nous voulons, c'est nous qui d'un Dieu bon en faisons un démon ; mais rappelons que dans l'Amour Pur, Dieu, il n'y a plus de loi, et où il n'y a pas de loi, il n'y a aucun bien ni aucun mal ; c'est l'infinie bonté, qui ne voit que notre lumière, sa présence ; qui ne voit rien de matière.
    Tout le reste, tout ce que l'on peut dire du reste  n'est que croyance.
    La seule vraie vérité est : parcelles divines, nous sommes un, un en Dieu... ne pensons pas vivre isolés, matériellement c'est chacun sa petite vie, tous différents mais  réellement, nous sommes confondus en un, Dieu, qui ne voit ni bien ni mal.
    "La Conscience est une comme l'amour est un".
    Réellement, personne n'est plus élevé, personne ne l'est moins : Dieu c'est Dieu , immuable.
    Chercher ce qui est réel, pratiquer la Présence et s'illuminer est donné à tous, car "Cherchez et vous trouverez"  et "frappez (de l'intérieur) et l'on vous ouvrira".

    Contribution de Sœur Arlette de Retinne


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  • Et si nous nous reportions il y a 110 ans, à Père le Révélateur.
    En premier lieu, il livre son enseignement à la tribune.
    Mme Desart le sténographie : Père non seulement lui laisse sa pensée, mais ensuite passe des nuits entières à le réécrire avec elle, pesant chaque mot. S'il n'avait pas été d'accord, il aurait dit (wallon) "tirez voss' plan, m'feye".
    S'il a été d'accord, c'est qu'il acceptait de le diffuser (Propagande en porte à porte avec l'unitif).
    Le Développement était terminé mais non paru lors de sa désincarnation (1912). Il fallait continuer l’œuvre, Mère l'a fait.
    Entre-temps (1910), Père a fondé un Culte.
    Pourquoi un Culte si la Révélation devait rester cachée ? Père pourtant a dit "l'enseignement s'adresse à toute compréhension" et aussi "Comment! Vous ne connaissez pas encore tout. L'enseignement ? Il faut l'avoir toujours sous le bras". Et "l'enseignement prend de l'extension tous les jours".
    Il insistait sur les lectures. 1, par solidarité mais 2, à cette époque, beaucoup étaient analphabètes. Il.fallait venir écouter et se rendre compte peu à peu.
    Or, à notre époque, que voyons-nous ?
    L'enseignement est quelquefois refusé, sous le prétexte qu'il faut "attendre" d'être .. quoi ? D'avoir suffisamment fréquenté un temple ?
    Pourquoi retarder celui qui cherche ?  La Révélation ne serait-elle pas écrite pour tout le monde ? Alors il ne fallait pas dire "Culte".
    Le Père ne peut pas s'être trompé. S'il a dit "Culte", c'est qu'il arrivait avec une autre vision et qu'on allait la partager.
    110 ans plus tard, malgré le progrès, matériel et moral, nous voyons encore venir rien que pour les guérisons, des gens (Mère a dit de ne pas dire adeptes pour ceux qui viennent occasionnellement), des gens qui ne savent même pas qu'il y a à la base une Révélation, ou qui sont présents aux lectures seulement dans l'attente d'être reçus.
    Sans y voir le mal puisque le culte est considéré "publiquement" (voir les articles sur internet) comme un culte guérisseur !

    Mais 110 ans après, DEVRIONS-NOUS NOUS TAIRE ? Ce ne sont pas des petites phrases tirées ça et là , matérielles, dites aux adeptes qui vont leur faire découvrir la valeur de la Révélation tout entière.
    Pourquoi j'écris tout ceci ?
    Parce qu'ici, je donne Ma compréhension, qui n'est peut-être pas celle de tous (et aussi que je peux en changer en progressant) et parce que je perçois la désapprobation silencieuse de certains.
    N'est-il pas dit que Père ne cherche pas à nous enfermer dans un cercle restreint ?
    Un enseignement ouvert à toute compréhension, n'est-il pas ouvert à toutes les religions ? Les similitudes ne peuvent-elles pas être relevées ?
    Le Nouveau Spiritualisme chrétien existait, avant et après.
    Donc : désapprouvée ou non, je continue. Le fluide ne touchera, je le sais, que ceux qui ont vraiment envie que nous avancions ensemble, main dans la main, pas à pas, ... ouvrir des portes, ENSEMBLE, ...
    Que celui qui a des yeux voie.
    Que celui qui a des oreilles entende.
    Que celui qui n'est pas d'accord cherche ailleurs.
    ah oui ! Une dame m'a dit "il y a longtemps que je veux venir mais j'ai attendu qu'il n'y ait personne dans la rue pour entrer".
    Voilà le résultat du silence : une désapprobation.
    Aussi j'ai dû terminer un entretien devant l'école (pour ne pas discuter) avec une grand-mère qui ne voulait pas admettre que nous étions Antoinistes, mais  "Spirites" soutenait-elle. Nous ne pouvons laisser cette image.

    Contribution de Sœur Arlette
    https://www.facebook.com/groups/1397379537131975/permalink/1781837308686194/


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  • Ce groupe a pour but la propagation et la compréhension de l' Enseignement du Père Antoine.
    Quoique l' Antoinisme soit reconnu " de guérisons", le Père Antoine nous a laissé un Enseignement de 3 livres: Enseignement, Couronnement et Développement , livres lus au Temple tous les dimanches matin et en lectures du soir dans certains Temples.
    Il s'agit, ici, de faire connaître le Nouveau Spiritualisme fondé par le Père ou de permettre à ceux qui le désirent d'en approfondir le message.
    L'homme, de tous temps, a voulu savoir d'où il vient et où il va: par sa Morale Pure, le Père Antoine ,non seulement répond à ces questions existentielles, mais nous dévoile les secrets de la Conscience, de l'âme et de la spiritualité. Pas à pas, Il nous conduit vers la Réalité tout en nous démontrant sa connaissance profonde de l'humanité. Son Enseignement se veut universel, sans limites ni remparts : il s'adresse à tous indistinctement quelles que soient leur race, leur nationalité et leur religion. Dans l'Antoinisme, Dieu est Amour Pur, en chacun de nous.

    contribution de Sœur Arlette
    https://www.facebook.com/groups/1397379537131975/permalink/1781918242011434/


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  • Si l'on veut parler du Culte Antoiniste encore faut-il savoir de quoi l'on parle et pour ce faire il est utile de suivre deux pistes, qui, toutes deux réunies, donnent un éclairage plus limpide que celui qui finalement reste dans le flou et la critique négative déformant ainsi par facilité ce qui fait l'originalité de ce courant né en Belgique au siècle dernier.
              Premier axe : l'histoire de ce courant en partant tout simplement de la description de la vie simple de Père et de Mère. Pourquoi et comment ont-ils peu à peu donner naissance et donner sens à cette approche de la vie, à cette approche de l'autre, différent de moi et qui, en cela, me porte à aller vers lui afin peut-être de mieux nous comprendre au-delà de l'apparence.
             Deuxième axe: Complémentaire du premier et tout aussi important, il s'agit non pas de théoriser le Culte Antoiniste, non pas de le rationaliser puisqu'il est mouvement c'est-à-dire non pas d'expliquer dans la mesure où l'explication risque parfois de déformer mais tout simplement d'essayer de comprendre intuitivement ce qu'il peut être dans son évolution vitale.
    C'est pourquoi il parait opportun, afin de faciliter cette démarche, de montrer ce qu'il n'est pas pour ensuite laisser intuitivement la pensée de chacun tenter de s'approprier ce courant en comprenant qu'il s'agit alors  d'un cheminement personnel libre et volontaire susceptible non pas de me faire autre mais de devenir celui que je suis réellement au-delà de l'apparence matérielle sociale qui souvent me conforte mais me cache à moi-même celui qui est là en moi et qui est moi.
    Il est donc nécessaire de montrer que :
    - Le Culte Antoiniste n'est pas une Secte . Partant de l'étymologie de ce mot on pourrait considérer que ce pourrait être le cas au même titre que bon nombre d'autres assemblées de personnes. Pourtant en suivant l'évolution historique de ce mot et en mettant l'accent sur ce qu'il représente à l'heure actuelle, il est évident que le Culte Antoiniste n'est PAS une Secte. Aucun Prosélytisme, Aucune relation aliénante à un gourou, Aucune imposition de règles de vie, d'organisation sociale et familiale.
    - Le Culte Antoiniste n'est pas une Religion telle qu'on peut interpréter ce mot à l'heure actuelle . Il y a certes deux rites à deux moments de la journée  ( certains jours ) mais ces rites sont de courts moments consistant en une Lecture permettant à chacun de se plonger en lui-même afin de trouver des réponses à ses propres tourments. Les 10 Principes qui constituent la base essentielle de ce Courant sont toujours à méditer et cette méditation est réclamée comme un acte de prise de conscience libre réalisé par chacun dans son propre langage. Ainsi le Neuvième Principe qui se pose sur le ''Connais-toi '' montre bien qu'il s'agit d'une invitation adressée à chacun afin de mieux vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres.
    - Le Culte Antoniste n'est pas une Doctrine au sens rationnel et statique du terme. Il ne soumet pas la réalité à une hégémonie de pensée . Il accompagne chacun qui le souhaite à faire son chemin , à essayer de moins errer, tout en comprenant mieux ce que pourrait être son propre itinéraire au regard d'une Lecture toujours vivante et toujours adressée à chacun dans sa particularité. C'est de cette manière que peut être compris ce qu'on appelle l'Enseignement du Père. Il demande une réconciliation avec cette vie qui traverse chacun. Ce courant de vie ou plutôt de Courant de Vie est de l'ordre du Spirituel et ne peut pas être matériel. A chacun de le porter au point le plus haut tout le long de sa propre existence et de comprendre aussi que ce Courant de Vie est unique et que par conséquent Il m'invite à me tourner vers les autres, pourtant matériellement différents de moi, dans un élan de Générosité Absolue, Définition même de la Vie.

    je vous transmets la dernière partie:Le monde tel qu'il est ne va pas bien car il est englué dans une quantité de problèmes de tout ordre qui tous se dirigent vers une évidence : la nécessité de changer, même de muter, sans quoi le désastre se produira et ce désastre devra être assumé non pas par la génération adulte actuelle mais par celle qui suivra, suivie elle-même par d'autres. Il est aisé de comprendre qu'il s'agit d'un enjeu majeur, vital, se résumant à une lutte entre le matériel sous toutes ses formes qui, certes , a apporté un certain progrès, une certaine aisance et le spirituel qui, lui, n'apportant pas immédiatement une jouissance de l'existence a été peu à peu relégué à un rôle secondaire tant le plaisir de la vie s'est peu à peu réduit à la puissance incarnée de la technique au risque parfois de rendre l'homme totalement dépendant d'un monde froid qu'il a lui-même élaboré en imaginant que ce monde pouvait engendrer d'une quelconque façon le plaisir de vivre et faisant de ce plaisir matériel le synonyme, croyait-il, du bonheur.
    L'homme se rend compte qu'il est finalement malheureux parce que le monde qu'il a engendré est source d'angoisses, de peurs de l'avenir plus qu'incertain; témoignages qu'il s'est laissé dominer, envahir par un monde souvent cruel dont il est lui-même le créateur. Il lui manque quelque chose, il en a conscience d'autant plus que, lorsqu'il se regarde dans le miroir il s'aperçoit qu'il est difforme: il est épais de conquêtes matérielles mais sa conscience est rétrécie parce que spirituellement il a longtemps oublié de se retourner sur lui-même afin de s'interroger sur la valeur des valeurs qu'il a développées souvent par facilité.
    Comment ne pas comprendre alors que l'Antoinisme , parce qu'il n'est pas une Secte, pas une Religion au sens classique du terme, pas une doctrine, a pleinement sa place dans cette quête du sens. Chaque homme est invité à s'interroger non seulement sur lui-même mais à libérer sa Conscience afin de ressentir au plus profond de lui-même l'intuition qu'il est temps de changer pour se retrouver, en s'élevant vers cette Spiritualité tellement  Belle car elle incarne la Création qui elle-même ne peut se libérer que par son Elan vers l'Autre , définition vraie de la Générosité pleine et entière.    Il me semble que ce groupe peut être capable de réfléchir sur ce qu'est l'Enseignement et à partir de l'Enseignement. Tout le monde a le droit - je ne parle même pas de devoir moral car chacun doit ressentir librement ce qu'il souhaite pour lui-même - de s'interroger librement et en conscience. Les échanges à partir des idées mais aussi à partir des définitions des termes que l'on utilise sont évidemment souhaitables car toujours enrichissants.

    Participation de frère Jeanluc Chretien
    https://www.facebook.com/groups/culteantoiniste/permalink/10164105006199619/?mibextid=zDhOQc


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  • Le Temple de mon enfance ou j'ai été formé.
    Le premier desservant était le Frère Bonaventure (de mémoire) et son épouse.
    Vient ensuite le Frère Guérin, une sommité, le Frère se consacrait entièrement à ses adeptes, il n'ouvrait sa radio que le vendredi après midi, tout le reste du temps était consacré au recueillement, au service et a la réception des malades, on le voyait partout en ville avec sa robe.
    La Sœur Guillemain, d'abord son auxiliaire pris la relève a la désincarnation du Frère, en 1968 et devint desservante, elle fut comme ma grand mère de cœur.
    A son entrée en maison de repos en 2000, la Sœur Charlier (ma maman) repris le Temple comme auxiliaire, nous recevions les malades a deux et assurions le service.
    Cela dura une dizaine d'années jusqu'au moment ou un couple de costumés français demanda un Temple au Conseil de Jemeppe et fut affecté à Huy.
    La suite fut malheureuse, des travaux anarchiques au niveau de la chaufferie et une visite du service incendie de la ville, mirent fin a la vie du Temple, fermé depuis ce moment.

    Souvenirs de frère Pierre Dock
    https://www.facebook.com/groups/culteantoiniste/permalink/10164182594744619/

     

    Au Temple de Huy, dans les années 50/60, le frère Guérin, desservant faisait ses déplacements en ville, courses ou autres avec sa robe et son chapeau, des photos en témoignent, au moins une sur le pont de Huy, je tacherai de remettre la main dessus.

    Souvenirs de frère Pierre Dock
    https://www.facebook.com/photo/?fbid=10228741840523192


    Un temple qui a presque toujours travailler comme la France, le temple où j'ai grandi, maman y a été auxiliaire, la desservante Sœur Guillemain fut comme ma grand mère.
    Nous allions en voyage moral dans les Temples français, Lille, Valencienne, etc, je me souviens du Frère Jerry notamment.
    Et j'ai dans les archives une correspondance soutenue entre ces desservants.

    souvenirs de Frère Pierre Dock
    https://www.facebook.com/groups/203070669618/posts/10162505091054619


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  • Petit Catéchisme Spirite en espagnol (Le Messager, 15 octobre 1897)

    Nouvelles

        Nous avons signalé dernièrement le Petit Catéchisme Spirite publié par la Société spirite de Jemeppe sur Meuse, instructions par l'Esprit de vérité.
        Le journal spirite La Irradiation de Madrid, vient de publier une traduction en espagnol de cette petite brochure destinée à l'instruction des enfants mais pouvant servir aussi, par sa simplicité, aux personnes qui n'ont aucune idée de notre doctrine.

    Le Messager, 15 octobre 1897


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  • Petit Catéchisme Spirite (Le Messager, 15 juin 1896)Bibliographie

    Petit Catéchisme Spirite, pour servir à l'instruction des enfants et des personnes ne connaissant pas le spiritisme, publié par la Société spirite : les Vignerons du Seigneur, de Jemeppe-sur-Meuse près Liége. Instructions par l'Esprit de Vérité, Esprit Consolateur. Prix fr. 0-15. S'adresser à M. Louis Antoine, rue du Bois-de Mont, à Jemeppe-sur-Meuse.

        Cette petite brochure de 40 pages est recommandable à tous ceux de nos frères en croyance qui sont désireux de répandre la saine et consolante doctrine spirite. Dans les campagnes où l'ignorance domine, la propagande est hautement utile et il faut louer sans réserves M. L. Antoine et ses collaborateurs, que rien n'arrête dans leur tâche de diffusion ; ils vont courageusement en des milieux divers jeter la bonne semence, en organisant des groupes, en donnant des conférences, en distribuant la petite brochure aux personnes qu'ils croient aptes à saisir l'idée philosophique. Ce catéchisme spirite contient un résumé de la doctrine bien conçu et nul doute qu'il ne soit lu avec intérêt par ceux-mêmes qui se déclarent indifférents aux idées spirites. Imprimé à un grand nombre d'exemplaires, il est fourni par douzaines au prix coûtant. Nos frères à qui la fortune a souri saisiront l'occasion d'encourager M. L. Antoine et ses amis dans leur œuvre de méthodique propagande, ils voudront posséder bon nombre d'exemplaires toujours disponibles pour un envoi par la poste ou pour une distribution manuelle. Que tous se souviennent que la propagande quelle qu'elle soit, s'impose à ceux qui ont compris les grandes vérités éternelles. Se soustraire à ce devoir, c'est se déclarer inconscient, se délivrer un brevet d'inintelligence.
        Au surplus sachons nous rappeler ce vers du poète :

        La foi qui n'agit pas, est-ce une foi sincère !

    Le Messager, 15 juin 1896


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  •     Il a existé deux groupes de jeunes antoiniste, aux Temples de Seraing et Huy, peut être à Jemeppe (à confirmer), tentative d'initier un mouvement de jeunesse du type scouts, fin des années 70 début 80. A Huy, dont je faisais partie, nous fumes au plus fort une trentaine, réunion deux samedis par mois : balades, jeux dans les bois, visites culturelles, etc.
        Ensuite, la sœur a fait transformer la véranda a coté du Temple en structure en dure et nous avions notre local.
        Deux ou trois voyages récréatifs étaient organisés par an : la mer, Phantasialand, Paris, etc. et deux ou trois voyages moraux : visite des Temples français...
        Nous participions à l'Opération générale et la lecture du dimanche, toujours au deuxième banc à gauche, quelques fous rire et facéties, nous valurent les réprimandes de la desservante, mais avec beaucoup de patience et d'amour.
        Merci pour la publication de cette chanson qui éveille beaucoup de souvenirs et était notre chanson.
    Souvenirs de frère Pierre Dock

    cf. le billet suivant


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  • Mère Antoine avec Soeur Emma Deregnaucourt et le Secrétaire moral (Archive Soeur Liliane Becquelin)

    Mère Antoine (au centre) avec Sœur Emma Deregnaucourt et le Secrétaire moral

    (Archive Sœur Liliane Becquelin)


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  • L'Antoinisme (La Croix du Nord, 21 octobre 1925)= L'ANTOINISME =

        Nous avons, aux portes de Lille, un temple Antoiniste. Il a été inauguré récemment. Grâce à une réclame aussi intense que savante, l'affluence des curieux a été considérable. Des journaux, qui jamais n'ont une ligne pour les plus grandes et les plus belles cérémonies catholiques, ont publié de pieux comptes rendus. L'un d'eux a poussé la dévotion jusqu'à reproduire les portraits du Père et de la Mère Antoine.
        Cette ferveur religieuse de la presse sans Dieu et contre Dieu est déjà significative. Elle nous avertit que nous sommes en présence d'une caricature.
        Le diable, a-t-on dit, est le singe de Dieu. Singe, il a la manie d'imiter. Mais la griffe simiesque se trahit toujours par l'absurde ou le burlesque dans ses constructions.
        De ces signes, l'Antoinisme est rempli. La main du « père du mensonge » appose sa signature sur toutes les manifestations de ce prétendu culte.
        Si bien qu'il serait non seulement irrévérencieux, mais littéralement impossible d'esquisser une comparaison quelconque entre l'Antoinisme et notre grand et divin Catholicisme.
        Mais l'histoire nous montre que les erreurs les plus monstrueuses, quand elles empruntent une marque religieuse, trouvent toujours quelque écho dans ce fond de religiosité qui subsiste chez les âmes abruties par l'ignorance ou les passions.
        De là, chez les déchristianisés, la vogue étrange de superstitions puériles et grossières ainsi que des charlatans débitant la bonne aventure.
        Il ne faut donc pas s'étonner du succès de l'Antoinisme en certains milieux qui ne connaissent plus notre sainte religion.
        Il est, en effet, un mélange de charlatanisme et de superstition.

    *
    *  *

        Qu'était le Père Antoine, dont la veuve, la Mère Antoine, continue le petit commerce ?
        Un mystificateur habile ? Un innocent illuminé ? Un peu de l'un et de l'autre.
        Il naquit à Mons-Crotteux (Belgique), en 1846. Fils de mineur, il descendit lui-même à la fosse, puis devint ouvrier métallurgiste.
        Jusqu'à l'âge de 42 ans il fut catholique pratiquant. Mais il perdit alors son fils unique, âgé de 20 ans.
        Pour son malheur, il lia connaissance avec un groupe de spirites. Et le ménage Antoine, dans sa désolation, n'eut plus qu'un rêve : causer avec l'enfant disparu. Ces braves gens apprirent ainsi, par les mediums, que leur fils mort était devenu... pharmacien à Paris !
        Firent-ils le voyage pour rechercher dans notre Capitale ce garçon mué par la mort en apothicaire diplômé et... improvisé ?
        On l'ignore. Ce que l'on sait, c'est que le père Antoine, plus féru que jamais de spiritisme, se vit bientôt à la tête d'une bande de visionnaires s'intitulant « les Vignerons du Seigneur ».
        Il publie un catéchisme spirite. Il donne des séances dans sa maison, transférée, de Crotteux-Mons, à Jemmeppe-lez-Liége.
        On y cause avec qui l'on veut, mort ou vivant. Des mediums vous mettent en communication avec les plus grands personnages, avec l'évêque de Liége, avec Léon XIII.
        Premier miracle : tous ces interlocuteurs lointains et divers out le même accent wallon très caractérisé.
        Et voici les guérisons qui commencent : « Les Vignerons du Seigneur, dit le prospectus, guérissent les malades, chassent les démons, ressuscitent les morts, donnent, gratuitement ce qui leur a été donné gratuitement. »
        A vrai dire, les registres de l'état-civil de Jemmeppe ne mentionnent aucun ressuscité, mais on doit constater un autre miracle : cette clinique gratuite des esprits enrichit rapidement les thérapeutes.
        Car on vient en foule, de toutes parts, chercher « le soulagement de toutes les maladies, afflictions morales et physiques », dit une autre réclame répandue à profusion.
        Les bizarres annonces du Guérisseur, du « Saint », comme on l'insinue déjà, sa vie retirée et mystérieuse, ses discours charitables, son régime végétarien (nécessité par une maladie d'estomac), son air extatique au milieu des scènes d'évocation et des crises des mediums, tout cet ensemble attire et méduse les simples.
        La vogue devient telle qu'Antoine croit pouvoir simplifier ses méthodes. Il congédie ses mediums, et lance une certaine liqueur Coune (2,50 la petite fiole, 5 fr. la grande), qui guérit tout, aussi bien les entorses que la phtisie galopante.
        Poursuivi et condamné pour exercice illégal de la médecine, il n'en devient que plus fameux et plus couru. Pensez donc, les médecins ont peur de lui !
        Antoine simplifie encore. Il lance un autre remède souverain : l'eau claire qu'il magnétise en la chargeant de son... fluide.
        Et les malades affluent toujours. Mais de remplir des bouteilles d'eau et de se livrer sur chacune à des contorsions et à des passes fatigantes, épuise le saint homme. Nouvelle simplification : on distribue aux malades des petits papiers que le père Antoine a magnétisés chez lui, sans témoins, à ses moments perdus.
        Et ces sacrés papiers font florès, plus encore que les fioles Coune et les bouteilles d'eau.
        Antoine se rend compte alors que la crédulité du public est illimitée. Pourquoi s'embarrasser d'intermédiaires matériels ? Pourquoi ne pas magnétiser directement les clients ?
        Nouvelle phase de l'Antoinisme. Le Guérisseur se contente, désormais, d'imposer les mains aux malades : par ce geste, les bons fluides, dont il est la source intarissable, guérissent tous ceux qui ont... la foi...

    *
    *  *

        La foi en lui, bien entendu. Et voici que commence à poindre le dogmatisme de l'Antoinisme. Le Guérisseur devient prophète. Il élabore par pièces et par morceaux incohérents, par un nébuleux mélange de coq-à-l'âne et de préceptes moraux, une vague doctrine.
        Il s'entoure de disciples malins qui recueillent pieusement ses abracadabrants enseignements, qui les impriment, qui les répandent au loin.
        Et curieux, adeptes et malades de venir en foule se courber sous la main bénissante du prophète. Souvent, plus de cinquante par heure défilent pour recevoir le fluide éthéré.
        Pour tant de fidèles il faut un temple. L'argent ne manque pas, on le bâtit.
        Et alors, l'action du Père évolue une fois de plus. Les passes individuelles deviennent collectives.
        Et voici, d'après un témoin, le spectacle auquel on peut alors assister à Jemmeppe tous les dimanches :

        « Au fond du temple il y a une tribune. Elle communique avec les appartements privés du Voyant. Les fidèles et les curieux se placent dans les bancs, face à la tribune.
        « Un Monsieur se lève :
        « Notre bon Père va venir. Avant d'opérer, il se recueille dans la prière. Respectez ce moment solennel. Ranimez votre foi, car tous ceux qui ont la foi seront guéris ou soulagés. »
        « La porte s'ouvre. M. Antoine s'avance. Il est bien vieux. Il a laissé pousser ses cheveux et s'est composé une tête hiératique. La scène est admirablement machinée.
        « Alors le prophète, que transfigure un air inspiré, se place au milieu de la tribune. Son regard est perdu dans l'au-delà. Il élève majestueusement les mains, étend les bras, remue les doigts pour laisser écouler sur son peuple tout le fluide qu'il a emmagasiné par la prière, répand ses fluides à l'Orient et à l'Occident.
        « Il ferme les yeux, se retourne et rentre lentement, sans avoir proféré une parole. L'autre Monsieur se lève de nouveau : « L'opération est terminée. Les personnes qui ont la foi sont guéries ou soulagées. »
        « On renvoie toutes ces personnes, et l'on introduit d'autres spectateurs qui verront la même comédie. Généralement, ce sont les mêmes gens qui sont guéris et soulages chaque dimanche. »

        Ajoutons que, parmi les autres, certains ignorants et naïfs croient que « c'est arrivé ». Quant aux gens de bon sens, ils sont radicalement guéris, en effet, de toute envie d'entrer dans la religion antoiniste.

    *
    *  *

        Comment expliquer, cependant, l'extraordinaire fortune de la secte, qui compte aujourd'hui plusieurs centaines de mille fidèles, et qui a, rien qu'en France, une dizaine de temples ?
        I est manifeste que, dans le début, Antoine n'a voulu être qu'un guérisseur populaire, comme il y en a toujours eu, et comme il y en a encore un peu partout.
        Bientôt, à ses remèdes, comme l'authentique liqueur Coune, il a joint des recommandations pieuses, des pratiques superstitieuses : c'est l'enfance de l'art.
        Quand il s'est rendu compte que, dans un peuple déchristianisé, la crédulité humaine n'a pas de bornes, il a imaginé le fluide magnétique, une trouvaille déjà exploitée au XVIIIe siècle.
        La réclame habile et continue de ses disciples a entretenu et développé le succès. S'illusionnant peut-être lui-même sur le sentiment qu'il inspire et se prenant à son propre jeu, Antoine finit par se croire vraiment prophète et inspiré du ciel.
        Il devient voyant, dictant des oracles, dévoilant les secrets, résolvant des cas de conscience, se faisant directeur d'âmes, fondant une religion bâtie sur de prétendues révélations.
        C'est le mystificateur devenant peu ou prou son propre mystifié.
        Même phénomène chez ses disciples : les uns roublards, les autres simplistes se font apôtres. Ils racontent partout les miracles. Mais ils se gardent bien de les consigner avec précision dans les innombrables opuscules de propagande. Il faut éviter tout contrôle.
        Quant à la doctrine inspirée du Père et consignée en ces écrits, elle défie toute critique. Elle échappe à toute analyse. Est-ce qu'on palpe et saisit le brouillard ?
        Un écrivain belge, M. Kervyn, à qui nous empruntons la plupart des éléments de cet article, a essayé de condenser la doctrine antoiniste. Nous-même avons étudié plusieurs opuscules, tentant d'en extraire la substance positive. Peine inutile. Antoine est panthéiste et dualiste, il nie Dieu et ad- met Dieu, il nie l'âme et admet les réincarnations successives de l'âme. Il combat la « croyance » et commande la foi. Il est surtout ennemi de « l'intelligence », ce qui le dispense de comprendre et d'être compréhensible. Sa morale, en dehors de quelques bribes de catéchisme, est nulle. Chacun a la faculté d'établir des lois, chacun agit selon sa nature, etc.
        Et ce sont des divagations éperdues, un monstrueux magma d'idées n'ayant ni queue ni tête. Voilà l'Antoinisme. Voilà la... religion nouvelle qui se dresse en face du Christianisme des Augustin, des Thomas d'Aquin, des Bossuet, des Pascal et des Pasteur.
        En vérité, cette fois, le singe de Dieu s'est surpassé. Il n'a presque plus imité ; tout est à son image grimaçante et à sa ressemblance infernale : c'est le chaos.

                                                                                                              CYR.

    La Croix du Nord, 21 octobre 1925


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  • Jemeppe - Bienfaisance (La Meuse, 1er juillet 1937)

                                                      JEMEPPE

        BIENFAISANCE. – Les Œuvres scolaires communales ont reçu de Mme Ralet, concierge de l'école des Quatre-Ruelles, la somme de 400 francs, produit des entrées dans les jardins de l'école, lors de la fête annuelle du Culte Antoiniste.

    La Meuse, 1er juillet 1937 (belgicapress.be)


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  • Il n'y a pas de Dieu (J.P. Jacobsen)"Der er ingen Gud, og mennesket er hans profet!"

    "Es gibt keinen Gott, und der Mensch ist sein Prophet!"

    "Il n'y a pas de Dieu, et l'Homme est son Prophète."

    dans Niels Lyhne (chap.9) de J.P.Jacobsen (1847-1885)


    Pages 134-135 :
        - Il n'y a pas de Dieu et l'homme est son prophète ! dit Niels avec une amertume mêlée de tristesse.
        - Oui, n'est-ce pas ! ricana Hjerrild.
        Puis il ajouta immédiatement :
        - L'athéisme est, en fin de compte, terriblement prosaïque, et son but ne réside somme toute en rien d'autre qu'en une humanité désillusionnée. La foi en un Dieu, juge et vengeur, est la dernière grande illusion de l'humanité. Et si celle-là doit également se perdre ? L'humanité sera devenue plus raisonnable peut-être, mais sera-t-elle plus riche, plus heureuse ? Je ne le crois pas.
        - Mais, s'écria Lyhne, ne comprenez-vous pas que le jour où l'humanité pourra jubiler librement et affirmer : « Il n'y a pas de Dieu ! », ce jour-là, comme par miracle, se créeront un nouveau monde et un nouveau ciel. Alors, et alors seulement, le paradis deviendra un vaste espace infini, au lieu d'une menaçante camisole de force. La terre sera nôtre, et nous serons à elle, lorsque les autres mondes de la sombre béatitude et de la damnation auront crevés comme bulles de savon. La terre deviendra alors notre vraie patrie, la maison paternelle de notre cœur, où nous ne serons plus des invités pour un court laps de temps, mais pour l'éternité. Et quelle intensité la vie ne prendra-t-elle pas si tout y trouve de l'espace et s'il n'existe plus rien en dehors d'elle ? Le formidable courant d'amour qui, maintenant, monte vers Dieu, se répandra alors sur toutes les belles propriétés et possibilités humaines, puisque le ciel sera vide. Bonté, justice, sagesse, qui donc peut les énumérer toutes ? Ne comprenez-vous pas la noblesse dont se parera l'humanité lorsqu'elle pourra librement vivre sa vie et mourir sa mort, sans crainte de l'enfer ni espoir dans le ciel, ne craignant que soi-même et n'espérant qu'en soi-même. Comme la conscience prendra de l'ampleur, et quelle stabilité n'y aura-t-il pas lorsque le deuil et l'humilité sans actes ne pourront plus rien réconcilier, et qu'aucun pardon ne sera possible, que de réparer par le bien le mal que l'on aura fait.


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  • Faith healing sect established in Belgium (Herald Democrat, January 9, 1911)

    FAITH HEALING SECT ESTABLISHED IN BELGIUM

        Brussels, Jan. 8. – A new religion known as Antoinism has been brought into prominence in Belgium by the presentation of a petition to parliament for the legal recognition of the new cult.
        Antoinism was founded a few years ago by a coal miner named Louis Antoine, who is now celebrated as "Antoine, the Healer." His followers claim that they number 160,000, of whom 300, including his wife, are "adepts."
        Mrs. Guillaume, a middle-aged American lady who came specially from New York to be treated by Antoine, says she has been practically cured of the chalky rheumatism, which formerly compelled her to walk on crutches. She is herself an "adept" now, with power to heal by faith, she says. Antoinists literally worship their leader. They believe that he knows all the world's happenings, though he never reads newspaper.
        Antoine, whose home is at Jemeppe-lez-Liege, is now sixty-five, and confines his healing to ceremonies in the church he has built. They are the simplest services ever invented. They take place at 10 a. m. on Monday, Tuesday, Wednesday and Thursday – there are none on Sunday.
        At 9 a. m. the congregation assembles, and an "adept," M. Deregnacourt, who is the publisher of the sect's literature, takes his place at a desk under the raised platform. There is silence till 9:30. Then he announces that "operations" will take place at certain hours on certain days.
        He continues sitting perfectly still, not a muscle moving, and his eyes fixed straight before him, until the stroke of 10. when everyone rises and the Parent One enters through a side door and slowly walks up the steps to the rostrum, wearing a black cassock. Antoine, who has long, iron-gray hair to his shoulders, and a long beard, faces the people for a full minute without moving, and then lifts his right hand towards the people and holds it extended for another minute, and that is all. He walks slowly out again. Those two minutes are the service. The adept remarks: "Everyone whose faith is strong enough must be cured." The church empties silently.
        If cures do not take place it is because – so it is said – the patients have not enough faith. Antoine's second-sight extends to America, Mrs. Guillaume says, for he told her that her husband had hurt his back in New York, and a week later came a letter from her daughter confirming it and adding that he had quickly got better. Mrs. Guillaume was told by Antoine that she need not worry about her husband's accident, as Antoine was in fluidic communion with him.
        Antoine cannot sleep much at night. He rests for two hours and then walks in his garden, which has electric lamps fitted up all around the walls. For six months Antoine has not spoken to anyone at all. People come at all hours with all sorts of ailments and appeals.
        The "Good Mother," as Antoine's wife is called, or the housekeeper, or some other "adept," stands in front of the applicant and, turning her eyes upwards, slowly waves her hand in the air, which means that she is invoking Antoine, the Healer. The patient then goes off smiling, cured by deputy. There is nothing to pay.
        It is three years since. Antoine walked in the street. He lives on vegetables only, and prepares them himself. When it is necessary to speak to him a telephone is used. Subscriptions are made for the maintenance of the church, but it was built partly with $4,000 he had saved himself. The badge of the sect is "the tree of knowledge of the sight of evil," represented by a white tree on a black ground.

    Herald Democrat, January 9, 1911


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  • Jumet - Inauguration d'un temple antoiniste (Gazette de Charleroi, 21 avril 1919)(Belgicapress)JUMET

        Inauguration d'un temple Antoiniste. – Dimanche dernier avait lieu en notre commune l'inauguration d'un temple dédié à Antoine le guérisseur.
        Le nouveau bâtiment surmonté d'un petit clocheton rappelle une chapelle de village. L'intérieur en est très sévère ; des murs blanchis, dans le fond une chaire avec un arbre de la science peint et quelques inscriptions. Nous pouvons les résumer en ces quelques mots qui donneront la base de toute la doctrine :

        « Un seul remède peut améliorer l'humanité ; c'est la Foi qui rendra les hommes meilleurs et les guérira de leurs imperfections en les faisant traverser différentes étapes au cours desquelles ils se réincarneront ».

        Le culte ne me parait pas avoir beaucoup de succès dans notre cité industrielle intelligente et sceptique. Le public assistant à cette inauguration était principalement formé de nombreux adeptes de Liège accompagnant « La Mère Antoine » venue pour donner sa bénédiction.
        Cérémonie très rapide : La nouvelle apôtre, qui par procuration a hérité du fluide de son mari, monte en chaire et s'y livre pendant une couple de minutes à une pantomime d'invocation assez curieuse et toute de grands gestes avec le regard perdu dans le vide. Elle y va ensuite de sa bénédiction et se retire. Voilà, c'est fini.
        Un dernier détail au sujet du costume des adeptes ; tous en noir, les hommes ont revêtu la redingote entièrement fermée et le haut de forme à larges bords, les femmes pont coiffées d'une capote et d'un voile en taffetas tombant derrière.
        Quelle désillusion, pour le profane ! Ici point de décorum, point de théorie longue et grotesque ; au contraire, de la simplicité ; beaucoup trop mème. Je me demande comment, au vingtième siècle, il soit encore possible de voir surgir de nouvelles religions, alors que toute notre force intellectuelle tend mes volontés à les endiguer et même dans la mesure du possible à les supprimer.
        L'éducation des foules est un problème qui se dresse et qui doit être résolu de toute urgence. Il est pénible de constater qu'au moment où souffle une vague de démocratie et d'émancipation si puissante, le mysticisme des masses éprouve encore le besoin de se laisser garder par de soi-disant voyants.
                                                                     E. RULOTTI.

    Gazette de Charleroi, 21 avril 1919 (source : Belgicapress)


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  • Juliette Ruwet - Liège pas à pas (2018)

    Auteur : Juliette Ruwet
    Avec la collaboration de Robert Ruwet
    Titre : Liège pas à pas
    Une promenade guidée dans les lieux et l’histoire de la Cité ardente
    Éditions du Perron, Liège, 2018 (269 pages)


    Description
    Qu’il fait bon se promener à Liège, où chaque coin de rue recèle une histoire !
    En dix itinéraires variant les plaisirs, les thèmes et les époques, les auteurs nous emmènent dans les rues de Liège. Pas à pas, c’est l’occasion de redécouvrir la Cité ardente à petites touches, d’écouter les souvenirs des grands personnages, d’admirer les monuments, de revivre les anecdotes.
    Si les pierres pouvaient parler, elles nous raconteraient l’assassinat de saint Lambert, les invasions vikings, les luttes pour les libertés, le Mal Saint-Martin, le sac de Liège par Charles le Téméraire, le bombardement par les armées de Louis XIV, l’heureuse révolution liégeoise ou le massacre du 20 août 1914.
    Mais Liège n’a pas que des souvenirs sanglants. Celle que le Moyen Âge appelait l’Athènes du Nord depuis le règne de Notger a vu émerger des talents de très grande envergure, comme le sculpteur Jean Del Cour, le compositeur André Modeste Grétry, le violoniste Eugène Ysaÿe ou l’écrivain Georges Simenon. Depuis les écoles de Charlemagne jusqu’à la Cité Miroir, la culture et les arts y sont mis à l’honneur. Le sport n’est pas en reste, avec la création de courses comme les célèbres Liège-Rome-Liège et Liège-Bastogne-Liège. L’Exposition universelle de 1905 rappelle que Liège a rayonné internationalement.
    Liège, c’est aussi un esprit : c’est sur les pavés d’Outremeuse que naquit Tchantchès, prototype du Liégeois populaire, ardent et joyeux.
    Enfin, le visage de la ville lui-même s’est métamorphosé : de nombreux bras d’eau de l’ancienne Venise-sur-Meuse marécageuse ont fait place à d’élégantes avenues. De la création des Terrasses à la nouvelle gare des Guillemins, du pont de Fragnée à la passerelle de la Belle Liégeoise, l’urbanisme a transfiguré la cité des princes-évêques.
    Liège foisonne d’histoires intéressantes. Vous voulez vous en faire une idée, le nez au vent ? Ce livre vous guide, dans les rues et dans le temps.
    source : https://www.perron.be/?product=liege-pas-a-pas-copie-2

     

    Juliette Ruwet - Liège pas à pas (2018)Juliette Ruwet - Liège pas à pas (2018)Juliette Ruwet - Liège pas à pas (2018)Juliette Ruwet - Liège pas à pas (2018)
           

    Le chapitre 17 évoque l'antoinisme en passant par la rue Hors-Château
        REVENONS RUE HORS-CHÂTEAU, au pied de la montagne de Bueren. Le bâtiment qui se trouve au coin de ces deux artères (n° 17, rue Hors-Château) mérite que l'on s'y arrête. Il s'agit d'un temple. On appelle temple un bâtiment consacré à un culte religieux. Par exemple : une église. Vous le lisez sur la façade : il s'agit ici du culte antoiniste.
        L'antoinisme peut être considéré comme une religion. Mieux : une religion liégeoise, car c'est chez nous qu'elle fut... créée ! Mais avant de vous parler de Louis Antoine, son fondateur, posons-nous une question : qu'est-ce qu'une religion ?
        Une religion est un ensemble de croyances et de rites (des gestes, des paroles, etc.) constituant un culte qui met en relation les Hommes et le(s) Dieu(x). Puisque la religion fait intervenir la foi (la confiance), ces rites n'ont de sens que pour le croyant, pour qui ils sont très importants. Toutes les personnes partageant les mêmes croyances, donc qui ont en commun la même religion, constituent une Église. Attention : quand ce mot s'écrit avec une majuscule (Église) il désigne cette communauté, tandis qu'écrit avec une minuscule (église), il désigne le bâtiment où l'on se réunit.
    [illustration : Le temple antoiniste de la rue Hors-Château]
        Venons-en à notre Antoine... Louis Antoine est né à Mons-Crotteux (à la périphérie de Liège) le 7 juin 1846 ; il est le onzième enfant d'une famille modeste. À douze ans, après son passage à l'école primaire et sa communion solennelle, il descend dans la mine où il sera manœuvre de fond.
        En 1866, on le retrouve métallurgiste chez Cockerill avant qu'il ne parte en Allemagne comme encaisseur d'une filiale de la même usine. Revenu à Liège, il sera marchand de légumes et, assez logiquement- sans doute pour promouvoir son commerce - il deviendra végétarien. En 1887, attiré par le spiritisme, il abandonne le christianisme. C'est alors qu'il va commencer à exploiter le don de guérisseur qu'il s'est découvert.
    [illustration de Jupiter par le peintre J.-A.-D. Ingres et de Louis Antoine, nommé le père par ses disciples. Son regard olympien et la présentation pompeuse de ce feuillet visent à frapper l'esprit des fidèles. Par une simple imposition des mains, il guérissait. Info ou intox ?]
    (Le christianisme est la religion qui affirme que Jésus-Christ est le fils de Dieu et Dieu lui-même. Parmi les chrétiens, les catholiques sont ceux qui reconnaissent l'autorité du pape, ce que ne font les protestants. Le spiritisme est une doctrine (science occulte pour les uns, superstition pour les autres) basée sur la communication entre les vivants et les morts par l'intermédiaire d'un médium. Un guérisseur est une personne qui prétend guérir les malades par des procédés plus proches de la magie que de la science médicale.)
        Les patients commencent à défiler par dizaines, par centaines et même par milliers. Le père Antoine sera accusé de pratique illégale de la médecine, connaît des ennuis avec la Justice mais s'en tire à bon compte. Il élabore une doctrine faite de bric et de broc (un mélange de christianisme, de spiritisme, de croyances populaires, etc.), qui se répand un peu partout dans la région, mais également en France et même en Égypte, au Brésil, en république du Congo, aux États-Unis et en Australie. Bref, dans le monde entier !
        En 1922, l'antoinisme est reconnu comme établissement d'utilité publique par le ministre belge de la Justice de l'époque. On se demande toujours comment ce fut possible, après ses démêlés judiciaires... Faut-il en considérer que son don de guérison était bien réel ? Deux temples existent à Liège (rue Hors-Château et quai des Ardennes), mais on en dénombre plus de vingt dans la province même si certains ferment, faute de fidèles. L'antoinisme semble effectivement être en nette régression, même s'il est toujours présent.
    [Illustration : Maison d'Antoine le Guérisseur. Fin du XIXe siècle. Les « clients » affluent chez Antoine. / L'enterrement de Louis Antoine en 1912. La foule des grands jours !]
        Que faut-il en penser ? Dans le domaine des religions, chacun a le droit de penser ce qu'il veut. C'est ce que l'on appelle la liberté de pensée. Cependant, il faut se méfier des sectes, ces groupements qui se font passer pour une Eglise, mais dont le but (caché) est d'endoctriner leurs membres (en faire des robots qui ne pensent plus par eux-mêmes) et (surtout !) d'enrichir les « chefs ». On peut se demander si, à certaines époques, des religions n'ont pas poursuivi le même but... Il faut également se méfier des guérisseurs, parfois beaucoup plus dangereux que les maladies qu'ils prétendent soigner.
        L'antoinisme est-il une secte ? Beaucoup le pensent, les adeptes du père prétendent le contraire... Il faut cependant souligner que les autorités ne semblent pas lui reprocher de dérives sectaires (comme le sont l'intolérance vis-à-vis des autres religions, la suppression de l'esprit critique chez les fidèles et la propension à exiger d'eux d'énormes efforts financiers), ce qui classe plutôt le mouvement parmi les cultes, en tant que « religion postspirite » ou « culte guérisseur », bien qu'on puisse se demander comment les guérisons pourraient se poursuivre en l'absence du fondateur. Autre exemple de secte présente chez nous : les adeptes de Krishna. Il s'agit d'un mélange d'hindouisme (religion des Indes) et de diverses philosophies qui prônent notamment l'usage de drogues. Ceux qui entrent dans cette secte doivent couper les ponts avec le monde extérieur (parents, amis...) et tout donner au « mouvement ».
        Et attention : une fois entré dans une secte, il est très difficile d'en sortir.
        Un autre mouvement sectaire très puissant chez nous et dans le monde est constitué par les témoins de Jéhovah. Cette secte utilise des moyens modernes performants pour recruter de nouveaux membres. Les témoins de Jéhovah professent des théories en totale opposition avec la science, mais parviennent à convaincre de nombreuses personnes peu instruites et fort influençables. Véritable organisation mondiale, les témoins de Jéhovah gèrent des fortunes énormes ! Ils sont donc très puissants, surtout aux États-Unis.
    [Illustration : Après le décès de son mari, c'est son épouse, la mère Antoine, qui prend le relais et développe le culte autour de la personne de son époux.]


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  • CROIX - Culte Antoiniste - Tympan du temple

     Tympan du temple portant la date de sa consécration : (20 juillet) 1941

     


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  • Martin-Joseph Gaye, signature (acte de naissance de sa fille)Dor Catherine, signature (acte de mariage de sa fille)

          

        Martin Joseph GAYE (né à Grandhan, le 3 mai 1834 - meurt à Jemeppe-sur-Meuse, le 27 avril 1905), domicilié à Tilleur, est journalier en 1822, puis marteleur à la Société Cockerill en 1858. Il se marie le 7 janvier 1857 à Jemeppe-sur-Meuse avec Marie Catherine Josephine Dor (née à Jemeppe le 23 octobre 1833), verdurière en 1857, ménagère en 1858, sans profession en 1882. C'est une tante du Père Dor (cf. arbre généalogie).
        Il habite rue Surlet, impasse des jardins, à Liége en 1882 lorsque sa fille Marie Virginie GAYE née (Tilleur, 15 août 1858 - Liége, 9 juin 1884), Elle est journalière en 1882 (elle se marie à Liége le 10 juin 1882 à Henri Joseph MALLET (???? - Liége, 9 juin 1884)).

         C'est en 1884-1886, que Louis Antoine fut invité par son ami Gustave Gony à des réunions spirites se tenant chez M. Gaye à Tilleur. Robert Vivier (qui l'appelle Ghaye) indique qu'il tenait alors un "petit café honorablement estimé".  
        En 1891, on apprend qu'une Mlle Guillemine Gaye a prononcé un discours de condoléance lors des funérailles spirites de Mme Marie-Charlotte Piron (un des premiers de ce genre ). M. Gustave Gony a rendu hommage aux convictions et qualités de la défunte. Dans Le Messager, on apprend également qu'un Jules Gaye était engagé comme secrétaire pour la Société spiritualiste de Seraing. On ne connait pas les liens de parenté entre ces homonymes.

        Il meurt le 27 avril 1905 et c'est aux Vignerons du Seigneur (nommé Société spirite Antoine dans la nécrologie du Messager) que revient la tâche de procéder à son enterrement spirite. Sa tombe, rare spécimen d'une pierre tombale spirite, est toujours visible au vieux cimetière de Jemeppe (rue Aripette).

    Martin-Joseph Gaye et Marie Catherine Josephine Dor


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  • M. Antoine, le guérisseur spirite (Le Messager, 1er avril 1905)M. Antoine, le guérisseur spirite

        Nous extrayons les passages suivants d'une Causerie sur la Médecine ou l'art de guérir, qui a paru dans le journal Le Médecin, du 5 février, sous la signature du docteur J. Vindevogel, de Schaerbeek (Bruxelles.)

        Vouloir, c'est pouvoir, dit le proverbe. Le médecin qui sait que les corps sont magnétiques, que le mental agit sur le mental, qui opère et veut agir par ces facultés propres à un chacun, pourra faire de brillantes cures. J'en ai opéré de cette façon renforcée par la méthode suggestive des phénomènes physiologiques qui devront échoir.
        Le sceptique et le matérialiste, l'incrédule pour cause d'ignorance, se permettra de taxer ces procédés de charlatanisme. Il se trompe, c'est bien certain ; et les faits le confondront, c'est non moins certain.
        Je connais et ai vu, à Jemeppe-sur-Meuse, un brave homme, M. Antoine, surnommé le guérisseur spirite, qui reçoit toutes les semaines de 800 à 1200 personnes et se prodigue toute la journée pour secourir son prochain. Il soulage et guérit très souvent par ses procédés qu'il double de l'invocation d'esprits guérisseurs ; ceux-ci – il l'affirme – lui dictent ses conseils et son mode d'opérer. Recueilli, digne, confiant, plein d'affection pour les patients, il les touche par les mains largement appliquées, aux endroits douloureux ; – il prie et agit mentalement ; – il ordonne au patient de communier avec lui par la pensée, l'âme, de vouloir avec lui la guérison. Il fait aussi des frictions avec la main. Il ordonne un régime sobre, une communion avec lui par l'esprit tous les jours, voire à certaines heures, que le malade soit loin de lui ou non. C'est la correspondance par l'espace. Ces procédés captivent l'âme, opèrent ce qu'on nomme « la suggestion hypnotisante » et produisent d'excellents résultats. J'ai été le témoin personnel de quelques bons effets instantanés. Armé de la loi sur l'art de guérir, on a poursuivi ce brave spirite guérisseur, parce qu'il conseillait parfois quelques plantes, ce qui semblait prouver qu'il exerçait la médecine. Depuis cette poursuite, il a abandonné tout conseil de ce genre et n'agit plus que magnétiquement, spiritiquement et mentalement – ce qui n'a pu réveiller la susceptibilité du Parquet de Liége qui a jugé que la philanthropie et le désintéressement de ce brave spirite devaient être tolérés. M. Antoine guérit foule de patients et l'humanité exige qu'on respecte une pratique inoffensive en soi et si souvent salutaire à foule de malheureux.

        N. d. l. R. – On nous informe que par suite des travaux d'agrandissement de la salle où se tiennent les séances de la Société Spirite de Jemeppe, dont M. Antoine est le président, les dites séances auront lieu tous les dimanches, à 10 heures du matin, à la salle du Cercle d'Etudes Psychiques, située quai de Maestricht, 15, à Liége (entrée rue des Aveugles).

    Le Messager, 1er avril 1905


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  • Les Antoinistes - Temple de Huy (Gazette de Charleroi, 29 septembre 1923)(Belgicapress)

        Les Antoinistes. – Nous avons déjà parlé du « Père Dor » qui avait établi à Roux un temple aujourd'hui racheté par une congrégation catholique. On pouvait croire que le scepticisme contemporain est réfractaire à la création d'une religion nouvelle. Il parait que ce serait commettre une erreur : l'antoinisme, qui ressemble au « dorisme » comme un frère, a gagné des adeptes dans tous les pays d'Europe et d'Amérique ! Il est vrai qu'un tas de gens croient à tout, qui se targuent parfois de ne croire à rien. Les somnambules extra-lucides et autres désintéressés n'ont peut-être jamais eu autant de vogue qu'à présent.
        Nous avons reçu, d'un Antoiniste, la petite lettre suivante :
        « Les Antoinistes sont déjà très nombreux en France et en Belgique, et leur groupement est reconnu comme association d'utilité publique et sans but lucratif. Les Antoinistes sont tous partisans de la séparation des Eglises et de l'Etat. Dimanche prochain à 10 h. aura lieu l'inauguration du temple antoiniste érigé rue de France à Huy. Les Français, notamment, viendront en trains spéciaux ainsi que les « fidèles » de Bruxelles ».
        Puisque les Antoinistes entendent payer leur culte eux-mêmes, nul ne leur cherchera chicane, tant qu'ils feront preuve de tolérance et ne prétendront pas imposer aux autres leurs croyances.

    Gazette de Charleroi, 29 septembre 1923 (source : Belgicapress)


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